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Federer bat Roddick et rejoint Davydenko en demi-finale

Roger Federer a battu l'Américain Andy Roddick en trois sets 7-6 (7/5), 7-6 (7/4), 6-2.

Le Russe Nikolay Davydenko s'est qualifié pour les demi-finales de l'US Open en battant l'Allemand Tommy Haas en trois sets 6-3, 6-3, 6-4.

Le Suisse Roger Federer s'est qualifié pour les demi-finales de l'US Open en battant l'Américain Andy Roddick en trois sets 7-6 (7/5), 7-6 (7/4), 6-2, mercredi à New York.

En demi-finale, Federer rencontrera le Russe Nikolay Davydenko, contre lequel il n'a jamais perdu en neuf matches. Le N.1 mondial a porté son bilan à 14 victoires en 15 rencontres avec Roddick. Il reste sur une série de dix succès face au N.5 mondial. Roddick a opposé une belle résistance, mais en même temps il n'a jamais semblé en mesure de faire perdre son calme au meilleur joueur du monde. Federer n'a eu à défendre, avec succès, qu'une balle de break et a été en tête dans les deux tie-breaks, un exercice dans lequel il mène désormais 10 à 1 contre l'Américain.

Le Suisse participera pour la 14e fois de suite aux demi-finales d'un tournoi du Grand Chelem, améliorant encore un record qu'il détient depuis l'année dernière. Il est en quête d'un quatrième titre d'affilée à New York, un exploit sans équivalent depuis la série de six de l'Américain Bill Tilden de 1920 à 1925."Je n'ai pas eu de balles de break avant le troisième set, ce qui montre que ça a été serré. M'en sortir en trois sets, c'est un peu trop, mais j'en suis content", a dit Federer, vainqueur magnanime.

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MONDIAUX DE VTT - THOMAS LITSCHER
Le guidon en or!

Keystone

<B>Le coureur du Rheintal (18 ans) a remporté le cross-country à Fort William et s'octroie sa 2e médaille d'or après celle acquise en relais avec l'équipe de Suisse

- 07/09/2007
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Thomas Litscher a poursuivi la série des succès suisses dans la catégorie juniors aux Championnats du monde de VTT. Il a remporté le cross-country à Fort William avec 27'' d'avance sur le Polonais Piotr Brzorka et 40'' sur le Britannique David Fletcher. Lui, qui avait déjà conquis une première médaille d'or avec la Suisse dans le relais par équipes, a lancé l'attaque décisive à un tour et demi de l'arrivée en s'extrayant d'un groupe de tête de cinq coureurs: «C'était ma seule chance d'assurer une place sur le podium», expliquait le nouveau champion du monde, qui dispute sa dernière saison chez les juniors.
L'année passée, Thomas Litscher n'avait pas été retenu dans la sélection suisse, qui avait conquis les trois premières places avec Mathias Flückiger devant Martin Fanger et Pascal Meyer.
Avec le titre conquis de manière convaincante hier, il étoffe une saison 2007 déjà très riche avec le titre au championnat de Suisse, la médaille d'or individuelle et au relais par équipes aux championnats d'Europe, le titre individuel et au relais par équipes aux championnats du monde.
Classement
Fort William (Eco). Championnats du monde de VTT.
Cross-country. Juniors, 33, 6 km: 1. Litscher (S) 1 h 37006''. 2. Brzozka (Pol) à 27''. 3. Fletscher (GB) à 40''. 4. Gehbauer (Aut) à 1'40''. 5. Carabin (Be) à 1'42''. 6. Canal (Fr) à 1'51''. Puis: 12. Huguenin à 3'43''. 13. Rupp à 3'45''. 31. Looser à 6'50'' 44. Widmer à 9'21''. 87 classés.

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Le XV de France a été "fragile et fébrile"


L'entraîneur Bernard Laporte souligne que le XV de France, battu par l'Argentine vendredi au Stade de France (17-12), a été victime de la pression du match d'ouverture de la Coupe du monde et que l'encadrement n'a pas su soulager les joueurs.

Comment analysez-vous cette défaite ?
"Nous sommes extrêmement déçus. C'est une lapalissade. On comptait sur ce match pour lancer la Coupe du monde. C'est raté. Nous avons été fragiles et fébriles. Nous n'avons pas su enlever la pression aux joueurs et un certain nombre d'entre eux n'ont pas évolué à leur meilleur niveau. Maintenant, je suis convaincu que ce groupe a quelque chose et qu'il va réagir. Je crois en ce groupe, en ces joueurs. Il faut relever la tête, tout de suite. Il nous reste trois matches. Nous ferons les comptes à la fin des quatre matches de la première phase. Mais c'est le rugby, et les plus forts ont gagné."

Comment expliquez-vous cette fébrilité ?
"Je ne sais pas. Toujours est-il que nous l'avons subie. Maintenant, on va accompagner les joueurs. En termes de préparation du match, on a fait ce qu'il fallait. Mais ce match, c'était du haut niveau. Et à certains moments, nous n'avons pas été à la hauteur."

Vous pensez que vous n'avez pas su leur enlever cette pression ?
"Oui, sûrement. Nous n'avons pas su leur enlever la pression. Maintenant, on compatit avec les joueurs. Tout d'un coup on ne va pas dire qu'ils sont nuls. On a envie de les aider. Je crois en cette équipe. Je crois que nous pouvons retrouver notre meilleur niveau.


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3 réaction(s)


daniel lienard
jemappes
voila apres avoir eu l'orgeuil et la grosse tete (comme d'habitude ) la chute est dure vous pouvez pleurnicher amis francais c toujours pareil avec vos idées d'etre les meilleurs dans tout les domaine il faut admettre que vous avez souvent des retours de manivelles et vous devenez la risée de l'europe soyer plus sportif et moins chauvinisme cela vous ira beaucoup mieux aujourd'hui le plat national argentin est le coq cuit (hihihihi) je vais aller en gouter (hihihihihi) au resto bye merci Insultant? Déplacé?



Régine Eursels
Bruxelles
Voilà pouquoi, entre autres, j'adore le rugby ! Un entraîneur qui admet avoir raté une partie de sa mission et qui pourtant ne sera pas viré sur le champ comme au foot, des joueurs qui ont perdu, mais ne sont pas dévalorisés, parce qu'ils auraient vraiment pu battre les Argentins, ils ont fait des erreurs de débutants à cause de leur nervorsité, pas parce qu'ils sont moins forts, au contraire ! Et des fans, dont moi, qui sront toujours derrière leur équipe, et iront faire la fête avec les pumas

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L'Angleterre bat sans gloire ses cousins d'Amérique


L'Angleterre a battu les Etats-Unis samedi à Lens 28 à 10 (mi-temps: 21-3) dans la poule A du Mondial, sans rassurer sur son niveau et son jeu offensif à l'heure de défendre sa couronne mondiale, incapable de prendre le point de bonus offensif et encaissant même un essai. Face à une équipe composée d'inconnus, pour la plupart amateurs, les Anglais ont longtemps peiné avant de réussir à visiter la ligne d'en-but adverse.

Ils ont même dû attendre de se retrouver en supériorité numérique après l'exclusion temporaire du centre Vahafolau Esikia (30) pour aller à l'essai par Jason Robinson (35) et Olly Barkley (40) qui a toutefois capitalisé sur l'indiscipline américaine par trois pénalités. Alors que les Américains semblaient physiquement émoussés, le XV de la Rose marquait rapidement au retour de vestiaire par le troisième ligne Tom Rees, en force (49, 28-3).

Mais dépourvus de tout flair, ils étaient longtemps incapables de concrétiser leur domination territoriale. Et l'impensable se réalisait en fin de match, quand sous les "USA, USA", le pilier remplaçant Matekitonga Moeakiola inscrivait un essai en force, juste après l'exclusion temporaire de Lawrence Dallaglio (74) coupable d'avoir exprimé son courroux auprès de l'arbitre. L'Angleterre a du souci à se faire avant d'affronter les Sud-Africains à Paris vendredi.

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L'Australie balaye le Japon avec application


L'Australie a réussi une entrée en matière sérieuse en Coupe du monde (Gr.B) en s'appliquant à battre largement un Japon courageux en défense mais très limité offensivement (91-3), samedi à Lyon. L'Australie peut aborder très sereinement son grand rendez-vous du premier tour du Mondial, le 15 septembre à Cardiff contre le pays de Galles. Peu après que les All Blacks eurent atomisé l'Italie (76-14), avec une farandole d'essais (11), les Wallabies ont fini par user des Japonais d'abord très coriaces en défense pour leur passer treize essais au final, dont trois pour le seul flanker Rocky Elsom, désigné homme du match.

Dix transformations et deux pénalités sont venus compléter le score de l'Australie, avec 20 points au pied de Stirling Mortlock, alors que le Japon a passé une simple pénalité, par Kosei Ono (38e). A la pause, les Australiens n'avaient inscrit que trois de leurs treize essais et menaient par une marge guère exceptionnelle de 20 points (23-3). Avec du déchet et des ballons perdus en route, les Wallabies n'étaient pas vraiment souverains et les Japonais se défendaient bec et ongle. Mais les Nippons ont complètement craqué en deuxième période, dépassés par le jeu d'avants méthodique déroulé par les Aussies, encaissant un essai toutes les quatre minutes en moyenne.

En attaque, les "Brave Blossoms" (Vaillantes fleurs de cerisier) ne sont jamais passés en jeu déployé, butant sur un mur. Et leur fin de match ressemblait à un calvaire. Chacun de leur ballon perdu était sanctionné d'un essai et il rebondissait sur l'adversaire à chaque plaquage.

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La Nouvelle-Zélande écrase l'Italie 76 à 14

La Nouvelle Zélande a déroulé un rugby d'école samedi à Marseille, lors de son premier match du Mondial (Gr.C), face à des Italiens branchés sur courant alternatif, d'abord fantomatiques pendant vingt minutes avant de retrouver quelques vertus et de "limiter la casse" à 76-14.

La squadra Azzurra, coutumière des punitions de cet acabit face aux Blacks, a donc été la première d'une liste certainement longue de "petites" nations du rugby dépassée par la réputation, le rythme, la technique des grands de l'ovalie. Le Haka ? Même pas peur. Pendant que les Blacks exécutaient leur champ guerrier dans un Stade Vélodrome envoûté, les Italiens s'enlaçaient en rond au centre du terrain, sans vouloir y prêter la moindre attention. Une posture comme une autre pour ne pas se mettre à regarder des hommes qu'il fallait défier. Mais cet instant de fierté n'a pas suffi, le match ne commença en réalité qu'à la 23e minute. Les Italiens se mirent à enchaîner quelques mouvements au large, à s'acheter un peu de conviction voire à faire reculer les Blacks sur quelques impacts.

Le Vélodrome, enfin, assistait à un match de rugby. Mais le score était alors déjà de 38 à 0. McCaw et Sivivatu par deux fois, et Howlett, s'étaient déjà écroulés dans l'en-but et chacun craignait le pire, tant les Italiens semblaient hors-sujet, certes dépassés par la machine All Black mais surtout dépassés par eux mêmes, la peur, la fébrilité, donnant à l'occasion l'impression d'être pris de vitesse sur leurs propres mouvements de jeu. Passes au pied millimétrées pour les ailiers, relances sur les ballons perdus, simples coups de reins qui distançaient leur adversaires, les Blacks montraient qu'ils évoluaient bien deux ou trois divisions au-dessus. Les Italiens, si convaincants lors du dernier Tournoi des six nations, affichaient pour leur part de drôles de limites pour une équipe qui vise les quarts de finale de la compétition.

A 43 à 7 à la reprise, les enjeux n'étaient plus les mêmes. Les Blacks devaient éviter la blessure et les Italiens retrouver un groupe, un état d'esprit, un sens du combat. Perturbés par l'exclusion temporaire du pilier Carl Hayman, les Néo-Zélandais rentraient plus difficilement dans la seconde période et ne traversaient la défense adverse qu'au bout de dix minutes, sur une accélération de Chris Jack au centre du terrain (50-7). Howlett signait ensuite deux autres réalisations, en s'offrant le premier hat-trick de la compétition et en totalisant 46 essais pour son pays, autant que le record de Christian Cullen. Carter, Kelleher, McCaw sortaient pour donner du temps de jeu à de brillantes doublures mais le match, décousu, ne ressemblait plus à grand-chose.

Collins (67 et 69e) parachevait un tableau d'affichage devenu anecdotique, contre un essai de Mirco Bergamasco qui donnait aux Italiens un score à deux chiffres. Presque flatteur. La prochaine "victime annoncée" des Blacks sera le Portugal le samedi 15 septembre à Lyon.

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Alonso et McLaren-Mercedes dominent dans la tourmente

7SUR7 CONTEXTE
McLaren-Mercedes, malgré les soucis internes, a dominé les qualifications du Grand Prix d'Italie samedi à Monza en plaçant ses deux pilotes en première ligne pour la cinquième fois en douze courses, Fernando Alonso signant la pole position devant Lewis Hamilton. Pourtant, c'est la mine totalement abattue qu'est apparu après la séance le patron de McLaren-Mercedes, Ron Dennis, comme écrasé par le poids des ennuis et, soudain, des années.

C'est que le parquet de Modène qui enquête sur l'affaire d'espionnage dont a été victime Ferrari et dont McLaren-Mercedes est accusée d'avoir profité, devait lui remettre, ainsi qu'à d'autres membre de l'écurie, "l'avis de garantie" le prévenant qu'il était officiellement mêlé à une enquête judiciaire.

"Je n'ai encore rien reçu, ça viendra peut-être...", a simplement commenté Dennis après les qualifications, ajoutant que son objectif actuel était de "démontrer les capacités de l'équipe en piste". Ce que ses pilotes firent de belle manière. Le double champion du monde a en effet confirmé en piste un début de week-end tonitruant: l'Espagnol s'est montré le plus rapide des 2e et 3e séances d'essais libres ainsi que de chacune des trois phases de qualifications. Au bout du compte, une troisième pole cette année, la 17e de sa carrière.

"Oui, mais le plus important, c'est la course", a-t-il souligné dans le plus grand calme, manifestement détendu, contrairement à son patron avec lequel les relations sont glaciales. "Nous avons été très rapides tout le week-end et lors des essais privés la semaine dernière. Aujourd'hui (samedi en qualifications), nous avons saisi une opportunité et nous espérons faire de même en course" dimanche, a-t-il dit. En signant le deuxième chrono des qualifications, Hamilton a permis à McLaren-Mercedes de s'arroger la première ligne pour la cinquième fois cette saison.

"L'équipe était très motivée pour cette course car la Turquie a été décevante: même si nous avons accroché le podium, nous n'étions pas assez rapides pour suivre les Ferrari. Alors nous avons fait de gros efforts pour revenir sur eux ici", explique Alonso qui avait terminé troisième à Istanbul il y a deux semaines, derrière le duo Ferrari Felipe Massa-Kimi Räikkönen. Au vu des qualifications, effectivement, les Flèches d'argent sont prêtes à jouer un mauvais tour à la Scuderia sur ses terres de Monza. Troisième des qualifications, Massa a échoué à plus d'une demi-seconde d'Alonso, tandis que Räikkönen est cinquième à plus d'une seconde. Le Finlandais a même été devancé tout à la fin par la BMW Sauber de Nick Heidfeld.

"Nous pensions être mieux que ça... mais nous pensons aussi que nous serons meilleurs en course que nous ne l'avons été en qualifications", a prédit Massa. Räikkönen, lui, a subi en qualifications un contre-coup psychologique à sa violente sortie de piste matinale, qui l'a empêché de s'employer au maximum. Lors de la 3e séance d'essais libres en effet, alors qu'il s'apprêtait à tourner à gauche après un freinage abord é à environ 330 km/h, sa monoplace a soudain décroché sur sa droite pour percuter le muret en béton et le frotter sur plusieurs dizaines de mètres avant de se planter de face dans un mur de pneus.

"J'ai bloqué mes roues au freinage, et la voiture est partie à droite au lieu de partir à gauche", a raconté le Finlandais dans son style inimitable. En fait, sa F2007 a rebondi sur le revêtement bosselé au moment où il freinait, rendant la monoplace incontrôlable. Et le muret était juste là... Le départ du Grand Prix d'Italie est programmé dimanche à 14h00 (12h00 GMT).

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Djokovic bat Ferrer et se qualifie pour sa première finale


Novak Djokovic s'est qualifié pour sa première finale de Grand Chelem en battant l'Espagnol David Ferrer en trois sets 6-4, 6-4, 6-3, en demi-finale de l'US Open, samedi à New York. Le jeune Serbe, tête de série N.3, rencontrera le Suisse Roger Federer (N.1) ou le Russe Nikolay Davydenko (N.4), qui devaient s'affronter samedi après-midi. A 20 ans, Djokovic sera le plus jeune finaliste à Flushing Meadows depuis la victoire de Pete Sampras en 1990.

A Roland-Garros et à Wimbledon cette année, il avait été battu en demi-finale par Rafael Nadal. Il n'a été inquiété qu'au tout début du match, lorsque Ferrer a mené 4 jeux à 1. Le Serbe a alors enchaîné sept jeux d'affilée grâce à une attitude résolument offensive du fond du court. Par la suite, il a constamment repoussé le tombeur de Rafael Nadal avec son grand coup droit (17 gagnants).

Parmi les demi-finalistes, Djokovic est le seul à avoir déjà battu Roger Federer, le mois dernier en finale du tournoi de Montréal. Le Serbe avait réussi l'exploit de battre coup sur coup les trois meilleurs joueurs du monde: Andy Roddick, Nadal et Federer. Ferrer, 15e mondial, disputait sa première demi-finale d'un tournoi majeur.

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Federer rejoint Djokovic


Dixième victoire sur Nikolay Davydenko et dixième finale de Grand Chelem consécutive pour Roger Federer. Le Suisse jouera Novak Djokovic qui disputera sa première finale d'un majeur. Le Serbe a vaincu David Ferrer lors de la première demi-finale.

US OPEN - Programme de samedi (SuperSaturday)
. Arthur Ashe Stadium
1. Novak Djokovic (SRB/N.3) bat David Ferrer (ESP/N.15) 6-4, 6-4, 6-3

2. Roger Federer (SUI/N.1) bat Nikolay Davydenko (RUS/N.4) 7-5, 6-1, 7-5

Roger Federer retrouvera Novak Djokovic en finale de l'US Open dimanche à New York. Le Suisse et le Serbe sont les deux meilleurs joueurs de l'année sur dur et cette finale est la plus belle et la plus passionnante possible. Djokovic ayant battu Federer en finale du MS Montréal il y a un mois. Le gigantesque défi de Federer, qui va tenter de remporter une quatrième fois consécutive le tournoi new-yorkais, n'en est que plus épicé. Mais entre un joueur qui a su briser l'acharnement de Nikolay Davydenko et celui qui n'a pas faibli devant le mur de balles de David Ferrer, la différence est encore énorme : Federer va disputer sa dixième finale de Grand Chelem consécutive, Djokovic sa première.
Le Serbe a été le premier à obtenir son billet pour la finale. Mené 4 jeux à 1 dans le premier set, il a ensuite enchaîné sept jeux d'affilée en imposant ses coups et son envergure. Malgré un coup d'arrêt au milieu de la seconde manche, due à un coup de chaud, il a maîtrisé une rencontre et contré le jeu sans éclat et systématique de David Ferrer, limité tactiquement. "Comme tout le monde je n'aime pas perdre, mais je suis quand même très content parce que j'ai fait ma première demi-finale de Grand Chelem, je vais atteindre le meilleur classement de ma carrière et j'ai fait un pas vers la qualification pour le Masters", a dit l'Espagnol de 25 ans, qui passera huitième à l'ATP après l'US Open.
Djokovic : "Je vais essayer d'être moi-même"
Djokovic était déjà tourné vers le plus grand match de sa jeune carrière. "Je ne vais pas y aller juste pour faire un bon match mais bien pour gagner. Je vais essayer d'être moi-même, d'être agressif et de contrôler le match, ce qui ne sera pas facile" , a lancé celui qui est passé de la 78e place fin 2005 à la 16e fin 2006 et désormais à la 3e, et qui disputait sa troisième demi-finale de Grand Chelem consécutive.
Dans le haut de tableau, Roger Federer a navigué sereinement malgré les orages des grands serveurs. Fidèle à son flegme, il a résisté aux assauts des grands serveurs John Isner, Feliciano Lopez et Andy Roddick avant de neutraliser le joueur le plus efficace du tournoi : Nikolay Davydenko. Le Russe était le seul joueur à n'avoir concédé aucun set. Moins "bille en tête" que lors de leur dernier duel, en demi-finale de Roland-Garros, le Russe a cette fois-ci tenu la distance des trois sets, mais pour le même résultat. Il a fait la course en tête au premier et au troisième set, mais encore une fois pour le même résultat. Si la résignation ne semble pas faire partie des défauts du Russe, les coups d'accélérateurs du Suisse ont eu raison de son application, de sa vivacité et de sa couverture de terrain. A quelques erreurs près, Davydenko a certainement disputé un des meilleurs matches de sa carrière. Il a simplement eu la malchance de trouver Federer en face de lui.
Après avoir effacé trois balles de set dans un troisième set à rebondissements (sept breaks au total), "Rodgeur" a conclu sur son service : "C'était dur, il y avait du vent et on se connaît très bien tous les deux. Je suis très soulagé d'avoir terminé en trois sets parce qu'on ne sait pas ce qui aurait pu se passer après". Après, c'est déjà demain, c'est aussi la possibilité de gagner un douzième titre majeur, soit autant que Roy Emerson.
A SAVOIR : S'il l'emportait dimanche en finale, le Suisse signerait un quadruplé inédit à l'US Open depuis les années 1920 et les six titres remportés d'affilée par l'Américain Bill Tilden.

Eurosport - Julien CARRASCO - 09/09/2007 00:56

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Justine remporte son 2e US Open

La Belge Justine Henin a remporté pour la deuxième fois l'US Open en battant en finale la Russe Svetlana Kuznetsova en deux sets 6-1, 6-3, samedi à New York. La N.1 mondiale, âgée de 25 ans, s'était déjà imposée en 2003. Elle compte désormais sept titres du Grand Chelem à son palmarès avec quatre Roland-Garros et un Open d'Australie.

"Mon meilleur tennis"
Henin était la grande favorite de la finale contre une adversaire qu'elle a battue quinze fois en dix-sept rencontres. Placée dans la partie la plus difficile du tableau, elle avait fait le plus dur en éliminant coup sur coup les deux soeurs Williams, Serena en quart de finale puis Venus en demi-finale. "C'est une superbe sensation, j'ai vécu deux semaines magnifiques. J'ai joué mon meilleur tennis", a dit la Wallonne en recevant le trophée devant les 23.000 spectateurs du stade Arthur Ashe.

Sans perdre le moindre set
Henin a remporté le tournoi sans perdre le moindre set en sept matches, ce qui donne une idée de sa domination sur le tennis féminin. Autre symbole, la facilité avec laquelle elle a balayé en finale celle qui deviendra dès lundi sa dauphine au classement mondial, passant de la 4e à la 2e place. Beaucoup plus complète que Kuznetsova, et que n'importe quelle autre joueuse, la Belge a été supérieure dans tous les domaines.

Presque un sans-faute
Avec ses jambes extraordinaires, elle a anéanti les velléités offensives de la Russe, qui malgré son grand coup droit n'a pu réussir que cinq points gagnants du fond du court pendant tout le match, contre 29 fautes directes. C'est elle aussi qui a été la plus forte en attaque grâce à son service et à son coup droit, deux des armes qu'elle a le plus améliorées depuis ses débuts. Même à la volée, la Belge est devenue redoutable (13 points sur 16 montées au filet) malgré sa modeste taille (1,67 m).

Séparation
Justine Henin a traversé une épreuve personnelle en début d'année, sa séparation d'avec son mari Pierre-Yves Hardenne. N'ayant pas la tête au tennis, elle n'a commencé sa saison qu'en février et n'a pas participé à la première épreuve majeure, l'Open d'Australie. Mais depuis, c'est presque le sans-faute. La N.1 mondiale a remporté sept titres en onze tournois joués, un nombre relativement restreint par rapport aux stakhanovistes du circuit, comme la Serbe Jelena Jankovic qui en est déjà à 22.

Marion Bartoli
C'est que la championne essaie d'éviter le surmenage après les blessures et autres pépins de santé qui ont perturbé ses saisons 2004 et 2005. Son seul gros faux-pas a été sa défaite en demi-finale de Wimbledon contre la Française Marion Bartoli. Le Grand Chelem anglais reste l'unique épreuve majeure dans laquelle elle n'a jamais pu triompher malgré deux finales.

Kuznetsova retrouvait à 22 ans la finale de l'US Open trois ans après la victoire surprise qui l'avait révélée. Elle avait aussi joué la finale de Roland-Garros l'année dernière et s'était déjà inclinée contre Justine Henin.