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Xhaka accuse ses coéquipiers

Football

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Granit Xhaka s'en est pris à la mentalité de «loser» de ses coéquipiers au Borussia Mönchengladbach.
Mis à jour à 11h04 8 Commentaires

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Image: Freshfocus



Granit Xhaka s'est plaint de la mentalité de ses nouveaux coéquipiers dans les colonnes du Tages Anzeiger.
«Quand je suis arrivé au club, j'entendais souvent de la part de mes nouveaux coéquipiers des phrases comme ‹espérons que nous ne serons pas relégués cette année›, raconte Xhaka. Je me demandais alors: ‹Mais qu'est-ce que c'est comme mentalité?› A Bâle, je n'avais jamais entendu ce genre de discours, il était toujours question de tout gagner.»
Xhaka s'était aussi fait remarquer par une altercation avec son gardien Marc-Andre ter Stegen lors du dernier match de Ligue Europa perdu par le Borussia face à Fenerbahce (2-4). «Même pas mes parents ne m'avaient jamais parlé comme lui l'a fait. Il a pratiquement le même âge que moi, je ne pouvais pas laisser passer ça.»

[Norton]

Lafleur: «Que les Européens restent en Europe!»

Hockey sur glace

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La légende du hockey canadien égratigne les joueurs qui ont choisi de s’exiler sur le Vieux-Continent pendant le lock-out.
Mis à jour le 11.10.2012

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Guy Lafleur, légende vivante du hockey, a commenté avec son franc-parler habituel le lock-out de la NHL, en marge du dévoilement d'une statue à son effigie à Thurso, sa ville natale.
Questionné au sujet des joueurs européens qui menacent de rester sur le Vieux-Continent - en particulier en KHL - quand le conflit dans la NHL sera réglé, Lafleur a répondu du tac au tac: «Qu'ils restent là, a-t-il déclaré à l’agence QMI. Ça va faire plus de place pour les joueurs du Québec et de l'Amérique du Nord. En tant que fan et ancien joueur, je n'en ai rien à foutre des joueurs qui veulent rester en Europe. C'est leur choix.»

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Webber a accepté les excuses de Grosjean

Formule 1

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Suite à leur accrochage au départ du Grand Prix du Japon, les deux pilotes se sont expliqués et ont clos l'incident à la veille des premiers essais libres du GP de Corée de F1.
Mis à jour le 11.10.2012

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Romain Grosjean, sa conduite impulsive et parfois irréfléchie lui vaut souvent la foudre de ses adversaires.
Image: ARCHIVES/AFP



L'Australien Mark Webber (Red Bull) et le Français Romain Grosjean (Lotus) se sont expliqués depuis leur accrochage au départ du Grand Prix du Japon, dimanche dernier, et l'incident est clos ont affirmé les deux pilotes jeudi à la veille des premiers essais libres du GP de Corée de F1.
«Mark est venu me voir et je comprends parfaitement qu'il n'était pas content. Je n'avais qu'une seule chose à faire, m'excuser, et c'est ce que j'ai fait. Je suis conscient des risques au départ, je suis en train de travailler sur un certain nombre de choses, mais ça ne peut pas forcément fonctionner du jour au lendemain», a d'abord dit Grosjean, en anglais, en conférence de presse FIA.
«Ca me convient, absolument. Je suis allé voir Romain, on a eu une discussion et c'est tout», a ajouté aussitôt Webber, mâchoires serrées, en marmonnant entre ses dents. Après la course, furieux, il était venu crier très fort dans le bungalow occupé par Lotus, dans le paddock du circuit de Suzuka, et dans les oreilles de Grosjean, le traitant notamment de «cinglé du premier tour».
«Cette semaine, il y a une pression particulière à gérer», a ajouté Grosjean lors d'un point presse en français. «On s'est assis avec l'équipe pour analyser tout ça. Ils ne sont pas contents, je ne suis pas content. On a 550 employés à Enstone qui travaillent dur pour nous faire gagner des centièmes sur la voiture, donc si on casse tout au bout de 200 mètres ce n'est pas la solution».
«Je paie le prix de mes erreurs le premier, je ne suis pas un crétin non plus. Je sais prendre des départs car j'ai déjà gagné des championnats. Effectivement, jusqu'à la fin de l'année, il y a une précaution toute particulière à prendre sur le départ, c'est une minute trente du week-end qu'il faut travailler, parce qu'une fois que la course est lancée, il n'y a plus de souci», a ajouté le Français.
«On a changé la préparation, on va aussi changer l'objectif sur le premier tour de course, qui ne va plus être la performance, mais la propreté: finir le premier tour sans souci, sans accroc. Après, je pourrai reprendre un mode plus naturel d'attaque, puisque tous mes dépassements cette saison ont été propres et sans accrochage», a rappelé le Français.

[Norton]

Michel Decastel est regretté au Maroc

Football

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Michel Decastel a laissé un bon souvenir chez certains joueurs du Wydad Casablanca. Nadir Lemyaghri, gardien de but du club marocain, reconnait que le départ du Neuchâtelois a laissé un vide.



Image: Freshfocus
Super League

12e Journée

06.10.FC St.Gall - Lausanne2 : 106.10.FC Thoune - Grasshoppers2 : 307.10.Sion - FC Lucerne3 : 207.10.FC Zurich - Young Boys1 : 107.10.FC Bâle - Servette3 : 2État: 07.10.2012 17:52
Classement

NomJVNDButsP1.Grasshoppers1292117:7292.FC St.Gall1283119:7273.Sion1272318:14234.FC Bâle1256121:13215.Young Boys1245320:12176.FC Thoune1241714:17137.Lausanne123369:15128.FC Zurich1225512:17119.FC Lucerne1223712:20910.Servette1202107:272État: 07.10.2012 17:55
13e Journée

20.10.Servette - FC St.Gall- : -20.10.FC Thoune - Sion- : -21.10.Lausanne - FC Zurich- : -21.10.FC Lucerne - FC Bâle- : -21.10.Grasshoppers - Young Boys-

[Norton]

Armstrong: Wiggins "choqué par l'ampleur des preuves"

Bradley Wiggins© afp.
Le Britannique Bradley Wiggins, vainqueur du dernier Tour de France, s'est dit "choqué par l'ampleur des preuves" contre Lance Armstrong, accusé par l'Agence antidopage américaine (USADA) d'avoir monté "le programme de dopage le plus sophistiqué de l'histoire du sport".
Lance Armstrong au Tour de France à Liège en 2004© belga.
"Quand on voit le nombre de personnes qui ont témoigné contre lui, les bras vous en tombent. Ce ne sont certainement pas des attaques isolées, c'est assez accablant. Je suis choqué par l'ampleur des preuves", a déclaré l'Anglais sur la chaîne Sky News.

"Je ne suis pas surpris. J'avais une bonne idée de ce qui se passe", a ajouté Wiggins.

Le Britannique, également champion olympique du contre-la-montre à Londres cet été, a déclaré qu'il n'avait "pas vraiment" envie de compatir avec l'Américain, précisant qu'il "savait l'entraînement que demande une victoire dans le Tour de France".

"Pour moi, il s'agit d'avancer et de ne plus se retourner vers ce qui s'est passé il y a dix ou quinze ans. Nous sommes l'un des sports qui parvient le mieux à attraper (les tricheurs). Ce que nous faisons, c'est donner l'exemple", a estimé Wiggins, 4e du Tour de France 2009 juste derrière Armstrong (3e).

[Norton]

Cancellara: "C'est une très vieille histoire"

Cyclisme

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Le Bernois a reconnu la gravité des accusations portées contre Armstrong mais estime que la page doit être tournée.
Par L.D.. Mis à jour le 11.10.2012

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«C’est triste et mauvais pour le cyclisme, mais il s’agit d’une très vieille histoire et les vieilles histoires ne me préoccupent pas», a déclaré Fabian Cancellara au sujet des rebondissements de l’affaire Lance Armstrong. Lors d’une rencontre avec la presse au Jungfraujoch, à 3454 m d’altitude, le champion bernois a dit vouloir «poursuivre son chemin», loin de cette affaire. Cancellara n’avait pas convié la presse, ou une partie d’entre elle, pour s’exprimer sur ce sujet mais il lui a été demandé de donner son avis. «Avec la nouvelle génération de coureurs, il y a de l’espoir», a-t-il encore estimé. Le coureur d’Ittigen a surtout profité de l’occasion pour dresser un petit bilan de l’année écoulée, marquée par sa quadruple fracture à la clavicule au Tour des Flandres le 1er avril et sa chute dans la course en ligne des JO de Londres, qui l’a empêché de défendre ses chances. Dans la colonne des plus, il a porté le maillot jaune au Tour de France pendant sept jours, après sa victoire dans le prologue. Le quadruple champion du monde du contre-la-montre est déterminé à retrouver les sommets en 2013. Il mettra l’accent sur les classiques printanières et les Mondiaux à l’automne, à Florence. «Je reprends bientôt l’entraînement sur route», a.-t-il dit.

[Norton]

La tête froide face aux Vikings

Football

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La Suisse peut faire un premier break contre la Norvège (à 20 h 30). Elle doit savoir rester elle-même, tout en s’adaptant à son adversaire.
Par Renaud Tschoumy. Mis à jour il y a 1 minute

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Xherdan Shaqiri amortit le ballon de la poitrine sous le regard amusé de Gökhan Inler. Toute la Suisse compte sur le talent de XS ce soir.
Image: Urs Lindt/freshfocus




On a beaucoup parlé de «deuxièmes ballons» hier à Feusisberg, ces fameuses phases de jeu à ne pas rater une fois qu’un centre adverse a été repoussé une première fois. Ottmar Hitzfeld le sait, il a évoqué le cas. «On devra évoluer de manière très compacte pour gagner ces duels.»
Mais on a aussi – et heureusement – parlé de l’identité et du nouveau style de jeu de cette équipe de Suisse qui, pour l’instant, a fait carton plein dans ce groupe E. Demain à Berne, dans un Stade de Suisse qu’elle retrouvera pour la première fois depuis l’automne 2005 en match officiel, la Suisse doit avant tout compter sur elle-même pour donner un nouveau coup de pagaie en direction du Brésil. «En gagnant nos deux premiers matches, on a montré qu’on assumait le statut de favori, et qu’on entendait bien se qualifier en tant que premier de groupe», résume le défenseur neuchâtelois de Palerme Steve Von Bergen.
Oui, cette nouvelle Suisse qui gagne, cette équipe qui ne doute de rien malgré (ou grâce à) sa jeunesse – sa moyenne d’âge au coup d’envoi sera exactement de 25 ans et 5 mois – a les moyens de réaliser un break peut-être décisif ce soir contre la Norvège. Pour au moins trois raisons, et pour autant, bien sûr, qu’elle réussisse à garder la tête froide face aux Vikings.
1. La Suisse a un style et l’imposera
Depuis le renouveau de Wembley (2-2 en juin 2011) et la nouvelle orientation tactique «imposée» à Ottmar Hitzfeld par la retraite conjointe de Frei et Streller, la Suisse a su s’émanciper, trouvant en ses jeunes prodiges (Shaqiri et Xhaka en premier chef) de nouvelles individualités décisives dans le jeu au sol. Grâce à eux, grâce aussi à la complémentarité du duo Behrami-Inler, cette nouvelle Suisse sait imprégner une rencontre de sa griffe. Elle est capable d’attendre et de poser son jeu, avant d’accélérer au moment où on s’y attend le moins. «Lors de nos deux derniers matches, on a à chaque fois marqué sur notre première occasion», constate justement von Bergen.
2. La Suisse possède Shaqiri dans ses rangs
Même si la marque de fabrique suisse est évidemment son collectif et son extraordinaire esprit d’équipe, elle a besoin de l’inspiration et des accélérations de son pitbull pour faire la différence. Shaqiri n’a-t-il pas été présent sur les huit buts suisses marqués depuis cet été? En tous les cas, XS interpelle les Scandinaves. «Ne pensez-vous pas qu’en raison de leur grandeur les défenseurs norvégiens ne feront que voir passer Shaqiri?» a demandé un journaliste norvégien. Hitzfeld a souri, avant de répondre: «La Norvège n’est pas réputée pour être une équipe qui regarde son adversaire jouer! Non, je ne pense pas que Shaqiri aura la belle vie. Il devra beaucoup travailler et s’engager pour pouvoir exprimer ses incroyables qualités.» Mais le sélectionneur suisse sait bien que Shaqiri saura le faire.
3. La Suisse saura négocier les centres adverses
C’est la grande inquiétude: comment les Suisses réussiront-ils à combler leur déficit de taille sur les longs ballons aériens? «On ne va pas gagner tous les duels de la tête, convient Steve von Bergen. Il s’agira donc de ne laisser aucun espace entre les lignes pour gagner ces deuxièmes ballons.» Hitzfeld le confirme: «On a improvisé ces situations à l’entraînement, tout le monde sait ce qu’il a à faire. Dans cette optique, Behrami et Inler tiendront un rôle important pour aider la défense.» Le capitaine suisse en est conscient: «On devra rester proches l’un de l’autre, toujours savoir où se trouve le ballon et être très attentifs. Il sera important aussi de gagner les duels à mi-terrain: cela sécurisera l’équipe et cela permettra de ne pas avoir trop de centres à négocier.» En effet: quel meilleur moyen pour éviter d’être mis en danger que de priver les Norvégiens de ballon?

[Norton]

Peter Sauber passe la main à Monisha Kaltenborn

11.10.2012 08:53 mise à jour à 11:10
Peter Sauber, qui fêtera ses 70 ans dimanche en Corée, cède sa place à Monisha Kaltenborn. [Valdrin Xhemaj - Keystone]

Peter Sauber, fondateur il y a 20 ans de Sauber F1, passe officiellement le témoin ce week-end, au Grand Prix de Corée, à sa directrice générale, Monisha Kaltenborn. L'Autrichienne devient ainsi la première femme au poste de "Team Principal" d'une écurie de Formule 1.
Peter Sauber aura 70 ans dimanche et a toujours dit qu'il ne souhaitait pas être encore sur le muret des stands à cet âge-là. Absent au GP du Japon dimanche dernier, il est à Yeongam ce week-end pour passer effectivement le relais à Kaltenborn, 41 ans, à qui il a déjà transmis, fin 2011, un tiers des actions de son entreprise.
Le fondateur de l'écurie Sauber, il y a près de 40 ans, reste président du conseil d'administration du Groupe Sauber, basé à Hinwil, et "en charge des orientations stratégiques", précise un communiqué de Sauber F1. Le patron a été l'un des premiers à faire courir Michael Schumacher, en endurance, au sein d'un Mercedes Junior Team financé par la marque allemande.
"Faire avancer cette équipe"

"C'était décidé depuis longtemps mais nous avions laissé le timing ouvert", explique Peter Sauber. "Maintenant, c'est le bon moment car il y a plusieurs courses où je ne suis pas allé, notamment le GP du Japon où l'équipe a fait une excellente performance. Je n'ai aucun doute sur le fait que Monisha a toutes les qualités nécessaires pour devenir une Team Principal remarquable".
"Je suis consciente de la responsabilité qui m'incombe", réagit Kaltenborn, d'origine indienne. "Nous sommes le 4e team le plus ancien en Formule 1 (ndlr: derrière Ferrari, McLaren et Williams) et l'avoir gardé en vie dans un environnement aussi difficile est une réussite formidable. J'ai mis la barre très haut et je suis convaincue que je peux encore faire avancer cette équipe, comme le souhaite Peter Sauber".

[Norton]

Transport de supporters

11 octobre 2012 12:18; Act: 11.10.2012 12:32Print
Les clubs irrités par les nouvelles mesures

L'obligation d'emprunter des transports spéciaux pour aller à un match de foot ou de hockey irrite les clubs et les organisations de supporters, qui estiment que cette mesure réduit à néant leur travail.

La révision de la loi prévoit que les supporters utilisent des trains et bus spéciaux. (photo: Keystone)

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Face aux débordements récurrents des fans lors de leur périple vers les stades, le Conseil fédéral propose des mesures pour y mettre un terme. Les groupes de supporters ne devraient plus avoir le droit d'être acheminés à certains horaires si une entreprise de transport leur met à disposition un véhicule spécial ou un billet combinant le transport et l'entrée au match.
Le projet de révision de la loi sur les transports de voyageurs prévoit en outre que si un train est affrété par le club, ce dernier sera tenu responsable des dommages causés. Il était soumis à consultation jusqu'à jeudi auprès des milieux concernés.
Nécessaire
Les représentants des transports publics jugent les modifications de la loi nécessaires. Elles permettent d'améliorer la sécurité dans les véhicules, de responsabiliser les clubs et de diminuer les dépenses liées à la réparation de dégâts.
«Nous souhaitons que soit garantie la sécurité de nos collaborateurs et clients», explique Patricia Claivaz, porte-parole des CFF. L'entreprise compte trois millions de francs par an non couverts déboursés pour réparations, sécurité et nettoyages liés aux agissements de supporters violents.
«Il n'est pas normal que les transports publics subissent des actes de vandalisme et leur personnel des agressions», estime l'Union des transports publics (UTP). «C'est aussi injuste envers l'usager, directement sanctionné pour un comportement semblable».
Les villes et les cantons, pour qui l'engagement de policiers pour encadrer les manifestations sportives - 900 par week-end - est trop lourd pour la collectivité publique, soutiennent les nouvelles dispositions.
«Ces mesures sont indispensables pour pouvoir appliquer l'idée du billet combinant transport et entrée au match, que nous avons toujours réclamé», a déclaré Roger Schneeberger, secrétaire général de la Conférence des directeurs cantonaux de justice et police (CCDJP). La conférence a du reste adopté en février un nouveau concordat qui soumet tous les matches à autorisation du canton concerné.
Répressif
Tout autre son de cloche évidemment du côté des représentants de clubs ou de supporters. Pour l'Association suisse de football (ASF), les projets du gouvernements sont simplement «démesurés» dans la mesure où il manque leur cible. «Comment distinguer un fan d'un autre voyageur», se demande l'ASL, qui met en doute le fondement juridique de la proposition.
Fancoaching Suisse déplore de son côté que le projet soit purement répressif et ne s'appuie pas sur le travail des supporters formés et expérimentés. Pour l'association, ce texte risque d'entraîner une «explosition du nombre de policiers», alors que «la situation actuelle fonctionne plutôt bien aujourd'hui».
Une préoccupation reprise par les juristes de droitsfondamentaux.ch. pour qui «le travail entre clubs, transports publics et organisations de fans risque d'être torpillé avec cette modification de loi». En outre, le Conseil fédéral ne doit pas avoir la possibilité d'écorner le service des transports publics.
Chez les partis, le PDC et l'UDC saluent les nouvelles dispositions, notant qu'il est temps de responsabiliser les clubs. Le PS est également d'accord dans les grandes lignes, à l'exception de la mesure octroyant au Conseil fédéral la compétence d'exclure des personnes du transport pour motifs d'hygiène, de santé ou d'ordre public. Le PLR se prononcera plus tard.

[Norton]

Tennis


Une 300e semaine au sommet de la hiérarchi

Roger Federer passera dès lundi une 300e semaine au sommet de la hiérarchie mondiale, grâce à sa victoire face à Stanislas Wawrinka.

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Roger Federer a dominé Stanislas Wawrinka (4-6 7-6 6-0) en huitièmes de finale du tournoi de Shanghaï.
Roger Federer a dominé Stanislas Wawrinka (4-6 7-6 6-0) en huitièmes de finale du tournoi de Shanghaï.Revoir le diaporama
Lecteur reporter
Photo: AFP/Peter Parks




Roger Federer a dominé Stanislas Wawrinka (4-6 7-6 6-0) en huitièmes de finale du tournoi de Shanghaï.

Roger Federer a dominé Stanislas Wawrinka (4-6 7-6 6-0) en huitièmes de finale du tournoi de Shanghaï.Le Bâlois est assuré de conserver son premier rang dans le classement technique de l'ATP grâce à sa victoire.Stanislas Wawrinka regrettera sans doute longtemps d'avoir manqué son attaque de revers sur un point crucial dans la deuxième manche avec une balle de break à 4-4 30/40.Le Vaudois avait pris le dessus grâce à sa plus grande solidité à l'échange, profitant en outre du manque d'inspiration de Roger Federer (deux coups gagnants dans le premier set !). Roger Federer élevait cependant considérablement son niveau de jeu dès l'entame du tie-break (7/4). Il faisait aisément la différence dans la manche décisive face à un Stanislas Wawrinka trop vite résigné. Celui-ci n'inscrivait que 5 points dans ce 3e set...


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  Le Bâlois est assuré de conserver son premier rang dans le classement technique grâce à sa victoire étriquée (4-6 7-6 6-0) fêtée face à Stanislas Wawrinka (ATP 17) en 8e de finale du Masters 1000 de Shanghaï.

En retard de 1505 points sur Novak Djokovic dans la Race - classement 2012 qui correspondra au classement technique en fin de saison - avant ce tournoi, Roger Federer ajoute donc quoi qu'il advienne jusqu'au terme de la saison un nouveau chapitre à sa légende en atteignant la barre des 300 semaines. Il aura bien du mal à conserver sa place jusqu'à la fin de l'année, lui qui a 3000 points à défendre contre 560 pour Novak Djokovic.
«Un record inouï»
«C'est incroyable. C'est un record inouï. Ce chiffre (300) va rester à jamais, même si quelqu'un le bat. Je suis fier. D'autant plus que j'y suis parvenu par moi-même, sans devoir compter sur une défaite de Djokovic», lâchait le Bâlois, qui avait battu l'ancien record de Pete Sampras (286 semaines) huit jours après son septième sacre à Wimbledon.
«Je ne pensais pas à ce chiffre quand j'étais bloqué à 285 semaines (réd: du 7 juin 2010 au 9 juillet 2012). Je n'y ai pas non plus songé quand j'ai battu le record de Sampras. Mais plus je m'en rapprochais, plus cela me motivait. J'ai même envisagé de jouer à Toyko ou Pékin (réd: au cours des semaines précédentes)», relevait Roger Federer, qui avait pris place pour la première fois sur le fauteuil du no 1 mondial le 2 février 2004.
Les regrets de Wawrinka
Roger Federer a souffert bien plus qu'escompté jeudi soir pour égaler Andre Agassi en gagnant un 870e match sur l'ATP Tour (5e meilleur total dans l'ère Open). L'homme aux 17 titres du Grand Chelem frisait même la correctionnelle dans la deuxième manche, puisqu'il devait faire face à une balle de break à 4-4 30/40. Stanislas Wawrinka regrettera d'ailleurs sans doute longtemps d'avoir manqué son attaque de revers sur ce point crucial.
Le Vaudois, qui restait sur quatorze sets perdus face à son compatriote, avait pris le dessus grâce à sa plus grande solidité à l'échange. Il avait en outre profité du manque d'inspiration de son adversaire. «Stan était plus fort que moi pendant deux sets. Il était meilleur sur les points importants. J'ai eu de la chance à la fin de la deuxième manche», reconnaissait Roger Federer.
Auteur de deux coups gagnants seulement dans le premier set (!), Roger Federer élevait considérablement son niveau de jeu dès l'entame du tie-break, qu'il dominait nettement (7/4). Il faisait ensuite aisément la différence dans la manche décisive face à un Stanislas Wawrinka trop vite résigné. «J'ai réussi un début de troisième set parfait. Ce furent vingt minutes difficiles pour Stan», soulignait le Bâlois.
Stan reste positif
«J'ai concédé le break d'entrée dans le troisième set. Après, c'était la cata», lâchait pour sa part Stanislas Wawrinka, qui n'inscrivait que 5 points dans cette manche. «J'ai réussi deux très bons sets. Il était meilleur que moi dans le jeu décisif. C'est Roger: quand il joue bien et que ses coups passent, il est plus fort que moi», constatait-il.
«Actuellement, il est le meilleur joueur du monde. Mais c'est la première fois que je parviens à le mettre autant sous pression sur un court en dur. Je me rapproche de la victoire face à lui, même si je me suis à nouveau incliné», poursuivait le Vaudois, qui en est à dix défaites d'affilée face au maître. «Ce qui est positif, c'est que mon niveau de jeu est très bon. Je dois continuer à me battre et à travailler», concluait-il.
3-0 face à Cilic
Appelé à retrouver le champion olympique et vainqueur de l'US Open Andy Murray (ATP 3) en demi-finale, Roger Federer se mesurera vendredi à Marin Cilic (ATP 16) pour une place dans le dernier carré. Il partira largement favori face au Croate, qu'il a battu à trois reprises en trois affrontement mais n'a plus affronté depuis le 2e tour de l'US Open 2011 (6-3 4-6 6-4 6-2). Le Bâlois devra se montrer bien plus conquérant et constant que face à Stanislas Wawrinka pour éviter le piège croate.