Toutes New sportives autres que la moto

[Norton]

Foot - Ligue 1 - OL : Lacazette : «Le titre donne envie»

En confirmant devant Montpellier (1-0) la victoire à Marseille (4-1), les Lyonnais donnent du crédit à leur place de leader. Mais en deuxième période, c'était opération gestion après un premier acte plein de maîtrise.








Pour la première fois de la saison, Rémi Garde a aligné le même onze de départ deux matches de suite. Après Marseille (4-1), c'est donc la même équipe qui a officié face à Montpellier (1-0) au coup d'envoi de la rencontre et elle a obtenu le même résultat : la victoire. Mais le contenu du match, lui, n'a pas été identique. Les Lyonnais ont d'abord été tout en maîtrise, restant sur leur lancée du Vélodrome, mercredi, avant de cruellement manquer de jus. « Cette victoire a été difficile », estime l'entraîneur lyonnais, qui admet avoir ressenti « quelques frayeurs ». « Nous n'avons pas su garder la cadence après la pause. On a pêché physiquement. » L'opération gestion a succédé à la mission contrôle. « Nous avons laissé pas mal de forces sur le terrain gras de Marseille, embraie Bafé Gomis. Nous avons donc dû sortir le bleu de chauffe et on s'est tenu la main pour arracher ce résultat. » En remontant le Rhône de Marseille à Lyon, le buteur lyonnais ne s'est pas arrêté de marcher sur l'eau. Mais sans jamais se départir de sa modestie en préférant se focaliser sur « la réussite et le collectif bien huilé de son équipe » pour expliquer ses prestations.


«Notre force, c'est notre état d'esprit»

En engrangeant trois nouveaux points, l'OL est en avance sur son tableau de marche : sa moyenne est supérieure à deux unités par journée (31 en 15 matches). Cela donne du crédit à sa place de leader et matérialise ses ambitions. « Oui, le titre donne envie mais on sait qu'on en est loin », nuance Alexandre Lacazette. « On ne s'habitue pas à la place de leader car cela peut aller très vite, précise Clément Grenier. On est très heureux d'être premiers, on montre de très bonnes choses, on a à coeur de continuer sur cette lancée mais il ne faut pas s'enflammer. »

Toujours est-il que Lyon, dans la course aux récompenses de fin de saison, se pose en chassé. « Le PSG est toujours favori, insiste le meneur lyonnais. Notre force, c'est notre état d'esprit. On sait ce qu'on peut faire, on n'a rien à prouver à personne, juste à nous-mêmes dans la perspective de continuer comme ça. » Pour une fois, les Lyonnais ne pourront pas dire que le prochain match est le plus important. La réception de Shmona, jeudi en Ligue Europa, « compte pour du beurre » ne nie pas Gomis. Quatre jours après, ce sera le derby à Saint-Etienne. Où Lyon se rendra avec cinq points d'avance et quelques certitudes. « Le derby, c'est à part. On ne regarde jamais le classement quand on le joue », observe Malbranque en connaisseur. - Sylvain LARTAUD, à Lyon

[Norton]

Le 01/12/2012 à 22:29:00 | Mis à jour le 01/12/2012 22:40:04
Foot - Ligue 1 - 15e j. : Nice plombe le Paris-SG

Le Paris-SG, qui restait sur une élimination en Coupe de la Ligue par Saint-Etienne, s'incline à Nice (1-2), ce samedi. Lyon peut se frotter les mains avec cinq points d'avance en tête.
Paris s'incline à Nice et permet surtout à Lyon de compter cinq points d'avance en tête de la L1. (L'Equipe)
















Le Paris-SG pensait surement qu'avec le mois de novembre derrière lui, le plus pénible était passé. Ce n'est vraisemblablement pas le cas car décembre débute au plus mal pour le club de la capitale qui, après les deux défaites à domicile face à Saint-Etienne (1-2) et Rennes (1-2) et cette semaine l'élimination en Coupe de la Ligue, encore face aux Verts (0-0, 5-3 tab), s'est incliné sur la pelouse de Nice (1-2), ce samedi. L'équipe d'Ancelotti vit une période très délicate, inquiétante même, et la large victoire contre Troyes (4-0) n'était qu'un leurre. Au classement, Paris laisse filer Lyon, qui compte désormais cinq points d'avance, et pourrait perdre sa place sur le podium si dimanche l'OM venait à s'imposer à Brest.



La jeunesse niçoise a eu raison d'une équipe de Paris une nouvelle fois terne dans son expression collective. S'ils ne se sont pas créés une tonne d'occasions, les Niçois ont souvent eu la maîtrise du jeu et cette victoire est loin d'être imméritée. Lavezzi (22e et 30e), Ménez (24e) et Ibrahimovic (30e) se sont approchés de la cage d'Ospina mais sans grandes convictions. Le Gym ne s'est pas montré plus dangereux, mais lui au moins tenait le ballon. La seconde période s'est avérée beaucoup plus palpitante. Paris a quelque peu poussé avec des occasions signées Ibrahimovic (67e) et Ménez (69e) mais l'ensemble a manqué de précision, d'investissement et d'inspiration.

Quand Cvitanich ridiculise la défense parisienne...




Et alors que l'arbitre a oublié de siffler une main d'Ibra dans la surface (73e) et que Douchez a fait ce qu'il a pu pour repousser l'échéance sur corner (74e), Nice a fini par briser la glace avec l'ouverture du score de Bauthéac. L'ancien Dijonnais a profité d'un petit exploit individuel de Cvitanich, lequel a ridiculisé une partie de la défense parisienne, pour tromper Douchez à bout portant (76e). Zlatan s'est alors fâché, logique. Sur un coup franc à l'entrée de la surface, le Suédois a remis les pendules à l'heure en envoyant un missile d'une puissance inouïe dans le but d'Ospina (82e, 1-1). Même avec un point, l'affaire, pour Paris, n'était pas mirobolante. Mais c'était quand même un point de pris. La formation parisienne repartira finalement avec les poches vides puisqu'Eysseric a libéré le Ray avec un deuxième but d'une splendide reprise sur un long centre tendu de "Kolo" (86e). Paris a encore mordu la poussière et pour alourdir encore un peu plus son bilan il a perdu son précieux Matuidi, exclu dans le temps additionnel. - D. Mi.

[Norton]

Le 01/12/2012 à 23:37:00 | Mis à jour le 02/12/2012 00:01:20
Foot - Ligue 1 - 15e j. : Bordeaux se complique la tâche

En concédant deux buts évitables, Bordeaux a encore laissé passer la victoire face à Sochaux (2-2) et la deuxième place du classement.


Encore une occasion manquée pour Bordeaux. En concédant le nul sur sa pelouse face à Sochaux (2-2), les joueurs de Francis Gillot ont perdu des points et l'occasion d'être seuls deuxièmes du Championnat. « Cela fait trois ou quatre fois qu'on laisse passer des opportunités, soufflait, lassé, le technicien girondin. Quant à la deuxième place, ce n'est pas la première fois que j'entends qu'on la laisse filer ! Bon, d'autres aussi sont dans le même cas.» Dépité, il l'était surtout devant le scenario de cette rencontre. Car Sochaux a deux occasions et marque deux fois. «On doit gagner cent fois, maugréait Benoît Trémoulinas. C'est rageant. Que faut-il faire pour gagner, marquer trois ou quatre buts ? Carrasso n'a pas un arrêt à faire !»


Poujol : «Un match, ça dure quatre-vingt quinze minutes. Si on n'y a pas pensé dans le feu de l'action, on a tenu bon pour ramener ce point avec les tripes.»Comme Mariano, le latéral girondin avait passé la surmultipliée. Témoins ces 31 centres à eux deux en première période. L'ouverture du score, sochalienne, sur leur seule incursion, aurait peut-être dû les alerter. Le coup-franc de Boudebouz a trouvé la tête de Poujol au deuxième poteau qui jouait parfaitement le coup (34e). «J'avais vu Carrasso avancé, j'ai donc cherché à le lober» Le défenseur sochalien admettait sans difficulté la supériorité bordelaise. «Mais on y a toujours cru. On savait que Bordeaux s'était fait rejoindre en fin de match plusieurs fois. Un match, ça dure quatre-vingt quinze minutes. Si on n'y a pas pensé dans le feu de l'action, on a tenu bon pour ramener ce point avec les tripes.»





L'égalisation rapide des Girondins, également chanceuse puisque la tête de Jussiê n'était pas cadrée mais contrée par Roussillon, était quand même logique. On pensait le match plié quand Gouffran trompait Pouplin au retour des vestiaires. Sans se créer beaucoup d'occasions, Bordeaux avait la maîtrise du ballon. Et puis Planus attrapa le ballon de la main et Dias, qui venait de rentrer, transformait ce coup-franc en «superbe récompense» (Hély). «Quand on marque deux fois contre une équipe qui n'a pas d'occasion, on doit gagner» lâchait Gillot qui regrettait surtout «ces deux buts évitables». Comme le remarquait Lamine Sané après coup, Bordeaux «a encore loupé quelque chose».

[Norton]

Rugby - Top 14 - 12e j. : Le Racing respire... un peu

Pas au mieux au moment d'aborder le derby, le Racing-Métro s'est rassuré en dominant le Stade Français (23-15) et double son adversaire au classement pour se rapprocher à cinq points du Top 6. Mais ce fut poussif...
Le Racing-Métro remporte le derby face au Stade Français. (L'Equipe)











Restant sur cinq défaites consécutives en championnat, le Racing-Métro avait absolument besoin de victoire lors de ce septième derby face au Stade Français depuis 2009. Sans quoi, ses ambitions européennes (finir dans les 6 premiers à la fin de la saison régulière) semblaient compromis. Les hommes de l'entraîneur francilien Gonzalo Quesada ont atteint leur objectif. Mais que ce fut poussif (23-15).

Sans doute à cause de l'enjeu, les deux équipes ne montrèrent rien dans une première période soporifique. Côté Racing, on vit seulement l'adresse de l'ouvreur international anglais Olly Barkley qui réussit ses deux buts de pénalité (4e et 14e). Les Parisiens, eux, étaient moins en réussite, Dupuy (2/3) et Plisson (0/1) ratant chacun un but. Alors que les deux équipes étaient à égalité à la 36e minute (6-6), Pascal Papé, le capitaine des Soldats roses - habillés en noir avec leur nouvelle tunique pour les matches à l'extérieur- fut sanctionné pour avoir gêné la sortie du ballon sur un maul. Touche pour le Racing sur la ligne des 22 mètres. Et grâce à un ballon porté jusque dans l'en-but parisien, les Ciel et Blanc inscrivirent le premier essai du match accordé, après validation vidéo, au talonneur Dimitri Szarzewski... l'ancien Parisien (37e). A la pause, le Racing, plus réaliste, menait 13-6.


Estebanez lance la révolte

Au retour des vestiaires, sous un crachin intermittent, Paris profita de deux fautes successives du Racing pour grignoter son retard au score. Avec deux réussites à 40m (60 et 62e), Dupuy redonna espoir au Stade Français (13-12) et même l'avantage à la 71e suite à une faute de Ben Arous (13-15). Mais cela n'était pas suffisant. Le Racing, qui avait tant besoin de victoire, se surpassa enfin. Après plusieurs temps de jeu, le centre international Fabrice Estebanez transperça la défense parisienne pour inscrire le deuxième essai de son équipe (76e), transformé par Machenaud (20-15). En quelques minutes, ce derby avait choisi son camp. Pour la cinquième fois depuis 2009, le Racing l'emportait face au Stade Français (23-15) et remontait d'un cran au classement du Top 14 (9e et Paris 10e).

[Norton]

Foot - Italie - 15e j. : La Juve reine de Turin

La Juventus a remporté samedi (3-0) le derby de Turin contre un Torino réduit à dix dès la 36e minute.
Claudio Marchioso a été l'homme clé de la Juve contre le Torino. (Reuters)











La défaite (0-1) contre l'AC Milan aura été sans lendemain. La Juventus a repris ses aises en tête de la Serie A en s'adjugeant samedi le derby de Turin contre le Torino (3-0). Longtemps tenus en échec, les leaders du Championnat se sont retrouvés en supériorité numérique dès la 36e minute, lorsque Glik s'est pris un rouge direct pour un tacle effroyable sur Emanuele Giaccherini, qui s'est tordu de douleur au sol. Le Polonais ne parvient plus à terminer un match : il avait dû sortir blessé au bout d'une demi-heure la semaine précédente après un choc tête contre tête avec Luca Toni. Claudio Marchisio a ensuite débloqué la partie en ouvrant le score d'une tête plongeante imparable (57e). D'une frappe croisée dans le petit filet, Giovinco a ensuite doublé la mise (67e), avant que Marchisio ne s'offre un doublé en fin de match (84e).

Titularisé par Antonio Conte, Paul Pogba a rendu la confiance à son entraîneur. Par son activité, ses lourdes frappes (33e, 34e) ou une tête piquée (70e), qui ont obligé Gillet à sortir deux parades exceptionnelles, et ses incursions dans la surface. Sur l'une d'elle, il a obtenu un penalty, en provoquant une main de Migjen Basha (41e). Un penalty raté par Pirlo, qui a envoyé le ballon dans les nuages. Cet échec qui aura été sans conséquence pour la Juve, qui compte désormais cinq points d'avance sur Naples qui reçoit Pescara dimanche (12h30) pour la suite de la 15e journée.

[Norton]

Foot - MLS - Finale : Beckham a fini en beauté









David Beckham a remporté samedi son deuxième titre consécutif de champion de MLS, le championnat de la Ligue nord-américaine, pour son ultime match avec les Los Angeles Galaxy. Samedi, l'équipe du milieu de terrain anglais a battu en finale le Dynamo Houston (3-1). Los Angeles avait déjà été sacré champion il y a un an en battant Houston en finale (1-0), déjà dans leur stade du Home Depot Center.

Alors que Houston menait à la pause grâce à un but de Calen Car à la 44e minute, L.A. a d'abord égalisé à l'heure de jeu par Omar Gonzalez (60e). Puis la formation californienne a pris le large grâce à deux penalties, signés Landon Donovan (65e) puis Robbie Keane (90e).

Beckham avait annoncé il y a quelques jours que cette finale serait le dernier match de sa carrière en MLS, où il était arrivé en 2007. En cinq saisons et demie, l'ancien joueur de Manchester United et du Real Madrid a disputé trois finales (2009, 2011, 2012) et gagné les deux dernières.

[Norton]

Rugby - Top 14 : Bastareaud ouvre le sillage du RCT

Cinq essais marqués, aucun encaissé, Toulon a fait le travail face à Grenoble, ce samedi en fin de journée à Mayol. Les Varois repassent devant Toulouse, vainqueur de Clermont (30-22), au classement.
Mathieu Bastareaud a fait forte impression devant le public de Mayol, ce samedi. (L'Equipe)













Au contraire de Bayonne qui n'avait rien produit du tout lors de son déplacement au stade Mayol et avait été puni le 27 octobre dernier (59-0) , Grenoble s'était déplacé chez le leader fort d'une mêlée gaillarde et d'intentions de jeu affichées. Au final, ça n'a pas servi à grand chose puisque les Isérois ont été bousculés (39-3), mais il a fallu que Toulon, pas dans son meilleur soir, profite d'erreurs grenobloises avant d'assommer son adversaire sur le tard.

Au RCT, le trois-quarts centre international Mathieu Bastareaud, titulaire lors des cinq dernières rencontres, a confirmé son net regain de forme. Des plaquages tonitruants, un jeu en pivot remarquable et une passe décisive pour l'essai d'Orioli (25-3, 42e) ont marqué ce match. Le bulldozer toulonnais, ovationné par le public de Mayol à plusieurs reprises et encore après la rencontre, devient de plus en plus une alternative crédible en Bleu. Philippe Saint-André qui avouait, dans l'Equipe de lundi dernier, le suivre, a dû noter sa progression continue.


Les réactions

Benjamin Lapeyre, trois-quart aile de Toulon: «Ca a joué des deux côtés. Comme en début de rencontre, on n'arrivait pas à marquer sur les premiers temps de jeu, on a joué à fond les turnovers en mettant beaucoup de vitesse. Pour un match de reprise, sur un terrain lourd, il fallait surtout s'imposer avant de penser au bonus offensif. C'est ce que nous avons réussi à faire.»

Fabrice Landreau, manager de Grenoble: «Le score est lourd mais logique. Nous avons été punis par nos approximations. On prend un premier essai casquette au bout de sept minutes qui ne nous met pas dans le rythme. Par la suite, on a cinq ballons près des lignes sans marquer. Moralement, ça nous a mis un coup. Ce soir, on a tout tenté pour marquer un essai mais de façon non maîtrisée.»

[Norton]

Foot - Angleterre - 15e : Manchester s'est fait peur

Auteur d'une première période catastrophique sur le plan défensif, Manchester United s'est bien repris sur la pelouse de Reading (4-3), 19e de Premier League, et creuse l'écart avec City.
Van Persie, Rooney et les siens, soulagés de s'être sortis de ce match rocambolesque. (Reuters)














Jamais, dans toute son histoire, Manchester United n'avait encaissé au cours d'un match trois buts dans les 24 premières minutes de jeu. Il y avait donc de quoi voir rouge, samedi soir, pour Sir Alex Ferguson, qui ne s'est pas prié de renvoyer Rafael fissa sur le banc (32e) en victime expiatoire de ce début de match totalement raté contre Reading. Au final, les Red Devils ont toutefois su redresser la barre sur la pelouse du 19e de Premier League (4-3), pour creuser l'écart en tête avec City, tenu en échec un peu plus tôt dans la journée par Everton (1-1). Et leur incompréhensible trou d'air de quarante-cinq minutes a offert un spectacle de folie au public du Madejski Stadium, sevré de buts en une grosse demi-heure.

Heureusement pour lui, d'ailleurs, puisque le match a nettement baissé d'intensité physique en seconde. La conséquence évidente de deux discours de mi-temps qu'on imagine musclés de la part de Brian Mc Dermott et Sir Alex Ferguson. Que ce soit sur corner ou sur action de jeu, la défense des Red Devils a paru comme aux abonnés absents durant la première période, Jonny Evans en particulier pour ses mauvais choix, et Rio Ferdinand pour ses mauvaises jambes. Du coup, Hal-Robson Kanu, héros de la première période sur son aile droite (8e), Adam le Fondre et Sean Morrison sur corner (19e et 24e), n'ont guère eu de mal à trouver le chemin des filets adverses.

Par chance pour MU, la défense adverse a, elle aussi, été généreuse en cadeaux, et quand les buts ne venaient pas d'un exploit personnel (la frappe d'Anderson, 13e), ils arrivaient sur penalty pour Rooney (13e), laissé complètement démarqué au point de penalty un quart d'heure plus tard pour le doublé (30e). En seconde période, MU a manqué de se mettre définitivement à l'abri, Van Persie affichant une maladresse assez inhabituelle (au-dessus, 66e, à côté, 68e). Mais par chance pour lui, les manquements graves de l'arrière-garde de son équipe lui ont ravi la vedette.

[Norton]

Voile - Vendée Globe : Le Cléac'h reprend la tête

Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) était en tête du Vendée Globe samedi soir (20h), devant ses compatriotes Jean-Pierre Dick (FRA/Virbac Paprec 3) et François Gabart (Macif).
Armel Le Cléac'h n'est pas resté longtemps à la traîne). (B.STICHELBAUT/BPCE) (D.R)













Au pointage de 20 heures (heure française), Armel Le Cléac'h devançait respectivement ses deux premiers poursuivants de 6,9 et 14 milles. Suite à un choix tactique audacieux (il a préféré naviguer plus à l'Ouest pour bénéficier de vents plus soutenus), Jean-Pierre Dick avait pris la tête du classement au premier pointage de samedi (à 5h heure française), ne devançant alors Le Cléac'h que de 0,8 mille, soit environ 1 km. Il avait à cette occasion battu le record de la plus grande distance parcourue en 24 heures par un monocoque de 60 pieds Imoca (18,28 m), avec 498,8 milles (923,7 km).

«C'est sympa cette première place ! L'avenir dira si j'ai su me montrer raisonnable, disait-il alors. Normalement, les bateaux sont faits pour tenir dans ces conditions, ce qui est plus compliqué à mesurer, c'est la longueur du voyage (...) La mer commence à être haute, dans les quatre mètres de creux. Avec de belles lames blanches, comme de gros moutons... (...) Le vent va tourner, on va être obligé d'empanner». Avec moins de 7 milles d'écart, le chassé-croisé entre les deux premiers n'est pas près de s'arrêter. Et François Gabart pourrait bien se mêler à la lutte.


Classement à 20h (h française) :

1. Armel Le Cléac'h (FRA/Banque Populaire) à 18 535,2 milles de l'arrivée
2. Jean-Pierre Dick (FRA/Virbac Paprec 3) à 6,9 milles du premier
3. François Gabart (FRA/MACIF) à 16,3 milles
4. Bernard Stamm (SUI/Cheminées Poujoulat) à 75
5. Alex Thomson (GBR/Hugo Boss) à 109
6. Jean Le Cam (FRA/SynerCiel) à 280,3
7. Mike Golding (GBR/Gamesa) à 322,3
8. Dominique Wavre (SUI/Mirabaud) à 351,3
9. Javier Sanso (ESP/Acciona 100% EcoPowered) à 645,5
10. Arnaud Boissières (FRA/Akena Vérandas) à 994,6

[Norton]

Basket - NBA : Où en sont les Français ?

La NBA a débuté depuis un mois, l'occasion de faire un premier bilan des performances des Français. Trois d'entre eux (Parker, Noah voire Batum) gardent un oeil sur le All Star Game.
Nando De Colo, Boris Diaw et Tony Parker vivent des situations très différentes à San Antonio. (Reuters)









Nicolas Batum (Portland TrailBlazers)
Stats : 17,4 pts à 44%, 5,9 rbds, 3,1 pds en 39'
Un premier match à 26 points face au Lakers, deux perfs à 35 points dont une face aux Spurs, des pointes à 6 interceptions une fois, 5 contres une autre. Batum a vite rentabilisé son maxi contrat. Mais un refroidissement lui a ôté son rythme (11,4 pts à 31% lors des 5 derniers matches). Le banc très faible l'oblige à beaucoup jouer et son meneur rookie (Lillard) est talentueux mais perfectible.

Tony Parker (San Antonio Spurs)
Stats : 17,3 pts à 48%, 7,2 pds en 32 min
Parker a d'abord cherché la mire (39% après 7 matches), signant trois matches de suite à moins de dix points pour la première fois depuis dix ans. Il l'a retrouvée, sans s'affoler, avec deux matches consécutifs à 33 et 32 points. «Il met les tirs importants pour nous», rappelle Tim Duncan. Les Spurs sont dans le trio de tête à l'Ouest et "TP" est comme d'habitude candidat au All Star Game.

Joakim Noah (Chicago Bulls)
Stats : 13,4 pts à 49%, 9,1 rbds, 2,3 ctres en 39 min
Chicago n'a pas la vie facile en l'absence de l'ancien MVP Derrick Rose (7 v. - 7 d.) mais "Sticks" ne ménage pas sa peine. Il n'avait jamais autant shooté (19 tirs contre Phoenix) et sa vision du jeu en fait une plaque tournante (4,1 passes, 2e intérieur derrière Marc Gasol). Très utilisé, il tire déjà un peu la langue. S'il garde le rythme, il peut être All Star, même s'il n'y a plus de catégorie pivot.

Kévin Séraphin (Washington Wizards)
Stats : 11,5 pts à 46%, 5,5 rbds en 25 min
Le Guyanais appartient à la plus mauvaise équipe mais garde la tête hors de l'eau. Dans une hiérarchie régulièrement modifiée par le coach Randy Wittman, il a accroché une place de titulaire depuis une semaine à un poste (ailier-fort) qui n'est pas le sien habituellement. Il l'a gardée malgré le retour de blessure de Nene et il lui est même demandé de tenter des tirs décisifs.



Mickael Pietrus (Toronto Raptors)
Stats : 6 pts à 29% en 32 min
"Mike" a mis du temps pour retrouver une équipe, jouant un pas de deux avec San Antonio et suscitant l'intérêt d'Indiana avant de poser ses valises dans un club qui a immédiatement besoin de lui. D'où un temps de jeu tout de suite très important. Reste à voir si le cadet des Pietrus a mis son jeu à l'endroit. Si c'est le cas, l'équipe de France pourrait de nouveau lui ouvrir ses portes.

Boris Diaw (San Antonio Spurs)
Stats : 5,9 pts à ,3,6 rbds, 2,6 pds en 25 min
Il a débuté la saison dans le cinq, ce qui n'a pas duré. Changement qui n'a eu aucun influence sur son temps de jeu. Le débat n'a pas changé : le 27 novembre, le San Antonio Express News publiait un énième article où Parker et Popovich disaient que si Diaw shootait plus, les Spurs «seraient une équipe plus dangereuse». Comme d'habitude, il a répondu qu'il «faisait au mieux pour l'équipe.»

Rodrigue Beaubois (Dallas Mavericks)
Stats : 4,5 pts à 31%, 2,7 pds en 16'
Le Guadeloupéen ne vit pas un début de saison facile. Dans une équipe privée de Jason Kidd (parti à New York) et Dirk Nowitzki (blessé), il est sous le feu des critiques, comme le meneur titulaire Darren Collison. Dallas vient de recruter Derek Fisher, ce qui pourrait le sortir de la rotation.






Ian Mahinmi (Indiana Pacers)
Stats : 4,4 pts à 38%, 3,6 rbds en 15'
Prometteur en présaison dans sa nouvelle équipe, le Normand joue en fait moins que la saison dernière à Dallas malgré les difficultés rencontrées par le pivot titulaire des Pacers, Roy Hibbert. Cette semaine, il a pu profiter des soucis de fautes de Hibbert pour se montrer face aux Lakers.

Evan Fournier (Denver Nuggets)
Stats : 3,4 pts à 53% en 8 min
Le plus jeune Français de NBA (20 ans) entre en jeu de manière très éparse mais se montre très rentable. Il assure que George Karl ne l'enverra pas en ligue mineure et va lui donner sa chance.

Nando De Colo (San Antonio Spurs)
Stats : 2,7 pts à 30%, 1,8 pd en 11'
Le dernier arrivé du contingent français au Texas joue peu - sauf quand Gregg Popovich repose ses cadres. Mais il est apprécié par son coach pour sa qualité de passe. Il pourrait avoir sa chance.

Ronny Turiaf (Los Angeles Clippers)
Stats : 1,3 pt à 75%, 1,9 rbd en 10'
Troisième pivot derrière DeAndre Jordan (26 min) et Ryan Hollins (14 min), le Martiniquais prend part néanmoins à tous les matches dans un rôle essentiellement défensif (sept matches à 0 point).

Johan Petro (Atlanta Hawks)
Stats : -
On a perdu le pivot parisien. Pour sa première saison à Atlanta, il n'est entré que deux fois en jeu : 5 minutes face aux Warriors (1 balle perdue), 3 contre les Clippers (2 tirs ratés).