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Match truqué en handball: les contrôles judiciaires levés

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La cour d'appel de Montpellier a levé jeudi les contrôles judiciaires de tous les mis en examen, dont le joueur vedette Nikola Karabatic, dans l'affaire des soupçons de match de handball truqué sur fond de paris sportifs.
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La cour a levé aussi bien les contrôles judiciaires des joueurs de Montpellier et des compagnes de deux d'entre eux, Géraldine Pillet et Jennifer Priez, que des anciens du MAHB passés cette saison au Paris SG.

Le 16 octobre, puis le 22, leurs avocats avaient demandé la levée des deux volets du contrôle judiciaire: le cautionnement, équivalent aux gains des paris incriminés, et l'interdiction de rencontrer les autres mis en examen et les membres du clubs (joueurs, encadrement, staff).

La semaine dernière, le parquet général avait requis l'assouplissement des modalités du contrôle pour permettre des rencontres entre les joueurs incriminés et la direction du club de Montpellier (MAHB).

La décision de la cour d'appel ouvre ainsi la porte à d'éventuels licenciements, que les mesures de contrôle judiciaire rendaient juridiquement impossible jusque-là, faute d'entretien préalable.

Seul joueur à avoir déjà été réentendu par le juge, le joueur montpelliérain Dragan Gajic, qui nie avoir parié, avait obtenu dès vendredi la levée de l'interdiction de voir ses dirigeants. Il les a ainsi rencontrés mardi et a été convoqué à un entretien préalable de licenciement le 7 novembre.

La décision de la cour d'appel va cependant permettre au joueur de se faire rembourser sa caution de 11.600 euros.

Les cautions des autres mis en examen s'élevaient à 25.000 euros (Luka Karabatic), 13.000 euros (Jennifer Priez), 11.600 euros (Mladen Bojinovic et Issam Tej), 9.000 euros (Samuel Honrubia), 4.500 euros (Nikola Karabatic), 4.400 euros (Géraldine Pillet).

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Lance Armstrong déprogrammé d'un forum économique au Mexique

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Un forum économique international prévu en novembre à Mexico a exclu de sa liste d'orateurs l'Américain Lance Armstrong, le septuple vainqueur du Tour de France cycliste déchu pour dopage, ont indiqué jeudi les organisateurs.

La participation d'Armstrong au World Business Forum prorgammé les 14 et 15 novembre dans la capitale mexicaine a été annulée devant "les fortes accusations et les nombreuses preuves" de dopage contre lui, a déclaré à l'AFP le directeur marketing du World of Business Ideas (WOBI), Nicolas Heller.
Armstrong sera remplacé par l'ancienne star de football américain Joe Montana. Parmi les invités du Forum figure également l'ex-président colombien Alvaro Uribe.
Le directeur général du WOBI pour le Mexique, Gustavo Barcia, a indiqué dans un communiqué que le fait de conserver Armstrong dans la liste des intervenants aurait envoyé un "message de confusion", puisque l'un des objectifs de cette organisation est de promouvoir "les standards éthiques et de responsabilité sociale les plus élevés" dans le monde des affaires.

Va finir en cabane le Lance

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Mekhissi accusé d'agression

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Un responsable du CREPS de Reims accuse le double vice-champion olympique du 3000 m steeple Mahiédine Mekhissi de l'avoir agressé, sur fond de jalousie supposée et d'incompréhension totale depuis des années entre le centre et l'athlète, soutenu par sa Fédération.

"Il m'a chopé de manière brusque au cou", a raconté jeudi à l'AFP le responsable agressé, qui souhaite rester anonyme, confirmant des informations du quotidien L'Equipe.

"Il m'a saisi, j'ai été surpris car j'avais la tête baissée. Il m'a plaqué contre le mur, je n'ai rien dit, rien fait, et puis je me suis retrouvé sur le bureau, lui au-dessus. Ce n'est pas une simple altercation, c'est une agression", estime-t-il.

Tous les protagonistes ont confirmé l'altercation survenue lundi à l'AFP, mais ils divergent sur sa gravité: huit jours d'arrêt de travail pour le responsable du Centre régional d'éducation populaire et de sport, "pas un coup échangé" selon les proches de l'athlète, qui ont "des témoins".

"C'est une histoire de frustrations, de jalousies et d'aigreur", estime Gilbert Marcy, président de la Ligue d'athlétisme de Champagne-Ardennes et de l'EFS Reims Athlétisme, le club de Mekhissi.

"On constate des dysfonctionnements au CREPS et une volonté de nuire à Mahiédine, qui est un mec bien, et à son entraîneur Farouk Madaci, une crème. C'est une cocotte-minute qui bout depuis quatre ans", explique-t-il.

Altercation en février
L'origine de la querelle semble remonter à 2008, avant les Jeux de Pékin, où Mekhissi avait conquis une première médaille d'argent. Il était alors entraîné à distance par Zouhir Foughali, son coach de jeunesse basé à Paris, qui n'avait pas les diplômes d'entraîneur et était donc "persona non grata" au CREPS.

Mekhissi y courait toutefois avec un groupe officieux dirigé par Farouk Madaci, alors surveillant du centre, sous le regard d'entraîneurs et responsables du CREPS, dont celui agressé lundi.

S'en suivent, selon les proches de Mekhissi, des années de vexations, que l'intégration de Madaci au CREPS en tant qu'entraîneur en 2009, puis sa nomination en tant qu'entraîneur officiel de Mekhissi début 2010 ne vont pas changer.

"L'an dernier, alors qu'on préparait les Mondiaux de Daegu, on est arrivé un matin et des barres de musculation avaient été placées pour nous fermer l'accès à la halle d'athlé. On ne pouvait pas y rentrer! Et pour la cryothérapie, je remplissais des poubelles de glace avec une pelle à la patinoire", raconte Farouk Madaci.

"Il n'est pas du tout question de jalousie ou quoi que ce soit", rétorque le responsable agressé. "Je n'ai jamais eu de souci avec Farouk Madaci ou M. Mekhissi, à part en février dernier où on avait eu une altercation dans le cadre d'un entraînement dans la salle de cryothérapie. J'avais d'ailleurs déposé une main courante et fait remonter l'histoire à la fédération". Le ministère des Sports a demandé à la direction technique nationale de sanctionner Mekhissi, sous le coup d'une mise à l'épreuve de trois ans depuis une bagarre avec Medhi Baala, en juillet 2011, qui lui avait valu cinq mois de suspension.

Mais la Fédération française attend d'avoir tous les éléments avant de se prononcer. Une attitude similaire à celle adoptée dans l'affaire Teddy Tamgho, le champion du monde en salle de triple saut condamné à six mois de suspension pour une agression qui sera également jugée par le tribunal de police de Fréjus le 13 novembre.

"C'est l'aboutissement de problèmes récurrents au CREPS depuis trois ans. On leur fait (à Mekhissi et Madaci) la vie difficile. On attise le feu et le feu a pris, c'est une cabale", a toutefois déclaré à l'AFP le président de la FFA, Bernard Amsalem.

"Je suis allé de nombreuses fois à Reims pour essayer d'arranger les choses mais je ne peux pas être là au moment où le problème se passe", explique de son côté le DTN, Ghani Yalouz. Sollicitée par l'AFP, la direction du CREPS de Reims n'a pas souhaité s'exprimer.

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Greg LeMond demande la démission du président de l'UCI

SauvePat McQuaid© ap.
L'ancien triple vainqueur du Tour de France l'Américain Greg LeMond a demandé la démission du président de l'Union cycliste internationale (UCI) Pat McQuaid. Le vainqueur du Tour en 1986, 1989 et 1990 a posté une lettre ouverte sur sa page facebook dans laquelle il estime que l'Irlandais est corrompu et qu'il était au courant des pratiques de dopage de Lance Armstrong et de ses équipiers d'US Postal.
"Je n'ai encore jamais vu dans l'histoire du cyclisme un tel abus de pouvoir", écrit LeMond. "Pat, démissionne si tu aimes le vélo. Fais la même chose si tu hais le sport. Tu sais bien ce qui s'est passé dans le cyclisme."

"Toi et Hein êtes une partie corrompue du sport" ajoute Greg LeMond. "Ce n'est pas le dopage mais bien la corruption qui est le problème. Tu es l'incarnation du mot corruption."

LeMond avait déjà affirmé qu'Armstrong avait été contrôlé positif en 1999, l'année de sa première victoire dans le Tour. Il se réfère à la somme de 125.000 dollars qu'Armstrong a versé à l'UCI. L'argent du silence, comme dans la mafia."

Kathy LeMond, l'épouse de Greg, avait suggéré que la corruption avait permis de faire disparaître les urines positives d'Armstrong. Elle a ainsi déclaré que Verbruggen avait reçu 500.000 dollars du sponsor Nike, en 1999, pour enterrer un contrôle positif du Texan.

Bravo Greg suis du même avis

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LNA: folle soirée pour Fribourg-Gottéron

Hockey sur glace

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Fribourg-Gottéron s'est tiré une balle dans le pied, en se faisant battre aux tirs au but par Ambri-Piotta 3-2. Bienne de son côté s'est imposé face à Langnau.
Mis à jour il y a 16 minutes

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Le gardien fribourgeois Benjamin Conz (droite) lutte pour le puck avec le joueur tessinois Richard Park (gauche.
Image: Keystone




Soirée folle à Fribourg où Ambri est parvenu à égaliser à trois dixièmes de la fin du troisième tiers avant de s'imposer aux tirs aux buts (3-2). A Bienne, Seguin et ses coéquipiers ont laminé les Langnau Tigers 6-1.
Incroyable scénario à la BCF Arena pour le retour de Serge Pelletier sur la terre de ses anciens exploits. Alors que tout laissait à penser que les Dragons allaient s'imposer 2-1, un tir anodin d'Inti Pestoni pris dans un angle improbable termina sa course au fond des filets de Benjamin Conz à trois dixièmes de la fin du temps réglementaire.
Les Fribourgeois ont de quoi rager, eux qui menaient 2-0 après des buts d'Adam Hasani (35e) et Joël Kwiatkowski sur power-play (44e), mais les Tessinois ont effectué un joli retour comme lors de leur précédent match face à Bienne. Tout s'est joué aux tirs au but. Une série durant laquelle Schaefer s'est fait exclure et a donc été remplacé par le jeune Igor Lucchinetti. Mais il était écrit que les Fribourgeois boiraient le calice jusqu'à la lie et Richard Park a donné la victoire aux Léventins.
Bienne et Seguin déroulent
Au Stade de glace, tout s'est joué dans les cinq premières minutes. Tyler Seguin (2e), puis Marc Wieser par deux fois (3e et 6e) ont décidé très rapidement de l'issue de la rencontre. La suite ne fit que confirmer le cavalier seul de Biennois particulièrement affûtés en zone offensive. Mention spéciale à Tyler Seguin, intenable depuis une semaine et auteur de huit points lors des trois derniers matches. Peut-être que la perspective de former une paire inédite avec Patrick Kane, la nouvelle recrue biennoise, a aiguisé l'appétit du jeune attaquant des Boston Bruins.
Match complètement fou à Davos où Grisons et Tessinois ont passé une bonne partie de la rencontre à s'échanger le leadership. 0-1, puis 2-1, puis 2-3, puis 4-5 et finalement 5-5, Genoni et Manzato n'ont pas passé la meilleure soirée de leur vie. Revenu plus tôt que prévu de son prêt de Turku, Petteri Nummelin s'est rappelé au bon souvenir de son coach et de ses équipiers en inscrivant le 2-3 (28e) et le jeune Luca Fazzini a réussi son premier but en Ligue nationale (35e).
Durant le troisième tiers, Daniel Manzato a été secoué par Rick Nash et remplacé par Flückiger. Et à 29 secondes de la fin, ce même Rick Nash est parvenu à égaliser pour les Davosiens qui se sont finalement imposés aux penalties.
Genève-Servette au repos
Les Lions ont profité du repos de Genève-Servette pour revenir à quatre points des hommes de Chris McSorley à la faveur de leur succès 4-1 face aux Saint-Gallois. Maîtres de leur sujet, les joueurs de Marc Crawford ont eu une petite frayeur à la 18e lorsque Michel Riesen permit à ses couleurs de revenir à 2-1. Mais les Zurichois sont irrésistibles en ce moment et c'est tout naturellement qu'ils ont signé leur sixième victoire de rang.
A Berne, Joël Vermin a peut-être sauvé la tête de son entraîneur Antti Törmänen. En inscrivant deux buts, dont le 3-2 à onze secondes de la fin du troisième tiers, le jeune Bernois a offert une bouffée d'oxygène au club de la capitale, malmené en ce début de saison. A noter le premier but de la saison pour l'espoir des Ours, Christoph Bertschy (26e).

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La belle histoire de Paul-Henri Mathieu



Roger Federer redécouvre les richesses du tennis français à Bâle. Après Benoît Paire et peut-être avant Richard Gasquet, le no 1 mondial a rendez-vous avec Paul-Henri Mathieu (ATP 101) samedi.
L'Alsacien est bien l'invité surprise de ces demi-finales des Swiss Indoors. Donné perdu pour le tennis il y a deux ans, Mathieu a tenté l'opération de la dernière chance en mars 2011 pour soigner son arthrose: on lui a fracturé la jambe gauche pour la replacer dans l'axe de son genou ! Il est revenu sur le Circuit en janvier pour, à 30 ans, retrouver peut-être un jour une place parmi les vingt meilleurs mondiaux.
La manière avec laquelle il a renvoyé Grigor Dimitrov (ATP 62) à ses études vendredi a levé les derniers doutes: il a retrouve l'essentiel de ses moyens. Victorieux 7-6 7-6, il fut beaucoup plus percutant que le "clone" de Federer dans les moments cruciaux de cette rencontre. "J'ai retrouvé l'intensité dont on doit témoigner pour gagner ce genre de match. Croyez-moi, c'est justement cette intensité qui vous manque quand vous revenez après une longue absence".
Paul-Henri Mathieu sait parfaitement que son parcours à Bâle s'arrêtera en demi-finale comme à Gstaad d'ailleurs où il s'était incliné devant Janko Tipsarevic. Battu à cinq reprises en cinq rencontres par Roger Federer, "Paulo" n'a pas les armes pour empêcher Roger Federer de gagner un quatorzième match de rang à la Halle St-Jacques.
Quarante-huit heures après avoir été poussé dans ses derniers retranchements par Thomaz Bellucci, le no 1 mondial a déroulé tranquillement devant Benoît Paire. Comme on pouvait le redouter, le joueur d'Avignon a été quelque peu "écrasé" par le poids de l'événement. "Jouer Federer chez lui à Bâle est une belle récompense pour une belle année", expliquait-il avant la rencontre. Il est allé la chercher. Et c'est tout !
Victorieux 6-2 6-2 , Roger Federer a survolé les débats pour signer sa victoire la plus aisée de la semaine. Le fait de gagner en seulement 55 minutes lui permettra d'aborder le week-end avec une fraîcheur intacte. Malgré tout, Paul-Henri Mathieu a dû laisser quelques plumes avec les trois sets livrés la veille contre Nikolay Davydenko et ses deux tie-breaks face à Dimitrov.

un match est un match. Faut le jouer après.....

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Federer : «La réhabilitation de Mathieu est fascinante»

TENNIS

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Facile vainqueur de Benoît Paire vendredi soir (6-2, 6-2) à Bâle, le numéro un mondial se réjouit d’affronter le revenant Français en demi-finale.
Par Mathieu Aeschmann. Mis à jour le 26.10.2012

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Image: Fabrice Coffrini/AFP




Roger Federer, peut-on parler d’une victoire sans histoire ?
C’est vrai, on peut dire sans histoire. J’ai traversé la partie en contrôle, en menant du début à la fin. Il a pris des risques et commis pas mal de fautes. De mon côté, je ne l’ai pas laissé l’opportunité d’installer son jeu. Au final, je suis ravi de retrouver le dernier week-end de Bâle. C’est quelque chose de particulier car des fans de toute la Suisse font généralement le déplacement. Et l’ambiance y est très chaleureuse.
Un week-end qui vous propose Paul-Henri Mathieu en demi-finale. C’est une surprise pour vous de le revoir à ce niveau après sa grave blessure à la jambe?
Oui et non. Non parce que je savais pertinemment qu’il avait gardé toutes ses qualités de joueur de tennis. Mais la question était plutôt : pourra-t-il à nouveau courir normalement? Alors je suis bien sûr très content de le revoir évoluer à ce niveau. C’est même assez fascinant de voir comme il a su rester calme et déterminé durant sa longue réhabilitation. Je trouve que ce genre de comeback participe de la beauté du sport.
A quel type de match vous attendez-vous contre lui?
Déjà je le connais très bien puisque nous avons évolué ensemble en juniors. C’est un grand combattant, de la trempe des champions. Ensuite, il peut très bien retourner et son jeu de fond de court est assez solide pour qu’il se permette d’ouvrir le long de la ligne des deux côtés. Je vais donc devoir être agressif pour l’empêcher d’installer sa cadence. Car même s’il n’a pas encore un excellent classement, il sera bientôt de retour dans les 50 meilleurs et peut jouer top 20 sans problème.

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Les Suisses peu ambitieux à l'ouverture de la Coupe du monde

Ski alpin

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L'équipe de Suisse a rarement été si peu ambitieuse au moment d'attaquer les géants de Sölden, qui ouvrent la Coupe du monde. Un podium helvétique relèverait presque du miracle sur le glacier autrichien.

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Le Valaisan Didier Défago est capable de s'illustrer en géant.
Image: Keystone




L'équipe de Suisse a rarement été si peu ambitieuse au moment d'attaquer les géants de Sölden, théâtre samedi (dames) et dimanche (messieurs) de l'ouverture de la Coupe du monde. Un podium helvétique relèverait presque du miracle sur le glacier autrichien, où les chutes de neige annoncées pourraient perturber les épreuves.
Dans un passé récent, Sölden a souvent souri aux Suisses. Didier Cuche (2009) et Daniel Albrecht (2008) s'y sont imposés, tandis que Carlo Janka y a multiplié les accessits (3e en 2009 par exemple). Mais la donne a radicalement changé pour la Suisse, passée en trois ans de nation no 1 en géant à une équipe de seconde zone.
Cuche n'est plus là et Albrecht, forfait à Sölden, se dirige également vers une retraite sportive. Quant à Janka, il sort de deux saisons difficiles, marquées par divers pépins physiques. A cela s'ajoutent les errances d'autres anciens cracks du géant comme Marc Berthod ou Sandro Viletta.
Dans la hiérarchie mondiale du géant, Janka reste le meilleur représentant helvétique avec un lointain 16e rang. Le Grison vaut toutefois largement mieux que ce classement, lui qui a été champion du monde et olympique dans la discipline. Enfin en bonne santé, il devrait rebondir cet hiver. Mais comme son matériel lui a posé quelques problèmes cet été, le géant de Sölden pourrait arriver trop tôt pour le revoir déjà aux avant-postes.
«Il reste encore du travail», confirme Janka. «J'ai surtout connu des difficultés avec mes nouvelles chaussures, avec lesquelles je n'avais plus la même stabilité. J'ai donc dû reprendre des anciens souliers. Cela n'a pas tellement plu à mon sponsor, mais c'était la meilleure solution», explique le champion olympique de géant.
Vers un duel Ligety-Hirscher
Didier Défago est le deuxième géantiste suisse du top 30 (no 17). Le Valaisan est certes plus à l'aise dans les épreuves de vitesse, mais il avait montré l'hiver dernier qu'il était aussi capable de s'illustrer en géant (5e à Crans-Montana notamment).
«La vitesse reste ma priorité. En géant, je sais qu'il sera difficile de rivaliser avec les spécialistes, d'autant plus avec le nouveau règlement concernant les skis (réd: plus longs et moins taillés)», reconnaît le Morginois. «Du coup, chaque top 15 en géant constituerait un bon résultat pour moi. Si j'y parviens dimanche déjà, cela serait parfait pour lancer ma saison», estime-t-il.
Beat Feuz est encore moins un géantiste que Défago. Le Bernois souhaite surtout retrouver le rythme de la compétition à Sölden, lui qui a été gêné tout l'été avec son genou gauche. «Je me sens bien physiquement et le feeling sur les skis revient gentiment. Je ne veux toutefois prendre aucun risque. Si la piste n'est pas en bon état dimanche, je n'hésiterai pas à déclarer forfait», prévient-il.
Concernant la lutte pour la victoire, un nouveau duel est attendu entre l'Américain Ted Ligety, tenant du titre, et l'Autrichien Marcel Hirscher, détenteur du globe de géant. Kjetil Jansrud (No), Aksel Lund Svindal (No), Massimiliano Blardone (It), Hannes Reichelt (Aut) ou encore Marcel Mathis (Aut) font aussi partie des papables. A noter que l'Autriche n'a plus fêté la victoire d'un des siens à Sölden depuis 12 ans et un succès d'Hermann Maier.
Lara Gut bien seule
Chez les dames, la tenante du titre n'est autre que l'Américaine Lindsey Vonn. La grande dominatrice du circuit tentera une nouvelle fois de mater les spécialistes du géant comme Viktoria Rebensburg (All), Tessa Worley (Fr) ou Tina Maze (Sln).
Du côté des Suissesses, seule Lara Gut semble en mesure d'intégrer le top 10. La Tessinoise y était parvenue en 2008 à Sölden (5e), avant d'échouer nettement lors de ses deux particiations suivantes (25e en 2010, 15e en 2011).
Dominique Gisin, de retour de blessure, ainsi que les jeunes Wendy Holdener et Corinne Suter complètent la maigre sélection suisse. Toutes trois viseront une qualification pour la seconde manche.

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«Un match de hockey, ce n’est jamais fini»

HOCKEY SUR GLACE

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Serge Pelletier pouvait-il rêver d’un plus beau retour à Fribourg que celui marqué par ce succès 2-3 aux tirs au but arraché sur le fil par Ambri? «Non, je ne crois pas», sourit-il.
Par Frédéric Lovis. Mis à jour le 26.10.2012

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Image: Jean-Guy Python




Comme à sa descente du car peu après 17h30 vendredi soir, Serge Pelletier affichait un sourire radieux au sortir d’un match que son équipe a gagné avec les tripes. N’a-t-elle pas égalisé à 2-2 alors qu’il restait… trois dixièmes à jouer dans le temps réglementaire? N’a-t-elle pas gagné aux tirs au but alors que son gardien titulaire, Nolan Schaefer, venait de se faire expulser, puis remplacer par le 4e portier du club Igor Lucchinetti, les deux situés entre eux dans la hiérarchie étant malades? «Ce soir, je n’ai pas tout compris les décisions de l’arbitre», commente le technicien québécois.
Il a à nouveau eu la satisfaction de voir son équipe ne jamais baisser les bras. «Lors du dernier match contre Bienne, on perdait 4-1 et on a réussi à remonter à la marque. Le hockey, ce n’est jamais fini jusqu’à la dernière seconde. La fin de ce match était spectaculaire. Le hockey est spectaculaire.»
D’autant plus quand on a été privé des émotions que ce sport est capable de procurer à un homme de banc. Celui qui fêtait son retour dans cette BCF Arena de Fribourg qu’il a dû quitter sur décision des dirigeants le 8 février 2011 ne pouvait pas rêver d’un meilleur scénario. Pour la petite histoire, pas un seul d’entre eux n’est venu lui serrer la main.

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Les skis prennent un nouveau virage

26.10.2012
Lara Gut pose avec ses nouveaux skis. [Salvatore Di Nolfi - Keystone]


La FIS, alarmée par l'inflation des blessures, aux genoux notamment, a décidé pour la Coupe du monde 2012-13 de ski alpin de rallonger les spatules des skis de quelques centimètres et d'accroître ainsi le rayon de courbe des virages. Si l'Américain Ted Ligety reste le leader du front de la révolte contre une "involution dangereuse", qu'en est-il de la position des uns et des autres alors que les épreuves de Sölden, samedi et dimanche, trancheront en partie le débat?
La FIS en pompier

Forte de statistiques alarmantes -le nombre des déchirures ligamentaires relatives aux genoux a doublé entre 1993 et 2011- et d'études menées en collaboration avec plusieurs universités, dont celle de Salzbourg, la FIS a décidé de réduire l'agressivité du ski parabolique. En l'allongeant de quelques centimètres et en réduisant sa largeur, on augmente le rayon de courbe. Ainsi le virage, plus rond et long, est moins traumatisant. Trois disciplines sont concernées: la descente, le super-G et surtout le slalom géant. C'est en effet dans la discipline-école, où le rayon passe de 27 m à 35 m, que la différence se fait le plus sentir. Pour couper au maximum la porte, les géantistes, Raich peut avoir le sourire, il espérait depuis des années du changement. [Alessandro Della Valle - Keystone] fesses sur la neige, se mettent carrément en dérive.
Modernes contre anciens

Les jeunes skieurs n'avaient connu que les skis paraboliques et ne souhaitaient pas en changer. "Ils étaient tellement rapides avec le matériel de ces dernières saisons", remarque Marco Büchel, qui a connu les skis d'avant-1999, ayant arrêté sa carrière en mars 2010 à plus de 38 ans. Le champion autrichien Benjamin Raich, 34 ans et encore sur la brèche, a également traversé les deux époques. Au nom de la "sécurité", le Tyrolien réclamait depuis plusieurs années la mesure prise par la FIS. "Presque tous les collègues ont conclu que c'était positif", a déclaré récemment "Benni". Plusieurs coureurs, néanmoins, se plaignent de douleurs accrues aux genoux et au dos, qu'ils imputent au changement de skis.
Physique

Entraîneur des géantistes français, David Chastan encadre la situation. "Déjà c'est une adaptation au matériel, un changement de technique dû à un changement de règlement. Derrière c'est plus de la stratégie que de la technique, qui demande une présence physique un peu plus importante", explique M. Chastan. "C'est sûr que cet été on a mis l'accent sur le physique et ça passe par beaucoup de musculation", renchérit la Française Tessa Worley, une des prétendantes au petit globe de géant.
Hiérarchie

"Les meilleurs des années précédentes vont rester devant pour la plupart", pronostique un responsable de l'équipementier Fischer. Avec un bémol de Rainer Salzgeber, responsable course chez Head, qui estime qu'avec le changement, les polyvalents auront du mal à tenir le rythme des spécialistes en slalom géant. "Ceux qui skient propre pourraient ête avantagés", souligne l'Autrichienne Elisabeth Görgl, championne du monde de descente et super-G.