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Beckham va quitter les Los Angeles Galaxy

Football

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Le milieu de terrain anglais a annoncé qu’il quittait son équipe après le match de la finale du Championnat américain qui aura lieu le 1er décembre à Los Angeles.
Mis à jour le 20.11.2012

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David Beckham a annoncé lundi que la finale de la Ligue nord-américaine de football (MLS), le 1er décembre contre Houston, serait son dernier match sous les couleurs des Los Angeles Galaxy mais qu’il se lancera ensuite dans un "dernier défi" avant de prendre sa retraite de joueur.
"J’ai passé des moments spéciaux comme joueur des Los Angeles Galaxy mais je voulais vivre un dernier défi avant la fin de ma carrière de joueur", a expliqué Beckham dans un communiqué du club.
Le milieu de terrain anglais de 37 ans, époux-people de l'ex-«Spice Girl» Victoria Beckham, devrait en dire plus sur ce mystérieux "défi" mardi lors d’une conférence de presse à Los Angeles.
La semaine dernière, la Fédération australienne avait fait part de l’intérêt de Beckham à jouer dans son Championnat national, où évolue depuis peu la star italienne Alessandro Del Piero, mais l’agent de l’Anglais avait vite démenti.
Arrivé en 2007
Beckham, qui est arrivé à Los Angeles en 2007 en provenance du Real Madrid et a encore un an de contrat avec le club, a assuré qu’il ne couperait pas les ponts la MLS car il ambitionne de devenir propriétaire d’une franchise, ce qui est d’ailleurs prévu dans les clauses de son actuel contrat.
"Depuis mon arrivée, j’ai vu la popularité du football augmenter chaque année (aux Etats-Unis, ndlr). Ce sport n’a pas de limites dans ce beau pays et je veux continuer de faire partie de ceux qui vont le faire grandir", a ainsi indiqué l’ancien capitaine de l’équipe d’Angleterre (115 sélections). 115e et dernier match en MLS
L’ex vedette de Manchester United et du Real Madrid, qui a également joué pour l’AC Milan, tentera de remporter un deuxième titre de champion de MLS consécutif le 1er décembre à Carson (Californie) contre Houston.
Beckham et les Galaxy avaient en effet été sacrés l’an dernier, déjà à domicile et déjà contre Houston (1-0). Il s’agissait du premier titre de Beckham en Amérique du nord, après quatre premières saisons qui avaient jusque-là surtout été un échec.
A son arrivée à Los Angeles en 2007, Beckham, fort de son statut de superstar du ballon rond, de mannequin de campagnes publicitaires et de mari de Victoria, l’ex Spice girl devenue +fashionista+, avait été vue comme un tremplin en or pour le développement du soccer aux Etats-Unis.
Mais à cause de ses prestations quelconque, de ses nombreuses blessures et de deux retours prolongés en Europe (AC Milan) durant l’intersaison de la MLS, l’Anglais n’avait pas convaincu.
Meilleure saison en 2011
Les choses se sont arrangées en 2011, sa meilleure saison en MLS, qu’il a conclue avec le titre de champion, le premier du club depuis 2005.
En fin de contrat, il avait alors été approché par plusieurs clubs européens, dont le Paris SG (Ligue 1 française), mais il avait fait le choix de rester deux saisons de plus en Californie, faisant passer sa famille avant sa carrière.
Beckham jouera en finale contre Houston son 115e et dernier match en MLS. Il n’a marqué que 18 buts en six saison à Los Angeles.
"Il est rare qu’un athlète définisse son sport, a indiqué le président des Galaxy Tim Leiweke. David n’a pas seulement fait monter notre franchise d’un cran, il a fait monter notre sport d’un cran. Cela a été un honneur et un privilège pour nous de faire partie de son monde."

[Norton]

Un club espagnol se met à nu pour se sauver

Football

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Le FC Verin, club de la cinquième division espagnole, a lancé un calendrier érotique dans le goût des «Dieux du stade» pour assainir ses finances grevées par la crise.
Mis à jour le 19.11.2012 1 Commentaire

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Image: Photo d'illustration/AFP




En début de saison, José Manuel Zubiela, le président de ce modeste club de Galice, avait en effet lancé au cours d'un déplacement avec le club une idée farfelue: pourquoi ne pas imaginer un calendrier 2013 où joueurs et dirigeants poseraient dans le plus simple appareil?
«Au départ, les joueurs ont cru à une vaste blague, puis petit à petit, ils se sont faits à l'idée. De notre côté, quand nous avons vu les corps des dirigeants et des joueurs, nous avons décidé de nous en tenir aux joueurs», raconte, enjoué, José Manuel Zubiela, vendeur et acheteur de poissons au port de Vigo à l'état civil.
Aussitôt dit, aussitôt fait: sur le calendrier, lancé samedi au cours d'une kermesse du club à Verin, on voit les 22 joueurs de l'équipe posant nus dans les lacs de la région, sur des photos en noir et blanc.
Bouée de sauvetage
Initialement blague de potaches, l'idée est en train de se convertir en bouée de sauvetage du club.
Avec une dette restante de 26'000 euros (20'000 ont déjà été épongés par l'actuelle direction) et la diminuation brutale des subventions publiques sous l'effet de la crise, une menace de faillite pesait en effet sur le club.
Mais les premiers résultats de la vente du calendrier - la moitié des 1000 exemplaires imprimés a déjà été écoulée en trois jours (pour un prix de vente de 10 euros) - sont encourageants et pourraient générer une bouffée d'air pour le club.
«Médiatiquement, l'initiative a très bien marché. Nous avons eu droit à une double page dans »Marca« samedi (le principal journal sportif espagnol, ndlr), ce qui pour un petit club comme le nôtre est inespéré. Et les commandes n'arrêtent pas. Nous avons même eu des demandes de Suisse», se réjouit le président du club.
Les Rugbymen du Stade Français Paris, pionniers du genre il y a quelques années avec leur calendrier des «Dieux du Stade», ont décidément fait des émules.

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Simon Ammann a obtenu sa licence de pilote d'avion

Examen réussi

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Après le vol à ski, le vol tout court. Simon Ammann a obtenu sa licence de pilote privé après avoir effectué 65 heures de cours, soutenu par une grande marque horlogère.
Mis à jour le 19.11.2012

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Simon Ammann est tout sourire. Il vient d'obtenir sa licence de pilote privé.
Image: BRETLING
Après 65 heures de vol, le sauteur à ski Simon Ammann a obtenu ce lundi sa licence de pilote.
Suite à un stage intensif et de nombreuses heures de vol, le sauteur à ski a achevé sa formation de pilote privé. La marque Breitling a aidé le champion olympique à réaliser son rêve. Outre de nombreuses heures de vol et un stage intensif, Simon Ammann a suivi avec succès des exercices pratiques visant à faire face aux situations d’urgence telles que pannes d'instruments, de moteur ou de systèmes de bord.
Le champion a également prouvé aux examinateurs sa capacité à voler avec des cartes et des instruments de navigation et a montré ses facultés à maîtriser les conditions topographiques et météorologiques qui, dans les Alpes suisses, peuvent s’avérer particulièrement critiques.
«Devenir pilote d’avion a toujours été pour moi un grand rêve, tout comme celui de devenir champion olympique», a témoigné radieux Simon Ammann.
«Pendant ma formation, j’ai réalisé à quel point ce que j’ai appris peut m’aider dans la vie. En vol, il n’y a pas de panne que je ne puisse rapidement surmonter en cas de problème. Lorsqu’on est pilote d’avion, la prévoyance et la prudence sont essentielles. Je suis certain que je profiterai aussi de ces principes dans ma vie quotidienne», a encore déclaré le champion olympique.

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Un cinquième abandon au Vendée Globe

Voile

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Le navigateur Jérémie Beyou (Maître CoQ) a annoncé son abandon du Vendée Globe sur le site officiel de la course lundi. Armel Le Cléac'h est toujours en tête de l'épreuve.
Mis à jour le 19.11.2012

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Le navigateur Jérémie Beyou (Maître CoQ) a été contraint à l'abandon lundi matin.

Galerie Photos

En route pour le Vendée Globe
Dix-neuf skippers, dont les Suisses Dominique Wavre et Bernard Stamm, ont pris la mer pour trois mois.




Après avoir examiné sa quille endommagée, le skippeur Jérémie Beyou (Maître CoQ) a annoncé qu'il abandonnait la cours du Vendée Globe après avoir expliqué qu'il ne pouvait pas la réparer.
Beyou était arrivé dimanche soir au Cap Vert où il s'était mis à l'abri pour étudier la détérioration de son navire. "Avec son équipe technique, Jérémie a recherché toutes les solutions possibles pour pouvoir continuer la course. Mais aucune ne permettait à Jérémie de continuer dans des conditions satisfaisantes de sécurité sans l'apport d'une intervention extérieure", ont indiqué les organisateurs de la course.
Le règlement du Vendée Globe ne permet pas aux navigateurs de recevoir une aide extérieure pour réparer leurs bateaux. Beyou était sixième au classement avant ce problème technique.
Le classement en tête de la course, selon les positions lundi à 12 heures (heure suisse) est le même que dimanche, avec toujours les Français Armel Le Cléac'h, François Gabart et Jean-Pierre Dick aux trois premières places, les leaders approchant le redoutable Pot au Noir et ses pièges météo. La plus belle remontée des dernières heures est à mettre au compte de Dick, qui naviguait quatre noeuds plus vite que Le Cleac'h lundi matin (17 contre 14).
Le navigateur vaudois Bernard Stamm est toujours 4e, tandis que le Genevois Dominique Wavre a reculé au 9e rang après avoir été brièvement 7e dimanche.

[Norton]

Raymond Domenech livre sa propre version de son clash avec Anelka

19.11.2012 15:27 mise à jour le 20.11.2012 à 08:22
Raymond Domenech: "Anelka avait tué le groupe" [Francois Mori - Keystone]


Dans un ouvrage intitulé "Tout seul" à paraître mercredi, l'ancien sélectionneur des "Bleus" revient sur l'épisode de l'insulte proférée par Anelka à son encontre. L'incident avait eu lieu à la mi-temps de France-Mexique lors de la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud.
L'ex-sélectionneur de l'équipe de France Raymond Domenech donne pour la première fois sa version de la fameuse insulte que lui a lancée Nicolas Anelka à la mi-temps d'un match de la Coupe du monde 2010. Il s'exprime dans un livre, "Tout seul", qui sort mercredi.
Le quotidien sportif L'Equipe avait révélé l'épisode. Il avait titré sur une autre version de l'insulte ("Va te faire enculer, sale fils de pute!") que celle donnée par l'ancien sélectionneur dans son livre ("Enculé, t'as qu'à la faire tout seul ton équipe de merde!").
Anelka avait été renvoyé du groupe, et les Bleus avaient ensuite fait grève de l'entraînement en soutien au joueur exclu.
Dans son livre, Domenech raconte qu'à la mi-temps de France-Mexique, il arrive dans les vestiaires et parle aux joueurs. Anelka proteste, Evra tente de calmer les esprits, l'insulte d'Anelka fuse. Extraits:
-Je ne sais pas si je dois vous dire quoi que ce soit, puisque lorsqu'on décide de faire quelque chose, il ne se passe rien. J'avais demandé de la profondeur et toi Nico, sur le premier ballon, tu restes là, sans bouger. Va en profondeur, vas-y !
-C'est ça, toujours moi...
-Oui, toujours toi. Parce que c'est toi qui décroches et qui ne va pas en profondeur." Il se tenait baissé, sur sa chaise.
-Mais si, j'y vais.
-Non.
-Si, j'ai essayé.
-Mais non! Ne dis pas ça! On est dix sur le banc à voir que tu n'y vas pas!"
Choqué par le tutoiement

Il s'est remis à parler, mais à Ribéry, sans me regarder, comme si je n'étais pas là: "Il m'emmerde! C'est quoi, ça? Toujours moi!" Patrice Evra a alors essayé d'éteindre le feu qui couvait: "ça va les gars, on se calme, il reste une mi-temps à jouer, on est bien..."
Mais Anelka ne s'est pas calmé et a lancé: "Enculé, t'as qu'à la faire tout seul ton équipe de merde! J'arrête, moi..."
Je n'ai pas tout entendu. La fin de la phrase m'a échappé dans le brouhaha. Bizarrement, j'ai été moins choqué par l'insulte que par le tutoiement qui cassait une barrière, celle des fonctions, des âges, de la hiérarchie (...) Anelka avait tué le groupe".

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Aksel Lund Svindal, une star, une vraie!

19.11.2012 14:51 mise à jour à 16:06
Aksel Lund Svindal compte déjà 6 médailles "mondiales" à son palmarès. Il espère bien en ajouter d'autres en février... [ERICH SPIESS - Keystone]


Les vraies vedettes, sur le Cirque blanc côté masculin, se comptent sur les doigts d'une main. Et c'est même encore plus facile depuis la retraite de Didier Cuche. Il reste le fantasque Bode Miller, l'artiste et drôle Ivica Kostelic, le réservé Benjamin Raich, et... Aksel Lund Sindal, le Norvégien qui skie dans les traces de ses aînés Kjetil André Aamodt et Lasse Kjus.
Car Svindal (30 ans) est une star, une vraie. De par son déjà brillant palmarès (2 Globes du général, 3 médailles olympiques (1 de chaque), 6 "mondiales" et 16 succès en Coupe du monde), mais aussi de par son caractère, toujours souriant et disponible.
Et en plus il sort avec la belle skieuse américaine Julia Mancuso! Oui, il y a de quoi être jaloux d'Aksel Svindal.
Aksel Lund (pas son 2e prénom, mais le nom de jeune fille de sa mère, décédée alors qu'il avait 8 ans, au moment où elle allait lui donner un autre frère) s'arrêtera toujours volontiers pour répondre à une question, même après une course ratée. C'est quoi une "simple" élimination quand on a connu de pires coups durs dans la vie?
Svindal, le miraculé de Beaver Creek

Beaver Creek 2007: mauvais souvenir pour Svindal. [Rick Wilking - Reuters]Svindal a perdu sa maman certes, mais il a aussi vu sa carrière presque s'envoler sur une chute à Beaver Creek, en 2007. De multiples fractures au visage et une profonde entaille (15 cm) à la cuisse le laissent un an sans ski, lui le dernier gagnant de la Coupe du monde.
Certains estimaient même que c'en était fini. Pas lui. Un an plus tard, il gagne au même endroit (doublé descente et super-G!), remportant dans la foulée son deuxième gros Globe du général. Pour deux petits points!
Intouchable avant ce brusque coup d'arrêt, Aksel Lund Svindal est "juste" redevenu un skieur exceptionnel (4e du général en 2010 et 2011, 3e en 2012). Polyvalent, il a déjà gagné dans toutes les disciplines, slalom excepté, et sera, à n'en pas douter, une nouvelle fois candidat au général de la Coupe du monde en mars prochain.
Une 12e saison sur la Coupe du monde

Bode Miller, Aksel Svindal et Didier Cuche, des stars du Cirque blanc. [ROLAND SCHLAGER - Keystone]Mais comme ses aînés Aamodt et Kjus, Svindal sait surtout mieux que quiconque être prêt lors des grands rendez-vous. Le skieur d'Oslo répondra donc certainement présent en février aux Mondiaux de Schladming...
Au moment d'aborder sa 12e saison, Svindal nous a généreusement accordé quelques minutes lors de l'ouverture de l'hiver, à Sölden (il chutera lors de la 2e manche). Interview, à quelques jours du véritable coup d'envoi de la saison, en Amérique du nord.
rtssport.ch: Cela fait plus de 10 ans que vous êtes sur la Coupe du monde. Vous y venez toujours avec la même envie?
AKSEL LUND SVINDAL: Oui, toujours avec une grande joie. Mais aussi avec une énorme nervosité. L'été est long, et avant Sölden, on n'a quand même plus eu de courses pendant longtemps! Sur les premières épreuves, tout le monde s'observe donc un peu, histoire de juger de l'état de forme. Vous savez, on s'entraîne tout l'été avec ses coéquipiers, alors une fois que ça reprend, on est content de revoir tout le monde.
rtssport.ch: Mais la première course, à Sölden, elle intervient trop tôt, non? La considérez-vous vraiment comme la première "vraie" manche de l'hiver?
Cent points à Sölden, comme partout ailleurs

Svindal partage sa vie avec Julia Mancuso. [Jean-Christophe Bott - Keystone] AKSEL LUND SVINDAL: Oui, absolument! Il y a 100 points en jeu, et ceux-là comptent pour la Coupe du monde autant que ceux des autres courses! Après, il est vrai que ça coupe un peu la préparation, mais c'est un rendez-vous que j'apprécie. Et, point positif, c'est une course qui permet de faire le point par rapport aux autres pendant la préparation. On peut donc ensuite se replonger dans l'entraînement, en corrigeant ce qui n'a pas marché.
rtssport.ch: Vous avez gagné la Coupe du monde à deux reprises, la dernière fois en 2009. Le classement général est-il toujours un objectif pour vous?
AKSEL LUND SVINDAL: Evidemment (rires)! J'espère, cette saison, être dans la course jusqu'au bout. Mais il y a aussi les Mondiaux de Schladming en février, et si je pouvais aller chercher quelques nouvelles médailles, ce serait bien (réd: il en a déjà six).
rtssport.ch: Ce sera aussi le premier hiver sans Didier Cuche, parti à la retraite...
AKSEL LUND SVINDAL: Ben il sera peut-être possible de gagner enfin Kitzbühel, désormais. Qui sait... (rires).
Gagner la Streif et à Wengen, un rêve

rtssport.ch: Gagner à Kitzbühel, c'est votre objectif, votre rêve de skieur?
AKSEL LUND SVINDAL: Oui, la Streif et Wengen. Bizarrement, je n'ai jamais réussi à monter sur le podium en descente dans ces deux courses (il sourit en haussant les épaules). Je me débrouille toujours très bien lors du super-G de "Kitz" (1x 2e, 1x 3e), mais je n'y suis pas encore parvenu en descente. Bon, c'est parfois aussi un peu de ma faute... L'an passé, je menais à hauteur de la "Hausbergkannte", puis j'ai foiré! A Wengen, je n'ai pas encore trouvé la clé pour être rapide. C'est encore quelque chose que je dois travailler.
rtssport.ch: Pour Kitzbühel, vous devriez peut-être analyser un peu mieux les anciennes courses de Cuche, non?
AKSEL LUND SVINDAL: (rires) Effectivement, je devrais faire ça peut-être! Mais je crois que je connais parfaitement bien la course et le tracé. C'est juste une histoire de confiance. Ca marche comme ça avec la Streif: soit tu t'y sens à l'aise dès le premier jour, soit c'est un combat jusqu'à la fin du week-end (rires)! Il faut vraiment arriver là-bas dans les meilleures dispositions, physiques et mentales, si tu veux espérer être rapide.
"Les mêmes gars seront toujours devant"

rtssport.ch: On parle aussi beaucoup de ces nouveaux skis, plus longs et avec moins de rayon. Vous les aimez?
Svindal croit beaucoup en Beat Feuz, même si celui-ci est actuellement blessé. [Leonhard Foeger - Reuters]AKSEL LUND SVINDAL: Plutôt, oui! Le ski est aussi plus large en son milieu, et c'est quelque chose que j'apprécie. Bon, dans des conditions de neige molles, ils deviennent alors très mauvais! Nous devons alors changer totalement notre manière de skier. Il ne reste qu'à espérer que l'hiver ne sera pas trop chaud... (rires).
rtssport.ch: Pensez-vous que ces nouveaux skis bousculeront la hiérarchie ces prochains mois?
AKSEL LUND SVINDAL: Non, pas du tout. A mon avis, on retrouvera les mêmes gars devant, quelle que soit la discipline. Après, il n'est pas exclu que tel ou tel "petit nouveau" perce, à l'instar des Pinturault/FRA, Feuz ou Mathis/AUT la saison dernière. Moi, je vois bien l'Italien Giovanni Borsoti (réd: 22 ans) être la révélation de l'hiver...
rtssport.ch: Et à vous, que peut-on vous souhaiter pour cette saison?
AKSEL LUND SVINDAL: D'être rapide! Car si tu l'es, de belles choses arrivent!

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Un match à quitte ou double pour la Juventus

19.11.2012
L'entraîneur de la Juve Antonio Conte est songeur avant la réception de Chelsea. [ALESSANDRO DI MARCO - Keystone]


La Juventus n'aura pas droit à l'erreur lors de la réception de Chelsea, mardi. En cas de défaite, les Bianconeri pourraient quitter la Ligue des champions dès la phase de poules. Valence et le Bayern Munich, qui s'affrontent à Mestalla, ont tous deux la qualification pour les huitièmes de finale dans leur ligne de mire.
Juventus-Chelsea est presque un 16e de finale de Ligue des champions, mardi à Turin: les "Blues", qui ne gagnent plus depuis quatre matches, seront qualifiés en cas de victoire, et la Juve, qui attend un tel match depuis 3 ans, peut trembler si elle ne gagne pas.
Si les "Bianconeri" ne doublent pas les champions d'Europe, qui les précèdent d'un point, il leur faudra un petit miracle lors des derniers matches de poules dans quinze jours: ils se rendent chez le Shakhtar Donetsk et Chelsea reçoit le modeste Nordsjaelland, déjà éliminé.
L'aventure pourrait même s'arrêter là pour la "Vieille Dame" si elle est battue et si le Shakhtar gagne dans l'autre match groupe contre Nordsjaelland.
La forme du moment est plus brillante en revanche pour la Juve que pour Chelsea, comme la solidité défensive, un comble pour l'équipe de Roberto Di Matteo, qui a construit son triomphe en Ligue des champions la saison dernière sur son imperméabilité. Le club londonien vient d'encaisser 17 buts lors de ses huit derniers matches toutes compétitions confondues, et la crise couve.
A l'image d'Adil Rami, la bonne humeur a fait son retour dans les rangs de Valence. [Alberto Saiz - Keystone]Valence imbattable à Mestalla

Le Bayern Munich, ex-aequo avec Valence en tête du groupe F, veut éviter tout match couperet lors de la dernière journée de Ligue des champions face au BATE Borisov. Pour cela, le finaliste de la dernière édition doit rééditer mardi en Espagne son succès de l'aller face aux Valencians (2-1).
Les deux clubs connaissent l'importance d'une victoire. Soit elle qualifierait directement Valence, soit elle placerait les Bavarois en position commode, qui n'auraient plus besoin que d'un nul lors de la dernière journée. A noter qu'un score de parité pourrait qualifier les deux équipes si, dans le même temps, Borisov s'incline contre Lille.
Valence veut, de son côté, profiter de son embellie pour arracher, en cas de victoire, un billet pour des huitièmes de finale qui lui avaient échappé la saison dernière. Le club espagnol, en difficulté en début de saison, remonte la pente (8e en Liga). La manière n'est toujours pas là comme en témoigne la dernière victoire, samedi à Mestalla, contre l'Espanyol Barcelone (2-1), arrachée grâce à un penalty inexistant.
Surtout, Soldado et les siens n'ont toujours pas perdu à domicile cette saison et sont même parvenus samedi à égaler le record d'invincibilité des dix dernières années du club, qui datait de 2001, année où le Valence de Mendieta avait atteint... la finale de C1 contre le Bayern, vainqueur (1-1, 5-4 aux tirs au but).

[Norton]

Des sanctions plus sévères pour les cas de dopage sont prévues dès 2015

19.11.2012 09:56 mise à jour à 09:58
Les athlètes feront bien d'y réfléchir à deux fois avant de recourir à des produits dopants. [Florence Durand - Keystone]


L'Agence mondiale antidopage (AMA) a présenté dimanche une ébauche du Code mondial andidopage 2015 qui prévoit des sanctions plus sévères pour les infractions graves et lui donnera les pouvoirs d'enquêter si les instances sportives ne le font pas.
Lors de leur réunion ce week-end à Montréal, les instances dirigeantes de l'AMA se sont penchées sur la révision du Code mondial antidopage, dont le texte définitif doit être approuvé dans un an pour entrer en vigueur au 1er janvier 2015. Le principal changement apporté concerne la durée de suspension, qui passera de deux ans à quatre ans pour des infractions reliées aux stéroïdes anabolisants, à l'hormone de croissance, aux agents masquants, au trafic de substances ou au dopage sanguin.
"Je pense qu'il y a un vrai désir dans le monde du sport de voir des sanctions qui aient un peu plus de signification", a déclaré le président de l'AMA John Fahey à l'AFP. "Je crois que les propositions faites dans cette version sont proportionnées. Elles répondent certainement à ceux qui cherchaient à étendre les sanctions actuelles à quatre ans", a estimé l'ancien ministre australien, qui y voit "un message fort".
Le Kenya dans l'oeil du cyclone

Avec des suspension de 4 ans, le président de l'AMA John Fahey veut faire passer un message fort. [ - Keystone]Selon le code en vigueur actuellement, une sanction de quatre ans de suspension ne peut être infligée à un athlète convaincu de dopage qu'en cas de "circonstances aggravantes". La Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) a récemment imposé quatre ans de suspension à des athlètes trahis par leur passeport biologique, mais devra justifier cette sanction devant le Tribunal arbitral du sport (TAS).
Si l'Agence antidopage américaine (Usada) est parvenue à faire chuter l'ex-roi du Tour de France Lance Armstrong au terme d'une enquête de deux ans, le patron de l'AMA a souligné que l'Agence mondiale elle-même avait besoin de renforcer ses propres compétences. La version provisoire du prochain Code lui accorde la possibilité de mener elle-même davantage de contrôles antidopage, et des nouveaux pouvoirs d'investigation.
"Ce qui veut dire que quand une organisation sportive, une agence antidopage a des informations et n'en fait rien, nous en avons eu beaucoup d'exemples par le passé, l'AMA peut s'en mêler avec des pouvoirs d'investigation", a souligné John Fahey. Il a pointé ainsi du doigt la fédération kényane d'athlétisme et le Comité olympique kényan qui, malgré les demandes de l'AMA, n'ont rien entrepris pour faire la lumière sur les récentes accusations de dopage visant l'athlétisme de leur pays.

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Proto: "On reste le petit Anderlecht contre le grand Milan"

© belga.
Depuis la fameuse rencontre au Standard il y a plus d'un mois, il s'était plutôt montré discret. A quelques heures du choc quasi décisif face à l'AC Milan (mercredi 20h45 à suivre en direct sur 7sur7), Silvio Proto a répondu aux médias à Neerpede hier soir.
© belga.© photo news.
Réaliste mais ambitieux, Silvio Proto a répondu aux questions des journalistes à Neerpede ce lund soir.

"Milan, ce n'est plus la même équipe"
"Ne croyons pas que c'est une petite équipe", martèle Silvio Proto. "Cela reste le petit Anderlecht face au grand Milan. Il ne faut pas les sous-estimer et se montrer plutôt réaliste. Milan n'est plus la même équipe qu'au match aller à San Siro. Ils ont plus de confiance et ils sont plus forts mentalement."

Cependant, le dernier rempart du RSCA croit aux chances des Mauves demain soir (20h45, à suivre en direct sur 7sur7).

"On rêve de la victoire"
"Tous les espoirs sont permis. On rêve de la victoire. Nous avons également engrangé plus de confiance. Il ne faut pas spécialement attaquer dès la première minute. Milan, c'est une équipe très intelligente. Avec beaucoup d'expérience en Ligue des Champions. Mais nous n'avons rien à perdre. La pression, elle sera plutôt du côté de Milan."

En cas de victoire face aux Lombards, le Sporting Anderlecht possèdera deux points de plus que l'AC Milan et sera quasiment assuré de rester sur la scène européenne. Reste à savoir si ce sera la Ligue des Champions ou l'Europa League.

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Un joueur de 17 ans tabasse un jeune arbitre


Un arbitre de 17 ans, qui arbitrait un match U19 entre Idegem et Kerksken, a sauvagement été agressé par un joueur de 16 ans de l'équipe locale. Inconscient, le jeune arbitre a dû être transporté à l'hôpital. En fuite, l'agresseur a été arrêté par la police.
Le match se déroulait pourtant dans de bonnes conditions. Lothar Van Impe, l'arbitre, venait justement de distribuer ses deux premiers cartons jaunes de la rencontre à un joueur de chaque équipe.

Le coach d'Idegem a voulu faire un changement à cet instant. Ce qui n'était pas du goût du joueur, qui a pété les plombs. Il s'en est pris à l'arbitre et l'a tabassé, à tel point que ce dernier est tombé dans les pommes.

"Je ne l'ai pas vu arriver", explique Lothar Van Impe dans Het Nieuwsblad, depuis l'hôpital où il doit rester en obsevation jusqu'à ce lundi pour une commotion. "J'ai reçu plusieurs coups et je suis tombé. Ensuite, il a encore frappé sur ma tête. J'ai sifflé un bon match et je n'ai rien à me reprocher. Mon rêve est de devenir arbitre. Je ne vais pas l'abandonner à cause d'un imbécile."

L'auteur des faits a rapidement quitté les lieux. Il s'en est pris au passage au secrétaire de son propre club et à un supporter de Kerksken qui tentait de le contenir. Il a finalement été repris à la gare d'Idegem par les policiers. Ce n'est pas un inconnu auprès de la fédération car il a déjà écopé de plusieurs lourdes suspensions pour un comportement agressif.