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Victoire de Mauricio Soler dans la 9e étape du Tour

Nicolas Sarkozy, en arrière-plan, a assisté à une partie de la course.

Rasmussen conserve son maillot jaune. Il est félicité par le président français.

Le Colombien Juan Mauricio Soler (Barloworld), 24 ans, a remporté la 9e étape du 94e Tour de France cycliste (ProTour), la dernière dans les Alpes, courue mardi sur 159,5 km de Val d'Isère à Briançon, au terme d'une attaque en solitaire de 47 kilomètres. Le Danois Michael Rasmussen (Rabobank), 33 ans, 6e à 42 secondes, conserve le maillot jaune de leader avec 2 minutes et 35 secondes d'avance sur l'Espagnol Alejandro Valverde (Caisse d'Epargne). Un autre Espagnol, Iban Mayo (Saunier Duval) est 3e à 2min39.

Soler s'est imposé avec 38 secondes d'avance sur Valverde et l'Australien Cadel Evans (Predictor-Lotto). Le Kazakh Alexandre Vinokourov (Astana), un des favoris de ce Tour, 20e, a concédé 3 min 24 sec à Soler, dont c'est la 2e victoire chez les professionnels, après une étape au Tour de Colombie en 2005.

L'Espagnol Alberto Contador (Discovery Channel), 4-ème de l'étape à 40 secondes, prend le maillot blanc de meilleur jeune à l'Allemand Linus Gerdemann (T-Mobile), 40e à 6:44. Johan Vansummeren (Predictor-Lotto), premier Belge, est arrivé 45e à 6:58.

Contador a démarré dans le Galibier, le grand col alpestre fatal à Vinokourov mais aussi au grimpeur luxembourgeois Frank Schleck et au Russe Denis Menchov. Contador a basculé au sommet du col, à 37,5 kilomètres, à deux minutes de Soler parti à l'avant dès le Télégraphe, à 65 kilomètres de Briançon, à la poursuite des rescapés de l'échappée initiale (Popovych, Clement, Vaugrenard, Gutierrez, Gusev). Dans la descente, Contador s'est appuyé sur son coéquipier ukrainien Yaroslav Popovych. Mais le duo n'a pu revenir sur Soler. Il a au contraire été repris par le groupe de Rasmussen et de Valverde.

Dans la rampe finale menant sur les hauteurs de Briançon, le champion de France Christophe Moreau a cédé une quinzaine de secondes à ses rivaux directs. Si l'Allemand Andreas Klöden a fait jeu égal avec ses adversaires, Vinokourov, son chef de file désigné, a perdu près de deux minutes supplémentaires sur les autres favoris. "J'ai tenu dans le Télégraphe. Mais, dans le Galibier, j'ai eu des douleurs partout. J'ai fait ce que j'ai pu. L'équipe a encore très bien travaillé. On a essayé de limiter l'écart avec les meilleurs. Mais c'était encore une journée galère pour moi", a dit le Kazakh, avant de s'effondrer, visiblement perclus de douleur et de fatigue.

Soler, néophyte du Tour qu'il découvre sous le maillot de l'équipe britannique Barloworld (l'une des formations invitées par les organisateurs), est âgé de 24 ans. Il a signé la treizième victoire d'étape colombienne dans la Grande Boucle. "Je ne pensais pas que cela m'arriverait si tôt de gagner", a estimé Soler, le visage barré de cicatrices à cause de récentes chutes. "J'ai été un peu malade ces derniers jours mais j'ai pu récupérer pendant la journée de repos (lundi). Gagner l'étape est un rêve. Maintenant, j'espère aller jusqu'aux Champs-Elysées."

Le président de la République, Nicolas Sarkozy, a assisté au final de l'étape, dans la voiture du directeur du Tour Christian Prudhomme.

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La Coupe du Monde de tennis de table aura lieu à Liège en 2008

La Coupe du monde individuelle de tennis de table messieurs aura lieu à Liège du 26 au 28 septembre 2008, indique le calendrier officiel 2008 publié par la Fédération internationale de tennis de table. Les championnats du monde (par équipes) se dérouleront à Guangzhou (Canton) du 24 février au 2 mars, tandis que le tournoi olympique aura lieu à Pékin du 13 au 23 août.

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Vasseur signe la 1ère victoire française

Le Danois Michael Rasmussen (Rabobank) a conserve le maillot jaune.

Cédric Vasseur a signé la première victoire française depuis le départ du Tour de France, mercredi à Marseille, en remportant la dixième étape marquée par les conséquences du contrôle positif de l'Allemand Patrik Sinkewitz le mois dernier.

Le Danois Michael Rasmussen (Rabobank) a gardé le maillot jaune. Il a franchi la ligne au sein du peloton, à 10:36 des premiers. Vasseur a devancé de quelques centimètres un autre coureur français, Sandy Casar, qui n'a pu le remonter complètement sur la ligne. Cinq coureurs se sont présentés pour la victoire d'étape à l'arrivée, en conclusion des 229,5 kilomètres de cette étape de transition courue sous une chaleur caniculaire. Après Vasseur et Casar, une nouvelle fois deuxième, le Suisse Michael Albasini a pris la troisième place devant le Français Patrice Halgand et l'Allemand Jens Voigt.

Une grosse chaleur
A près de 37 ans (la 12 août), Vasseur a enlevé sa deuxième victoire dans le Tour auquel il participe pour la dixième et dernière fois. Le Nordiste de l'équipe belge Quick Step a prévu de raccrocher le vélo en fin de saison. En 1997, il avait gagné l'étape de La Châtre et porté le maillot jaune pendant cinq jours. Dans cette étape, l'Allemand Marcus Burghardt, seul en tête à partir du 57e kilomètre, a été rejoint au 80e kilomètre par dix autres coureurs (Voigt, Flecha, Bossoni, Halgand, Scheirlinckx, Albasini, Kuschynski, Casar, Vasseur, Grivko).

Le groupe a compté jusqu'à 14 minutes d'avance (Km 127) pour stabiliser son avantage à une dizaine de minutes sur les routes de l'arrière-pays provençal écrasées de chaleur (36 degrés dans l'air, 49 degrés au sol). Halgand a provoqué une première décision à 30 kilomètres de l'arrivée en étant suivi seulement par Albasini et Casar dans un premier temps, Voigt et Vasseur quelques instants plus tard. Malgré les coups de boutoir de Halgand, le plus en jambes dans les petites ascensions de fin de parcours, le quintette n'a pu se départager avant le sprint jugé au bout d'une très longue ligne droite, à hauteur du Stade Vélodrome.

Voigt, en tête du groupe, a laissé une ouverture sur sa droite dont a profité Vasseur pour produire son effort aux 250 mètres. Casar, au centre de la route, a échoué de peu et a dû se résigner à une nouvelle deuxième place, la troisième de sa carrière dans le Tour après les deux occasions manquées en 2005. "Je n'ai pas fait d'erreur tactique, s'est félicité Vasseur. Dans le final, je me doutais que j'aurai du mal à me dégager, je me suis reposé sur Jens Voigt et à cinq kilomètres de l'arrivée j'ai tout misé sur le sprint".

"Vino" à l'arrière
"A 300 mètres de la ligne, les quatre autres ont regardé à gauche, j'ai vu une petite ouverture sur la droite, un petit trou, j'en ai profité pour surprendre mes compagnons d'échappée", a ajouté le vainqueur du jour, rayonnant sur le podium où trois Français (Jimmy Casper, Sylvain Calzati, Pierrick Fédrigo) étaient montés l'année passée pour un succès d'étape. En cours d'étape, le Kazakh Alexandre Vinokourov, longtemps à l'arrière du peloton, s'est fait soigner par l'une des médecins de la course, le Dr Catherine Guyot, pour l'une des cicatrices qui ornent ses genoux, conséquences de sa chute de jeudi dernier.

Jeudi, la onzième étape traverse le Midi entre Marseille et Montpellier sur un parcours de 182,5 kilomètres sans aspérité, hormis la petite côte de Calissane (Km 38). Après Arles, la route longe ensuite la Camargue et entre dans Montpellier, à 11 kilomètres de la ligne qui est installée dans le quartier périphérique de la Paillade, près du stade utilisé lors de la Coupe du monde de football 1998. A Montpellier (244.000 habitants), qui accueille le Tour pour la 28e fois, la victoire était revenue lors de la précédente arrivée, en 2005, au sprinter australien Robbie McEwen. Départ de Marseille à 13h10, arrivée à Montpellier vers 17h19 (prévision à 44 km/h de moyenne).

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Tiger Woods à la conquête d'un triplé historique

Tiger Woods pourrait entrer dans l'histoire ou sous les feux de la critique. En cas d'échec en Ecosse, Woods signerait une année blanche assez inquiétante.

La cote d'Ernie Els, vainqueur en 2002, monte en flèche.

Tiger Woods s'attèle jeudi à un défi grandiose: en cas de victoire sur le parcours de Carnoustie, le N.1 mondial deviendrait le 2e joueur seulement en 125 ans à remporter trois fois de suite l'Open de Grande-Bretagne. Woods s'était imposé en 2005 à Liverpool et en 2006 à St. Andrews. Seul l'Australien Peter Thomson avait réussi pareille performance, en 1956. Avec 13 succès dans les tournois majeurs, l'Américain de 31 ans se rapprocherait en outre un peu plus du record (18) de son compatriote Jack Nicklaus.

Parcours critiqué
Mais s'il échoue, Woods signerait alors sa première année blanche de titres majeurs depuis 2004. Et les spéculations sur sa domination ainsi écornée - redoublée par la naissance le mois dernier de sa fille, sa nouvelle priorité - repartiraient de plus belle. La dernière fois que le British Open s'était déroulé à Carnoustie, de nombreuses critiques s'étaient abattues sur son tracé de la part des grands joueurs. Cette édition de 1999 reste dans les annales du golf comme l'une des plus mouvementées, avec la victoire de l'Ecossais Paul Lawrie au nez et à la barbe du Français Jean Van de Velde, défait en barrage. En 2007, le parcours sera des plus classiques. "Il est très bien, pas comme en 1999, a estimé Woods. Il est probablement un peu plus difficile que les Open d'Ecosse que j'ai disputés, donc ce sera en gros le juste milieu." "S'il y a du vent, ce sera encore plus difficile que ce que vous croyez, a-t-il aussi prévenu. Il faut vraiment bien taper dans la balle ici."

Ernie Els, l'outsider
Si le N.1 mondial fait toujours figure de favori, la cote d'Ernie Els est montée en flèche ces derniers jours. De nombreux observateurs estiment qu'il aurait dû remporter d'autres British Opens que celui de 2002 à Muirfield. Et après un premier semestre délicat, le grand Sud-Africain revient en forme. Il apprécie de surcroît particulièrement le parcours de Carnoustie. "Plus vous jouez sur le parcours, plus vous le connaissez, et vous savez quelles lignes il faut suivre dans différentes conditions climatiques, a-t-il dit. Cela m'aide, c'est sûr." Le N.2 mondial Phil Mickelson n'est pas un grand spécialiste des parcours du British Open, avec un 3e place à Troon en 2004 comme meilleur résultat en 14 campagnes. Mais l'Américain s'est préparé en s'adonnant à deux jours de reconnaissance à Carnoustie avant l'Open d'Ecosse, qu'il a perdu en barrage face à Grégory Havret.

Enfin un vainqueur européen?
Le Français, vainqueur surprise à Loch Lomond et qui travaille avec un préparateur mental belge, Jos Vanstiphout, depuis le mois de mai, participera pour la première fois à un British Open. "Je suis sûr qu'il va s'illustrer", a déclaré à son propos un autre Français Van de Velde, qui lui ne s'est pas qualifié. Autre absent de marque, l'Espagnol Jose Maria Olazabal, blessé à un genou et qui a déclaré forfait mardi. Les chances des Européens de remporter pour la première fois un majeur depuis Paul Lawrie en 1999 n'ont jamais parues aussi grandes. Le Suédois Henrik Stenson, l'Anglais Luke Donald et l'Irlandais Padraig Harrington sont tous trois dans le top 10, mais les regards se tourneront surtout vers l'Anglais Justin Rose, qui n'a plus disputé le British Open depuis quatre ans mais qui s'est affirmé au Master et à l'US Open cette année. "Après avoir bien joué dans les deux derniers majeurs, je commence à penser que j'y ai ma place, et rien que d'y penser, cela devient plus facile", a estimé l'Anglais. Rose devra donc faire ses preuves, mais vite: il sera opposé dès le départ à Woods et Lawrie.

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Victoire de Robert Hunter à la 11e étape du Tour de France


Le Sud-Africain Robert Hunter (Barloworld) a remporté jeudi à Montpellier la 11e étape du Tour de France, partie de Marseille. Il a ainsi signé le premier succès africain dans l'histoire de la Grande Boucle. La journée a été marquée par le retard de 3 minutes 21 concédé par le champion de France Christophe Moreau, piégé par une accélération de l'équipe Astana peu après la mi-course.

Le Danois Michael Rasmussen (Rabobank), présent dans le premier peloton, a gardé le maillot jaune de leader après cette étape de plaine de 182,5 kilomètres très mouvementée. Moreau a d'abord chuté durant la première heure de course. Il a ensuite été distancé sur une bordure provoquée par l'équipe du Kazakh Alexandre Vinokourov, favorisée par le vent de côté, à 71 kilomètres de l'arrivée.

Le peloton s'est étiré jusqu'à casser à plusieurs endroits. Moreau, mal placé, a fini par sauter quelques minutes plus tard sans parvenir à rentrer rapidement dans le groupe. Moreau a pu reprendre espoir quand Vinokourov a ordonné à ses coéquipiers d'Astana de couper leur effort. Mais d'autres formations (Caisse d'Epargne, Barloworld, Quick Step notamment) ont ensuite collaboré pour creuser l'écart.

La principale échappée du jour, dans cette étape entamée à très vive allure (49,4km/h dans les deux premières heures), a été condamnée par cette accélération. Le champion d'Allemagne Fabian Wegmann, le Kazakh Dmitriy Fofonov, l'Espagnol Xavier Florencio et Philippe Gilbert, qui avaient été rejoints par l'Ecossais David Millar, ont été repris à 38 kilomètres de l'arrivée.

Au sprint, après une tentative de Vinokourov, Hunter a précédé d'une roue le Suisse Fabian Cancellara. Le Brésilien Murilo Fischer a pris la troisième place devant son coéquipier italien Filippo Pozzato. Hunter, 30 ans, a donné à l'équipe Barloworld, l'une des formations de deuxième division invitées, son deuxième succès après celui du Colombien Mauricio Soler, mardi à Briançon. Vendredi, la 12e étape se dispute entre Montpellier et Castres (178,5km), avec une montée de deuxième catégorie à 48km de l'arrivée.

[GéantVert]

Un peu plus de vingt-quatre heures après l'annonce du contrôle positif de l'Allemand Patrik Sinkewitz, le Tour de France est un peu plus rattrapé par le spectre du dopage après que la Fédération danoise a révélé jeudi dans la soirée sa décision d'exclure de son équipe nationale l'actuel maillot jaune de la Grande Boucle, Michael Rasmussen. Une décision qu'auraient motivé les oublis à répétition du grimpeur de la Rabobank sur la nécessaire communication de ses lieux d'entraînement aux autorités antidopage.

Comment ne pas revoir d'un coup d'un seul resurgir l'image de Floyd Landis, maillot jaune frelaté du dernier Tour de France? A l'annonce jeudi soir par la Fédération danoise de cyclisme (DCU) de la procédure d'exclusion de l'équipe nationale qui frappe l'actuel leader de la Grande Boucle, Michael Rasmussen, pour ne pas avoir communiqué comme il le doit aux autorités antidopage son programme précis d'entraînement, on frémit à nouveau à l'idée d'une histoire sans cesse recommencée...

Il ne s'agit bien sûr pas là d'un contrôle positif, tel que celui qui frappe Patrik Sinkewitz et pour lequel l'Allemand a jeudi officiellement demandé la contre-expertise de l'échantillon B tout en tentant déjà de déceler un vice de forme dans la procédure de l'agence antidopage allemande qui l'a confondu (1) . Et alors que l'on est en droit de s'interroger sur le "timing" de cette annonce, Michael Rasmussen, détenteur de la célèbre tunique jaune depuis maintenant cinq jours sur les routes du Tour de France, doit bénéficier jusqu'à preuve du contraire de la présomption d'innocence. Mais le doute s'instille déjà forcément...

"Interrogation sur son comportement et son attitude..."

Car alors qu'il est en mesure de viser la victoire finale dans la plus prestigieuse des courses cyclistes, mais plus sûrement, eu égard à ses limites contre la montre, de conquérir un troisième maillot à pois après ceux de 2005 et 2006, Rasmussen est d'ores et déjà assuré de ne pas pouvoir prendre part aux prochains Championnats du monde sur route, à Stuttgart, en fin d'année, ni aux Jeux Olympiques de Pékin en 2008, comme l'a précisé jeudi sur la chaîne de télévision publique danoise DR1 , Jesper Worre, le directeur de la DCU. Des JO pour lesquels, le grimpeur de la Rabobank, ancien champion du monde de la discipline en 1999, ambitionnait à 34 ans de s'aligner en VTT. Pour la DCU, c'est une perspective qui n'est aujourd'hui plus d'actualité.

"Nous considérons ce cas avec grande gravité, et la direction de la DCU a décidé par conséquent que Michael ne fait plus partie de l'équipe nationale, et il en a été informé le 26 juin" , déclare Worre. Une mesure et surtout une annonce que la Fédération danoise justifie par sa volonté de démontrer son intransigeance et sa tolérance zéro à l'égard des éventuels tricheurs: "Ce sont en fait des informations confidentielles, mais les gens ont le droit de savoir que la DCU lutte pour un sport propre. (...) Nous avons eu des informations, à la fois de l'Union cycliste internationale (UCI) et de l'agence danoise antidopage (Antidoping Danmark), selon lesquelles il (Rasmussen) a écopé de nombreux avertissements."

En clair, alors qu'il a, comme l'ensemble du peloton, et comme cela se pratique dans de nombreuses autres disciplines telle que l'athlétisme, l'obligation de préciser avec exactitude son programme d'entraînement quotidien (les lieux et les dates) afin de permettre aux inspecteurs médicaux de procéder à tout moment aux contrôles, Rasmussen aurait omis à plusieurs reprises d'apporter les renseignements réclamés. "La DCU ne dit pas que Michael est testé positif. Mais il y a de nombreux points d'interrogation sur son comportement et son attitude" . Le Danois, qui avait traîné des pieds avant de signer la charte de l'UCI pour un cyclime propre, condition nécessaire pour s'aligner cette année au départ du Tour, présente la particularité de s'entraîner au Mexique, le pays d'origine de sa femme ancienne professionnelle de VTT. Des séances qu'il effectuerait dans des tenues anonymes et qui en ferait, avec certains coureurs d'Astana, dont Alexandre Vinokourov, l'un des fameux "Men in Black" dans le collimateur de l'UCI...

Rasmussen: "Quelqu'un qui ne me veut pas que du bien..."

Des soupçons que "Chicken", le surnom de Rasmussen en raison de son petit gabarit (1,75 m, 59 kilos), repousse en bloc. Interrogé sur le site internet du quotidien danois Politiken , celui qui fit ses débuts professionnels sur le tard à l'âge de 27 ans au sein de la CSC sous les ordres d'un certain Bjarne Riis, affirme lui n'avoir fait l'objet que d'un seul avertissement et avoir "tenté de fournir des explications. Mais ils ne les ont pas acceptées." Un Rasmussen qui se veut serein pour la suite du Tour de France: "J'en prends acte. Mais ce n'est pas quelque chose qui doit, en aucune façon, gêner la suite de ma participation au Tour" . Au-delà de la suspicion, rien n'empêche en effet le Danois de prendre le départ de la 12e étape ce vendredi. Un Rasmussen qui évoque déjà une cabale à son égard manigancée au sommet de sa propre fédération: "Il doit y avoir quelqu'un en haut lieu qui ne me veut pas que du bien. Je ne vois pas d'autres explications." Quelle que soit l'issue de cette nouvelle affaire, voilà qui ne risque pas de pousser les chaînes allemandes à revenir sur la Grande Boucle...

(1) Alors que le résultat de la contre-expertise pourrait être connu dès dimanche, Sinkewitz fait valoir par l'intermédiaire de ses avocats un vice de procédure qui serait intervenu lors de son contrôle du 8 juin dernier à l'occasion d'un stage dans les Pyrénées. Selon la chaîne allemande ZDF , plusieurs personnes étaient présentes alors qu'un seul inspecteur serait autorisé à assister à la procédure de contrôle.

(2) Au troisième manquement à cette règle, le coureur encourt une sanction.

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Fabian Cancellara veut mettre la pédale douce

Keystone
Fabian Cancellara va retrouver aujourd'hui un vélo et une tenue qu'il affectionne, mais il n'ambitionne pas de monter sur le podium.

<B>Donné favori du premier contre-la-montre, le rouleur de la CSC préfère se réserver pour... les Pyrénées et pour le deuxième chrono dans une semaine

Laurent Guyot - 20/07/2007
Le Matin

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Au lendemain de la canicule de Montpellier, le ciel, suite au coup de vent, s'est chargé sur la route du Tour. La faute au maillot jaune en personne, Michael Rasmussen exclu de l'équipe nationale du Danemark et averti par l'UCI pour avoir manqué deux contrôles antidopage inopinés (voir par ailleurs). Du coup, la victoire de Tom Boonen au bout d'une interminable ligne droite de 2200 mètres est passée inaperçue ou presque.
Au même titre d'ailleurs que la veillée d'armes des favoris avant un chrono de 54 km dont l'issue pèsera sur le général au moment d'attaquer les Pyrénées. Une épreuve de vérité qui devrait permettre à Valverde, Mayo, Evans, Contador et autres Sastre, Klöden de griller un «poulet» (réd. Rasmussen est surnommé chicken) indigeste aux yeux de la grande majorité des coureurs.
Chose certaine, Fabian Cancellara se prononce en faveur d'une plus grande sévérité. «Il y a et aura toujours des moutons noirs dans notre sport. Comme il y en a dans la société en général mais en ce qui me concerne, je prône une politique plus sévère avec des contrôles plus rapprochés. A CSC, les tests se suivent à la vitesse grand V et les résultats sont communiqués par l'équipe médicale indépendante aussi bien à nos dirigeants qu'à l'AMA et l'UCI. Et tant mieux si cela peut laver encore plus blanc notre sport.»
Pour ce qui est de l'aspect sportif du Tour de France et de ses objectifs dans les chronos, le champion du monde du contre-la-montre 2006 a choisi. «Je vais mettre la pédale douce sur le premier d'Albi. Le profil de 54 km sur les routes du Tarn ne m'est pas favorable. Du moins pas après deux semaines de course et surtout avant ce qui sera la plus difficile traversée des Pyrénées de l'histoire du Tour. Je vais m'économiser afin de pouvoir assumer mon rôle de favori dans le second entre Cognac et Angoulême. Il me servira de test pour celui des championnats du monde à Stuttgart fin septembre.»

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2e victoire de Tom Boonen dans le Tour

Tom Boonen, sorti vainqueur du sprint, conserve son maillot vert.

De même, Michael Rasmussen reste en jaune.

Notre compatriote Tom Boonen, coureur de l'équipe QuickStep, a remporté la 12e étape du Tour de France, disputée ce vendredi sur 178,5km entre Montpellier et Castres. Le Belge, qui conserve le maillot vert du classement par points, s'est imposé au sprint devant l'Allemand Erik Zabel et le Sud-Africain Robert Hunter. L'Italien Daniele Bennati s'est classé 4e devant le Norvégien Thor Hushovd, 5e.

C'est la 2e victoire d'étape de Tom Boonen sur le Tour 2007, après son succès dans la 6e étape à Bourg-en-Bresse, et la 3e victoire d'étape belge, Geert Steegmans ayant enlevé la 2e étape à Gand. Le Danois Michael Rasmussen (Rabobank), qui a franchi la ligne au sein du peloton, conserve le maillot jaune de leader du classement général, avec respectivement 2:35 et 2:39 d'avance sur les Espagnols Alejandro Valverde et Iban Mayo.

L'étape a été marquée par une échappée au long cours du Français Pierrick Fedrigo et de l'Espagnol Amets Txurruka, qui ont été repris par le peloton dans le dernier kilomètre, après avoir fait la course en tête sur plus de 150km. Partis aux alentours du 55e kilomètre, dans la plaine de l'Hérault, Fédrigo, ancien champion de France, et Txurruka, un néophyte espagnol de 24 ans, se sont assurés une avance maximale de 11 min 30 sec. Le duo a basculé au sommet du col de deuxième catégorie, la montée de la Jeante (Km 130,5), avec un avantage de 5 minutes. Mais la poursuite engagée par les coureurs de Liquigas, relayés par deux autres formations (Lampre, Française des Jeux) a provoqué la perte des attaquants, condamnés par le vent contraire.

Au sprint, Boonen, emmené par son lanceur habituel, le Belge Geert Steegmans, a devancé nettement l'Allemand Erik Zabel et le Sud-Africain Robert Hunter. Agé de 26 ans, l'Anversois a conforté sa position en tête du classement par points. Le champion du monde 2005 a enlevé son sixième succès d'étape dans le Tour.

La 13e étape aura lieu samedi sous la forme d'un contre-la-montre individuel de 54 km à Albi. Le peloton attaquera les Pyrénées dimanche lors de la 14e étape, reliant Mazamet au Plateau de Beille sur 197km.

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Titre et record pour Grandjean lors de la finale du 100 m libre

Yoris Grandjean.

Ce vendredi soir, lors de la finale du 100 m libre des championnats d'Europe juniors de natation à Anvers, Yoris Grandjean a reconduit son titre continental juniors de la course reine, le 100 m libre.

Le Liégeois s'est imposé en 49.91, devançant comme aux Mondiaux juniors 2006 à Rio le Russe Sergey Fesikov (49.97). Greandjean bat aussi le record de Belgique de la spécialité et est le premier Belge à descendre sous les 50 secondes.

Le record précédent appartenait à Renaat Dreesen en 50.10 (le 26 janvier 2003 à l'Euromeet de Luxembourg).

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Hamilton le plus rapide de la 1ère séance d'essais libres du GP d'Europe

Le Britannique Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes) a réussi le meilleur temps de la première séance d'essais libres du Grand Prix d'Europe de Formule 1, dixième des 17 épreuves de la saison, vendredi sur le Nürburgring.

Hamilton a bouclé le plus rapide de ses 26 tours en 1 min 32 sec 515/1000, devançant de 236/1000 de seconde le Finlandais Kimi Räikkönen (Ferrari) qui a effectué 24 boucles. Le double champion du monde Fernando Alonso (27 tours), au volant de la seconde McLaren-Mercedes, a signé le troisième chrono à 417/1000 de seconde de son coéquipier.

En revanche, Felipe Massa (24 tours) a éprouvé des difficultés au volant de la seconde Ferrari, ne signant que le sixième temps à 1 sec 090/1000 de Hamilton et derrière les deux BMW Sauber de Nick Heidfeld (35 tours) et Robert Kubica (34 tours), respectivement à 460 et 690/1000 de seconde du temps de référence. Blocages de roues, sorties très larges à l'extrême limite de la perte de contrôle et du passage dans l'herbe, Massa a manqué son ultime série de tours rapides.

Devant son public et au volant de sa Toyota, Ralf Schumacher (32 tours), désormais seul représentant en piste de la famille puisque Michael, retraité, a assisté à la séance depuis le muret Ferrari, a été crédité du septième temps à 1 sec 310/1000 de Hamilton. Séance de travail difficile pour les Renault qui ont précipité à ce week-end, sans les avoir testé sur piste, l'utilisation de nouvelles pièces aérodynamiques à l'origine prévues pour le GP de Hongrie le 22 juillet.

Heikki Kovalainen (21 tours) a échoué à 2 sec 406/1000 de la première McLaren-Mercedes, juste devant son coéquipier Giancarlo Fisichella (22 tours) à 2 sec 562/1000 du Britannique. Débuts difficiles également pour le cinquième Allemand engagé ce week-end, Markus Winkelhock (Spyker-Ferrari) qui remplace sur le Nürburgring le Néerlandais Christijan Albers débarqué car ses parraineurs n'ont pas payé ce qu'ils devaient à son écurie.

Markus, fils de l'ancien pilote de F1 Manfred Winkelhock mort en course au Canada en 1985, n'a obtenu en 30 tours que le dernier temps à 4 sec 601/1000 du meilleur chrono de la séance. La deuxième séance d'essais libres est programmée de 14h00 à 15h30 (12h00 GMT à 13h30 GMT).