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Shanghaï: Federer contre Murray, Djoko face à Berdych

© afp.
Le Suisse Roger Federer, numéro 1 mondial et tête de série N.1, s'est qualifié vendredi pour les demi-finales du Tournoi Masters 1000 de Shanghai en battant en quarts le Croate Marin Cilic (N.10) 6-3, 6-4.
Federer rencontrera en demi-finale le Britannique Andy Murray (N.3), vainqueur pour sa part du Tchèque Radek Stepanek 4-6, 6-2, 6-3.

Plus tôt dans la journée, Novak Djokovic, N.2 mondial, s'était lui aussi invité dans le dernier carré en dominant dans son quart l'Allemand Tommy Haas, 21e mondial, 6-3, 6-3. Le Serbe rencontrera en demi-finales le Tchèque Tomas Berdych, N.7 mondial, vainqueur en quarts du Français Jo-Wilfried Tsonga, N.6 mondial, 6-3, 7-6 (7/4).

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La Russie refroidit le Portugal

12.10.2012 22:00 mise à jour à 23:19
La Russie prend la tête du groupe F devant le Portugal de Cristiano Ronaldo. [Mikhail Metzel - Keystone]

Fabio Capello a obtenu son premier succès significatif à la tête de la Russie. Son équipe a battu le Portugal 1-0 à Moscou en qualifications de la Coupe du monde 2014 (groupe F).
Les Russes ont inscrit le but décisif en début de rencontre par Kerzhakov (6e). Dans des conditions difficiles, les Portugais ont été incapables d'aller arracher l'égalisation. Le portier Igor Akinfeev a été l'incontestable homme d'un match terne, disputé sous la pluie sur une pelouse légèrement givrée. Capello alignait six joueurs du Zenit Saint-Pétersbourg, pourtant mal en point en championnat. Ce choix s'avérait payant, car dès la 6e, Kerzhakov profitait d'une superbe passe en profondeur de son équipier Shirokov pour tromper Rui Patricio.
Cristiano Ronaldo se retrouvait ensuite trop souvent excentré sur l'aile gauche. L'occasion lusitanienne la plus dangereuse de la 1re mi-temps était le fait de Bruno Alves, mais la tête du défenseur butait sur Akinfeev (15e). Malgré une possession très largement à leur avantage, la domination des Portugais était stérile. En seconde période, la "Selecçao" reprenait sa marche en avant, mais abusait des centres trop longs. La défense russe n'était ainsi que rarement mise en danger.
Auteur de trois buts, Pedro est prêt à affronter la France. [Keystone]L'Espagne et l'Allemagne faciles, l'Italie souffre

A Erevan (groupe B), l'Italie, privée de Balotelli grippé, a dû s'employer pour prendre la mesure de l'Arménie (3-1). Pirlo a rapidement ouvert le score sur penalty, mais les Arméniens ont égalisé peu avant la demi-heure grâce à Mkhitaryan. Buffon a ensuite sauvé la Squadra en deux circonstances. Les finalistes de l'Euro ont fini par passer l'épaule avec des réussites de la tête signées De Rossi (64e) et Osvaldo (82e).
L'Espagne a idéalement préparé son choc de mardi contre la France. A Minsk, la Roja n'a éprouvé aucune difficulté pour s'imposer largement contre la Biélorussie (4-0). Jordi Alba a ouvert la marque dès la 12e, les trois autres buts (20e/69e/72e) ayant été l'oeuvre de Pedro, son coéquipier de Barcelone.
L'Allemagne a pour sa part cartonné à Dublin contre une très faible équipe d'Eire. Les visiteurs l'ont emporté 6-1, infligeant aux Irlandais un revers mémorable. Reus (2), Özil, Klose et Kroos (2) ont inscrit les buts d'une Mannschaft qui ne pensait sans doute pas avoir la vie aussi facile. Miroslav Klose n'est désormais plus qu'à trois buts du record historique de Gerd Müller, auteur de 68 buts avec l'équipe nationale allemande. Enfin dans le groupe H, l'Angleterre s'est amusée contre la très faible équipe d'Andorre (5-0).

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Christophe Bonvin, un ancien international confiant

13.10.2012 18:03 mise à jour à 18:08
Christophe Bonvin est un grand supporter de l'équipe de Suisse. [Sandro Campardo - Keystone]

L'équipe de Suisse a plutôt gagné un point vendredi face à la Norvège. C'est l'avis de la plupart des observateurs au lendemain de ce duel très chaud. "Il ne faut pas se poser cette question", affirme pour sa part Christophe Bonvin. "L'équipe nationale a fait un point. Il faut le prendre et se concentrer sur la suite", rajoute-t-il.
L'ancien international valaisan suit toujours avec assiduité les matches de l'équipe nationale. Il se dit plutôt confiant pour la suite de la campagne qualificative pour la Coupe du monde de 2014 au Brésil. Christophe Bonvin a livré samedi ses impressions à RTSsport.ch.
"Cette équipe nationale est solide"

RTSsport.ch: Quels points positifs retenez-vous de la prestation suisse de vendredi?
CHRISTOPHE BONVIN: Déjà, la Suisse n'a pas perdu. Elle aurait pu tout perdre à la dernière minute avec ce poteau norvégien. Il y a quand même la confirmation que cette équipe nationale est solide, joue bien au ballon et sait mettre la pression sur l'adversaire.
On savait que la Norvège n'était pas facile à manoeuvrer. Contrairement à ce qui se disait, les Scandinaves n'ont pas uniquement balancé des longues balles en avant, mais ont également su jouer au sol. Pour moi, la Suisse a évolué à son niveau, alors que la Norvège a étonné en bien. Donc un bon point quand même de gagné. Je reste confiant.
RTSsport.ch:Y a-t-il des aspects qui ne vous ont pas satisfaits dans le jeu suisse?
CHRISTOPHE BONVIN: Peut-être en 2e mi-temps, la Suisse a évolué un cran en dessous des 45 minutes initiales. Les passes étaient aussi un peu moins précises. Mais il ne faut pas avoir de regret sur ce partage des points.
"Difficile d'être attaquant au niveau international"

Eren Derdiyok suspendu, qui le remplacera face à l'Islande mardi? [Keystone]RTSsport.ch: Derdiyok sera donc suspendu pour le match de mardi en Islande. Les mauvaises langues diront que c'est une bonne nouvelle pour la Suisse...
CHRISTOPHE BONVIN: Non, je ne fais pas partie de ces mauvaises langues parce que je sais tellement qu'il est difficile d'être attaquant au niveau international. Les défenses sont intransigeantes et tu n'as que 2 ou 3 chances de but. Derdiyok a tenté et s'il marque c'est le dieu du stade. Si l'entraîneur l'aligne, c'est qu'il sait qu'il peut marquer un but à tout moment. Je fais confiance à Hitzfeld qui a quand même beaucoup d'expérience.
RTSsport.ch: En Islande, comment l'entraîneur va-t-il résoudre le problème de la suspension de Derdiyok?
CHRISTOPHE BONVIN: L'équipe de Suisse ne sera pas moins forte à cause de cette suspension. Je suis curieux de voir si l'entraîneur va simplement remplacer Derdiyok poste pour poste par Gavranovic ou s'il compte mettre en place un autre dispositif avec Mehmedi ou un autre joueur. Il faudra peut-être changer de configuration tactique...
"La Suisse doit gagner en Islande!"

Christophe Bonvin a été davantage marqué par les paysages islandais que par le match Islande-Suisse en 1995. [Keystone]RTSsport.ch: La dernière sortie des Suisses en Islande s'était soldée par un succès 2-0 en 1995. Vous étiez du voyage. Quels souvenirs en gardez-vous?
CHRISTOPHE BONVIN: Pour être honnête, de magnifiques paysages. Par contre, je n'ai aucun souvenir du match! Je devais certainement être remplaçant (ndlr: Bonvin avait remplacé Tuerkyilmaz à la 86e minute). Vous m'apprenez presque que j'ai joué là-bas (rires). J'ai été tellement subjugué par les paysages que j'ai oublié tout le reste. Je m'étais dit que je devais y retourner un jour. Chose que je n'ai pas encore faite.
RTSsport.ch: L'Islande est 2e du groupe juste derrière la Suisse. Ce ne sera pas une sinécure pour Inler et consorts...
CHRISTOPHE BONVIN: Je vais être très clair. La Suisse doit gagner en Islande! Concéder le nul à domicile face à la Norvège est assez logique, en revanche il faut l'emporter à Reykjavik. Un match nul ne serait pas une catastrophe, on est bien d'accord. La Suisse a montré en Slovénie qu'elle savait imposer son jeu à l'extérieur et elle a largement les moyens de glaner 3 points supplémentaires. Je suis confiant.
Propos recueillis par Stéphane Altyzer

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Roger Federer manque à nouveau son rendez-vous avec Andy Murray

13.10.2012 16:27 mise à jour à 18:58
Le numéro un mondial n'a pas livré la prestation attendue lors de cette demi-finale. [Eugene Hoshiko - Keystone]

Roger Federer a dû s'incliner en deux sets (4-6 4-6) face à Andy Murray en demi-finale du tournoi Masters 1000 de Shanghai. Après la mortifiante défaite subie en finale des JO de Londres contre l'Ecossais, le Bâlois n'a pas réussi à rectifier le tir en se montrant notamment beaucoup trop fragile sur son service pour pouvoir espérer battre le protégé d'Ivan Lendl. Dimanche, Andy Murray retrouvera en finale Novak Djokovic, vainqueur de Tomas Berdych (6-3 6-4).
Le Champion olympique et de l'US Open a cueilli une victoire qui ne souffre aucune discussion. Percutant en retour de service, supérieur dans les diagonales, il a sans cesse tenu les commandes de cette demi-finale face à un Roger Federer qui fut loin d'être dans un grand soir.
Trois doubles fautes de suite!

L'Ecossais a toutefois bénéficié d'un incoyable coup de pouce de son adversaire pour prendre le large. A 2-2 0-15 au premier set, Roger Federer devait commettre... trois doubles fautes de rang pour offrir un break décisif à son rival. "Cela m'était déjà arrivé, je l'ai malheureusement refait au mauvais moment," a glissé Roger Federer.
Au second set, Roger Federer a dû tout d'abord écarter sept balles de break au premier jeu. Le sauvetage de la septième tenait même du véritable miracle dans un échange d'anthologie proposé par les deux joueurs. Le fait d'avoir laissé passer une telle occasion ne troublait pas outre mesure Andy Murray. Comme au premier set, il pouvait ravir le service du Bâlois au cinquième jeu. Un jeu au cours duquel Federer avait pourtant mené 40-0 !
Andy Murray est en course pour décrocher un 3e sacre de rang à Shanghai. [Stringer - Reuters]Le trône de Federer en danger

A 6-4 5-4, la pluie offrait un sursis de 35 minutes à Federer au moment où Murray devait servir pour le gain de la rencontre. Mais, avec le toit fermé cette fois, l'Ecossais ne tremblait pas pour gagner ce dernier jeu. On précisera qu'il n'a pas concédé la moindre balle de break lors de cette seconde manche.
Ce revers coûte cher à Federer. S'il s'impose dimanche, Djokovic marquera 640 points de plus que lui au classement ATP et comblera presque complètement l'écart qui le sépare du Suisse pour la place de N.1 mondial, le grand objectif de la fin de saison pour les deux joueurs.
agences/scho

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Beat Feuz : "Pour Soelden, c'est 50-50"

13.10.2012 19:09 mise à jour à 19:27
Beat Feuz a pu recevoir son nouveau matériel personnel et essayer ses nouvelles lunettes de soleil à Duebendorf. [WALTER BIERI - Keystone]

Beat Feuz, a estimé samedi à une sur deux la possibilité qu'il soit dans le portillon de départ du slalom géant d'ouverture de la Coupe du monde à Soelden, en Autriche, le 28 octobre. Le Bernois qui s'est exprimé à ce sujet lors la journée de remise des tenues de l'équipe suisse à Duebendorf, en a aussi profité pour évoquer ses objectifs à l'aube d'une saison où le public helvétique attend beaucoup de sa nouvelle coqueluche.
Beat Feuz, 25 ans, qui fut l'une des grandes révélations de la dernière saison avec cinq victoires dont une dans la future descente olympique des Jeux de Sotchi, jongle depuis mars avec des problèmes au genou gauche. Alors qu'il s'était fait opérer au printemps, Feuz a chuté à l'entraînement fin août en géant à Ushuaïa, en Argentine, avec pour résultat une contusion osseuse qui l'a contraint à écourter sa préparation estivale.
"Au fil des semaines, cela va un peu mieux. Depuis une semaine, j'ai repris les entraînements entre les portes", a-t-il raconté. Ainsi pour Soelden, "c'est 50-50", a avancé Beat Feuz, qui prendra sa décision en cours de semaine prochaine au vu des entraînements.
Wengen et Kitzbuehel en ligne de mire

Au cours de l'été, Feuz a effectué des tests en soufflerie afin de ne négliger aucun détail dans la quête du gain de centièmes. [URS FLUEELER - Keystone]Bien qu'il soit passé à quelques points de remporter le grand globe de cristal du classement général et le petit globe de la descente, Beat Feuz n'éprouve aucun regret, bien au contraire: "Cela ne m'a pas laissé un goût amer. Il reste plutôt la joie pour toutes ces victoires".
"Les attentes et les objectifs pour cette saison sont assez élevées, même si la préparation n'était pas optimale", a souligné le deuxième meilleur skieur de la saison 2011/12. Dans son viseur, l'as de la vitesse a deux grandes descentes: "Wengen, où j'aimerais m'imposer de nouveau, et Kitzbuehel, où j'aimerais poursuivre la tradition de victoire suisse".
Assurer la succession de Cuche

Beat Feuz portera surtout les espoirs de l'équipe suisse, avec le trou laissé par le départ à la retraite de son grand champion Didier Cuche. "Le statut a changé un petit peu. Mais il y a dans l'équipe aussi deux champions olympiques, Didier Défago et Carlo Janka, qui peuvent faire des podiums et médailles", a estimé le Suisse. "Je ne me fixe pas d'objectif de globe, on verra cela au fur et à mesure de la saison comme cela a été le cas la saison passée", a prévenu Feuz, conscient qu'il devra marquer plus de points en slalom géant pouvoir jouer à nouveau les prétendants au grand globe.

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Ottmar Hitzfeld s'excuse pour son vilain geste

13.10.2012 15:53 mise à jour à 16:23
Ottmar Hitzfeld a décidé de s'expliquer devant la presse. [PETER KLAUNZER - Keystone]

Ottmar Hitzfeld était au coeur de toutes les attentions samedi matin lors de l'entraînement de son équipe (ou plutôt des remplaçants) à Jona. Auteur à deux reprises d'un geste déplacé et inélégant, à la mi-temps puis au terme de la rencontre, l'Allemand a essayé d'anticiper la polémique en convoquant la presse.
"J'étais amer de ne pas avoir pris les trois points", explique Hitzfeld loin des panneaux publicitaires officiels de l'ASF devant lesquels il se présente d'habitude toujours avant de répondre aux médias. "Je suis désolé de ce qui s'est passé." Furieux de l'arbitrage de M. David Fernandez Borbalan, le sélectionneur est simplement sorti de ses gonds. Il refuse toutefois de confirmer que son geste (un doigt d'honneur) était directement adressé à l'Espagnol.
"Peu importe en direction de qui je l'ai fait", élude-t-il en affirmant ne craindre aucune sanction de la part de la FIFA. "Comment pourrait-on me sanctionner pour un doigt d'honneur que je me suis adressé à moi-même ?" Délégué aux équipes nationales, Peter Stadelmann essaie d'atténuer la portée du geste de l'Allemand. "Ce fut un match avec beaucoup d'émotions, que l'on se doit, il est vrai, de canaliser. Mais M. Hitzfeld regrette ce qu'il a fait."
Cas de récidive pour Hitzfeld

Le sélectionneur avait déjà été au coeur d'une même affaire lors du Mondial 2010, quand il avait tendu un doigt suspect en direction du directeur de jeu après l'expulsion de Valon Behrami contre le Chili. M. Fernandez Borbalan lui-même semble provoquer des spasmes digitaux particuliers. C'était déjà lui, en effet, qui avait dirigé la Supercoupe d'Espagne 2011 entre le Real Madrid et Barcelone durant laquelle José Mourinho avait placé son index dans l'oeil de Tito Vilanova, alors assistant de Guardiola...
Egalement frustré par l'arbitrage, Stephan Lichtsteiner vient au secours de son coach. [PETER KLAUNZER - Keystone]Mis également hors de lui par l'arbitre. Stephan Lichtsteiner défend son coach. "Cela prouve qu'il est derrière nous à 100% et qu'il vibre avec nous." Le latéral de la Juventus s'est ensuite montré très dur envers M. Fernandez Borbalan. "Nous travaillons toute la semaine et nous ne gagnons pas le match à cause de l'arbitre. Les joueurs sont les premiers à commettre des erreurs et je n'ai pas de problème avec les erreurs d'arbitrage. Mais là, c'était à se demander s'il ne le faisait pas exprès. Il nous a volé des points. Et ce sera à nous d'être la cible des critiques si nous ne nous qualifions pas pour le Brésil !"
Sobriété prônée par Benaglio

Gêné dans sa sortie par Forren sur le corner qui a permis à Hangeland d'égaliser, Diego Benaglio se veut plus sobre que son coéquipier. "La Norvège a cherché à me bloquer systématiquement sur ma ligne lors des balles arrêtées. Peut-être aurait-on pu siffler faute une ou deux fois. Cela fait néanmoins partie du jeu. Mais on peut aussi se dire que Hangeland est relativement seul dans cette surface... Nous étions endormis sur ce corner. Dans l'ensemble, ce fut une bonne rencontre et nous poursuivons notre chemin vers le Brésil."
Michel Pont, "totalement frustré" par ce nul, estime lui que la Suisse "a clairement perdu deux points" vendredi. "Mais ce point du nul, nous le prenons et nous relèverons la tête pour mardi en Islande", conclut l'entraîneur-assistant.
si/scho

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Kirsten Flipkens échoue en demi-finales à Linz

© belga.
Kirsten Flipkens, 66e mondiale, n'a pu rééditer son exploit des quarts de finale, samedi en demi-finales du tournoi de tennis de Linz. Elle a été éliminée des oeuvres de l'Allemande Julia Goerges, 19e mondiale et tête de série N.5. La Campinoise de 26 ans a perdu en trois sets 1-6, 6-2 et 6-3. La rencontre a duré 1h40.

Vendredi, en quarts de finale de ce tournoi sur surface dure dotée de 220.000 dollars, la N.2 belge avait sorti la Serbe Ana Ivanovic, 12e au classement de la WTA et 2e tête de série, 6-4 et 6-0.
Goerges mène désormais 2 succès à 1 contre Flipkens.

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Quel déclic possible pour la France après la claque?

© photo news.
Après sa cuisante défaite face au Japon (0-1), l'équipe de France risque de débarquer en Espagne la peur au ventre et d'aborder en plein doute le choc des éliminatoires du Mondial-2014, tout le travail consistant désormais à remobiliser des troupes groggy pour éviter une correction mardi.

Comment croire en un exploit sur la terre des champions du monde et d'Europe après un revers historique contre les Japonais, simples faire-valoir des Bleus jusqu'à la claque de vendredi? C'est le défi qui est proposé au sélectionneur à trois jours du rendez-vous le plus important depuis sa nomination.

"Evidemment que c'était mieux d'avoir un résultat positif pour jouer l'Espagne. Mais même si on avait gagné 5-0, ça ne nous donnerait pas plus de garanties. Ce n'est pas la 23e nation mondiale qu'on va rencontrer mais la première", a souligné Didier Deschamps samedi. Tout n'est pas à jeter dans la prestation des Bleus, qui ont largement dominé leurs adversaires avant de se faire cueillir en fin de rencontre sur un contre assassin.

Le caractère amical de l'affrontement, les nombreux changements effectués (6), notamment dès la pause (sorties de Benzema, Debuchy, Matuidi), permettent de relativiser l'échec. "Il n'y a pas à dramatiser ou dédramatiser. Quand je ne suis pas content, je le dis aux joueurs mais ce n'est pas le cas. On peut refaire le même match et le gagner, il n'y aurait pas les mêmes conséquences aujourd'hui", a analysé le sélectionneur.

Ca n'augure rien de bon
Il n'empêche, les signaux envoyés au Stade de France n'augurent rien de bon. L'incapacité à trouver le chemin des filets après une multitude d'occasions est assez inquiétante pour des Bleus qui n'auront pas grand chose à se mettre sous la dent mardi et devront sans doute courir après le ballon durant la quasi-totalité du match.

"On peut prier, faire ce que vous voulez, a ironisé Deschamps. On n'aura pas autant d'opportunités contre l'Espagne. Ce ne sera pas la même configuration de match. Ce n'est pas inquiétant mais quand on n'a pas d'efficacité, on n'est pas à l'abri de ce qui s'est passé hier. Cela dépend du rapport de forces sur un match mais même avec peu, on peut être efficace." © reuters.
Quid de Benzema?
L'une des interrogations concerne Karim Benzema. Le rendement offensif de l'attaquant du Real Madrid, auteur de deux passes décisives en Finlande (1-0) et face au Belarus (3-1), n'est pas en cause. Mais visiblement sa période de disette en équipe nationale (pas de but depuis le 5 juin) semble lui peser, d'où cet empressement à vouloir à tout prix conclure les actions sans réelle lucidité.

Sa relation technique avec Giroud a encore une fois été inexistante et pose la question de la complémentarité des deux joueurs. Bien plus à l'aise avec Ribéry dont il est très proche, Benzema va retrouver avec plaisir son compère d'attaque même si les opportunités de briller seront très minces en Espagne. L'entrée en jeu de Ribéry dans les vingt dernières minutes face au Japon a en tout cas permis de constater que la France n'offrait pas le même visage avec ou sans "Francky".

Il y a de la qualité mais...
Comment également gagner la bataille du milieu, centre névralgique du jeu espagnol avec Xavi, Iniesta et Busquets? Privé de ses tauliers Mavuba, Diaby et Cabaye, Deschamps a dû bricoler un entre-jeu manquant singulièrement d'expérience internationale, Matuidi, le plus capé, n'ayant fêté vendredi que sa 7e sélection. Le retour de Cabaye, ménagé pour des douleurs abdominales, devrait apporter plus d'assurance dans le fameux "coeur du jeu".

Se pose plus globalement la question de la qualité du groupe France et du réservoir à la disposition du sélectionneur. "Il y a des jeunes joueurs qui n'ont pas de vécu, a souligné Deschamps. Le niveau international a des exigences plus élevées. Je ne peux pas demander à un joueur qui a peu de sélections de faire comme s'il en avait 50, c'est impossible. Il y a de la qualité mais après ça dépend à qui vous les comparez." Tout est dit.

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Murray domine Federer et va en finale à Shanghaï

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Andy Murray s'est qualifié pour la troisième année de suite pour la finale du Masters 1000 de Shanghai, en prenant nettement le meilleur samedi sur le N.1 mondial Roger Federer en deux sets 6-4, 6-4, comme ce fut déjà le cas lors de la finale des jeux Olympiques.
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Le Britannique n'a toujours pas connu la défaite à Shanghai, où il s'est imposé ces deux dernières années. Il retrouvera en finale le Serbe Novak Djokovic, qui n'avait auparavant laissé aucune chance au Tchèque Tomas Berdych (6-3, 6-4).

Murray disputera sa deuxième finale de l'année (après Miami) en Masters 1000, la catégorie de tournois venant immédiatement après ceux du Grand Chelem. En Floride, il s'était incliné devant Djokovic, pour qui ce sera sa 6e finale de l'année (deux victoires) dans des tournois de ce type.

Le quatrième affrontement de la saison entre Murray et Federer - l'Ecossais avait été battu par le Suisse en finale de Wimbledon, mais s'était imposé facilement aux JO -, n'a pas tout à fait répondu aux attentes.

En grosse difficulté au service et au retour, auteur de 33 fautes directes, Federer a été loin de son meilleur niveau. Cette défaite est malvenue pour lui, car elle va permettre à Djokovic de lui reprendre des points supplémentaires dans la course à la place de N.1 mondial.

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Djokovic en finale à Shanghai

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Novak Djokovic a pris place comme à son habitude en finale d'un Masters 1000, en démolissant consciencieusement le Tchèque Tomas Berdych en deux sets 6-3, 6-4, en demi-finale samedi à Shanghai.

Le Serbe jouera, contre le Suisse Roger Federer ou le Britannique Andy Murray, sa 6e finale en Masters 1000 cette saison, soit autant qu'en 2011, année au cours de laquelle il en avait gagné cinq, sur les sept auxquels il avait pris part. Cette année, il ne compte que deux victoires en Masters 1000, acquises à Miami et Toronto.

Il cherchera à remporter le 13e titre de sa carrière dans un tournoi de cette catégorie, immédiatement inférieure aux tournois du Grand Chelem. Ce succès sur Berdych, qu'il a désormais battu dix fois en onze matches, rapporte des points précieux à Djokovic dans la course à la place de N.1 mondial, qu'il projette de reprendre à Federer d'ici la fin de l'année. Demi-finaliste lors de ces deux uniques apparitions à Shanghai (2009, 2010), le N.2 mondial n'a éprouvé aucun mal à franchir cette fois-ci le dernier palier.

S'appuyant sur un service de premier ordre (75% de premières balles), comme depuis le début de la semaine, il a été intouchable dans les six premiers jeux de la partie, au point de mener 5-1. Berdych s'est alors réveillé jusqu'à se procurer une balle pour refaire ses deux breaks de retard. Mais le Serbe a tenu bon. Il a ensuite encore accéléré en début de troisième set pour reprendre le service adverse, avec un opportunisme incroyable: trois balles de break concrétisées sur trois obtenues dans le match.

Quel que soit son adversaire en finale, "Djoko" sera difficile à déboulonner. Depuis le début octobre, il tourne à plein régime. Le Serbe, vainqueur à Pékin le week-end dernier, vient d'aligner un 7e match de suite sans perdre un set.