|
|
|
World Champion!!
Déconnecté
Messages: 49 307
Date d'inscription: May 2006
Localisation: Lausanne
|
Re : Toutes New sportives autres que la moto -
22/11/2012, 05h55
Les Suisses ont été à la peine lors du 1er entraînement en vue de la descente de Lake Louise. Vitus Lüönd 20e
21.11.2012 22:02 mise à jour à 22:04
Les Suisses ont terminé loin des premiers lors du 1er entraînement en vue de la descente de Lake Louise, samedi. Le Schwytzois Vitus Lüönd, le meilleur d'entre eux, a fini 20e (dossard 35), avec 2"51 de retard sur Werner Franz/AUT, pour la 1ère fois devant. Vingt-sixième (+2"89), Silvan Zurbriggen a relevé que les Suisses avaient eu de la peine à s'adapter aux conditions du jour. La piste, recouverte de neige fraîche, était extrêmement molle. Marc Berthod (contusion au bassin) a renoncé à s'élancer, Sandro Viletta a été éliminé et Daniel Albrecht a franchi la ligne avec 6" de retard.
mange un castor tu sauves un arbre
|
|
|
|
|
World Champion!!
Déconnecté
Messages: 49 307
Date d'inscription: May 2006
Localisation: Lausanne
|
Re : Toutes New sportives autres que la moto -
22/11/2012, 05h56
Anderlecht fait ses adieux à la Ligue des Champions
"Dieu" a été mis en boîte par l'axe central Yepes-Mexès.© photo news.
Une flagrante erreur de marquage de Guillaume Gillet (47e) et un but venu d'ailleurs signé Philippe Mexès (71e à voir sous l'article). Malgré une bonne première période, le Sporting Anderlecht a cruellement payé les pots cassés face l'efficacité dite à l'italienne de l'AC Milan. Malgré l'exclusion de Nuytinck (70e), les Mauves ont recollé au score via De Sutter toujours à l'affût (78e, 1-2). En toute fin de match (90e+1), Pato a profité d'un caviar d'El Sharaawy pour crucifier les Bruxellois. L'équipe de John van den Brom dit adieu à la Ligue des Champions. Lors de son déplacement à Malaga (déjà qualifié et assuré de la première place), elle luttera avec le Zénit Saint-Pétersbourg pour une place en Europa League.
Un but et une passe décisive: match "moyen" pour El Sharaawy.© reuters. Soirée cruelle pour Proto: trois buts encaissés où il n'a rien pu faire.© belga. Plutôt bon lors des 45 premières minutes, Biglia a craqué physiquement par la suite.© afp. De Sutter, plus décisif que jamais au cours de ces dernières semaines.© belga. Kljestan avait mangé du lion et Nuytinck a été exclu à 20 minutes de la fin.© ap.
Cliquez ici pour revivre le direct commenté
Cliquez ici pour les plus belles photos
1 Des regrets, toujours des regrets...
Le Sporting Anderlecht a affiché la volonté nécessaire pour se payer le scalp de l'AC Milan. Par moments, surtout en première période, les Mauves ont même dominé les Lombards de la tête et des épaules. Seulement voilà, ils n'ont pas su profiter de leurs moments forts pour faire la différence. On pense évidemment aux occasions de Jovanovic, de Praet et de Mbokani. Chez les rossoneri, le métier et l'efficacité étaient au rendez-vous. Deux facteurs essentiels pour exister dans une compétition telle que la Ligue des Champions. Le RSCA peut nourrir de gros regrets ce soir (et pas que) car l' AC, contrairement à ce que le score pourrait laisser présager, s'en sort (très) bien.
2 El Shaarawy, attention danger
C'était LE danger à l'AC Milan. L'homme à tenir. Au final, El Shaarawy facture un but et une passe décisive. Constat cruel pour les Mauves. D'autant plus que le "Pharaon" n'a pas donné l'impression d'avoir livré le match de sa vie. Mais sa prestation n'est pas une surprise pour tous les tifosi de l'AC Milan. Le natif de Sadova marche sur l'eau en ce début de saison. Il a notamment claqué dix buts en Serie A au sein d'une formation lombarde qui n'est même pas en pleine possession de ses moyens. Selon les statistiques, El Sharaawy est même plus décisif que Zlatan Ibrahimovic en personne lors de son époque milanaise. Au passage, il a aussi marqué avec la "Squadra Azzura" face à la France il y a une semaine. Les signes ne trompent pas: El Sharaawy est promis à un avenir doré.
3 L'Europa League ou rien !
L'horizon s'éclaircit pour le Sporting. Il ne reste que deux possibilités. Soit les Mauves continueront leur chemin en Europa League, soit il n'y aura plus de football européen au parc Astrid après l'hiver. Pour le moment, le Zénit devance les Bruxellois à la seule différence de buts (-4 pour les uns, -5 pour les autres). Pour rappel, le RSCA se déplacera à Malaga (déjà qualifié en tant que premier) alors que la bande à Axel Witsel rendra visite à l'AC Milan, lui aussi déjà assuré de participer aux huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Ça promet !
mange un castor tu sauves un arbre
|
|
|
|
|
World Champion!!
Déconnecté
Messages: 49 307
Date d'inscription: May 2006
Localisation: Lausanne
|
Re : Toutes New sportives autres que la moto -
22/11/2012, 06h13
La Ferrari accidentée de Cristiano à vendre sur ebay
vidéo Dans un tunnel près de Manchester en 2009, Cristiano Ronaldo avait détruit sa Ferrari 599 GTB Fiorano F1. Selon Auto Plus, l'épave de "CR7" est à vendre.
Les enchères débutent à 50.000€. A titre informatif, le prix d'une Ferrari 599 GTB Fiorano F1 tourne autour de 250.000€. Pour rappel, Cristiano Ronaldo avait littérallement détruit son bolide dans les rues de Manchester en 2009.
3099 km au compteur
La Ferrari 599 GTB Fiorano F1 n'affiche que 3099 kilomètres au compteur. Si elle a été réduite à l'état d'épave, le vendeur (un professionnel des pièces automobiles situé à Duppigheim en Allemagne) assure que la voiture est "réparable".
Aucune offre
Histoire d'authentifier le véhicule, le vendeur a publié une copie de la carte grise au nom de Cristiano Ronaldo Dos Santos Aveiro et toute une série de photos sur ebay. A quatre jours de la fin de la vente, personne n'a fait une offre.
mange un castor tu sauves un arbre
|
|
|
|
|
World Champion!!
Déconnecté
Messages: 49 307
Date d'inscription: May 2006
Localisation: Lausanne
|
Re : Toutes New sportives autres que la moto -
22/11/2012, 06h16
Tom Boonen remporte son 4e Vélo de Cristal
© belga.
Tom Boonen a remporté mercredi à Ostende le Vélo de Cristal qui récompense le meilleur coureur cycliste belge de l'année. Il est attribué par le quotidien Het Laatste Nieuws. Le coureur de 32 ans a obtenu 638 points. Il a devancé le champion du monde Philippe Gilbert (524) et Thomas De Gendt (304).
Le sélectionneur national Carlo Bomans a été élu directeur sportif de l'année, et Kevin De Weert a reçu le prix du meilleur équipier. Quant au prix du meilleur jeune de 2012, il est revenu à Gijs Van Hoecke.
Boonen remporte son 4e Vélo de Cristal après 2004, 2005 et 2006. Il succède au palmarès à Philippe Gilbert couronné lors des quatre éditions précédentes.
Boonen a connu une saison faste puisqu'il a notamment remporté des succès dans Le Tour des Flandres, Paris-Roubaix, le GP de l'E3, Gand-Wevelgem, Paris-Bruxelles et le championnat de Belgique.
mange un castor tu sauves un arbre
|
|
|
|
|
World Champion!!
Déconnecté
Messages: 49 307
Date d'inscription: May 2006
Localisation: Lausanne
|
Re : Toutes New sportives autres que la moto -
22/11/2012, 19h46
City n'y arrive pas
Football
—
Manchester City est resté bloqué, avec ses stars et ses millions, au bas de l’échelle européenne pour la 2e année consécutive. C'est grave docteur?
Mis à jour le 22.11.2012
Roberto Mancini survivra-t-il à cette nouvelle désillusion? Sa place est dores et déjà menacée.
Image: AFP
L’an passé, pour sa première participation à l’épreuve, City avait pu invoquer la malchance.
Malgré ses dix points, un total la plupart du temps suffisant, les futurs champions d’Angleterre avaient été devancés par le Bayern Munich et par Naples. Cette fois-ci, avec trois petits points en cinq matches, l’excuse ne tient plus.
"Nous avons perdu nos deux matches à domicile et nous n’avons pas gagné chez nous. Nous nous sommes surpris nous-mêmes de très, très mauvaise manière", a reconnu le gardien Joe Hart, qui a encaissé le total de dix buts en cinq matches. Reconnaissant que la campagne 2012 avait été "pire que la précédente", Roberto Mancini peine à expliquer.
L’Italien s’est retranché derrière son anglais approximatif pour se contenter de souligner l’évidence: "Madrid et Dortmund ont mérité leurs tickets parce qu’ils ont été meilleurs que nous", a-t-il dit, oubliant que l’Ajax Amsterdam aussi était pour le moment devant eux.
La raison la plus évidente de l’échec tient au mauvais coefficient européen du club. Dépourvu d’histoire dans les Coupes d’Europe, City était dans le troisième chapeau lors du tirage, ce qui lui assurait de tomber avec deux adversaires plus expérimentés. Le sort lui a réservé le pire scénario possible avec les champions d’Espagne et d’Allemagne.
C’est probablement ce que Mancini voulait dire lorsqu’il a estimé que "celui qui pense qu’on peut gagner la Ligue des champions en deux ans doit être fou". L’Italien a aussi affirmé ne pas craindre pour son poste, suggérant par là que le faux-pas européen n’implique pas une remise en cause stratégique.
De fait, en Championnat d’Angleterre, la situation est bonne. Seule invaincue après douze matches (8 victoires, 4 nuls), l’équipe s’est installée en tête le week-end dernier après une victoire écrasante sur Aston Villa (5-0).
Certes, City n’a pas toujours proposé un jeu aussi flamboyant que l’année dernière, mais Mancini a toujours trouvé les ajustements pour s’en sortir.
C’est bien le moins qu’on puisse attendre d’un entraîneur placé à la tête d’un effectif qui a coûté un milliard de pétrolivres au propriétaire, le cheikh Mansour d’Abu Dhabi. Le quatuor des attaquants disponibles - Agüero, Tevez, Balotelli, Dzeko - ferait ainsi rêver n’importe lequel de ses confrères.
Même la défense, si poreuse en Ligue des champions, est la plus imperméable d’Angleterre autour du capitaine Vincent Kompany, avec dix buts encaissés en douze rencontres.
Comme City n’a pas encore rencontré ses deux plus proches poursuivants au classement, la signification réelle de sa première place reste douteuse, mais on sera vite fixé avec le choc contre Chelsea, dimanche à Stamford Bridge, et le derby face à Manchester United le 9 décembre. On saura alors si l’échec européen était un accident ou le révélateur d’une faiblesse plus profonde.
mange un castor tu sauves un arbre
|
|
|
|
|
World Champion!!
Déconnecté
Messages: 49 307
Date d'inscription: May 2006
Localisation: Lausanne
|
Re : Toutes New sportives autres que la moto -
22/11/2012, 19h48
Naulleau: «Le livre de Domenech est consternant»
Football
—
Célèbre chroniqueur aux côté de son acolyte Eric Zemmour, Eric Naulleau est revenu sur le livre de Raymond Domenech sorti cette semaine.
Mis à jour à 14h17 7 Commentaires
Image: DR
Dans «Tout seul», Raymond Domenech livre sa version des faits à la tête de l'équipe de France et règle ses comptes. La démarche de l'ancien sélectionneur des Bleus n'a pas vraiment plu à Eric Naulleau.
«Ce livre est consternant, a déclaré le chroniqueur au 10Sport. Son action à la tête de l’équipe de France m’avait déjà consterné… Mais qu’il revienne, si longtemps après, à un moment où on pensait avoir tourné la page Knysna ( ndlr: le fiasco du Mondial 2010) grâce à Didier Deschamps, c’est indécent. Il remet le nez dedans, tout ça pour nous expliquer qu’en fait c’est de sa faute.»
Et Naulleau d'en remettre une couche, qualifiant le travail de Domenech à la tête de l'équipe de France de «catastrophique». «Quand il dit qu’Anelka a fracassé le groupe, ce n’est pas vrai, c’est lui. Vous imaginez un José Mourinho lire la lettre pour expliquer le mouvement de grève de ses joueurs? Domenech a été un sélectionneur catastrophique et là il ajoute l’indécence à l’incompétence en sortant ce livre. Il doit s’ennuyer, il doit aussi avoir besoin un peu d’argent, il avait peut-être peur qu’on l’oublie. Ce qui aurait été digne, ça aurait été de repartir à la base. Retrouver un club et faire en sorte qu’on reparle de lui sur un plan sportif. Mais là il revient sur le devant de la scène pour ce déballage… C’est navrant!»
mange un castor tu sauves un arbre
|
|
|
|
|
World Champion!!
Déconnecté
Messages: 49 307
Date d'inscription: May 2006
Localisation: Lausanne
|
Re : Toutes New sportives autres que la moto -
22/11/2012, 20h07
Des supporters sauvagement agressés à Rome
Football
—
Une dizaine de supporters du club anglais de Tottenham ont été blessés lors d’une bagarre avec ceux de la Lazio Rome dans la nuit de mercredi à jeudi.
Mis à jour à 15h09 2 Commentaires
1/16Image: AFP
L’un d’entre eux, touché à la tête, se trouve dans un état grave, a-t-on appris de source policière.
Un groupe de tifosi laziali masqués a attaqué les fans anglais dans un pub de la place Campo dei Fiori vers 1h30 du matin. L’établissement a été saccagé et sept supporters ont dû être hospitalisés.
«Tout était planifié, ils étaient extrêmement organisés», a raconté le propriétaire de l’établissement à la «Gazzetta dello Sport». «Ils avaient bloqué la sortie secondaire et avaient des gaz lacrymogènes. Ils ont isolé les Anglais et leur ont lancé des clefs anglaises, des tables, des barres, tout ce qu’ils trouvaient autour d’eux,» , a-t-il ajouté.
Les agresseurs étaient une trentaine selon le site du quotidien sportif. Six ont été arrêtées par la police.
La Lazio et Tottenham doivent se rencontrer jeudi à Rome, lors de la 5e journée du groupe J
mange un castor tu sauves un arbre
|
|
|
|
|
World Champion!!
Déconnecté
Messages: 49 307
Date d'inscription: May 2006
Localisation: Lausanne
|
Re : Toutes New sportives autres que la moto -
22/11/2012, 20h21
La galère helvétique de Raymond Domenech
Football
—
L'ancien sélectionneur des Bleus raconte le guêpier que fut l’Euro 2008 en Suisse. Désastreux.
Par Patrick Oberli. Mis à jour à 10h09 10 Commentaires
Image: Keystone
Une galère cinq étoiles! Dans son livre confession «Tout seul», paru hier, Raymond Domenech n’y va pas avec le dos de la cuillère. Outre les tacles à hauteur des hanches qu’il distribue à ses anciens joueurs, l’ancien sélectionneur de l’équipe de France étale sa peine — de prison — vécue en Suisse durant l’Euro 2008.
Le lieu de pénitence? Domenech l’avait lui-même choisi, quelques semaines auparavant. En l’occurrence, il s’agit rien de moins que l’Hôtel Mirador-Kempinski, au Mont-Pèlerin, au-dessus de Vevey. Une cellule dorée couronnée d’étoiles et entourée d’un parc de 20 000 m2, que l’équipe de France avait privatisée. Qualité principale: isolement et quiétude. En la matière, l’homme a été servi. Le temps exécrable à l’arrivée de la sélection française, en juin 2008, avait posé le décor d’un film bien noir. «Un signe», écrit l’ex-sélectionneur.
Coups bas
La vie du groupe est brouillée par les conflits des générations et le sélectionneur se sent dépassé. Pour l’illustrer, Domenech plonge dans son journal de bord. Et les actes dépassent tout ce que le public pouvait imaginer. Des joueurs qui préfèrent une partie de cartes dans le train qui les ramènent de Berne à la séance vidéo que leur a préparée leur coach pour qu’ils prennent conscience de leurs erreurs dans le match contre la Roumanie (0 à 0). Ou l’inconnu qui affiche en cachette une page de magazine où l’on voit la compagne d’un de ses coéquipiers s’afficher avec un basketteur. Des alertes rouges, indices d’une cohésion perdue, un «poison rampant» qui instille la peur, même chez un homme habitué à donner le change devant les médias: «Je ressens la peur de perdre, la peur de la suite, la peur du regard des gens. (…) Je subis.»
La suite ne sera qu’une descente aux enfers. La France est laminée par les Pays-Bas (4 à 1) et le journal de Domenech de lister les reproches: «J’ai été mauvais sur toute la ligne en faisant de la gestion humaine et non sportive.» Surtout, la déroute exacerbe les tensions. Les cadres, tels Thuram ou Sagnol, ont de la peine à supporter l’attitude des plus jeunes. Et d’inventer une nouvelle expression pour la qualifier: «Faire une Nico». Ce qui signifiait, entre eux, passer à côté d’une carrière, comme Nicolas Anelka.
La suite de cette «déroute chez les Helvètes»? La défaite 2 à 0 face à l’Italie, au terme de laquelle Lilian Thuram a éclaté en larmes dans les vestiaires. De dépit. Claude Makelele, encore dégoulinant de sueur et qui, lui aussi, tournait la page «bleue», lâche alors à son coach que les jeunes «n’iront pas loin. Ce sont des inconscients.»
Mariage et larmes
L’épilogue touchera le sélectionneur dans sa vie privée, avec sa fameuse demande en mariage d’Estelle, sa compagne journaliste sur M6. «Je suis très fort pour les suicides. J’ai senti en le disant que l’erreur serait fatale.» Sa future épouse lui en voudra durant plusieurs semaines. Outre ce «suicide» sur la Riviera lémanique, la galère se termine par une révélation: Domenech peut pleurer. Le coach se lâche lorsqu’il découvre qu’un membre de sa famille s’est battu avec des supporters français qui insultaient leur illustre parent. La scène se passait à Bâle. «C’est la seule fois où l’attitude du public a réussi à me faire venir des larmes.» Un exploit, si l’on songe aux injures qu’il encaissera en Afrique du Sud en 2010.
mange un castor tu sauves un arbre
|
|
|
|
|
World Champion!!
Déconnecté
Messages: 49 307
Date d'inscription: May 2006
Localisation: Lausanne
|
Re : Toutes New sportives autres que la moto -
22/11/2012, 20h28
La galère helvétique de Raymond Domenech
Football
—
L'ancien sélectionneur des Bleus raconte le guêpier que fut l’Euro 2008 en Suisse. Désastreux.
Par Patrick Oberli. Mis à jour à 10h09 10 Commentaires
Image: Keystone
Une galère cinq étoiles! Dans son livre confession «Tout seul», paru hier, Raymond Domenech n’y va pas avec le dos de la cuillère. Outre les tacles à hauteur des hanches qu’il distribue à ses anciens joueurs, l’ancien sélectionneur de l’équipe de France étale sa peine — de prison — vécue en Suisse durant l’Euro 2008.
Le lieu de pénitence? Domenech l’avait lui-même choisi, quelques semaines auparavant. En l’occurrence, il s’agit rien de moins que l’Hôtel Mirador-Kempinski, au Mont-Pèlerin, au-dessus de Vevey. Une cellule dorée couronnée d’étoiles et entourée d’un parc de 20 000 m2, que l’équipe de France avait privatisée. Qualité principale: isolement et quiétude. En la matière, l’homme a été servi. Le temps exécrable à l’arrivée de la sélection française, en juin 2008, avait posé le décor d’un film bien noir. «Un signe», écrit l’ex-sélectionneur.
Coups bas
La vie du groupe est brouillée par les conflits des générations et le sélectionneur se sent dépassé. Pour l’illustrer, Domenech plonge dans son journal de bord. Et les actes dépassent tout ce que le public pouvait imaginer. Des joueurs qui préfèrent une partie de cartes dans le train qui les ramènent de Berne à la séance vidéo que leur a préparée leur coach pour qu’ils prennent conscience de leurs erreurs dans le match contre la Roumanie (0 à 0). Ou l’inconnu qui affiche en cachette une page de magazine où l’on voit la compagne d’un de ses coéquipiers s’afficher avec un basketteur. Des alertes rouges, indices d’une cohésion perdue, un «poison rampant» qui instille la peur, même chez un homme habitué à donner le change devant les médias: «Je ressens la peur de perdre, la peur de la suite, la peur du regard des gens. (…) Je subis.»
La suite ne sera qu’une descente aux enfers. La France est laminée par les Pays-Bas (4 à 1) et le journal de Domenech de lister les reproches: «J’ai été mauvais sur toute la ligne en faisant de la gestion humaine et non sportive.» Surtout, la déroute exacerbe les tensions. Les cadres, tels Thuram ou Sagnol, ont de la peine à supporter l’attitude des plus jeunes. Et d’inventer une nouvelle expression pour la qualifier: «Faire une Nico». Ce qui signifiait, entre eux, passer à côté d’une carrière, comme Nicolas Anelka.
La suite de cette «déroute chez les Helvètes»? La défaite 2 à 0 face à l’Italie, au terme de laquelle Lilian Thuram a éclaté en larmes dans les vestiaires. De dépit. Claude Makelele, encore dégoulinant de sueur et qui, lui aussi, tournait la page «bleue», lâche alors à son coach que les jeunes «n’iront pas loin. Ce sont des inconscients.»
Mariage et larmes
L’épilogue touchera le sélectionneur dans sa vie privée, avec sa fameuse demande en mariage d’Estelle, sa compagne journaliste sur M6. «Je suis très fort pour les suicides. J’ai senti en le disant que l’erreur serait fatale.» Sa future épouse lui en voudra durant plusieurs semaines. Outre ce «suicide» sur la Riviera lémanique, la galère se termine par une révélation: Domenech peut pleurer. Le coach se lâche lorsqu’il découvre qu’un membre de sa famille s’est battu avec des supporters français qui insultaient leur illustre parent. La scène se passait à Bâle. «C’est la seule fois où l’attitude du public a réussi à me faire venir des larmes.» Un exploit, si l’on songe aux injures qu’il encaissera en Afrique du Sud en 2010.
Fait que de pleurer machin. Il est venu 2 fois avant , il a réservé la totalité de l'hotel 5 étoiles. 1 seule personne qu'il n'a pas pus déloger une millionnaire agée qui y vit à l'année. Même certaines rues du village ont été fermées aux habitants pour ne pas les déranger.
Tu n'es qu'un con et ne mais plus les pieds en Suisse pauvre cloche hypocrite
mange un castor tu sauves un arbre
|
|
|
|
|
World Champion!!
Déconnecté
Messages: 49 307
Date d'inscription: May 2006
Localisation: Lausanne
|
Re : Toutes New sportives autres que la moto -
22/11/2012, 20h29
Khelifi, le joyau du LS, dort à la Pontaise
Football
—
A 18 ans, Salim Khelifi s’impose comme la révélation du championnat. Prodigieusement doué, il jongle entre le ballon et ses devoirs. Des grands clubs européens lui font déjà les yeux doux.
Par Nicolas Jacquier. Mis à jour à 09h33 4 Commentaires
1/12Jean-Guy Python
Super League
16e Journée
17.11. Lausanne - FC Thoune3 : 017.11.FC Zurich - FC Lucerne0 : 218.11.Servette - Sion0 : 218.11.Young Boys - FC St.Gall0 : 018.11. FC Bâle - Grasshoppers4 : 0État: 18.11.2012 17:55
Classement
NomJVNDButsP1.Grasshoppers16103321:16332.FC St.Gall1695221:11323.Sion1694325:16314.FC Bâle1686229:15305.Young Boys1546522:17186.FC Zurich1645719:22177.Lausanne1645714:19178.FC Lucerne1544716:21169.FC Thoune16421016:261410.Servette16141111:317État: 18.11.2012 18:02
17e Journée
24.11.Sion - Grasshoppers- : -24.11.FC Zurich - Servette- : -25.11.Lausanne - Young Boys- : -25.11.FC St.Gall - FC Lucerne- : -25.11.FC Thoune - FC Bâle- : -
Tout s’enchaîne, tout s’accélère pour Salim Khelifi, 18 ans, le joyau du LS, prodigieux virtuose du ballon, jonglant entre son apprentissage de la Super League – avec le but avoué de s’y imposer durablement – et la poursuite de ses études, au Gymnase de la Cité.
Quatre jours après avoir marqué avec les M19 helvétiques contre la Belgique (1-1), Khelifi a inscrit contre Thoune son premier but en championnat. Sa semaine scolaire avait été moins brillante au niveau des notes. «Je me suis chopé un 3 en chimie», lâche-t-il, désolé.
Foot le matin, avec les pros, et retour l’après-midi, chaque fois qu’il peut, en vertu du programme spécifique qui lui a été concocté, sur les bancs d’école: le jeune homme s’impose des doubles journées astreignantes. Un choix qu’il assume, en accord avec ses parents, «très branchés études». Après avoir pris ses marques la saison passée, le gamin, au bénéfice de la double nationalité (suisse et tunisienne), est en train d’éclater, de confirmer l’énorme potentiel qui est le sien.
De la modestie bien sentie
«Au début, raconte-t-il, j’étais le petit jeune, un peu timide. J’ai pris de l’assurance, vis-à-vis aussi de mes coéquipiers. J’ai pu montrer ce que je valais.» Alors qu’on l’encense, que les louanges affluent, l’intéressé ne s’emballe pas, sans doute aussi par excès de modestie. «Je n’aime pas que l’on dise trop de bien de moi. Comme si ce n’était pas mérité par rapport à tout ce que je dois encore prouver. Ce n’est que le début du chemin.» Mais la direction s’avère prometteuse.
Khelifi, c’est l’histoire d’un surdoué de la balle, dont il est amoureux, instrument de son expression artistique. C’est aussi une insouciance, un culot qu’il met au service du dribble. «J’ai besoin du ballon pour exister sur un terrain. Sans ma technique, je n’aurais jamais pu envisager de faire une carrière de footballeur. Même si je ne pèse que 60 kg, je n’ai pas peur d’aller affronter des défenseurs deux fois plus âgés que moi et beaucoup plus lourds. Je peux les déstabiliser par ma vitesse.» Pour ce qui est de sa masse musculaire, un handicap quand même, le feu follet sait qu’il devra l’étoffer. Il y travaille déjà dans le cadre du programme de détection «Futuro».
Des triplés footballeurs
Quand ce milieu de terrain offensif et stylé a-t-il compris qu’il possédait ce que les autres n’ont pas, ce don de provoquer balle au pied, d’effacer ses adversaires? «A l’âge de 13 ans, quand j’ai quitté le FC Bex pour rejoindre le Team-Riviera, j’ai mesuré où pouvait me conduire ce que j’avais dans les pieds. J’ai aussi compris que le talent seul n’allait pas me suffire, qu’il fallait l’accompagner d’une mentalité pour l’exprimer. (…) Le danger, c’est de se croire arrivé, de choper la grosse tête, ce qui ne risque pas de m’arriver. Plus tu es doué au départ, plus tu dois en faire plus pour exprimer tes qualités et développer ce talent.»
Chez les Khelifi, il y a aussi Alexandre et Sami, ses frères jumeaux, nés le même jour que Salim (26 janvier), et une sœur plus âgée, Sirine. «On est des triplés qui petits, quand on jouait ensemble à Bex, formions une vraie triplette offensive. On y a appris le foot de rue. C’est là que je me suis forgé ma technique…» Incorporé dans la filière sport-études, Salim dort dans la structure d’accueil de la Pontaise, à côté du stade et des terrains d’entraînement. Il partage sa chambre avec l’un des triplés, Alexandre, attaquant des M21 du LS. Sali, lui, joue en 2e ligue, toujours avec Bex.
Transféré dans toute l’Europe
Son avènement, bien sûr, ne laisse pas indifférent, fait du bruit, suscitant des convoitises. Le No 7 du LS est un poids léger qui commence à peser lourd. A l’argus européen, Khelifi valait déjà 625 000 fr. en début de saison, beaucoup plus aujourd’hui qu’il est devenu un atout important dans le jeu du LS. Son nom circule, surtout à l’étranger, des grands clubs l’ont repéré, prêts à l’enrôler demain. Lui ne veut pas brûler les étapes, ni s’enflammer, même si, concède-t-il, il voit dans ce perpétuel remue-ménage une «certaine fierté».
D’une rumeur à l’autre, d’un intérêt avéré à une touche fantaisiste, Khelifi a déjà fait plusieurs fois le tour de l’Europe. «On m’a déjà transféré un peu partout, alors que je n’ai pas bougé. Je ne me fais pas des films, même si l’Inter, Naples, l’Espagne, l’Angleterre, etc., ça peut faire tourner les têtes.» La sienne est toujours à la Pontaise, traversée par un rêve subliminal qu’il espère pouvoir exaucer. «Si je pouvais avoir une fois une offre du Barça, ce serait le plus beau jour de ma vie.»
Une vie qui attribue à Messi le rôle d’idole, de maître absolu. «Messi est unique parce qu’il a tout. Ce qu’il fait du ballon est un régal. J’essaie chaque fois d’imaginer ce qu’il va encore réussir à inventer. Et il me surprend toujours…»
En attendant, Salim Khelifi rêve de son futur en écrivant son avenir au présent. S’il n’a pas encore son permis de conduire, il a déjà celui de marquer. Avec un nouveau but: «J’aimerais effacer l’étiquette de petite merveille que l’on me colle encore trop souvent pour devenir un vrai joueur de Super League. Pour cela, je dois apprendre à être plus décisif.» C’est drôlement bien parti.
mange un castor tu sauves un arbre
|
|
|
Règles de messages
|
Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
Vous ne pouvez pas modifier vos messages
Le code HTML peut être employé : non
|
|
|
|
|