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VOILE - COUPE DE L'AMERICA
Louis Vuitton se fait la malle!

Jean-Guy Python

<B>Le maroquinier français ne veut pas des nouvelles règles. Il se retire mais organisera peut-être une autre épreuve

- 13/07/2007
Le Matin & les agences

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Le maroquinier de luxe français Louis Vuitton, sponsor principal de la sélection des challengers depuis 1983, a décidé de mettre fin à son partenariat avec la Coupe de l'America à la voile, a-t-il annoncé hier dans un communiqué.
«Louis Vuitton a décidé de ne pas donner cette fois-ci son nom à la prochaine épreuve de sélection des Challengers mais observera avec attention l'évolution de l'épreuve à l'avenir», a annoncé le groupe français.
«Les nouvelles règles de l'America's Cup impliquent une approche plus commerciale et le protocole signé est déjà contesté par certains équipages. Il y a d'ailleurs un risque de diminution significative du nombre d'équipes participantes», a expliqué le malletier.
Louis Vuitton avait donné en 1983 son nom à la sélection des bateaux challengers de la Coupe de l'America. Depuis lors, la marque de luxe avait accompagné et organisé chaque éliminatoire dont le vainqueur rencontre ensuite le détenteur de la Coupe de l'America.
Mais les relations entre Louis Vuitton et ACM, la société chargée d'organiser la dernière édition à Valence (Espagne) et la prochaine, probablement en 2009, étaient devenues difficiles.
ACM, émanation de l'équipe suisse Alinghi, vainqueur de la Coupe de l'America en 2003 à Auckland et qui a conservé son titre à Valence cette année, a largement augmenté le chiffre d'affaires et les revenus de l'épreuve, en augmentant sensiblement le droit d'entrée des partenaires.
Louis Vuitton n'écarte cependant pas l'idée d'organiser sa propre épreuve. La marque de luxe a ainsi «mis fin à un quart de siècle de partenariat sans s'interdire de faire revivre la Louis Vuitton Cup sous une autre forme», a-t-elle ajouté.

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ROME - GOLDEN LEAGUE
Athlétisme: Pistorius analysé à la loupe



<B>Le jeune homme a couru sous l'oeil d'une caméra de l'IAAF, qui cherche à savoir si son appareillage est susceptible de lui procurer un avantage. Il a terminé 2e de la série B du 400 m

- 13/07/2007
Le Matin & agences

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Oscar Pistorius, 20 ans, amputé des deux jambes au-dessous des genoux à l'âge de 11 mois et pluri-médaillé dans les compétitions handisports, a ainsi participé pour la première fois à un meeting du circuit majeur avec des athlètes valides. Il a terminé 2e du 400 m du meeting Golden League de Rome, en 46''90. Le coureur a approché de 0''34 sa meilleure performance de la saison et est resté à 0''95 des minima IAAF pour les Mondiaux (des non handicapés) d'Osaka. Le jeune Sud-Africain, si l'IAAF donne son aval une fois les expertises terminées, pourrait éventuellement être aligné avec le relais 4 x 400 m sud-africain.
Pour intégrer le groupe sud-africain à Osaka, Pistorius devait réaliser un chrono de 45''95. Il tentera d'obtenir les minima dimanche à Sheffield, en Angleterre où il côtoiera notamment l'Américain Jeremy Wariner, champion olympique et du monde du tour de piste.
Oscar Pistorius veut prouver que ses prothèses, qui se terminent par des lames difficiles à contrôler dans les virages, ne constituent pas un avantage mais bien une alternative. Pistorius a expliqué qu'il s'inspirait, pour son combat, d'une lettre que sa mère, décédée il y a cinq ans, lui avait laissé. «Elle dit en substance que le perdant, ce n'est pas le dernier, mais bien celui qui n'a pas essayé.»
Meilleures performances
L'Américaine Michelle Perry a réalisé la meilleure performance mondiale (MPM) de la saison sur 100 m haies en 12''44 hier soir. La précédente était la propriété de sa compatriote Virginia Powell, qui avait réussi 12''45 le 2 juin à New York.
L'autre meilleure performance est l'oeuvre de l'Ethiopien Sileshi Sihine. Il a réalisé le chrono de 13'01''46 sur 5000 m. L'ancienne MPM était la propriété de son compatriote Tariku Bekele, qui avait couru en 13'04''05 lors de la même réunion à New York.


Drame évité de peu
Le sauteur en longueur français Salim Sdiri a été blessé par un javelot lancé par le Finlandais Tero Pitkämäki. Les deux concours de la longueur et du javelot étaient concomitants et l'engin s'est fiché au bas du rein droit du médaillé de bronze des Championnats d'Europe indoor 2007.
Sdiri est resté à genoux, avec le javelot planté dans le flanc droit. Après avoir été secouru sur place, l'athlète a été évacué vers l'hôpital par ambulance, alors que Pitkämäki se tenait la tête entre les mains.
Au moment de l'accident, Sdiri, 28 ans, occupait la 4e place du concours avec un bond de 7,88 m réalisé au premier essai. Pitkämäki, qui a l'habitude de plonger avant la ligne en lançant le javelot, a trébuché au moment de son geste caractéristique et l'engin s'est déporté sur la droite, vers l'aire des sauteurs en longueur.

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Terrible accident à la Golden League de Rome

Le sauteur en longueur français Salim Sdiri a été percuté par un javelot lancé par le Finlandais Tero Pitkämäki.




(Photo: Keystone)


Le Français a été touché au bas du rein droit.

Sdiri, 4e du concours avec 7m88, a été touché de plein fouet sur le flanc alors qu'il avait fini son concours et qu'il était occupé à se rhabiller. L'ambulance a immédiatement envahi la piste pour prendre en charge l'infortuné Français, médaillé de bronze cette saison aux Européens indoor. Selon les premières nouvelles, les Sdiri n'a pas été grièvement touché. Il était conscient lors de son transport à l'hôpital et souffre d'une blessure au côté droit de 4 cm. La pointe du javelot a partiellement pénétré dans son corps. Les médecins devaient vérifier si la plèvre a été atteinte.

A peine touché, Sdiri a été secouru par l'Italien Andrew Howe, qui lui a retiré la pointe du javelot. «J'ai encore les mains tachées de sang», a déclaré l'Italien. Mais Sdiri lui a immédiatement dit: «T'inquiète pas Andrew, je vais bien.»

Pitkämäki, l'auteur du jet qui a fortement dévié de sa trajectoire, avait en fait trébuché au moment de lancer son javelot. Il s'est pris la tête dans les mains sitôt après l'incident et a été très perturbé, au point de perdre son option sur le jackpot d'un million de dollars de la Golden League. Le Finlandais, qui s'était imposé à Oslo et Paris, n'a cette fois fini que 2e avec 86m09, battu par le Norvégien Andreas Thorkildsen (88m36).

Les trois autres athlètes en course pour le jackpot ont en revanche poursuivi leur série de succès. La Russe Elena Isinbayeva a dominé la perche, l'Américaine Sanya Richards n'a pas été inquiétée sur 400 m (49''77) et l'Américaine Michelle Perry a survolé le 100 m haies en 12''44, meilleur chrono mondial de l'année.

En tête du début à la fin, Perry n'a cette fois laissé aucune chance à la Suédoise Susanna Kallur (3e), qui l'avait sérieusement inquiétée à Lausanne mardi. Elle a amélioré au passage de 0''01 la MPM de Virginia Powell.

Powell impérial

Asafa Powell s'est montré impérial sur 100 m. Le Jamaïcain a tenu en échec sans problème son cousin éloigné des Bahamas Derrick Atkins, après avoir mené de bout en bout. Powell s'est imposé en 9''90 (& 0,5 m/s), son meilleur chrono de la saison après ses 9''97 de Belgrade et ses 9''94 d'Oslo, et le 28e temps de sa carrière sous les 10''. Le recordman du monde (9''77) a ainsi remis les pendules à l'heure après les trois victoires consécutives (en son absence) d'Atkins à Paris, Athènes et Lausanne.

En l'absence des Ethiopiens, retenus chez eux par leur fédération qui souhaite les ménager en vue des Mondiaux d'Osaka, l'Erythréen Sileshi Sihine a dominé le 5000 m en 13'01''46, meilleur chrono mondial de la saison. La précédente MPM était la propriété de son compatriote Tariku Bekele, avec 13'04''05.

Sur 110 m haies, l'Américain Anwar Moore a cueilli son deuxième succès en Golden League en 13''16, s'imposant sur le fil, pour 0''01, devant le Cubain dayron Robles. Moore peut nourrir bien des regrets: s'il n'avait pas été battu au millième près par le même Robles, qui s'était fait l'auteur d'un formidable cassé sur la ligne, à Paris, il serait toujours en course pour le jackpot.

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Gasquet ne gagnera pas l'Open de Gstaad

Richard Gasquet ne réussira pas le doublé à l'Allianz Suisse Open de Gstaad.



(Photo: Keystone)


Le no 7 mondial a été battu 7-5 6-2 en quart de finale par Igor Andreev (ATP 54). Finaliste malheureux en 2004 face à Roger Federer, le Russe se profile désormais comme le grandissime favori du tournoi.

Richard Gasquet n'a tenu le choc que pendant un set devant Andreev. Véritable rouleau compresseur, le Russe, formé à la dure école valencienne, a dégagé une très grande impression. La puissance de son coup droit est une arme extraordinaire en altitude. Son lift "gicle" en effet trop haut pour l'adversaire.

Richard Gasquet a laissé passer sa chance à 4-4 dans la première manche. A 0-30, il sortait une attaque de revers qui aurait pu lui procurer trois balles de break. "Après la perte du premier set, c'était devenu trop dur pour moi. J'étais arrivé au bout de mes limites. Je ressens notamment des douleurs au coude", reconnaissait le Français.

Richard Gasquet s'accordera dix jours de vacances avant de reprendre le chemin de l'entraînement. Son prochain tournoi sera le Masters-Series de Montréal qui débutera le 5 août prochain et où il a une place de finaliste à défendre. "Je suis no 7 mondial et 8e à la Race. Mon objectif est de me qualifier pour le Masters de Shanghaï", lance Gasquet.

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Les virtuoses des airs ontrendez-vous à Interlaken

VOLTIGE - ça va chauffer ce week-end dans l’Oberland bernois pour la 5e manche du Red Bull Air Race.




(dr)


Les concurrents vont se livrer une lutte sans merci, dans une compétition où la précision est cruciale. A bord d’engins avoisinant les 400 km/h, ils devront se jouer d’un véritable parcours du combattant dans les airs. Ils se faufileront au milieu de paires de pylônes gonflables, d’une hauteur de 20 m et placées à une dizaine de mètres les unes des autres. Chaque touchette sera sanctionnée par des pénalités qui sont ensuite ajoutées au temps du pilote. Les pilotes arrivent à peser jusqu’à dix fois le poids de leur corps (10G) en fonction de la figure exécutée et de la vitesse. La journée de demain fera place aux qualifications. Dimanche, les huit finalistes se départageront à coup de duels à élimination directe. Triés sur le volet, les compétiteurs de l’Air Race ont à leur actif une solide expérience en acrobatie aérienne. Gagnant de la dernière étape à Istanbul, l’Américain Mike Mangold est issu de la Top Gun Academy, avec plus de 2500 heures de vol. Battu en finale à Istanbul, mais leader actuel du classement général de l’Air Race tour, le Britannique Paul Bonhomme a fait plus de 500 spectacles aériens à bord d’un Sukhoi. Plus d’un million de personnes ont assisté le mois dernier à Istanbul à la quatrième étape de l’Air Race. Ce week-end, quelque 100 000 spectateurs sont attendus au pied de l’Eiger, du Mönch et de la Jungfrau, où la manifestation fait halte pour la première fois.

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Victoire et maillot jaune pour Gerdemann

L'Allemand Linus Gerdemann (T-Mobile) a remporté la 7e étape du Tour de France cycliste, la première dans les Alpes, courue samedi sur 197,5 km de Bourg-en-Bresse au Grand-Bornand, et a endossé le maillot jaune de leader.
Les 181 coureurs encore en course avait pris à 12h05 sous un soleil de plomb le départ de la septième étape, la première de montagne entre Bourg-en-Bresse et le Grand-Bornand, avec l'ascension du col de la Colombière juste avant l'arrivée. Abordée par son versant le plus sévère, à la sortie de Cluses, la Colombière est classée en première catégorie.

L'ascension, d'une pente moyenne de 6,8%, se prolonge sur 16 kilomètres jusqu'à l'altitude de 1.618 mètres. Au sommet, la course n'a plus qu'à basculer en direction du Grand-Bornand, la verdoyante station de la Haute-Savoie, distante de 14,5 kilomètres. Les deux leaders blessés de l'équipe Astana Alexandre Vinokourov et Andreas Klöden ont repris la course, pour cette étape de 197,5 km. Vinokourov souffre de plaies profondes aux genoux et Klöden d'une fracture du coccyx. (afp

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L'athlète français blessé par un javelot avait eu un pressentiment

Le sauteur en longueur français Salim Sdiri, blessé vendredi soir par un javelot lors de la réunion d'athlétisme de Rome, troisième étape de la Golden League, avait eu un pressentiment peu avant l'accident.

"Je n'étais pas très rassuré. On avait commencé notre concours et les lanceurs de javelot étaient à l'échauffement. Les javelots ne tombaient pas très loin de notre aire et j'en imaginais un qui se plantait près de mon pied", a déclaré Sidri. Sdiri est rentré dans la nuit à l'hôtel des athlètes après avoir été admis aux urgences de la polyclinique Gemelli, où les médecins ont recousu une plaie de trois centimètres au niveau des côtes. Les examens ont exclu toute atteinte à la plèvre ou au foie. Le médaillé de bronze des Championnats d'Europe en salle a estimé que cet accident devrait inciter les organisateurs à revoir les programmes. "Sinon, c'est qu'ils n'ont rien compris", a-t-il ajouté d'une voix faible.

Le sauteur restera dans la capitale italienne par précaution au moins jusqu'à dimanche. Il devait initialement regagner la France samedi par avion. "Il a un peu d'air sous la peau, un emphysème. Ce qui explique pourquoi il a mal en respirant. On lui a fait une radio du thorax samedi après-midi. Il passera à nouveau des examens dimanche pour voir l'évolution", a expliqué Marc Michowski, kinésithérapeute resté auprès de lui. D'autre part, la Fédération italienne d'athlétisme (FIDAL) a fait savoir que le stade olympique de Rome était homologué pour recevoir les compétitions de catégorie A (comme celles de la Golden League) et que l'accident de Sdiri était une "fatalité".

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Jour de repos pour le Tour de France

"Il ne faut surtout pas louper son jour de repos". Serge Beucherie, directeur sportif du Crédit Agricole, le répète à ses coureurs: un jour de repos mal négocié sur le Tour de France peut casser le rythme d'un homme en forme. Lundi, les coureurs font relâche à Tignes, entre deux étapes alpestres.

"Le lendemain d'un jour de repos, on a souvent des difficultés à se remettre en route", confirme Cédric Vasseur, l'un des coureurs d'expérience de la Quick Step, "et avec la très dure journée qui s'annonce mardi, ceux qui n'auront pas bien récupéré risquent gros". "C'est une journée difficile à négocier", témoigne aussi Stéphane Heulot, ancien maillot jaune du Tour aujourd'hui consultant chez Saunier Duval. "Psychologiquement, on a tendance à relâcher la tension, et physiquement, l'organisme habitué aux efforts ne comprend pas ce qui lui arrive."

Pour éviter les mauvaises surprises, le programme type de la journée sera donc à peu près le même pour toutes les équipes: lever à heure libre, et petit déjeuner léger, c'est-à-dire sans les pâtes et les protéines des jours de course. Le premier piège à éviter est en effet l'excès alimentaire. En course, le coureur consomme jusqu'à 8.000 calories par jour. S'il mange la même chose le jour de repos, alors que l'effort fourni est quatre ou cinq fois moins important, l'organisme s'alourdit et se fatigue inutilement. "On a tendance à craquer ces jours-là sur le chocolat, les sucreries, mais le lendemain on sent la jambe qui durcit, on le paye cash", avoue Cédric Vasseur.

Pour garder le rythme et évacuer les toxines accumulées lors des étapes précédentes, les coureurs vont ensuite s'astreindre à une sortie d'une heure trente à trois heures de vélo, tranquillement, à 30 km/h. L'effort doux équivaut à un massage, les jambes se détendent et l'esprit reste fixé sur la course. Certains reçoivent ensuite leur famille, se détendent ou font la sieste. "Et à partir de 16h00, explique Serge Beucherie, on les remet dans le rythme du Tour de France: massages, soins, dîner à 20h00 avec l'apport énergétique nécessaire à l'étape du lendemain".

Car l'autre piège qui guette les coureurs est la déconcentration et un trop grand relâchement. "Il faut garder son rythme de sommeil, même si on n'a pas d'heure pour se lever, et conserver l'organisation horaire d'une journée de course", explique Stéphane Heulot. Beucherie, lui, conseille aux hommes du Crédit Agricole de ne pas trop se disperser avec la famille, les amis ou les admirateurs: "Evitez de vous fatiguer inutilement, de rester sur vos jambes, et surtout trouvez un compromis: enlevez-vous la pression tout en restant concentrés sur la course", leur dit-il.

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L'athlète blessé au javelot plus gravement que prévu


Le sauteur en longueur français Salim Sdiri, blessé vendredi soir par un javelot lors de la réunion d'athlétisme de Rome, souffre d'une blessure plus sérieuse que ne l'avait laissé penser le premier diagnostic, a-t-il indiqué lundi.

"Le javelot a touché le rein droit et il y a une petite lésion en haut du rein. Le foie aussi a été touché et il y a un trou. Le javelot a pénétré d'une dizaine de cm et non de 4 cm comme on le croyait au départ", a-t-il déclaré, après avoir subi lundi de nouveaux examens dans un hôpital romain.

"Le rein a commencé à cicatriser et une intervention chirurgicale n'est pas nécessaire. On espère aussi que le foie va aussi cicatriser tout seul sans intervention", a ajouté le médaillé de bronze aux Championnats d'Europe en salle 2007.

Afin d'éviter tout saignement que pourrait provoquer un voyage en avion, l'athlète doit rester à Rome jusqu'à la fin de la semaine. Sdiri (28 ans) a été blessé par un javelot lancé par le Finlandais Tero Pitkamäki. Interrogé sur d'éventuelles failles dans la sécurité au stade de Rome, il a déclaré "ne pas vouloir juger tout de suite".

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Le Brésil remporte la Copa America

La déception de Messi.

Le Brésil, tenant du titre, a remporté la Copa America de football en battant l'Argentine 3 à 0 (mi-temps: 2-0) en finale, dimanche à Maracaibo (nord-ouest). La Selecao, cinq fois championne du monde, remporte à cette occasion la 8e Copa America de son histoire, après ses triomphes de 1919, 1922, 1949, 1989, 1997, 1999 et 2004.

L'Argentine, qui partage le record du nombre de victoires dans cette compétition avec l'Uruguay (14), n'a plus gagné le moindre trophée toutes compétitions confondues depuis 1993.

Le Brésil s'est facilité la tâche en ouvrant la marque dès la 4e minute de jeu, avec une belle action individuelle de joueur d'Arsenal Julio Baptista, qui délivrait une frappe puissante sous la barre (1-0, 4). Les joueurs de Dunga doublaient la mise peu avant la pause quand le capitaine de la sélection argentine Roberto Ayala déviait malencontreusement dans son propre but un centre venu de la droite de Daniel Alves (2-0, 39). Le même Daniel Alves a clôturé la marque en seconde période d'une frappe croisée après avoir profité d'un bon travail de Vagner Love qui l'a intelligemment décalé (3-0, 69).