Toutes New sportives autres que la moto

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Le 25/11/2012 à 20:42:00 | Mis à jour le 25/11/2012 20:44:18
F1-GP du Brésil : Alonso : «Nous pouvons être fiers»

Forcément déçu d'avoir manqué le titre mondial pour trois points, dimanche à Interlagos, Fernando Alonso était néanmoins fier de sa saison et de son équipe.
Fernando Alonso est monté pour la 13e fois sur un podium cette saison. (AFP)





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Arrivé avec 13 points de retard sur Sebastian Vettel (Red Bull) à Sao Paulo, Fernando Alonso finit la saison avec seulement 3 points de moins que son rival. Son objectif dimanche était de finir sur le podium, condition indispensable pour décrocher un troisième titre. L'Espagnol y est parvenu (2e derrière Jenson Button) mais ça n'a malheureusement pour lui pas suffi. Certes, il laisse la gloire et les lauriers à l'Allemand, mais il ne regrette pas d'avoir tout essayé pour croire à son rêve jusqu'au bout.

«Nous avons essayé de faire de notre mieux, comme d'habitude, a-t-il commenté. Je suis parti 7e et je finis sur le podium, encore une fois. C'est un peu à l'image de ma saison. Je pense que ma voiture n'était pas la plus rapide, cela s'est vu dans de nombreuses courses, et c'est un miracle d'avoir pu se battre jusqu'au bout pour le titre. Le miracle a tenu jusqu'au dernier tour, grâce au travail parfait fourni par toute l'équipe. Et même si nous avons perdu le championnat, nous pouvons être fiers de nous. Quand vous vous battez avec tout votre coeur pendant de longs mois, sans faire une seule erreur, vous pouvez être fier.»

«Nous n'avons pas perdu le championnat ici, a-t-il ajouté. Nous l'avons perdu quand (Romain) Grosjean a volé juste au-dessus de ma tête à Spa, ou quand (Sebastian) Vettel n'a eu qu'une réprimande après les qualifications au Japon, de manière fort surprenante (l'Allemand avait été sanctionné pour avoir gêné l'Espagnol, ndlr). Il s'est passé plusieurs choses cette saison qui me font penser à ces trois points, mais c'est comme ça, c'est le sport. Cela dit, même si je ne finis que deuxième du championnat, je n'ai jamais reçu autant de respect et d'affection dans le paddock. C'est la première fois qu'autant de monde vient me voir pour me dire que nous avons vécu le plus beau des championnats. Nous reviendrons aussi fort en 2013, car il sera difficile d'être plus fort. Je suis quand même ravi de ma saison 2012, de loin la meilleure de ma carrière.»

[Norton]

Le 25/11/2012 à 20:05:00 | Mis à jour le 25/11/2012 20:11:41
Ski alpin - CM (Hommes) : Théaux s'offre un podium

Adrien Théaux a offert à l'équipe de France son premier podium de la saison grâce à sa deuxième place lors du Super-G à Aspen. Le Français n'a pas pu rivaliser avec Aksel Lund Svindal, largement vainqueur, et qui signe un doublé après sa victoire en descente samedi.
Adrien Théaux prend une belle deuxième place à Lake Louise. (Reuters)





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Lake Louise réussit décidément bien à Adrien Théaux. Déjà troisième la saison passée en Super-G sur la piste canadienne, Le Français est monté d'une marche ce dimanche pour sa première sortie de la saison dans sa spécialité. Sur un tracé assez lent, il a réussi à conserver de la vitesse dans la partie finale pour coiffer de cinq centièmes l'Autrichien Joachim Puchner, jusque-là en tête. Malgré tout, la victoire n'était pas envisageable car Aksel Lund Svindal a mis tout le monde d'accord en reléguant Théaux à 85 centièmes. Dans la foulée de sa descente victorieuse de samedi, le Norvégien a montré qu'il est pour le moment au-dessus du lot. Il repart de Lake Louise avec un carton plein de 200 points, ce qui lui permet de prendre provisoirement la tête du classement général de la Coupe du monde.

Son dauphin du jour est en tout cas le premier français à grimper sur un podium cette saison. C'est la même la septième fois que Théaux s'immisce dans un top 3 en Coupe du monde. De bon augure pour la suite, d'autant que certaines têtes d'affiche ont eu du mal ce dimanche. A commencer par les Autrichiens Max Franz et Klaus Kroell, respectivement huitième et quinzième. Du côté des Français, Johan Clarey a pris une intéressante 13e place, tandis que Yannick Bertrand a terminé vingtième. Tout ce petit monde a désormais rendez-vous dans une semaine à Beaver Creek pour un descente (samedi) et un slalom géant (dimanche).

[Norton]

Le 25/11/2012 à 20:22:00 | Mis à jour le 25/11/2012 20:26:03
Foot - Angleterre - QPR : Redknapp intéressé par Beckham

David Beckham va quitter le LA Galaxy dans une semaine. (EQ)














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Fraîchement nommé entraîneur des Queens Park Rangers, derniers de Premier League sans la moindre victoire après treize journées, Harry Redknapp a annoncé dimanche qu'il allait réfléchir à l'hypothèse de proposer un contrat à David Beckham, bientôt libre, une fois la finale de MLS disputée avec le Los Angeles Galaxy.

«Je suis sûr qu'il pourrait encore jouer en Premier League, a déclaré le technicien sur BBC Radio 5. C'est un super joueur et un type fantastique. Nous l'avons eu à l'entraînement de Tottenham (NDRL, lors d'une trêve hivernale à l'époque où Redkanpp entraînait encore les Spurs) et il était incroyable, la classe absolue, s'est-il souvenu. Je n'en ai pas encore discuté avec le président (Tony Fernandes) donc nous devrons examiner cette question, a-t-il ajouté. Mais David pourrait être certainement un grand atout pour tout le monde, en montrant aux autres comment s'entraîner, comment prendre soin de soi. Son professionnalisme n'est plus à démontrer».

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Plus que 13 skippers en course, de quoi leur porter chance?

Vendée Globe

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Superstitieux s'abstenir. Avec l'abandon de Vincent Riou, l'un des grands favoris du Vendée Globe 2012-2013, les navigateurs sont encore au nombre de 13. Ce nombre leur portera-t-il bonheur face à l'adversité?
Mis à jour le 25.11.2012

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Le Français Armel Le Cléac'h pointait toujours en tête dimanche soir à 20 heures.
Image: AFP
Vincent Riou, l'un des grands favoris du Vendée Globe 2012-2013, a décidé d'abandonner suite à l'avarie causée samedi à son bateau (PRB) lors d'une collision avec une bouée métallique au large des côtes brésiliennes, a annoncé son équipe. Le Français, vainqueur de l'édition 2004-2005 de la course autour du monde en solitaire et sans escale, est le 7e concurrent à abandonner.
Il ne reste plus désormais que 13 skippers en course. Avant Riou, six marins avaient déjà dû jeter l'éponge: Marc Guillemot (Safran), Kito de Pavant (Groupe Bel), Louis Burton (Bureau Vallée), Samantha Davies (Savéol), Jérémie Beyou (Maître CoQ) et Zbigniew Gutkowski (Energa).
Riou occupait la 4e place lors de la collision. Son voilier PRB, un plan VPLP-Verdier, a été endommagé à deux endroits: une déchirure de 1m30 à 4-5 mètres de l'étrave, sur le flanc tribord (droit), et un tirant d'outrigger (câble relié aux haubans et servant à tenir le mât). Le Français estimait être en mesure de réparer la coque de son bateau mais n'a en revanche pu trouver de solution pour le tirant d'outrigger. «Aller dans les mers du sud dans de telles conditions est inenvisageable», a indiqué son équipe, et le skipper de PRB a décidé d'abandonner, la mort dans l'âme.
«Profondément déçu»
«C'était une décision très dure à prendre mais c'est la plus raisonnable, a déclaré Riou, 40 ans. Je m'étais fixé cet objectif de Vendée Globe depuis plusieurs années. J'y ai mis énormément d'énergie. Je suis profondément déçu mais je le suis aussi et surtout pour mes partenaires.»
«Même si je n'y suis pour rien dans cette collision et les dégâts que cela a entraînés, je ne peux m'empêcher de culpabiliser, a-t-il ajouté. Je me sentais vraiment bien dans la course. Ces bateaux ont un potentiel impressionnant et je sais que la course dans le sud va cette année prendre une autre tournure. La barre sera très haute et j'aurais bien aimé être de la partie. Ce jeu-là, j'avais vraiment envie d'y participer!»
Bernard Stamm 5e, Dominique Wavre 8e
Le Français Armel Le Cléac'h pointait toujours en tête dimanche soir à 20heures, devant François Gabart et Jean-Pierre Dick. Les cinq premiers voiliers, dont celui de Bernard Stamm (5e à 149,3 milles du leader), ont commencé à mettre de l'est dans leur cap, dimanche au sud de l'Atlantique sud, s'éloignant des côtes brésiliennes pour se rapprocher de l'Afrique du Sud.
Vendée Globe. Classement dimanche à 20heures: 1. Armel Le Cléac'h (Fr), Banque Populaire, à 20'020,7 milles de l'arrivée. 2. François Gabart (Fr), Macif, à 54 milles du premier. 3. Jean-Pierre Dick (Fr), Virbac-Paprec 3, à 68,4. 4. Alex Thomson (GB), Hugo Boss, à 139,9. 5. Bernard Stamm (S), Cheminées Poujoulat, à 149,3. 6. Mike Golding (GB), Gamesa, à 366,8. Puis: 8. Dominique Wavre (S), Mirabaud, à 476,3.

[Norton]

Le 25/11/2012 à 21:47:00 | Mis à jour le 25/11/2012 22:06:16
Ski alpin - CM (Femmes) : Doublé autrichien, Maze 3e

Kathrin Zettel a remporté dimanche le slalom d'Aspen. L'Autrichienne a fait mieux que sa compatriote Marlies Schild (+0''67). Tina Maze, en tête de la Coupe du monde, complète le podium (+1''81). Les Françaises sont loin.
Kathrin Zettel a remporté le deuxième slalom de sa carrière (Reuters)











arlies Schild pensait bien tenir sa 34e victoire en Coupe du monde sur slalom et égaler ainsi Vreni Schneider. Auteur d'une deuxième manche parfaite, l'Autrichienne s'est même offert le luxe de laisser Tina Maze à plus d'une seconde. Mais voilà, il restait encore une concurrente à passer. Malgré un départ plutôt timide, Kathrin Zettel a fini très fort pour conserver sa première place acquise un peu plus tôt dans la journée après la première manche. Avec 67 centièmes d'avance, elle s'offre sa première victoire de la saison, après sa deuxième place de samedi en géant, derrière Maze.

Finalement troisième ce dimanche, la Slovène conserve la tête du classement général de la Coupe du monde, avec cinquante points d'avance sur la vainqueur du jour. Mais le slalom n'est pas sa spécialité et elle aura l'occasion de retrouver la victoire le week-end prochain à Lake Louise, où un Super-G est notamment au programme. Les Françaises tenteront elles de redresser la barre au Canada après une journée plutôt décevante. Sandrine Aubert et Tessa Worley ont en effet chuté dans la deuxième manche, tandis que Nastasia Noens et Anne-Sophie Barthet ont respectivement terminé aux 22e et 23e places, à plus de cinq secondes de Zettel.

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Biathlon - CM : Les Bleus commencent mal

La France a débuté la Coupe du monde par une cinquième place lors de l'épreuve mixte d'Östersund. Jean-Guillaume Béatrix a mis fin aux espoirs de podium des Bleus lors du troisième relais.
Jean-Guillaume Beatrix a raté son relais dimanche. (L'Equipe)














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En l'absence des frères Fourcade (Simon est blessé et Martin revenait juste de Gällivare où il a disputé une manche de Coupe du monde de ski de fond), Marie-Laure Brunet, Marie Dorin-Habert, Jean-Guillaume Beatrix et Alexis Boeuf ont pris la cinquième place dimanche de la première épreuve de Coupe du monde à Östersund : le relais mixte. Ce sont les Russes qui se sont imposés en 1h12''41''3 devant les Norvégiens (+21''2) et les Tchèques (+36''4).

Les filles assurent

Première relayeuse, Marie-Laure Brunet a pourtant bien commencé. Elle a certes commis une faute au tir, mais cela ne l'a pas empêché de lancer Marie Dorin-Habert en deuxième position, avec 10,5 secondes de retard sur la Norvégienne Tora Berger. Dorin-Habert est revenue sur la Norvégienne Synnoeve Solemdal juste avant le pas de tir. Elle a réalisé un sans-faute et est repartie en tête. Son tir debout a été plus compliqué. Elle a pioché trois fois et est repartie en deuxième position avec 30 secondes de retard sur la Russe Olga Vilukhina. Mais elle a terminé ses deux derniers kilomètres de belle façon, puisqu'elle a repris dix secondes sur la Russe. Mieux : elle a résisté à la Biélorusse Darya Domracheva, favorite pour la succession de Magdalena Neuner (partie à la retraite en fin de saison passée), et l'a déposée au sprint.

Beatrix prend deux tours de pénalité




Jean-Guillaume Beatrix a ensuite mis fin aux espoirs de podium. Il a débuté par un sans-faute au tir couché et ne comptait que dix secondes de retard sur Volkov. Avec l'aide de l'Allemand Erik Lesser, il est même revenu sur le Russe. Malheureusement pour les Bleus, il a complètement raté son tir debout (4 pioches) et a pris deux tours de pénalité pour passer le relais à Alexis Boeuf avec 1'04'' de retard sur les Russes et 40 sur les Norvégiens, alors troisièmes. Boeuf a fait tout son possible pour revenir dans la course (1 faute au tir), mais il doit se contenter de la cinquième place, cinq secondes derrière les Allemands et termine avec 52''7 de retard sur les Russes.

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Hand - G. League (Femmes) : Trois sur trois

La France s'est imposée, ce dimanche à Bergen, face à la Norvège (23-22), double championne olympique. Longtemps menées, les Bleues ont fait la différence en deuxième période.
Les Françaises se sont bien battues contre la Norvège à Bergen dimanche. (L'Equipe)








Après la Suède, vendredi, et le Danemark, samedi, la France a remporté sa troisième victoire consécutive en dominant, cette fois, la Norvège, double championne olympique, pourtant devant son public. Et, comme la veille, les Françaises ont attendu la deuxième période pour réagir. Dès le début de la rencontre, c'est la Norvège qui a pris l'avantage en ouvrant le score. Très vite, les Scandinaves ont gêné les Tricolores en attaque réduisant leurs options de tirs. Du coup, les Françaises ont souffert en défense. Elles étaient menées 10 buts à 5 au bout de 16 minutes de jeu. Allison Pineau a manqué plusieurs tirs (hors cadre ou sur les poteaux). Le jeu approximatif des Bleues a entraîné beaucoup d'erreurs et surtout permis aux Norvégiennes de creuser l'écart. En face, la rapidité du jeu n'a pas pardonné. Les joueuses d'Olivier Krumbholz étaient menées 14-9 à la mi-temps.


Doucement mais sûrement

Le coaching de l'entraîneur tricolore a porté ses fruits au retour du vestiaire. Plus en rythme, les Françaises ont trouvé l'agressivité en attaque avec par exemple un tir à 9 mètres de Siraba Dembele. Alexandra Laccrabère a permis à la France de réduire l'écart à 3 buts (13-16). Dans la cage tricolore, Linda Pradel a fait des merveilles. Treize minutes après la mi-temps, la France s'est donné de meilleures opportunités, en attaque comme en défense. Claudine Mendy a égalisé (18-18). L'équipe de France a puisé sa force dans son mental pour réussir à déjouer la défense norvégienne. Elle a pris l'avantage dans le match grâce à un but d'Allison Pineau sur un appel de pieds. Comme samedi, les Françaises sont montées en puissance au fil du match. Elles ont réalisé un bon exercice de chauffe avant le début de l'Euro en Serbie (4-16 décembre).

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Foot - Italie - 14e j. : La belle semaine du Milan

Qualifié mercredi pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions, l'AC Milan a conclu sa semaine de belle manière. Les Rossoneri se sont imposés contre la Juve (1-0), désormais menacée par l'Inter.
Robinho a marqué son premier but de la saison contre la Juventus. (Reuters)











Parfois, il ne suffit de pas grand-chose pour retrouver la confiance. Méconnaissable depuis le début de saison, l'AC Milan s'est soudainement réveillé en l'espace d'une semaine. Après avoir arraché presque miraculeusement un bon match nul à Naples le week-end dernier (2-2), le club lombard s'est ensuite qualifié mercredi pour les 8es de finale de la Ligue des champions. Ce dimanche enfin, les Rossoneri ont fait tomber les champions à San Siro (1-0). Invaincue jusque-là depuis mai 2011 à l'extérieur, la Juventus n'a pas compris ce qui lui arrivait. Elle a tout simplement vu déferler en première période une équipe revancharde et plus motivée. Même si elle a souffert après la pause, sa discipline et sa solidarité devant un public retrouvé lui ont suffi pour remporter le derby d'Italie, toujours si particulier pour les tifosi. Pour plusieurs raisons, cette victoire fera date, à n'en pas douter.


Mexès a confirmé sa montée en puissance

Si moribond cet automne, aux portes de la zone de relégation et tout près de virer son entraîneur Massimiliano Allegri, l'AC Milan a toujours cru pouvoir relever la tête. C'est sans doute ça, sa principale force. Car à voir aujourd'hui le comportement de Philippe Mexès stopper net les offensives adverses, peu de monde pourrait croire que le défenseur français ne jouait plus du tout il y a encore quelques semaines. Trois jours après son formidable but à Anderlecht, l'ancien Auxerrois a confirmé sa montée en puissance avant de laisser sa place (72e). Il n'est pas le seul, car ses partenaires également ont livré une prestation de haute volée.





Pour dominer le leader de Serie A, il fallait de toute façon être présent à tous les niveaux. Derrière, Kevin Constant et Mario Yepes ont aussi été très solides. Au milieu, Nigel de Jong a ratissé beaucoup de ballons comme à son habitude. Enfin devant, une fois n'est pas coutume, El Shaarawy n'a pas marqué. Pour une prétendue faute de main d'Ilsa, c'est le revenant Robinho qui a eu cette chance sur penalty (30e). De Sciglio (5e), Boateng (14e) et Nocerino (68e) auraient pu alourdir la marque, mais soit ils n'ont pas trouvé le cadre, soit Buffon veillait. En fin de match, après une seconde période largement dominée par la Juve, Giovinco (63e) et Vucinic par deux fois (83e et 85e) auraient pu aussi égaliser. Mais un score de parité n'aurait pas reflété la physionomie du match. Pas plus que la dynamique du moment, nettement à l'avantage du Milan. - H.S.

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F1 - GP du Brésil : Massa : «Très émouvant»

Felipe Massa (Ferrari) a conclu sa saison par une belle troisième place à Sao Paulo dimanche. Le Brésilien était ravi d'obtenir un tel résultat devant son public.
Felipe Massa n'a pas pu retenir ses larmes sur le podium du Grand Prix du Brésil. (AFP)













Felipe Massa (Ferrari - 3e) : «C'était très émouvant pour moi de monter sur le podium de mon Grand Prix. J'ai pleuré comme un bébé, en pensant à cette saison très difficile pour moi, désastreuse au début et très bonne sur la fin. Fernando (Alonso) peut être fier de ce qu'il a accompli cette année, il a été en mesure d'être champion alors que la voiture n'était pas la plus rapide, et il s'est battu jusqu'au bout. Et toute l'écurie aussi peut être fière. Aujourd'hui la course a été très serrée et intense, il s'est passé beaucoup de choses. Ce n'était pas facile de choisir les bons pneus au bon moment. Quand il a commencé à pleuvoir, je suis resté sur la piste, mais peut-être un peu trop longtemps. Je me suis alors retrouvé 11e, mais je suis remonté peu à peu dans la hiérarchie. Qui sait, peut-être que j'aurais même pu me battre pour la victoire... L'écurie m'a continuellement tenu informé de ce que je pouvais faire pour aider Fernando et je pense avoir fait ce qu'il fallait, pour l'équipe et pour mes fans.»

Lewis Hamilton (McLaren - abandon) : «Je félicite vivement Jenson. C'est vraiment dommage de ne pas avoir pu prendre la deuxième place au classement des constructeurs, mais nous avons fait de notre mieux. Bravo à Sebastian aussi. Son équipe a réussi à garder la tête froide malgré une pression énorme. Maintenant que la saison est terminée, je me sens un peu triste. Je suis désolé de ne pas avoir fini la course, mais je suis excité parce qui m'attend la saison prochaine. L'écurie McLaren et tous mes amis vont me manquer mais je suis optimiste pour l'avenir. Ce fut une belle expérience et je tiens à remercier sincèrement tous ceux que j'ai croisés. Je suis sûr qu'il vont continuer à faire de l'excellent travail. Je pars en vacances l'esprit serein car je pense avoir fait du bon boulot cette saison. Concernant la course d'aujourd'hui, je ne me souviens pas vraiment de ce qui s'est passé avec Nico (Hülkenberg) mais il est venu me voir après la course, ce qui est sympa de sa part.»

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F1 - GP du Brésil : Button : «Complètement dingue»

Vainqueur à Sao Paulo dimanche, Jenson Button a reconnu que la course avait été très compliquée à gérer, notamment à cause de la pluie qui a perturbé les débats.
Jenson Button a signé sa troisième victoire de la saison. (AFP)











Les conditions :

«Tous les pilotes qui ont pris part à cette course méritent le respect. C'était complètement dingue ! On savait que les conditions météo allaient déclencher toutes sortes d'incidents, parce que certaines voitures pouvaient mettre leurs pneus en température, et d'autres non. Donc, pendant la plus grande partie de la course, on utilisait des pneus qui ne semblaient pas idéaux pour les conditions du moment, mais en faisant des temps au tour qui n'étaient pas si mauvais par rapport aux voitures qui avaient d'autres pneus. Du coup, j'ai passé tellement de temps à parler à la radio avec mon ingénieur, Dave (Robson), pour essayer de comprendre ce qui allait marcher ou non.»

Sa course :

«La voiture de sécurité nous a compliqué la vie, parce que nous avons perdu le matelas de 40 secondes que nous avions constitué (en début de course). Mais après ça, il s'est vraiment mis à pleuvoir et la course a surtout consisté à choisir le meilleur moment pour passer en pneus intermédiaires. Après, le défi a encore changé de nature et il ne s'agissait plus que de ménager la voiture jusqu'au bout. Il y avait beaucoup de flaques d'eau un peu partout, surtout à l'endroit où Paul (di Resta) a eu son accident (ndlr: qui a provoqué la dernière neutralisation, au 70e tour). J'avais failli me faire surprendre au tour précédent, au même endroit, et je m'étais fait très peur.»

Ses hommages :

«Je me suis bien amusé en me bagarrant avec Lewis (Hamilton), surtout pendant les 10 premiers tours. C'était une bonne bagarre, propre. C'est dommage qu'il ne soit pas ici à la fin, mais c'était bien de nous battre de cette manière pour notre dernière course comme coéquipiers chez McLaren. Et je veux vraiment lui faire passer ce message: C'était vraiment bien de travailler avec toi, Lewis. Ces dernières années, nous avons fait beaucoup de belles courses ensemble, c'était fabuleux. Enfin, "last but not least", je tiens à féliciter Sebastian (Vettel): remporter trois championnats du monde d'affilée, c'est un sacré résultat».