Toutes New sportives autres que la moto

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Serena Williams bat Li Na en deux sets et fait un pas quasi décisif vers les demies du Masters d'Istanbul

24.10.2012 22:05 mise à jour à 22:11

Serena Williams (WTA 3) a fait un pas quasi-décisif vers les demi-finales du Masters, en s'imposant après un match étonnamment terne de sa part face à la Chinoise Li Na (8) 7-6 (7/2) 6-3. De son côté Victoria Azarenka a dû puiser dans ses ressources pour venir à bout d'Angelique Kerber (WTA 5) 6-7 (11/13) 7-6 (7/2) 6-4. La no 1 mondiale a dû sauver deux balles de match dans le 2e set, sur son engagement à 5-4. La tenante du titre Petra Kvitova (WTA 6) s'est, elle, retirée du tournoi,victime d'un virus. La gauchère tchèque, est remplacée dans le groupe blanc par l'Australienne Samantha Stosur (9).

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Roger Federer a joué avec le feu aux Swissindoors de Bâle. Le no 1 mondial bat Bellucci en 3 sets et va en quarts

24.10.2012 20:18 mise à jour à 20:47

C'est dans la douleur que Roger Federer s'est qualifié pour les 1/4 des Swissindoors de Bâle. Poussé dans ses derniers retranchements, le no 1 mondial a battu en trois sets le Brésilien Thomaz Bellucci (ATP 34) 6-3 6-7 7-5. Depuis sa finale perdue en 2009 contre Novak Djokovic, le Bâlois n'avait plus livré un match aussi "compliqué" à StJacques. Longtemps sans solution sur le service du Brésilien, "RF" a fait le break décisif à 6-5 dans le 3e set. Vendredi en 1/4, Federer sera opposé au vainqueur du match entre le Français Benoît Paire (ATP 46) et le qualifié polonais Lukasz Kubot (ATP 67).

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Surclassé par Richard Gasquet, Marco Chiudinelli quitte les Swissindoors de Bâle au stade des 8es de finale

24.10.2012 22:24 mise à jour à 22:30

Les Swissindoors sont terminés pour Marco Chiudinelli. Le Bâlois a été littéralement déclassé apr Richard Gasquet 6-1 6-4 en seulement 66 minutes. "Chiudi" (ATP 149) a ainsi pu mesurer tout le fossé qui le sépare du 13e joueur mondial. Le Biennois Henri Laaksonen (345) est lui aussi tombé contre Paul-Henri Mathieu (101) 6-2 7-5.

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Y aura-t-il d'autres vainqueurs aux 7 Tours d'Armstrong?

Dopage

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L'Union cycliste internationale doit décider ce vendredi si les 7 Tours de France perdus par Lance Armstrong auront d'autres vainqueurs. L'UCI devra aussi dire si le coureur déchu devra rembourser les primes touchées pour ses victoires.
Mis à jour il y a 10 minutes

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Image: AFP




Les sept Tours de France retirés à Lance Armstrong de 1999 à 2005 resteront peut-être sans vainqueur, si telle est la décision de la Fédération internationale de cyclisme. L'UCI doit régler vendredi la question des vides laissés dans les palmarès.
Quatre jours après avoir annulé tous les résultats d'Armstrong depuis le 1er août 1998, l'UCI tient une réunion extraordinaire de son comité directeur pour trancher les conséquences sportives de la chute de l'Américain.
Ce n'est pas la première fois que le dopage vient chambouler l'ordre des podiums. En 2006, l'Américain Floyd Landis avait été remplacé par son dauphin, l'Espagnol Oscar Pereiro, et en 2010, l'Espagnol Alberto Contador par le Luxembourgeois Andy Schleck.
Mais cette fois, la question est plus épineuse, puisque la majorité des dauphins d'Armstrong, les Allemands Jan Ullrich et Andreas Klöden ou l'Italien Ivan Basso, ont été impliqués dans des affaires de dopage sanguin.
Le patron du Tour de France, Christian Prudhomme, a appelé l'UCI à laisser ces sept éditions sans vainqueur. Mais c'est au comité directeur de la Fédération d'en décider. En attendant son verdict, le site internet de la Grande Boucle a déjà fait passer à la trappe les années où Armstrong dominait le peloton.
Médaille des JO remise en jeu
Outre ses titres du Tour, la décision remettra en jeu la médaille de bronze du contre-la-montre que le Texan avait remportée aux JO de Sydney en 2000.
L'autre question au menu de la réunion concerne plus directement le portefeuille d'Armstrong: le remboursement des primes associées à ses victoires. Rien que pour ses résultats sur le Tour de France, il avait touché près de 2,950 millions d'euros.
Le comité directeur de l'UCI doit trancher aussi sur les cas de ses anciens coéquipiers qui ont témoigné contre lui dans l'enquête de l'Agence antidopage américaine (Usada) en échange d'une suspension réduite.
Alors que les appels à la démission des dirigeants de l'UCI ont fusé depuis lundi, son patron, l'Irlandais Pat McQuaid, compte sur cette réunion pour avancer quelques idées afin que le cyclisme ne connaisse plus jamais une telle crise. Reste à voir leur contenu.

Sans pommade je parie que non

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Young Boys séduit et gagne

Football

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Petit exploit des Young Boys, qui se sont imposés à domicile face à l'Udinese (3-1) lors de la 3e journée de la phase de poules de l'Europa League. Une victoire qui fait surtout du bien au moral des Bernois.
Mis à jour le 25.10.2012

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Les Young Boys se sont imposés à domicile face à l'Udinese.
Image: Keystone





Petit exploit des Young Boys, qui se sont imposés à domicile face à l'Udinese (3-1) lors de la 3e journée de la phase de poules de l'Europa League. Une victoire qui, si elle relance les Bernois dans le groupe A, fait surtout du bien au moral.
Déjà battus chez eux par Liverpool (5-3) et à Moscou contre Anzhi Makhachkala (2-0), les joueurs de Martin Rueda n'avaient plus droit à l'erreur s'ils voulaient conserver une infime chance de se qualifier pour les 16es de finale. Dangereusement installé sur un siège éjectable au vu des mauvais résultats de son équipe, l'entraîneur bernois avait demandé à ses joueurs de se surpasser pour rester dans la course et inscrire au moins un point face aux Italiens. Un message apparemment entendu par Nuzzolo et ses coéquipiers. Très bon sur son côté gauche, l'ancien joueur de Xamax a souvent mis en crise le flanc adverse, avec l'aide de Costanzo et Bobadilla.
Auteur d'un triplé (4e, 71e, 81e), ce dernier a été le bourreau d'une équipe italienne absente en première mi-temps, et maladroite en deuxième période malgré le but de Coda (74e). Les Frioulans, éliminés pour la deuxième fois consécutive aux portes de la Ligue des champions, ont fait de l'Europa League l'un de leurs principaux objectifs. A voir leur prestation, ils ont probablement pris ce match face à YB un peu trop à la légère.
Première défaite pour l'Udinese
L'Udinese n'a pas pu éviter sa première défaite de la saison en Europa League, malgré l'entrée de son arme fatale Antonio Di Natale en deuxième période. L'attaquant italien ne s'est donc pas réconcilié avec le Stade de Suisse, dans lequel il n'était jamais revenu après la lourde défaite (3-0) avec la Squadra Azzurra contre les Pays-Bas à l'Euro 2008.
Si les joueurs de la capitale manquent de constance en championnat - ils ne sont jamais parvenus à aligner deux victoires de rang - ils ont montré un visage conquérant et très séduisant hier soir. Une prestation à répéter lors de la réception de Lucerne dimanche en Super League.
Dans l'autre match du groupe A, Liverpool s'est relancé en battant Anzhi Makachkala 1-0 grâce à un but de Downing (53e). Les Reds ont largement dominé et auraient dû gagner de manière plus nette. Les Anglais prennent la tête du groupe avec 6 points, devant les Russes et Udinese (4) et les Young Boys (3), qui peuvent reprendre espoir.

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Le FC Bâle battu par Videoton

Football

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Le FC Bâle a essuyé contre Videoton sa première défaite dans la phase de groupes de l'Europa League (1-2). A mi-parcours, les Rhénans auront bien du mal à décrocher l'une des deux places qualificatives pour les seizièmes de finale.
Mis à jour le 25.10.2012 2 Commentaires

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Balazs Toth du Videoton FC aux prises avec Marco Streller du FC Bâle.
Image: Keystone




Le FC Bâle a essuyé contre Videoton sa première défaite dans la phase de groupes de l'Europa League (1-2). Troisièmes à mi-parcours, les Rhénans auront bien du mal à décrocher l'une des deux places qualificatives pour les seizièmes de finale.
Deuxième match et deuxième défaite pour Murat Yakin. Le remplaçant de Heiko Vogel sur le banc bâlois n'a pas encore trouvé la solution pour remettre ses joueurs sur le chemin du succès. Cueillis à froid dès l'entame de la rencontre par un malheureux autogoal de Fabian Schär puis menés de deux longueurs à la demi-heure de jeu, les champions de Suisse en titre se sont cassés les dents nonante minutes durant sur la muraille érigée par Videoton.
La formation de Szekesfehervar n'avait pourtant pas gardé le secret sur la tactique qu'elle comptait mettre en place, basée sur de rapides transitions entre défense et attaque. Déjà victorieuse 3-0 du Sporting Portugal début octobre de cette manière, la troupe de Paolo Sousa a fait mouche sur ses deux seules occasions du match, bien aidée sur le second but de Caneira par une défense rhénane apathique (32e).
Maîtrise du ballon pas suffisante
Bâle ne peut dès lors s'en prendre qu'à lui-même. Abandonnant l'expérimental 3-5-2 testé dimanche à Lucerne (défaite 1-0), Murat Yakin était revenu à une composition plus proche de ce que proposait son prédécesseur. Malgré une maîtrise du ballon quasi totale, son équipe n'a trouvé l'ouverture que dans les arrêts de jeu (Schär, 91e) alors que les dés étaient jetés. Sous l'impulsion d'un duo Steinhöfer-Degen dynamique sur le flanc droit, elle avait auparavant eu plusieurs occasions franches, comme cette talonnade «à la Madjer» de Valentin Stocker (39e) ou un face-à-face perdu par Streller contre le solide gardien Bozovic (70e).
«Nous avons joué vers l'avant pendant 90 minutes. Et je n'ai vu aucune phase de jeu où nous avons été mauvais, à l'exception de celles menant aux deux buts encaissés », a estimé Yakin au terme de la rencontre. S'ils ont en effet su séduire offensivement, les Bâlois n'ont pas géré les moments clés lorsqu'il s'agissait de défendre. Appelés à remplacer Xhaka et Shaqiri, les nouveaux venus Diaz et Salah se sont montrés volontaires mais trop imprécis pour avoir un véritable impact sur le jeu. «Nous avons manqué de précision dans les derniers dix mètres», a ainsi concédé le nouveau coach bâlois.
A mi-parcours, le FC Bâle reste bloqué à la troisième place de son groupe avec deux maigres unités au compteur. Deuxième avant le coup d'envoi, Videoton conforte sa position et compte désormais six points, soit quatre d'avance sur son adversaire du jour. Dans l'autre match, les Belges de Genk ont disposé 2-1 du Sporting (sans Gelson, sur le banc) et gardent la tête de la poule avec 7 points.

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Obama appelle à la fin du lock-out en NHL

HOCKEY SUR GLACE

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Le président américain a rappelé que les premières victimes de la grève étaient les admirateurs et fans de hockey sur glace.


Barack Obama au "Tonight Show" de Jay Leno, mercredi soir.





Mercredi soir, dans le célèbre talk-show de Jay Leno, sur la chaîne américaine NBC, le président des Etats-Unis, Barack Obama a demandé aux syndicats des joueurs et aux propriétaires de trouver rapidement une solution à la grève.
“Chaque fois que ces choses se produisent, je tiens simplement à rappeler aux propriétaires et aux joueurs: les gars, vous faites de l’argent parce que vous avez une légion d’admirateurs qui travaillent vraiment dur – ils achètent des billets, ils suivent les matchs à la télévision. Vous devriez tous être en mesure de comprendre cela. Trouvez donc un terrain d’entente. Les amateurs le méritent”, a dit Obama.

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Darragi ne sait pas encore ce qu'est un froid de canard

Football

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L’international tunisien du FC Sion devra s’habituer aux conditions annoncées pour ce week-end. La Swiss Football League basculera dans l’hiver, comme l’ensemble du pays d’ailleurs.
Par Renaud Tschoumy. Mis à jour le 25.10.2012

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Samedi, Ousama Darragi troquera les manches courtes contre des longues. Il ajoutera des gants et, peut-être, des bas à son équipement.
Image: Alessandro Della Valle/Keystone
Pas plus de risques qu’en été

Le froid arrivant, on aurait tendance à penser que les blessures vont se multiplier sur les terrains. Mais c’est faux. Ou du moins, pas tout à fait juste. «Statistiquement, rien ne prouve que c’est le cas, confirme le Dr Finn Mahler, médecin du Servette FC. Le froid nous contraint évidemment à changer nos habitudes. Ainsi, l’échauffement va être allongé de quelques minutes, de manière à permettre au corps de s’habituer aux conditions. Cela vaut surtout pour les remplaçants, qui ont été immobiles au froid pendant près ou plus d’une heure, et qui doivent subitement entrer en jeu. Un médecin de club doit aussi être attentif aux athlètes sujets à l’asthme, qui se développe plus vite par basse température. Et puis les joueurs rechignent souvent à s’hydrater quand il fait froid. A la mi-temps, il faut les pousser à le faire. Quoi qu’il en soit, il est plus facile de passer du chaud au froid que l’inverse, ne serait-ce qu’en vertu du fait qu’on peut se protéger. Et dans l’effort, le froid ne pose aucun problème.»




Arrivé cet été en droite ligne de Tunisie, Ousama Darragi va être confronté aux réalités helvétiques samedi, à l’occasion du derby contre Lausanne. Le froid va en effet s’inviter ce week-end, et, comme tout le pays, la Swiss Football League va basculer dans l’hiver.
On annonce en effet de la neige jusqu’en plaine et des températures pouvant être négatives dès la nuit de samedi à dimanche! Alors que dimanche dernier, on était encore en T-shirt à la Pontaise, les mordus de foot auront tout intérêt à sortir mitaines et doudounes.
Jamais en dessous de 15 degrés
Darragi n’a pu s’empêcher de réagir quand on lui a annoncé que la température devrait être de +2 degrés au coup de sifflet final, demain soir: «Comment? Seulement 2 degrés? Ouh là là…» Il a éclaté de rire.
Darragi ne se fait pas une fixation de cette arrivée d’air polaire. «Je jouerai en manches longues, avec des gants et peut-être même des bas, confirme-t-il. Il va falloir que je m’habitue. En Tunisie, on descend rarement en dessous de 15 degrés l’hiver. Alors 2 degrés, voire moins, vous pensez…»
L’international tunisien se dit prêt à vivre ses premiers frimas. «Je n’en ai pas l’habitude, mais je n’en ai en tout cas pas peur!»
D’ailleurs, Darragi peut s’estimer mieux loti que d’autres en ayant choisi Sion. «Les Alpes protègent le Valais, et le grand froid mettra plus de temps à arriver sur cette région, confirme Vincent Devantay, prévisionniste à MeteoNews. A Sion, il devrait faire 5 degrés au coup d’envoi, 2 au moment du coup de sifflet final. Ce n’est qu’au cours de la nuit que la température passera en dessous de zéro. Et la bise sera moins forte en Valais qu’ailleurs. La situation aurait été tout autre si le match s’était déroulé à la Pontaise. La bise aurait été nettement plus forte, et on aurait pu s’attendre à de la neige. A Sion, il n’en tombera pas, en tout cas pas samedi soir. A Saint-Gall, par contre, c’est sûr qu’il neigera.» La rencontre Saint-Gall - Thoune de dimanche est donc déjà menacée. Michel Decastel connaît évidemment le climat helvétique et ce à quoi ressemble un match hivernal. «Mais après treize ans passés à entraîner sur le continent africain, je n’ai plus trop l’habitude de coacher en grosse veste rembourrée! C’est le foot, on s’adapte.»
Son homologue lausannois, Laurent Roussey – qui, au moment où on l’a appelé, était en train… de faire installer ses pneus d’hiver! – ne voit pas cette baisse de la température d’un si mauvais œil. «Bien sûr, quand vous me dites qu’il fera entre 5 et 2 degrés, c’est froid. Mais près de 25 degrés comme dimanche passé, c’est plus difficile à gérer, en termes d’efforts et de récupération. Surtout à cette période de l’année. Tout le monde sait qu’on court mieux quand il fait frais.»
A ce niveau, les footballeurs suisses seront servis ce week-end!

Va morfler le Monsieur

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Paire: «Federer m’a aidé à moins m’énerver»

Tennis

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Vainqueur cet après-midi de Kubot (6-4, 6-4), le Français se réjouit de défier Roger Federer en quart de finale. Un futur adversaire qui l’a conseillé ce printemps sur son comportement.
Par Mathieu Aeschmann. Mis à jour le 25.10.2012

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Benoît Paire est le prochain adversaire de Federer à Bâle.
Image: Freshfocus



Benoît Paire, une victoire et une place en quart de finale contre Roger Federer. La vie est belle ?
C’est une belle récompense en effet. Quoi de mieux pour terminer sa saison que de défier Roger chez lui ? Lorsque le tableau est sorti, j’avais repéré cette possibilité. Mais je ne voulais pas trop y croire car il fallait écarter Seppi, qui vient de gagner Moscou, puis Kubot dont le jeu agressif ne me plaît pas trop. Maintenant c’est fait, je vais essayer d’en profiter car Roger Federer est quelqu’un que j’admire beaucoup.
N’est-ce pas justement un danger d’admirer son adversaire ?
Bien sûr que cela peut être dangereux. Il ne faudra évidemment pas que je le regarde trop jouer. Mais que voulez-vous, je ne vais pas dire que je ne l’admire pas parce que je dois l’affronter. En réalité, j’avais des posters de lui dans ma chambre. J’étais fan et, avec le temps, j’ai appris à l’apprécier.
Il vous a - paraît-il – conseillé afin de canaliser vos nerfs qui ont la réputation de lâcher assez souvent. Est-ce vrai ?
On a parlé de cela à Roland-Garros. Il m’a expliqué qu’il avait réussi à se calmer et je trouve cela réconfortant de savoir qu’un joueur comme lui cassait des raquettes et a su évoluer. Après, il m’a dit que, pour lui, quelque chose avait été déterminant (ndrl. très certainement le décès accidentel de Peter Carter). A l’inverse, je dois chercher mes « pourquoi » et travailler sur ce défaut. Mais j’ai déjà bien évolué sinon je ne serais pas passé de la 100e à la 45e cette saison.

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Federer retrouve le ramasseur de balles en lui

Tennis

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A Bâle, le tournoi qui l’a vu aussi bien ramasseur de balles que numéro un mondial, Roger Federer prend plaisir à se replonger dans ses racines.
Mis à jour le 25.10.2012

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1/12Image: Keystone



Avec Paris-Bercy et le Masters à Londres dans la foulée, le Suisse, qui avait réussi le triplé l’an passé, a trois semaines de folie et le sait. Mais dans son calendrier, le patron du circuit n’a encore jamais manqué, sauf blessure, d’honorer ce rendez-vous dans la cité de sa jeunesse.
Gradé ATP-500, il ne peut lui offrir que quelques points et un titre de plus à son palmarès, mais pour l’homme aux 17 victoires en Grand Chelem, l’essentiel n’est à l’évidence pas là.
"C’est peut-être un tout petit trophée aux yeux de certains mais pour moi, il revêt une importance particulière", insistait Federer, après avoir brandi la coupe pour la cinquième fois en 2011, non sans verser quelques larmes. Car Bâle fait partie de son album de famille.
Bien avant de trôner aux premières loges à regarder les exploits de son champion, sa mère Lynette joua longtemps les bénévoles. Et Roger fut un des petits jeunes bondissant pour fournir balles et serviettes aux joueurs.
Lui qui avait eu droit à une petite médaille remise par les finalistes comme le veut la tradition du tournoi, la remet désormais aux ramasseurs de balles. Et pour fêter sa victoire, il a pris l’habitude de partager avec eux des pizzas.
"Quand j’étais gamin, je venais en vélo ici. J’ai été ramasseur de balles à deux reprises. J’ai commencé avec un match de qualifications. Le lendemain j’avais des courbatures de folie à force de rester debout tout le temps", a raconté le héros national lors de sa conférence de presse précédant le coup d’envoi
Treizième participation
C’est à Bâle aussi qu’il disputa son premier match majeur en 1998 face à l’une des stars d’alors, l’Américain Andre Agassi. Leur première rencontre fut pliée en deux sets: 6-3, 6-2.
"Ce tournoi m’a inspiré, a éveillé mes rêves. C’est beau de pouvoir revenir jouer à la maison", a confié le Suisse. "Je viens ici pour la treizième fois... C’est passé à une vitesse folle comme ma carrière. Les années juniors, j’ai l’impression que c’était hier".
Avec 300 semaines au compteur tout en haut de la hiérarchie, il est plus que jamais l’icône du tournoi. Le livre de présentation des "Swiss Indoors" est tout à sa gloire, que cela soit pour rappeler ses moments forts sur les courts ou pour vanter des montres, des assurances, des machines à café.
Mais pas de cris hystériques, de débordements: dans la cité des bords du Rhin, la Federermania s’exprime d’un manière contenue et polie à l’image de l’enfant du coin.
Lui seul suffit à attirer les foules. Une fois parti, les gradins se vident, même si à l’affiche oppose un autre Suisse, Marco Chiudinelli, au Français Richard Gasquet, comme c’était le cas mercredi soir.
Emmené par le patron du tournoi, "Roger", lui, doit se plier à une tournée de tous les sponsors après ses matches, au risque d’arriver avec trois quarts d’heure de retard devant la presse.
Si les organisateurs avaient passé un contrat assurant la présence du maître jusqu’à cette année, ils craignent de ne pouvoir le renouveler, pour des raisons financières et de calendrier. Mais même sans contrat, Federer sera toujours lié à Bâle.