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Didier Défago s'offre un beau retour

28.10.2012 13:35 mise à jour à 13:58
De retour de blessure, le Morginois s'est offert un superbe début de saison. [KLAUS TECHT - Keystone]


Belle course de Didier Défago qui termine 5e du géant de Sölden remporté par l'Américain Ted Ligety. Auteur d'une belle première manche, Marc Berthod a été éliminé lors du second parcours.
Personne ne pouvait rivaliser avec Ted Ligety sur le glacier de Sölden !
Tenant du titre, Ligety a réalisé une performance à couper le souffle. Dans des conditions épouvantables - brouillard et fortes chutes de neige -, le styliste de Park City a tout d'abord réussi l'exploit de signer le deuxième temps de la première manche malgré un dossard 5 lui promettant une belle couche de poudreuse sous les lattes, puis a littéralement avalé la piste sur le second tracé, laissant son dauphin Manfred Moelgg à 2''75 ! Pas mal pour un coureur hurlant au scandale depuis un an au sujet des changements de skis imposés par la FIS...
L'Américain a survolé les débats lors du géant inaugural de la saison de Coupe du monde. [Alessandro Trovati - Keystone]Le tandem a privé l'Autriche d'une victoire qu'elle attend depuis 2005 (Hermann Meier) puisque le troisième rang est revenu, au prix d'un mur mené tambour battant, à Marcel Hirscher, le vainqueur du globe de la spécialité la saison passée.
Défago étonnant 5e

Didier Défago a quant à lui mis un peu de baume au coeur de l'équipe de Suisse, qui n'affichait certes pas de très grandes ambitions mais qui espérait sans doute mieux que les éliminations en cascades de Carlo Janka, Manuel Pleisch, Gino Caveziel et Thomas Tümler en première manche. Le Valaisan, étonnant 5e, a égalé son deuxième meilleur résultat dans la discipline après son podium (3e) d'Alta Badia en 2006.
Ce classement est un très bon signe pour Défago, qui entend mettre l'accent surtout sur la vitesse. Mais le géant demeure un juge de paix: la technique du Valaisan semble être en place. En revanche, les saisons se suivent et se ressemblent malheureusement pour Marc Berthod. Tout heureux de sa qualification pour la seconde manche après son 15e rang matinal, le Grison est rapidement parti à la faute.

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Vainqueur du Grand Prix d'Inde devant Fernando Alonso, Sebastian Vettel creuse l'écrat au championnat du monde

28.10.2012 12:31 mise à jour à 12:33

Sebastian Vettel n'a pas été inquiété en Inde, où il a gagné son 4e Grand Prix consécutif. L'Allemand creuse l'écart au championnat du monde et file vers une troisième couronne d'affilée. Loin derrière le double champion du monde en titre, la bagarre pour la 2e place a été serrée entre son coéquipier chez Red Bull Mark Webber et Fernando Alonso, qui a passé l'épaule au 48e des 60 tours. A trois épreuves de la fin de saison, Vettel compte 13 points d'avance sur le pilote espagnol de Ferrari. Les Sauber vont repartir d'Inde les mains vides. Sergio Perez a abandonné et Kamui Kobayashi a terminé 14e.

je parie que c'est joué

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Servette tient son premier succès de la saison

Super League

—
Le Servette FC tient enfin sa première victoire de la saison, arrachée à domicile face au leader Grasshopper lors de la 14e journée de Super League (2-0).
Mis à jour il y a 13 minutes1 Commentaire

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Le joueur zurichois, Veroljub Salatic, à gauche, lutte pour le ballon avec le joueur genevois, Eudis, à droite.
Image: Keystone
Super League

14e Journée

27.10.Sion - Lausanne1 : 128.10.Servette - Grasshoppers2 : 028.10.FC St.Gall - FC Thoune1 : 028.10.Young Boys - FC Lucerne- : -28.10.FC Zurich - FC Bâle1 : 2État: 28.10.2012 17:54
Classement

NomJVNDButsP1.Grasshoppers14102220:11322.FC St.Gall1494121:8313.Sion1474320:16254.FC Bâle1466223:15245.Young Boys1345422:15176.FC Zurich1435615:19147.FC Thoune1442815:19148.Lausanne1434710:18139.FC Lucerne1333713:201210.Servette14131010:286État: 28.10.2012 18:03
15e Journée

03.11.FC Bâle - Young Boys- : -03.11.Grasshoppers - Lausanne- : -04.11.FC Lucerne - Servette- : -04.11.FC Thoune - FC Zurich- : -04.11.FC St.Gall - Sion- : -Mots-clés



Et la quatorzième fut la bonne..! Le Servette FC tient enfin sa première victoire de la saison, arrachée à domicile face au leader Grasshopper lors de la 14e journée de Super League (2-0). Battus dix fois pour trois nuls, les Genevois ont profité de la venue de l’actuelle meilleure équipe du pays pour retrouver un peu d’espoir.
La décision s’est faite en début de partie, sur un contre initié par Vincent Rüfli, poursuivi par Geoffrey Tréand et Eudis et conclu de manière admirable par Steven Lang à la 9e. Déjà auteur d’un petit bijou début octobre lors de la défaite du SFC contre Bâle, le demi offensif a offert aux siens un bon bol d’oxygène.
Le 2-0 signé Pasche est également venu sur une action de rupture, à la 87e. Le classement demeure toutefois très défavorable à la formation de Sébastien Fournier, toujours dernière avec six points de retard sur Lucerne - dont le match chez les Young Boys a été renvoyé sine die pour cause de mauvais temps - et sept sur Lausanne.
Leader diminué
Après l’ouverture du score, Servette s’est recroquevillé devant son gardien João Barroca (préféré à un David Gonzalez critiqué depuis plusieurs semaines) et a fait le dos rond. GC s’est alors rué à l’attaque, cherchant à percer la muraille par jeu court, long ou sur balles arrêtées. Mais l’efficacité n’était pas au rendez-vous pour le leader, qui a notamment vu Tréand sauver son équipe sur sa ligne de but à la 54e.
Les Grasshoppers ne s’étaient inclinés qu’une seule fois cette saison, lors de la... première journée contre Sion. Et ils restaient sur neuf succès consécutifs. Ces deux raisons suffisent pour rendre hommage, en dépit de la qualité footballistique de leur prestation, aux Servettiens.
GC ne possède donc plus qu’un point d’avance sur St-Gall, vainqueur 1-0 de Thoune dans son AFG-Arena enneigée (coup d’envoi reporté de 45 minutes et interruption en seconde période pour déblayer les lignes). Les néo-promus se sont logiquement imposés au terme d’une rencontre qu’ils ont le plus souvent contrôlée.
Le but a été inscrit par Marco Mathys à la 12e. Les Thounois, dans une mauvaise passe (trois défaites et un nul), avaient eu la mauvaise idée d’arrêter de jouer pour réclamer un penalty - pas du tout évident - sur Ngamukol. De plus en plus irrité au fil des minutes, Bernard Challandes a été renvoyé en tribunes à la 92e.
A l’aller, dans l’Oberland bernois, St-Gall s’était déjà imposé 1-0 sur un penalty alors que la formation de Challandes aurait dû en obtenir un quelques instants plus tôt. Fou de rage, le coach neuchâtelois avait du reste été expulsé par l’arbitre. Décidément...
Decastel clément, Frei décisif
Sion continue de son côté de perdre des points. Relégués à sept et six longueurs du duo de tête, les Valaisans ont partagé l’enjeu à Tourbillon avec Lausanne-Sport (1-1). Sans projet de jeu ni idée, les Sédunois ont ouvert la marque sur un corner de Crettenand repris de la tête par Vanczak mais ont plié en fin de partie sur un coup franc de Marazzi dévié par le même Crettenand.
Michel Decastel a beau affirmer que son équipe a produit du jeu et qu’elle a été volée par l’arbitrage - il n’y avait peut-être pas faute sur le coup franc égalisateur mais le LS aurait dû bénéficier d’un penalty plus tôt pour une main de Léo -, le niveau affiché par les Valaisans laisse perplexe. «On doit faire plus !», a ainsi plus lucidement reconnu Xavier Margairaz. Etait-ce l’absence pour la première fois de la saison du suspendu Gattuso ? Réponse le week-end prochain à St-Gall.
Battu lors de ses deux premiers matches à la tête de Bâle, Murat Yakin est cette fois-ci sorti vainqueur du terrain enneigé du Letzigrund, 2-0 contre le FC Zurich. Le champion en titre a frappé avant la pause par Fabian Schär - comme jeudi en Europa League - et Alexander Frei, déjà auteur de l’assist sur le 1-0 et qui n’avait plus marqué depuis le 27 juillet toutes compétitions confondues. Le FCZ a réduit l’écart en fin de partie sur un penalty de Gavranovic.

M'énerve l'equipe de mon frangin tape mon club de coeur

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Le Swiss Indoors pourrait ne plus se payer Federer

Gros sous

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Pendant quatre ans, le Suisse a touché 500'000 francs pour jouer devant ses fans. Son manager exigerait le double pour reconduire le contrat. Une somme dont ne serait pas prêt à s'acquitter le président du tournoi.
Mis à jour il y a 51 minutes3 Commentaires

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1/10Juan Martin Del Potro a largement mérité sa victoire dimanche.
Image: Keystone








Une seule question hantait les travées de la Halle Saint-Jacques dimanche: Roger Federer a-t-il disputé son dernier match dans le cadre des Swiss Indoors? Son contrat -un bail de quatre ans- avec le président du tournoi Roger Brennwald court jusqu'à la fin de l'année.
Selon la presse alémanique, Roger Federer a touché depuis 2009, 500'000 francs pour jouer à Bâle. Selon la même source, son manager Tony Godsick exigerait le double pour reconduire ce contrat. Une somme que Roger Brennwald ne serait pas prêt à s'acquitter. Mais le président du tournoi refuse toutefois de commenter ces chiffres. «Depuis 43 ans, je me suis mis d'accord avec près de 1000 joueurs, lâche Roger Brennwald. J'espère trouver une solution pour ce cas précis».
Il semble bien improbable que les deux parties aient jusqu'au clash. «A Roland-Garros, nous avons pris la décision d'entamer les discussions à l'issue de la saison», précise Roger Brennwald. Comment imaginer une seule seconde qui Roger Federer puisse zapper «son» tournoi?
Absent à Gstaad depuis 2004 et forfait une fois sur deux en Coupe Davis, l'homme aux 17 titres du Grand Chelem ne prendra pas le risque de couper le lien avec le public suisse. On le sait, les spectateurs des Swiss Indoors viennent des quatre coins du pays.
Recherche de sponsor
La seule présence de Roger Federer assure le succès du tournoi. Cette année, le record d'affluence de 2011 -72'200 spectateurs- a été égalé.
Parmi les tournois ATP 500, les Swiss Indoors bénéficient de la meilleure couverture télévisée derrière Dubai. Roger Brennwald admet toutefois que les trois forfaits de dernière minutes, de Kei Nishikori, Marcos Baghdatis et bien sûr Andy Murray, furent de véritables «coups durs». En revanche, il s'est félicité du parcours de Paul-Henri Mathieu auquel il avait accordé une wild card. «Il est Alsacien et j'avais la conviction qu'il savait encore jouer au tennis», glisse-t-il.
Sur le plan financier, Roger Brennwald avoue toujours rechercher un sponsor. «Nous avons perdu Davidoff il y a trois ans en raison du lobby anti-tabac, précise-t-il. Remplacer un tel sponsor n'est pas aisé dans la situation économique actuelle. Mais il est évident que nous souffrons de l'absence à nos côté d'une grande société nationale».

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Williams ne laisse aucune chance à Sharapova

Tennis

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Serena Williams a terminé en beauté son impeccable deuxième partie de saison 2012 dimanche, en s'imposant facilement face à la Russe Maria Sharapova (6-4, 6-3) en finale du Masters d'Istanbul.
Mis à jour il y a 55 minutes

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Serena Williams est la joueuse la plus âgée à avoir remporté le Masters.
Image: Keystone
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• Serena Williams face à Sharapova en finale

Dès les premiers jeux, l'Américaine a imposé sa puissance à la No.2 mondiale, enchaînant onze aces et quarante coups gagnants.
Sharapova n'a jamais baissé les bras et fait largement mieux que lors de leur dernière finale aux Jeux olympiques de Londres, qu'elle avait perdue sèchement (6-0, 6-1). La Russe a su éviter le deuxième break dans le premier comme dans le deuxième set, mais elle n'a jamais été mesure d'inquiéter véritablement son adversaire.
A 31 ans, Williams devient la joueuse la plus âgée à remporter le Masters, son quatrième titre majeur cette saison après Wimbledon, les Jeux Olympiques et l'US Open.
"Je crois que c'est plus ou moins ma meilleure saison", a réagi l'Américaine quelques minutes après son sacre, sur Eurosport. "J'ai commencé assez lentement, c'est ça, surtout, qui m'a coûté, mais je serai là en 2013. J'attends ça avec impatience".
La dernière victoire de Maria Sharapova contre Serena Williams remonte à 2004, ironie du sort, en finale du Masters.

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Del Potro prive Federer d'un 6e titre à Bâle

Swiss indoors

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Le septième duel a été celui de trop pour Roger Federer. Victorieux à six reprises de l'Argentin cette année, le Bâlois a failli en finale de «son» tournoi.
Mis à jour il y a 45 minutes2 Commentaires

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1/10Juan Martin Del Potro a largement mérité sa victoire dimanche.
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• Revivez la défaite en finale de Federer à Bâle
• Federer se qualifie pour la finale à Bâle

Juan Martin Del Potro a privé Roger Federer d'un sixième titre aux Swiss Indoors de Bâle en s'imposant 6-4 6-7 (5/7) 7-6 (7/3) dans une finale longue de 2h45'. Même s'il fut dans les cordes au début du troisième set, son succès est mérité.
Del Potro a gagné les dix-sept jeux de service qu'il a livrés lors de cette finale. Il a, surtout, été tout près de s'imposer en deux manches avec cette balle de break qu'il galvaudait à 6-4 5-5. Après avoir pris l'initiative dans l'échange, Del Potro aurait pu suivre au filet un revers qui avait poussé Federer sur la défensive. Il préférait ne pas s'engager pour jouer sur la retenue avant de commettre la faute en coup droit.
Quatre balles de break
Revenu à une manche partout après avoir été au bord du précipice, Roger Federer a laissé passer sa chance au troisième jeu du troisième set.
Il se procurait trois balles de break sans pouvoir en convertir une seule. A 3-3, il sortait un coup droit sur une quatrième balle de break dans cette manche. Au jeu décisif, Roger Federer craquait en commettant... six fautes directes.
Après avoir mené deux manches à rien à Roland-Garros puis perdu 19-17 au troisième set lors de la demi-finale des Jeux olympiques à Wimbledon, Juan Martin Del Potro peut enfin savourer sa revanche. Le joueur de Tandil cueille le 13e titre de sa carrière. Il est le premier Argentin à s'imposer à Bâle depuis Guillermo Coria en 2003.
S'il n'a pas le côté artiste de son compatriote, sa faculté de passer en force avec un coup droit et un service extrêmement lourds impose le respect. Sa réussite en indoor cette saison également, avec des titres à Marseille, Vienne la semaine dernière et Bâle ainsi qu'une finale perdue à Rotterdam contre Roger Federer.
La symbolique de la victoire
A 24 ans, Juan Martin Del Potro n'ignorera pas la symbolique de cette victoire acquise dans la ville du meilleur joueur de tous les temps. On rappellera que Del Potro avait gagné l'US Open en 2009 avant d'être longtemps handicapé par une blessure au poignet.
Aujourd'hui, il se profile, davantage que David Ferrer, Tomas Berdych et Jo-Wilfried Tsonga, comme «le» joueur capable de contester la main mise du «Big Four» sur le Circuit. Battu en indoor dans un tournoi ATP pour la première fois en... 29 matches -sa dernière défaite remontait à la demi-finale de Paris-Bercy de 2010 face à Gaël Monfils-, Roger Federer a longtemps subi l'ascendant de Del Potro.
Même s'il regrettera bien sûr son manque de réussite sur ses quatre balles de break de la dernière manche, le Bâlois ne peut que s'incliner devant la supériorité de son adversaire du jour. Son efficacité presque insolente au service -18 aces pour un 68 % de réussite en première balle- n'a pas suffi pour qu'il puisse rafler la mise.
Ces statistiques confèrent au succès de Del Potro, qui avait littéralement exécuté Richard Gasquet samedi en demi-finale (6-2 6-2), un relief particulier. «Il est l'un des plus beaux depuis New York, lâche-t-il. Mais je n'oublie pas non plus ma victoire sur Djokovic aux Jeux olympiques».
A Londres, il avait su évacuer la fatigue et la déception de sa défaite contre Federer pour gagner le match de la troisième place et offrir à son pays une première médaille lors de ces Jeux de Londres.

J'ai honte mais j'ai parié que Roger perdait, une entrcôte parisienne

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Patrick Kane a déjà goûté à la glace biennoise

hockey

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Arrivé à 10h30 à l’aéroport de Zurich, la star des Chicago Blackhawks a chaussé quasiment dans la foulée ses patins pour tester, durant une dizaine de minutes, la surface de jeu où il est censé briller jusqu’à la fin du lock-out.
Par Frédéric Lovis. Mis à jour à 17h02

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Image: DR




Accueilli à sa descente d’avion vers 10h30 par le directeur sportif du HC Bienne Martin Steinegger, le vainqueur de la Coupe Stanley 2010 a de suite voulu patiner au Stade de Glace. Accompagné par sa maman, il a ensuite rejoint son appartement seelandais, situé à l’étage en-dessous de celui occupé par Tyler Seguin, avant de se plier à quelques obligations médiatiques sur le coup des 13h45. Si sa licence de jeu internationale est déjà en possession des dirigeants du club, il manque encore un passage à la police des habitants et un permis de travail en bonne et due forme pour que l’attaquant de 23 ans puisse fêter ses débuts en LNA mardi à Zoug. Des formalités administratives qui vont être en principe réglées dès lundi.
Patrick Kane, vous voilà arrivé en Suisse. Comment le vivez-vous? Très bien. C’est évidemment un peu différent des Etats-Unis, mais la chose la plus importante pour moi est de pouvoir jouer au hockey. Je suis excité à l’idée de retrouver l’équipe demain (ndlr: lundi) pour m’entraîner et je me réjouis de pouvoir jouer dès mardi.
Vous connaissez un peu le hockey suisse puisque vous aviez disputé deux matches sous nos latitudes fin septembre 2009. Quels souvenirs en gardez-vous?J’en garde le souvenir d’un hockey rapide et de joueurs qui patinent très vite. Nous étions venus ici avec Chicago pour préparer la saison qui nous avait permis de gagner la Coupe Stanley. Nous avions disputé deux matches, un à Davos et un autre contre Zurich.
Vous rappelez-vous du duel perdu 2-1 contre Zurich en finale de la Victoria Cup? Cela restera dans l’histoire comme un grand succès pour le hockey suisse et comme une déception pour vous et Chicago, non? Non, on ne peut par dire ça. Vous savez, nous avions joué et gagné le soir d’avant contre Davos (ndlr: 9-2), avant de défier Zurich le lendemain. Ils avaient disputé un grand match et nous avions perdu, voilà tout. Pour nous, ce n’était que le début de la saison, ce n’était qu’un match amical. On aurait bien sûr aimé gagner, mais je retiens avant tout une chose de cette expérience en Suisse: nous avions pu entreprendre quelque chose de différent pour préparer notre saison et c’était très bien ainsi.
Avez-vous déjà eu le temps de parler avec Tyler Seguin?Non, pas encore. Par contre, je sais qu’il vit de bons moments sur les patinoires suisse et qu’il aime bien sa vie ici.
Et avec votre futur entraîneur Kevin Schläpfer?Non plus. On m’a dit qu’il était allé voir jouer Roger Federer. Je le rencontrerai demain (ndlr: lundi), comme tout le reste de mes coéquipiers.
Il y a deux semaines, les rumeurs vous concernant faisaient état de l’imminence d’un accord avec un club européen. Puis, vous avez décidé d’interrompre les négociations. Pourquoi?A ce moment-là, j’avais encore un accord à honorer. Vendredi, nous avons disputé un match de charité mettant aux prises l’équipe de Chicago vainqueur de la Coupe Stanley en 2010 et une sélection de joueurs de NHL. Je devais et je voulais y prendre part. Le lendemain, j’ai pris l’avion pour Zurich et me voilà ici. Il y a donc pas mal de choses qui se sont passées dans ma vie durant ces 24 dernières heures.
Paraît-il que vous avez marqué cinq goals durant cette rencontre…Oui, c’est juste. Le score final de ce match très ouvert était de 15 à 16, donc il faut relativiser tout ça. C’était fun de pouvoir rejouer à Chicago devant 11 000 spectateurs. Nous avons aussi pu lever une somme de 323 000 dollars américains pour la bonne cause. Là était l’essentiel.
Pensez-vous pouvoir marquer cinq buts lors de votre première apparition en LNA?Oh, dire ça serait se mettre trop de pression sur les épaules. J’espère juste pouvoir en mettre quelques uns pour aider l’équipe.
Votre avis sur le lock-out?C’est une question difficile…
Pensez-vous que vous allez jouer en LNA jusqu’en avril de l’année prochaine?C’est difficile à dire. En ce moment, les négociations se poursuivent et tout le monde espère qu’elles aboutiront pour que l’on puisse recommencer à jouer au hockey en Amérique du nord. Nous sommes des compétiteurs, nous espérons tous retrouver la glace le plus vite possible. Moi, j’ai la chance de pouvoir le faire ici jusqu’à la fin du mois novembre. On verra ensuite ce qui va se passer.
Pourquoi avez-vous rejoint la Suisse en compagnie de votre maman?Elle m’a toujours aidé dans ma vie, elle m’aidera à me sentir un peu chez moi ici.
Avez-vous parlé avec Cristobal Huet, votre ancien coéquipier à Chicago?Non, mais je sais qu’il ne joue plus dans la ligue où j’évoluerai. J’ai passé de bons moments avec lui à Chicago (ndlr: l’actuel portier du Lausanne HC faisait partie du groupe qui a remporté la Coupe Stanley en 2010), c’est une bonne personne. Il a connu le succès dans sa carrière. J’aurais bien aimé le défier, mais ce ne sera hélas pas possible.
Connaissez-vous le célèbre hockeyeur américain qui a déjà porté le maillot du HC Bienne?Oui, on m’en a parlé ce matin. C’est Chris Chelios. Il vient aussi de Chicago et j’ai eu l’occasion de le rencontrer une fois ou l’autre. C’est une personne très respectée dans cette ville.
Paraît-il que vous avez désiré patiner au Stade de Glace à peine arrivé à Bienne…Oui, durant une dizaine de minutes.
Comment avez-vous trouvé la glace?Très bonne.

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Constantin veut une implication supérieure de chacun

FOOTBALL

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Le président du FC Sion a parlé à ses joueurs ce dimanche. Il attend une prise de conscience générale.
Par Renaud Tschoumy. Mis à jour à 15h58 6 Commentaires

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Image: Keystone




1-1 contre Lausanne à Tourbillon samedi soir, le FC Sion a de nouveau égaré deux points à domicile. Le président Christian Constantin ne se voile pas la face : «On n’est pas bons du tout, on a quelques soucis qu’on doit résoudre. En fait, on n’est pas assez précis dans tous les détails qui doivent te permettent de gagner un match. On peut bien dire qu’on a encaissé l’égalisation lausannoise sur un coup franc dévié par le mur, mais en fait, on ne méritait pas de gagner. Sans être extraordinaire, Lausanne a joué en équipe. Nous pas.»
CC s’est adressé à ses joueurs ce dimanche, après le décrassage. «Tout le monde doit être concerné, et j’ai besoin d’une implication supérieure de chacun. C’est impératif, surtout en cette période de l’année, où le froid arrive, les terrains sont gras et la réussite est plus difficile à provoquer. On doit multiplier les énergies.»Constantin ne fait pas – encore? – planer de menace sur qui que ce soit. «Au contraire, j’ai trouvé l’équipe très réceptive au cours de notre discussion. Les joueurs ont congé jusqu’à mardi, mais j’attends ensuite de l’entraîneur Michel Decastel qu’il ait avec ses gars une discussion aussi constructive que la mienne. Il ne s’agit pas d’être les uns contre les autres, mais bien les uns avec les autres.»
Le week-end prochain, Sion se déplacera à Saint-Gall. Le retour de suspension de Gennaro Gattuso suffira-t-il à aiguillonner l’équipe valaisanne?

Moi je l'aime Constantin le Berlusconi du foot Suisse

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JO dans les Grisons: une majorité des Suisses favorable

Candidature pour 2022

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Selon un sondage, une majorité des Suisses se déclare favorable à la candidature des Grisons pour les Jeux Olympiques de 2022. Les jeunes et les régions alpines sont les plus enthousiastes.
Mis à jour à 14h30 6 Commentaires

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La candidature grisonne pour les Jeux de 2022 repose sur les stations de St-Moritz (photo) et Davos.
Image: ARCHIVES/Keystone
La majorité des Suisses (54,6%) est favorable à la candidature des Grisons pour les Jeux Olympiques de 2022, selon un sondage Isopublic commandé par le SonntagsBlick. Le soutien est spécialement élevé chez les jeunes et dans les régions alpines.
Près de trois quarts des moins de 35 ans se disent en faveur de la candidature de St-Moritz/Davos, selon l'enquête publiée dimanche. Dans les Préalpes et les régions alpines, du Valais aux Grisons, l'approbation atteint 60%.
Isopublic a interrogé 1033 Suisses du 17 au 20 octobre. L'institut de sondage n'a toutefois pas évalué séparément les réponses apportées par les citoyens des Grisons car l'échantillon ne suffisait pas.
La population du canton se prononcera le 3 mars 2013. Le Grand Conseil grison discutera du projet de candidature lors de sa session de décembre.
La facture des Jeux Olympiques est estimée à 2,8 milliards de francs par l'Association Grisons 2022. L'expertise financière prévoit des recettes de 1,5 milliard; il reste donc un trou de 1,3 milliard à combler. Le Conseil fédéral est prêt à assumer un découvert d'un milliard au plus.
En plus de cette enveloppe, il faut notamment encore compter des coûts pour la sécurité, ainsi que des investissements dans l'infrastructure à hauteur de 1,7 milliard. Au final, selon certaines projections, la facture globale pourrait avoisiner les 4,5 milliards de francs.
Pas de référendum
Comme la participation de la Confédération a été décidée sous forme d'octroi de crédit, elle ne peut pas être combattue par un référendum. Le peuple suisse ne pourra donc pas se prononcer sur la candidature grisonne.
La Confédération dépense 70 milliards de francs par année et aucun référendum n'est possible contre cela, a déclaré le ministre des sports Ueli Maurer dans une interview à l'hebdomadaire dominical alémanique «SonntagsZeitung». Il est donc simplement juste que les contributions pour les Jeux olympiques ne puissent pas non plus être combattues par référendum.
Le conseiller fédéral ne peut pas pour l'heure dire comment la Confédération financera le milliard de francs de découvert prévu. C'est encore trop tôt, selon lui.
La candidature de St-Moritz/Davos devrait être déposée en septembre 2013. A la fin de 2014, le comité olympique sélectionnera trois candidats et fixera le choix définitif en juin de l'année suivante. Jusqu'ici, sept villes sont sur les rangs: Munich, Barcelone, Nice, Oslo, Cracovie et Zakopane (Pologne), Braso (Roumanie) et Lviv (Ukraine).

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Géant de Sölden: Ligety au-dessus du lot

Ski alpin

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Personne ne pouvait rivaliser avec Ted Ligety sur le glacier de Sölden (Aut). L'Américain a survolé les débats lors du géant inaugural de la saison de Coupe du monde. Didier Défago s'est classé 5e.




L'Américain Ted Ligety a survolé la première course de la saison.
Image: Keystone
Tenant du titre, Ligety a réalisé une performance à couper le souffle. Dans des conditions épouvantables - brouillard et fortes chutes de neige -, le styliste de Park City a tout d'abord réussi l'exploit de signer le deuxième temps de la première manche malgré un dossard 5 lui promettant une belle couche de poudreuse sous les lattes, puis a littéralement avalé la piste sur le second tracé, laissant son dauphin Mafred Moelgg à 2''75 ! Pas mal pour un coureur hurlant au scandale depuis un an au sujet des changements de skis imposés par la FIS...
Le tandem a privé l'Autriche d'une victoire qu'elle attend depuis 2005 (Hermann Maier) puisque le troisième rang est revenu, au prix d'un mur mené tambour battant, à Marcel Hirscher, le vainqueur du globe de la spécialité la saison passée.
Didier Défago a quant à lui mis un peu de baume au coeur de l'équipe de Suisse, qui n'affichait certes pas de très grandes ambitions mais qui espérait sans doute mieux que les éliminations en cascades de Carlo Janka, Manuel Pleisch, Gino Caveziel et Thomas Tümler en première manche. Le Valaisan, étonnant 5e, a égalé son deuxième meilleur résultat dans la discipline après son podium (3e) d'Alta Badia en 2006.
Ce classement est un très bon signe pour Défago, qui entend mettre l'accent surtout sur la vitesse. Mais le géant demeure un juge de paix: la technique du Valaisan semble être en place. En revanche, les saisons se suivent et se ressemblent malheureusement pour Marc Berthod. Tout heureux de sa qualification pour la seconde manche après son 15e rang matinal, le Grison est rapidement parti à la faute.