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L'UCI décidera vendedi si les podiums du Tour doivent être réattribués

© epa.
L'Union cycliste internationale (UCI) décidera vendredi si les podiums du Tour de France de 1999 et 2005 seront réattribués à la suite de la décision de priver Lance Armstrong de ses sept victoires, a indiqué lundi le président de l'UCI Pat McQuaid.

"Nous aurons une réunion spéciale vendredi. C'est à la direction de l'UCI de décider ce genre de choses", a déclaré le patron de l'instance dirigeante du cyclisme mondial, lors d'une conférence de presse.
La direction du Tour de France a déjà émis son souhait de laisser vacants les trous laissés dans le palmarès par la chute du Texan.
Lors de cette même réunion, l'UCI décidera si la médaille de bronze du contre-la-montre décrochée par Armstrong aux Jeux Olympiques de Sydney en 2000 doit lui être retirée. .

[Norton]

Evans reconnait avoir rencontré une fois Ferrari

© epa.
L'Australien Cadel Evans, vainqueur du Tour de France 2011, a reconnu lundi avoir rencontré une fois en 2000 le sulfureux médecin italien Michele Ferrari, mais s'est défendu d'avoir parlé de dopage ou d'avoir entretenu des liens avec lui.
"Il n'a jamais été question de dopage (avec Ferrari) ou de toute autre activité illégale", a déclaré le coureur de la formation BMC au site internet de la chaîne de télévision australienne SBS.

"Ma seule motivation à l'époque était de faire un point sur mes capacités afin de savoir si je pouvais devenir un bon coureur sur route", a poursuivi l'Australien qui a commencé sa carrière en VTT avant de passer au cyclisme sur route en 2001.

"A l'époque, l'avis de M. Ferrari était très respecté par les équipes et les directeurs sportifs et cela m'était utile pour m'ouvrir des perspectives avec des équipes", a rappelé Evans, champion du monde sur route en 2009.

Michele Ferrari a été suspendu à vie au début de l'été par l'Agence américaine antidopage (Usada) pour son rôle auprès de l'équipe d'Armstrong, septuple vainqueur du Tour de France. En Italie, il a été blanchi en appel en 2006, les faits étant prescrits, après avoir été condamné en première instance pour exercice illégal de la profession de pharmacien.

Le préparateur italien a récemment nié avoir aidé Armstrong à se doper en dépit de nombreux témoignages d'anciens coéquipiers du Texan et des éléments révélant les liens entre son fils, Stefano, et le coureur américain.

[Norton]

France
Lance Armstrong déchu. Le vélo au bord du précipice

Cyclismemardi 23 octobre 2012

• 
  L’UCI a décidé de se plier à l’enquête de l’Usada. C’est la fin de l’aventure pour Lance Armstrong.
  Photo : AFP
  

[Dopage]. L’Américain ne figure plus au palmarès du Tour de France. Il est suspendu à vie.

Un despote sacrifié

Suspendu à vie. Rayé du palmarès du Tour de France où il avait imposé un septennat d’humiliation entre 1999 et 2005. Lance Armstrong n’est plus une légende même s’il a vaincu le cancer. L’Union cycliste internationale a décidé de se plier à l’enquête dénonçant un système de dopage organisé et aux preuves recueillies par l’Usada (Agence américaine antidopage). Vendredi, lors d’un comité directeur extraordinaire, l’UCI étudiera les questions des sanctions financières, de la restitution des primes et du vide au palmarès du Tour que laisse la déchéance de l’Américain. Dans l’affaire, il pourrait perdre jusqu’à 10 M€ (2,5 M€ de prix, 7,5 M€ d’assurances), mais sa fortune est estimée supérieure à 100 M€.

« Lance Armstrong n’a aucune place dans le cyclisme, a dit Pat McQuaid, le président de l’UCI, hier lors de sa conférence de presse à Genève. Cela m’a rendu malade de lire le rapport… Je suis désolé pour les coureurs propres, qui ne se sont pas dopés. » Un peu de contrition dans un monde de brutes.

Les dirigeants successifs de l’UCI, Hein Verbruggen et Pat McQuaid sont accusés de complaisance, voire de protection de Lance Armstrong tout au long de son règne. Mais le président de l’UCI a démenti les allégations d’anciens équipiers du Texan accusant la Fédération de l’avoir couvert.

Un tremblement de terre

La planète Armstrong vient d’exploser et l’onde de choc n’en finit pas de fissurer toute la galaxie du cyclisme. Un monde de duplicité et de mensonge s’écroule. On ne remerciera jamais assez l’Usada dans sa double entreprise de justice et vérité. Son obstination a permis de faire un pas vers le salut. Un pas qui en appelle d’autres pour débusquer tous les responsables, tous les complices. « L’UCI doit tirer toutes les leçons, déclare Christian Prudhomme, directeur du Tour de France. C’est une crise mondiale, l’aura d’Armstrong touche tout le monde, partout dans le monde. »

« Il faut dérouler toute la pelote maintenant, c’est une opportunité unique d’aller au bout », encourage Marc Madiot, président de la Ligue nationale de cyclisme et patron de l’équipe FDJ-BigMat. « C’est une chance pour le vélo », prétend Jean-René Bernaudeau, manager d’Europcar. Cependant, qui a vraiment bonne conscience après tant d’années de dérive où une satanée consanguinité permet encore aux voleurs d’hier d’être managers aujourd’hui ? Pourquoi Riis et Vinokourov ont-ils toujours pignon sur rue ? « Ce sont eux qui ont triché mais c’est nous qui allons payer, avec moins de sponsors, moins d’équipes », remarquait hier sur twitter William Bonnet, coureur de la FDJ-BigMat. Après 17 ans de présence dans le peloton, Rabobank vient de se désengager, des enquêtes fleurissent ici ou là et l’Italie semble enfin prête à régler son compte au docteur Ferrari, pivot d’un dopage aux ramifications profondes.

S’en tenir à la curée anti-Armstrong, c’est une posture trop facile. Qui n’induit pas de se préoccuper d’aujourd’hui. Mais après Festina (1998) et Puerto (2006), cette énorme affaire c’est la dernière occasion d’espérer des lendemains meilleurs. Le big bang ça doit être maintenant ?

Vincent COTÉ.

[Norton]

Lille en quête d’exploit
Les Lillois savent l'importance de ce match face au Bayern Munich. (Reuters)Par Laurent Duyck, à Lille
Publié le 23 octobre 2012 à 07h54
Mis à jour le 23 octobre 2012 à 08h01

Battu lors des deux premières journées de la Ligue des champions, le Losc n’a d’autre obligation que de l’emporter, ce mardi soir au Grand Stade, contre le Bayern Munich pour rêver à un avenir européen. Une mission périlleuse pour le club nordiste face à une équipe qui survole son championnat. Mais le BATE Borisov a prouvé que rien n’était impossible en football.
Saint-Etienne, Paris, Bordeaux, Lyon, Nantes, Lens et depuis la saison dernière Marseille. Ça n’a beau qu’être la carte des villes françaises visitées par le Bayern Munich et non sa carte de visite officielle, la liste en dit long sur son histoire. Le club allemand est un poids lourd du football européen dont les Verts et les Girondins, privés de coupe et de gloire à 20 ans d’intervalle par les Munichois (*), sont les témoins malheureux. Une institution que les clubs français ont parfois chahutée, faisant mentir la sentence de Gary Lineker, mais qui a toujours su briser les rêves tricolores, comme récemment ceux des Lyonnais d’atteindre la finale de la Ligue des champions en 2010. "Lorsque le besoin de gagner s’en fait ressentir, nous répondons toujours présent", résume froidement Jupp Heynckes, l’entraîneur du Bayern.
Et c’est peut-être ce pragmatisme que craint le plus le Losc à l’heure de s’ajouter à la longue liste des adversaires tricolores du Bayern. Car en dépit de leur promenade de santé en Bundesliga, un championnat qu’ils survolent déjà avec huit victoires en huit matches (et seulement deux buts encaissés pour un total de 26 réalisations), les Munichois ne viendront pas en touristes dans le Nord. "On sera dans l’obligation de faire un résultat", rappelle Franck Ribéry, de retour au pays sous les couleurs ennemies. La faute à cette défaite inattendue ramenée de Biélorussie (1-3) dont Rudi Garcia ne sait finalement pas quoi en penser. "Ou cette équipe va revenir avec beaucoup d’ambitions parce qu’elle pensait certainement prendre trois points là-bas, ou va-t-elle peut-être se montrer plus impatiente que d’habitude, du fait de cette défaite", s’interrogeait-il encore lundi avant de trancher: "Il y aura un élément important, c’est le niveau du Losc, parce que celui du Bayern, on le connaît et il est très élevé."
Pas de plan anti-Ribéry

Obligé, plus encore que le Bayern, de gagner, après ses deux défaites initiales contre le BATE Borisov (1-3) et Valence (0-2), pour rêver d’un printemps européen, le club nordiste n’a malheureusement aucune certitude sur son jeu, si ce n’est d’avoir ramené un nul inespéré vendredi de Bordeaux (1-1) deux semaines après avoir gagné son premier match dans sa nouvelle enceinte contre Ajaccio avec deux tirs cadrés (2-0). "On espère que le facteur réussite est de nouveau de notre côté et qu’on a fait tourner cette chance qui nous fuyait depuis un moment", veut croire l’entraîneur des Dogues.
Couper Franck Ribéry de ballons sans se focaliser sur lui, réussir à bien défendre - même en l’absence de probable Basa, qui a eu du flair pour égaliser à Bordeaux mais y a perdu son nez - face à une équipe qui a toujours trouvé le chemin des filets cette saison, et enfin garder l’initiative du jeu, ce qui depuis le départ d’Eden Hazard relève de la gageure, seront autant de conditions préalables au Losc pour croire en sa bonne étoile. "De toute façon, on n’aura pas grand-chose à perdre. Il faudra être au moins à 120% et espérer que le Bayern ne soit pas à son niveau, résume Rudi Garcia. Sur un match, franchement, tout est possible. On est dans la configuration d’un match de coupe où le petit rencontre le gros. Il faudra être solidaire et généreux. Il faudra surtout croire en nos chances, c’est important." Et de conclure: "A nous de faire déjouer les pronostics." Un domaine dans lequel les clubs français n’ont finalement rien à envier au Bayern…
(*) Lors de la fameuse rencontre de Glasgow et ses "poteaux carrés", le Bayern a mis fin à l’épopée stéphanoise grâce à un but de Roth en finale de la Coupe des clubs champions en 1976 (1-0). Vingt ans plus tard, Bordeaux subissait le même sort, en Coupe de l’UEFA, dominé en deux manches par le club bavarois (2-0, 3-1).

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Johny Schleck

23 octobre 2012 07:20; Act: 22.10.2012 18:46 Print
«Mes fils veulent continuer le vélo»

Johny Schleck affirme dans «L'essentiel» que c'est sous le coup de l'émotion qu'il avait conseillé à ses fils d'arrêter le vélo.

Johny Schleck s'interroge sur la guérison de son fils Andy. (editpress)

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L'essentiel: Souhaitez-vous réellement que Fränk et Andy arrêtent le cyclisme?
Diaporama Les Schleck sur le TourAndy Schleck reçoit son maillot jaune Johny Schleck: Ce sont de vieilles choses qui sont ressorties. J'avais dit cela à chaud, sous le coup de l'émotion et de la déception par rapport à tout ce qui entoure ce sport. Mais mes gamins aiment toujours le vélo et ils veulent continuer. Mais cette période est très dure pour nous.
Qu'est-ce qui vous avait conduit à dire cela?
Ma femme et moi sommes des parents. Nous sommes devant la télé et nous avons vu Fränk à deux reprises se blesser gravement dans des chutes. Nous avons conscience du risque.
Êtes-vous dégouté par le monde du vélo ou son environnement?
Vis-à-vis des autres sports, je trouve qu'on tape toujours sur le vélo. Dans d'autres sports il y a des records tous les ans mais on s'interroge moins. Il y a eu des émeutes en Bundesliga ce week-end. On va en parler un jour et ce sera fini. J'ai suivi beaucoup de courses cyclistes. Je n'ai jamais vu cela. Il y a deux poids, deux mesures.
Que pensez-vous de la sanction confirmée par l'UCI à l'égard d'Armstrong?
Pour moi Armstrong était un très grand champion. Si c'est prouvé alors je suis déçu. Mais je trouve qu'il y a toujours beaucoup de choses derrière. Il ne faut pas non plus que tout le monde se base là-dessus. Si une personne pèche ce n'est pas tout un sport qui doit en souffrir. Je suis très content qu'il y ait des contrôles. Reste que cela montre que cela n'a pas trop bien fonctionné. Mais je ne vois pas l'intérêt de revenir en arrière avec tout cela.
Comment votre famille vit-elle les suites du contrôle positif de Frank?
C'est une situation que nous n'avons jamais vécue. Nous ne sommes pas des bohèmes. Nous sommes une famille normale et appréciée au Luxembourg. Nous n'avons jamais eu de problèmes avec un tribunal. Tout cela nous dépasse et nous fatigue. D'autant plus dans un petit pays où tout le monde nous connaît. C'est encore plus dur à vivre.
Le regard des gens a-t-il changé à votre égard?
Oui, mais il serait important de rappeler au public que c'est un diurétique qui a été trouvé chez Frank. C'est un produit spécifié et pas un dopant. Il aurait pu reprendre la course le lendemain. De plus, aujourd'hui, vu la précision des contrôles, il n'y a plus de produit masquant. Frânk et Andy ont respectivement subi 49 et 51 contrôles en 2011. Il faudrait passer au laboratoire tout ce que les cyclistes mangent.
Les liens dévoilés entre des coureurs comme Scarponi et Menchov avec le Dr Ferrari ne contribuent pas à rassurer le public...
Depuis combien de temps les gens comme le Dr Ferrari sont-ils dans le milieu. Ils sont connus. Il ne faut pas laisser retomber tout le poids des responsabilités sur les coureurs. Les instances sont concernées aussi. J'espère que le vélo s'en sortira. C'est un sport que j'ai toujours aimé.
Il se dit que la blessure d'Andy au bassin pourrait l’handicaper à l'avenir. Êtes-vous inquiet?
Il est très bien soigné mais c'est une blessure à long terme. Il n'aurait peut-être pas dû continuer la course après sa chute. Nous avons désormais des informations sur ses deux hanches mais personne n'a confirmé quand cela pourrait être guéri. Je suis inquiet car aucun médecin n'est en mesure de nous dire s'il pourra retrouver son meilleur niveau.
Si vos fils venaient à arrêter, que pourraient-ils faire?
Ils ont fait des études. Ils pourraient faire des choses dans beaucoup de domaines. Mais ils veulent vraiment continuer.
Recueilli par Nicolas Martin

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«Je ne perds pas le match lors des tie-breaks»

Tennis

—
Stanislas Wawrinka revient sur sa défaite concédée mardi soir contre Nikolay Davydenko au premier tour des Swiss Indoors de Bâle (6-7, 6-7).









Stanislas Wawrinka, une nouvelle défaite au premier tour en Suisse cette année la faute à deux tie-breaks mal négociés?
Je ne pense pas perdre lors des deux tie-breaks. J’ai eu mes occasions avant, notamment en début de match. La partie aurait certainement été bien différente si j’avais réussi à me détacher 3-0. Mais bon, je n’ai pas réussi à lui mettre la pression sur la durée ; si bien qu’il a souvent dicté le jeu. Et à la fin, il a simplement mieux joué que moi.
Dans quel état d’esprit êtes-vous ?
Je suis évidemment déçu et frustré. J’aurais aimé mieux faire, surtout à Bâle, surtout en Suisse où j’enchaîne une deuxième défaite au premier tour cette saison. Si proche après une défaite, on se pose aussi pas mal de questions. Qu’est-ce que j’aurais dû faire autrement? Aurais-je dû frapper plus fort ou, au contraire, me montrer plus patient. Maintenant, j’ai aussi l’impression d’avoir joué un de mes meilleurs premiers tours de la saison. Mais Davydenko a sorti un gros match.
Au final, qu’est-ce qui vous a manqué pour passer l’épaule?
Pas grand-chose puisque la partie s’est jouée sur deux tie-breaks. J’aurais déjà dû concrétiser mes balles de break. Il m’a aussi manqué un peu de constance. Mais c’est le lot des premiers tours que de devoir gérer des hauts et des bas en cours de partie. J’ai peut-être aussi commis quelques erreurs en coup droit à trop vouloir réfléchir où et comment le jouer. C’est frustrant car je me sens frais physiquement. Il ne me reste plus à présent qu’à essayer d’aller chercher un résultat la semaine prochaine à Bercy.

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Bâle n'est pas encore mort

Football

—
Pour les spécialistes, le FCB n’a pas encore perdu le titre, malgré son retard de 11 points sur GC.




Le FC Bâle aurait besoin que Marco Streller et Alexander Frei retrouvent leur complicité et leur efficacité.
Image: Laurent Gillieron/Keystone
«IL SUFFIT D’UN TOUT PETIT BUT»

«C’est toujours dur de confirmer une saison exceptionnelle. Il faut que Frei et Streller se retrouvent, que le milieu de terrain affine ses automatismes, et ça repartira. Le FCB traverse une phase difficile et dangereuse, mais je ne le crois pas encore définitivement lâché.»

Pascal Zuberbühler, ancien gardien (Image: Jean-Christophe Bott/Keystone)
«GC NE TIENDRA PAS À CE RYTHME»

«Si Bâle a perdu le titre? Non. C’est clair dans mon esprit. A ce stade de la compétition, un retard de 11 points n’est pas impossible à combler. On a déjà vu de plus spectaculaires remontées en Europe. Et puis est-ce que GC va tenir jusqu’au bout? J’en doute.»

Stéphane Henchoz, ancien défenseur (Image: Michel Perret)
«L’EXPÉRIENCE VA ÊTRE DÉCISIVE»

«Il ne manque qu’un petit déclic pour que Bâle retrouve la bonne carburation. Un but d’Alex Frei, par exemple. Mais il est prématuré de dire que Bâle a perdu le titre. L’euphorie va retomber à GC et Saint-Gall, qui ne tiendront pas sur la longueur. C’est l’expérience qui va jouer.»

Alexandre Rey, ancien attaquant
(Image: Georges Cabrera)
«BÂLE RESTE UNE GROSSE ÉQUIPE»

«Au début, on parlait d’un duel entre Bâle et Young Boys, on voit ce qu’il en est. Le FCB peut encore revenir, ça reste une grosse équipe. L’écart est conséquent, mais pas irrémédiable. A nous de faire les points quand on le peut, histoire de ne pas faciliter la tâche de Bâle.»

Michel Decastel, entraîneur du FC Sion
(Image: Sabine Papilloud)

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«On a provoqué le destin»

Hockey sur glace

—
Serge Pelletier, entraîneur d'Ambri, et ancien entraîneur de FR Gottéron, était heureux du point décroché face à Bienne.
Interview: Frédéric Lovis. Mis à jour le 23.10.2012 2 Commentaires

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Pour son retour à la Valascia, Serge Pelletier peut s’estimer heureux d’avoir engrangé un point face au HC Bienne (revers 5-4 aux tirs au but). Ambri n’était-il pas mené 4-1 à huit minutes du terme de la partie?
Serge Pelletier, quels étaient vos sentiments au moment de reprendre du service avec Ambri?Ça me fait très plaisir. Ces moments d’adrénaline vécus en match, c’est toujours incomparable. Ce soir, ça fait du bien de revenir aux affaires et de se remettre tout de suite dans le bain avec un match comme ça.
On a l’impression que les Biennois vous offrent un point sur ce coup-là. Ce point, c’est un joli cadeau, non?J’en ai discuté avec Kevin Schläpfer après le match et il m’a dit qu’eux étaient chanceux de s’en tirer avec deux points. Durant la partie de ce soir, on a eu des hauts et des bas. On a manqué de régularité par moment. Le seul truc que je peux souligner, c’est qu’il faut donner du crédit à l’équipe pour le caractère qu’elle a affiché. Revenir dans le match à 4-4 après avoir été menée 4-1, ce n’était pas évident. Elle était moralement affectée par son début de saison et elle est parvenue à pousser le match en prolongation. C’est un point positif.
Votre équipe a fait preuve de caractère, mais elle a aussi bénéficié de beaucoup de chance quand Philipp Wetzel, à une dizaine de minutes de la fin du match, s’ouvrait complètement le chemin du but et manquait le 5-1…Comme on dit toujours, quand on travaille fort, on devient plus chanceux. Quand on ne travaille pas, on n’est pas chanceux. Ce soir, on a mis les efforts nécessaires dans les dix dernières minutes du match pour que la chance tourne en notre faveur. On a provoqué le destin. Ça nous a crédités d’un point.
Vous avez de quoi bâtir là-dessus?J’ai seulement participé à l’échauffement avec l’équipe ce matin. Il y a donc beaucoup de travail à abattre, beaucoup de vidéos à analyser, beaucoup de corrections à apporter. La saison est encore longue.

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Bolt a envie de devenir footballeur

ATHLÉTISME

—
Le sprinter jamaïcain a laissé entendre qu'il pourrait s'orienter vers le football après les JO de Rio de 2016.
Mis à jour le 23.10.2012 1 Commentaire

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Image: Keystone



Le Jamaïcain Usain Bolt, double champion olympique en titre du 100 m, du 200 m et du 4x100 m a déclaré mardi qu’après les JO de Rio de Janeiro de 2016, il envisageait de prendre sa retraite des pistes pour entamer une carrière de footballeur.
"J’adore jouer au foot, je le sais, j’ai joué, j’ai disputé des matches caritatifs et c’est quelque chose que je pense vraiment essayer et je crois qu’après Rio je prendrai ma retraite simplement et je verrai si je suis bon au foot (...) je crois que je le serai", a déclaré Bolt lors d’une conférence de presse dans la ville hôte des prochains JO. Le Jamaïcain de 26 ans et supporteur du club anglais Manchester United, dans lequel il aimerait jouer, a également assuré qu’il défendrait ses trois doubles titres olympiques à Rio, où il fêtera ses 30 ans.
"Cela dépend de la façon dont je vais gérer ces quatre ans. Je crois que si je passe tout ce temps sans m’entraîner si durement, sans mettre tant de pression sur mon corps, je peux gérer ces années (...) La vérité est que je ne suis pas préoccupé", a souligné l’athlète, double champion olympique en titre du 100 m, du 200 m et du 4x100 m. Usain Bolt a répété qu’aux JO 2016, il visait le "triple triplé" et est revenu sur la possibilité de s’essayer au saut en longueur. "Le projet était d’essayer le saut avant les JO, mais j’ai parlé avec mon entraîneur et il s’est montré préoccupé par le saut en longueur parce que ça déclenche toujours des problèmes aux genoux. Nous allons réévaluer tout cela (...) car cela pourrait porter préjudice à ma venue à Rio", a-t-il déclaré.
Bolt, coutumier des déclarations contradictoires, avait affirmé une première fois en 2009 qu’il avait envie de faire du saut en longueur. Il a de nouveau évoqué cette hypothèse cet été après son nouveau triplé olympique aux Jeux de Londres, parlant même de se tester éventuellement dès 2014 lors des jeux du Commonwealth.

[Norton]

Jordi Alba délivre le Barça dans les arrêts de jeu

© reuters.
MISE À JOURTactiquement bien en place, le Celtic semblait bien parti pour réaliser un petit exploit contre le Barça. Acculée devant son grand rectangle durant une bonne partie de la rencontre, l'équipe écossaise a résisté... jusqu'à la 94e minute avant de rompre sur l'ultime action catalane (2-1). C'est Jordi Alba qui a offert une victoire amplement méritée aux Blaugranas, qui poursuivent leur sans-faute dans ce groupe (9 sur 9). Courageux, les Ecossais ont vendu chèrement leur peau au Nou Camp, entièrement acquis aux Blaugranas. Tout au long du match, le Barça s'est heurté à une véritable forteresse érigée devant Forster, qui a multiplié les arrêts déterminants. Les hommes de Vilanova font un grand pas vers les huitièmes de finale.
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Revivez le match phase par phase

1. Un match compliqué pour Messi
"Quoi qu'il arrive, je jouerai contre le Celtic", avait prévenu Lionel Messi. "La Pulga" rêvait de marquer pour pouvoir dédier son but à son futur enfant, qui se prénommera Thiago. Hélas, son voeu n'a pas pu s'exaucer ce soir, malgré la victoire catalane. Marqué à la culotte par l'arrière-garde adverse, Messi a vécu un match compliqué. Bénéficiant d'aucun espace, il s'est quand même procuré quelques belles occasions, sans pouvoir les concrétiser. Tantôt ses coups-franc ont manqué de précision, tantôt ses tentatives ont été repoussées par Forster, qui a longtemps retardé l'échéance. Non, ce n'était pas le soir de la star argentine.

2. Le Celtic proche d'un mini-exploit
"Nous n'allons pas à Barcelone pour nous faire étriller. Nous allons faire notre mieux pour forger un résultat positif. D'autres équipes espagnoles ou européennes ont réussi à se procurer des occasions au Nou Camp, même si elles étaient dos au mur. On se raccroche à cela", avait lancé Neil Lennon, le coach nord-irlandais du Celtic, en prélude de la rencontre. Pourtant, les intentions visiteuses étaient très claires: attendre l'ogre espagnol dans leur camp, avant de repartir en contre-attaque en misant sur la puissance de Samaras, seul en pointe. Cette tactique a d'ailleurs failli payer. Wanyama (ex-joueur du GBA), Ledley et Ambrose ont effectué un travail colossal dans l'entrejeu. Au final, le Celtic a fini par rompre, et les velléités offensives locales ont été récompensées.

3. La défense, talon d'Achille du Barça
Busquets suspendu (suite à son exclusion à Benfica), Piqué, Alves et Puyol blessés: la défense du Barça est décimée. Face à ce torrent de défections, Vilanova décidait de titulariser le jeune Bartra aux côtés de Mascherano dans l'axe, permettant à Song d'évoluer en tant que pare-choc devant la défense. Comme contre le Spartak Moscou (1-2), le Barça a été mené au score (0-1), un signe incontestable de la fébrilité défensive des Blaugranas. L'axe central Bartra-Mascherano n'a pas rassuré davantage que les autres paires expérimentées les semaines précédentes. Malgré la victoire spectaculaire au Deportivo (4-5), les hommes de Vilanova ont encaissé aussi quatre buts le week-end dernier. Beaucoup trop pour une équipe de la trempe du Barça. Dans ce contexte, et vu les objectifs du club, on se dit que l'un ou l'autre renfort défensif ne serait pas du luxe. Reste à voir si la direction voit les choses de la même manière...