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Rugby-Top 14 : Blanco veut «une communion totale»

Serge Blanco a assisté, ce mardi, au premier entraînement dirigé par Didier Faugeron. La mission de ce dernier ? Redonner à Biarritz son «envie de tout dévorer.»
Serge Blanco a assisté, mardi, au premier entraînement dirigé par Didier Faugeron. L'occasion de faire le point sur ses attentes. (L'Equipe)




Didier Faugeron a dirigé mardi midi sa première séance d’entraînement à la tête du Biarritz Olympique. Sous l’oeil notamment de Serge Blanco. «C’est un technicien, un tacticien, puis il y a l’homme», a précisé le président du BO à propos de l’ancien entraîneur de Brive, Agen, Massy, Stade Français et Bayonne. «Partout où il est passé, il a laissé un très bon souvenir. Je n’ai pas entendu grand monde dire du mal de lui. Ça a suffi à être le complément naturel de Laurent (Rodiguez).»

«Pas la personne providentielle, mais la personne qui permettra à tout le monde de se remettre en question.»Sur les raisons de ce changement de techniciens (Serge Milhas et Jack Isaac ont été écartés le 11 décembre), Blanco a déploré «un début de saison pas satisfaisant et notamment un passage très négatif en Coupe d’Europe. Il fallait régénérer cette équipe en faisant venir quelqu’un de nouveau.» Mais pas question de mettre la pression sur Faugeron : «C’est quelqu’un qui ne sera pas la personne providentielle, mais la personne qui permettra à tout le monde de se remettre en question. Quand le courant ne passe plus, qu’il devient alternatif, c’est mauvais. On remet le chantier en place».

«L'ambiance, elle y est»




A propos de l’état d’esprit qu’il attend de l’équipe, l’ancien capitaine et arrière du XV de France a été très clair : «L’ambiance, elle y est. Il ne faut pas refaire du neuf avec du vieux, mais on a connu les années de respect où on était capables de se battre pour le copain d’à coté, où on défendait le même steak. Ça s’est perdu… Est ce que c’est l’état d’esprit, l’argent ou autre chose ? En tout cas, je veux qu’on retrouve ça. Je pense qu’on a commencé à le voir contre les Irlandais (victoire contre le Connacht 17-0 vendredi dernier). Il faut que ça dure et que ça perdure qu’on retrouve cette "grinta", cette envie de tout dévorer, que ce soit en attaque ou en défense. Etre agressifs pour défendre la ligne, agressifs pour vivre des moments exceptionnels ensemble. Je veux une communion totale.»

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Ski alpin-CM : Grange : «Je sais d'où je reviens»

Opéré début avril du genou droit, Jean-Baptiste Grange effectue sa rentrée mardi lors du slalom nocturne à Madonna di Campiglio (Italie). Le champion du monde y goûtera surtout le plaisir de se retrouver sa place parmi les siens : les skieurs de haut niveau.
Jean-Baptiste Grange retrouve la Coupe du monde mardi. (L'Equipe)





«Jean-Baptiste Grange, dans quel état d’esprit revenez-vous en Coupe du monde après vos deux slaloms en Coupe d’Europe (abandon à Obereggen, 11e à Pozza) la semaine passée ?
Avant tout, je suis content d’être là. J’ai bien galéré et je vois que tout est en train de rentrer dans l’ordre, que ça va de mieux en mieux. Ça récompense tous les efforts depuis le 11 avril. Ça m’a fait du bien de retrouver cette ambiance de course, les autres skieurs qui semblaient heureux de me voir en Coupe d’Europe. Parce qu’à la fin, ça devenait dur de rester devant la télé, même si je savais qu’il était trop tôt. A Pozza, ça commençait à être correct. Les conditions étaient hard, très pentues et très injectées (glacées). J’ai pris de bons repères, même si le genou était bien explosé à l’arrivée. Ça va dans le bon sens.

«Je sais très bien que je ne suis pas à 100%, que je peux passer au travers. Mais j'ai tous les repères et les armes pour pouvoir être compétitif.»A quoi vous sentez-vous prêt en Italie ?
A être en Coupe du monde déjà et à y défendre mes chances. Je sais très bien que je ne suis pas à 100%, que je peux passer au travers. Mais j’ai tous les repères et les armes pour pouvoir être compétitif. De toutes façons, les slaloms de Coupe du monde, tu ne peux pas revenir en dedans. Il y a une telle densité… Forcément, ça ne ressemblera pas à Levi 2010 (au retour d’une première opération au genou droit, il avait gagné). J’ai beaucoup moins de journées de ski, je n’ai repris que depuis deux mois (contre quatre en 2010). Et puis, on m’a prélevé sur le tendon rotulien. J’ai davantage de douleurs à gérer.
J.-D.C. à Madonna di Campiglio

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F1 - Lotus : Grosjean : «J'étais inquiet»

Romain Grosjean, confirmé lundi pour une année de plus chez Lotus, admet avoir eu peur pour son avenir, suite à sa saison 2012 très compliquée.
Romain Grosjean s'est fixé un seul objectif pour 2013 : atteindre la fin des Grands Prix. (L'Equipe)





Lundi soir, Lotus a annoncé que Romain Grosjean serait toujours là en 2013. Un soulagement pour le pilote, et tous ses fans, sachant que la première saison complète du Français en F1 (il avait participé à sept GP en 2009 chez Renault) n'a pas vraiment été de tout repos. Grosjean a certes conclu la saison à la 8e place (96 points) et a signé trois podiums, mais il a également été impliqué dans de très nombreux accrochages en course, et a abandonné 8 fois en 19 départs.

«J'étais inquiet, a reconnu Grosjean sur Autosport. Ce n'est pas la partie de la saison la plus agréable, une fois que toutes les courses sont finies et que vous attendez la réponse de votre écurie. Nous avons discuté avec les propriétaires de Lotus et avons essayé d'analyser la situation, pour savoir si je pouvais être capable d'aller toujours aussi vite et de rapporter beaucoup de points à l'écurie.»

«Les attentes de l'écurie sont claires : ils veulent que j'atteigne l'arrivée des courses, un point c'est tout.»Et apparemment, la réponse a été positive, puisque Lotus a renouvelé le contrat du pilote pour une année de plus. Mais le Français sait qu'il n'aura pas de droit à l'erreur en 2013 : «Les attentes de l'écurie sont claires : ils veulent que j'atteigne l'arrivée des courses, un point c'est tout.»

Et à l'instant de se projeter vers 2013, le champion de GP2 2011 préfère ne faire aucune prédiction : «On verra bien ce qui se passera la saison prochaine. Il faudra avant tout faire de notre mieux avec la voiture que nous aurons, à la fois au niveau du pilotage et de l'ingénierie, sans se soucier des objectifs à atteindre. Cette saison, il y a parfois eu des incidents parce que je m'étais trompé d'objectif. Gagner une course ce serait génial, mais avant tout, je tiens à bien travailler pour l'équipe, pour moi et prendre chaque week-end étape par étape. Et on verra bien après le drapeau à damier à quelle place je suis.»

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Rugby - Transferts : Kruger au RM92 en 2013

Juandre Kruger, ici avec le maillot de Northampton en 2010, jouer au Racing-Métro 92 la saison prochaine. (L'Equipe)





Juandre Kruger (27 ans, 1,98 m, 110 kg) jouera la saison prochaine au Racing-Métro 92. C'est son club actuel, la franchise sud-africaine des Blue Bulls, qui a annoncé mardi le départ de son deuxième ligne international. «Il n'a pas prolongé son contrat au-delà de la saison 2013 du Super Rugby (le Championnat des provinces de l'hémisphère Sud, ndlr) et quittera les Bulls pour rejoindre le club français du Racing-Métro 92», peut-on lire sur le communiqué publié sur le site officiel des Blue Bulls. Appelé pour la première fois chez les Springboks en juin dernier, Kruger a été titulaire à chacune de ses huit sélections.

«On souhaitait vraiment prolonger son contrat mais financièrement ce n'était pas possible, a regretté son entraîneur Frans Ludeke. On est heureux pour Juandre, car c'est une belle offre qu'il a reçue, mais nous ne pouvions nous mettre au même niveau». (Avec AFP)

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Basket - NBA : Knicks et Spurs à terre

La nuit n'a pas franchement réussi aux têtes d'affiche puisqu'à l'Est les New York Knicks ont perdu à domicile contre Houston (96-109) et que les San Antonio Spurs ont été dominés dans le choc au sommet à l'Ouest, par Oklahoma City (107-93).


Jeremy Lin a fait tomber son ancienne équipe de New York. (Reuters)





Le Leader

New York tombe dans le piège

Au coeur d'une série de six matches consécutifs au Madison Square Garden, les Knicks se sont inclinés pour la première fois à domicile de la saison, face aux Rockets (96-109). Une défaite qui n'empêche pas l'armada de New York de trôner toujour en tête de la Conférence Est. En l'absence de Carmelo Anthony et Amar'e Stoudemire, c'est l'ailier Chris Copeland qui s'est mué en principal pourvoyeur de points de son équipe (29). Mais cela n'a pas suffi face à la réussite des Texans (51,3% aux tirs), qui ont creusé l'écart dans les 2e et 3e quarts-temps (+23). James Harden et Jeremy Lin ont grandement contribué au succès des leurs en inscrivant presque la moitié des points de Houston (50), qui revient ainsi à l'équilibre (12 V - 12 D).




La nuit des Français

Tony Parker (San Antonio) : 14 points et 7 passes en 25 minutes dans la défaite des Spurs à Oklahoma City (107-93).
Boris Diaw (San Antonio) : 6 points et 5 rebonds en 24 minutes contre Oklahoma City.
Nando Do Colo (San Antonio) : 14 points et 6 passes en 23 minutes contre Oklahoma City, son match le plus complet en NBA.
Joakim Noah (Chicago) : 11 points et 9 rebonds en 42 minutes, dans la défaie des Bulls à Memphis (71-80).
Ronny Turiaf : (LA Clippers) : 2 points en 12 minutes lors de la victoire des Clippers à Detroit (88-76).



Joakim Noah n'a pas pu empêcher la défaite des Bulls. (Reuters)






La Perf

Jeremy Lin, retour gagnant

Révélé aux Knicks la saison passée, Jeremy Lin affrontait cette nuit ses anciens partenaires pour la première fois depuis son départ cet été. Et le meneur originaire de Taïwan a sans doute dû faire regretter à ses anciens dirigeants de l'avoir laissé partir, pour réduire leur masse salariale. Car cet ancien de Harvad a crevé l'écran dans la Grosse Pomme, en marquant 22 points et en adressant 8 passes décisives à ses coéquipiers en 39 minutes passées sur le parquet. Sans aucun remord après la partie, il a avoué être passé à autre chose depuis qu'il a signé à Houston : «Je suis parti, ils ont évolué. Nous avons de bons souvenirs ensemble, mais nous sommes désormais dans des équipes différentes.»




La Stat

Un record pour Ibaka

Les Français vont finir par croire qu'il leur en veut. Après s'être trouvé régulièrement sur le chemin des Bleus ces dernières années, l'Espagnol Serge Ibaka a encore provoqué la chute de Tony Parker et Boris Diaw, lors du match au sommet de la Conférence Ouest (107-93). Battus par Oklahoma City (93-107), les San Antonio Spurs n'ont pas trouvé la solution pour stopper la fougue de l'ailier fort originaire du Congo, auteur pour l'occasion d'une performance record pour lui (25pts et 17 rbds). Malgré le retour de Stephen Jackson et l'excellent apport de Nando Do Colo (14 pts), meilleur marqueur ex aequo de son équipe, les Texans ont vu l'écart croître au fil des minutes. Inéxorablement. Ils rétrogradent à la 3e place.



Serge Ibaka (ici face à Boris Diaw) a marqué 25 points et pris 17 rebonds contre San Antonio. (Reuters)




La Contre-Perf

Les Bulls ont perdu pied

Après avoir pourtant bien entamé la rencontre (20-11 dans le premier quart-temps), les Bulls ont finalement cédé face aux Memphis Grizzlies (80-71). Les joueurs de Chicago n'étaient vraiment pas dans un grand soir (28 sur 75 aux tirs) et même si les cadres ont fait le boulot (Belinelli, Boozer, Deng et Noah à plus de dix points), ils n'ont pas pu empêcher la dixième défaite de la saison des leurs. L'équipe de l'Illinois reste quatrième à l'Est, tandis que son adversaire poursuit sa belle progression, grâce notamment aux prouesses répétées de Mike Conley (17 pts, 4 rbds, 4 passes) et consolide sa quatrième position à l'Ouest.











Les résultats





lundi 17 décembre 201220h00Memphis Grizz...80-71Chicago BullsDetroit Pistons76-88LA ClippersPhoenix Suns101-90Sacr. KingsNY Knicks96-109Houston RocketsOrlando Magic102-93Minnesota WolvesOkl. City Thu...107-93S.Antonio Spurs

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Voile - Vendée Globe : Le Cléac'h double Gabart

En tête depuis le 11 décembre, François Gabart a cédé la première place à... Armel Le Cléac'h. Les deux hommes poursuivent leur beau duel au sud de l'Australie.
Armel Le Cléac'h a repris les commandes de la course ce mardi matin. (B.STICHELBAUT/BPCE) (D.R)





C'est à la faveur d'un parcours plus au nord, et donc plus long en distance au but, que François Gabart a cédé son fauteuil de leader ce mardi matin. Le skipper de Macif, qui a passé la porte Australie Est lundi soir vers 23h00 (HF), comptait ainsi 18 milles environ de retard sur Armel Le Cléac'h (lire son carnet de bord), au pointage de 05h00. Les deux monocoques sont portés par un vent de nord ouest (20 nœuds) qui devrait se transformer en un vent de nord (20 nœuds) se renforçant dans les 24 heures. De quoi les mener vers la sixième porte au programme de leur parcours autour du monde, située au sud-est de la Nouvelle-Zélande.


Derrière cet inséparable duo de tête, la course est toujours aussi intense. Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec) est toujours en troisième position à plus de 400 milles de la tête de la flotte. A la barre de Synerciel, Jean Le Cam a distancé l'autre "Tonton flingueur", Mike Golding (Gamesa). Le Breton, situé sous la porte d'Amsterdam, devrait bénéficier de meilleures conditions de navigation à venir que le Britannique et ainsi accroître son avance. Pour Tanguy de Lamotte (Initiatives Coeurs), adepte de la guitare, les prochaines heures s'annonce rock and roll, avec un vent oscillant entre 35 et 50 noeuds et une mer de 9 mètres. Tout un programme.

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Voile - Vendée Globe : Le champ libre !

Michel Desjoyeaux nous apporte son expertise sur la course alors que François Gabart et Armel Le Cléac'h sont toujours au coude à coude et que l'écart se creuse avec leurs poursuivants.
Pendant longtemps, le champ magnétique terrestre restait la seule solution pour les marins de se guider sur les mers. (D.R)





Un truc me vient à l’esprit. Les premiers sont venus flirter avec le Pôle Sud magnétique. Ca change quoi pour eux ? Il est maintenant reconnu et admis que la terre est ronde, ou presque. En fait, elle est un peu aplatie en haut et en bas, une patatoïde. On est tous d’accord pour dire aussi qu’elle tourne autour d’un axe passant par les pôles géographiques. Mais pendant longtemps, le champ magnétique terrestre restait la seule solution pour les marins de se guider sur les mers. On a tous vu une boussole, où l’aiguille se promène devant une rose des vents. Sur les bateaux, on utilise un compas où la rose des vents se déplace devant un repère. Dans les deux cas, le principe est le même. Un aimant comporte lui aussi un pôle sud, qui est attiré par le Pôle nord terrestre, et un Pôle nord, attiré par le Pôle sud terrestre, ce qui lui permet de s’aligner sur les lignes du champ magnétique terrestre, une sorte de toile d’araignée autour et à travers notre chère terre.

Ce champ magnétique évolue dans l’espace, on appelle la déclinaison la différence entre un cap géographique et un cap magnétique. Il évolue aussi dans le temps, c’est la variation, exprimée en dégrée par année. Les marins devaient donc, quand ils quittaient la terre, être munis d’un compas, et d’une cartographie qui comporte place par place, ces deux valeurs. Un champ magnétique peut être généré par un courant continu passant dans un enroulement de fil électrique, une bobine. Il peut aussi être mesuré par cette même bobine, c’est le principe des compas électroniques par capteur à vanne de flux.

Historiquement, quand sont apparus les premiers pilotes électroniques, le cap d’origine magnétique était déjà disponible sous forme d’information numérique, grâce à cette petite bobine. Dans la région où passent en ce moment les marins du Vendée Globe, le champ magnétique terrestre varie énormément, puisqu’ils sont à proximité du « cœur » de la toile d’araignée, le pôle sud magnétique. Hier, les marins, pour aller droit, devaient donc régulièrement modifier la consigne de cap de leur barreur automatique sous peine de « tourner en rond » au fur et à mesure qu’ils se déplaçaient dans ces contrées reculées, où la déclinaison est très évolutive. Quelques uns ont, spécifiquement pour cette partie du parcours, utilisé un autre principe de conservation d’orientation, le compas gyroscopique, système indépendant du champ magnétique terrestre. Mais cet appareil a plusieurs inconvénients majeurs : la valeur produite par ce capteur dérive dans le temps, l’appareil est surtout très énergivore, très fragile, et très coûteux, alors qu’il n’était nécessaire que sur une dizaine de journées de mer, comme en ce moment. Des systèmes simplifiés ont été créé, grâce à des capteurs : magnétomètre, accéléromètre, gyromètre, les trois disposés sur les trois axes du navire, dirigé et digéré par un calculateur électronique qui faisait sa salade de tout pour en sortir un cap qui « tenait la route », c’est le cas de le dire. Une sorte d’oreille interne très sophistiquée, et numérique.


«Sans ces machines, la navigation en solitaire serait une punition, ni plus ni moins, et certainement pas avec ces cadences infernales»





Puis est arrivé dans les années 90 une petite révolution : le GPS, Globale Positioning System. Système de positionnement global, équipement développé pour les militaires américains à l’origine, puis « démocratisé » depuis. La subtilité est qu’on connaît sa position très précisément, géographique celle-là, donc on peut calculer une distance et un cap entre deux points. Et si on a une référence de temps, on peut calculer une vitesse. Toutes ces données sont affranchies de la référence magnétique, qui apparaît alors comme une anomalie de la terre. On en finit donc par ne plus s’en servir comme base mais comme accessoire. Si il y a encore quelques années, par culture, on utilisait à la table à carte un cap Géographique et à la barre un cap Magnétique (*), l’époque est révolue, et les marins d’aujourd’hui raisonnent en valeurs géographique, à tous les étages.

Le pilote automatique, le troisième bras du skipper solitaire, est aujourd’hui au bout d’un processus très sophistiqué de mélange de toutes ces informations, position et mouvements du bateau, de son gouvernail, valeurs du vent, etc… Sans ces machines, la navigation en solitaire serait une punition, ni plus ni moins, et certainement pas avec ces cadences infernales. C’est cet environnement de haute technologie qui laisse le marin dormir, presque sur ses deux oreilles...

(*) Les puristes m’épargneront de commentaire, j’ai volontairement simplifié la problématique théorique des capteurs et des caps pour m’occuper du fond, ce que font les marins de leurs équipements.

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Urs Meier reste entraîneur du FC Zurich

FOOTBALL

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Les dirigeants zurichois ont confirmé au poste d'entraîneur celui qui avait succédé à Rolf Fringer à fin novembre.
Mis à jour il y a 9 minutes

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Image: Keystone
Super League

18e Journée

01.12.FC Bâle - FC St.Gall1 : 001.12.FC Lucerne - Lausanne0 : 002.12.Servette - FC Thoune0 : 002.12.Young Boys - Sion3 : 102.12.Grasshoppers - FC Zurich1 : 0État: 02.12.2012 17:54
Classement

NomJVNDButsP1.Grasshoppers18114323:17372.FC Bâle1896332:18333.FC St.Gall1896322:13334.Sion1895427:20325.Young Boys1866628:21246.Lausanne1856716:20217.FC Lucerne1846818:24188.FC Thoune18531019:28189.FC Zurich1845919:251710.Servette18251113:3111État: 02.12.2012 18:01
19e Journée

10.02.FC Bâle - Sion- : -10.02.Servette - Grasshoppers- : -10.02.FC St.Gall - FC Thoune- : -10.02.Young Boys - FC Lucerne- : -10.02.FC Zurich - Lausanne- : -

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Sven Andrighetto à GE Servette

HOCKEY SUR GLACE

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Le club genevois a engagé l'espoir zurichois, qui évolue actuellement en Ligue Junior Majeur du Québec, dès la saison prochaine.
Mis à jour il y a 28 minutes

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Image: Keystone
Les dirigeants du GE Servette annoncent qu'ils ont engagé l’attaquant suisse de 19 ans Sven Andrighetto pour trois ans, à partir de la saison prochaine. Il dispose d’une clause libératoire pour la NHL valable chaque année de son contrat.
Sven Andrighetto est considéré comme un grand talent. Il a d’abord été formé à Dübendorf avant d'intégrer l’organisation des Lions zurichois. Il a d’ailleurs remporté le titre national avec les Novices élite zurichois en 2010. La saison suivante, il faisait ses débuts chez les adultes avec Grasshopper. Avec 23 points en 36 matches, il attirait l’attention de Viège qui cherchait un attaquant supplémentaire en vue des play-off. Il participa ainsi à la conquête du titre de LNB des Haut-Valaisans en 2011. Durant le printemps, il était repêché en onzième position de l’ «import draft» de la Canadian Hockey League par Rouyn-Noranda, une équipe de la Ligue de Hockey Junior Majeur du Québec.
Lors de sa première saison avec les Huskies, il a inscrit 74 points (36 buts) en 62 matches et est devenu le meilleur compteur de son équipe. Il fait encore mieux cette saison puisqu’il compte 50 points (20 buts) en 28 matches, s’installant dans le Top-10 des compteurs de la LHJMQ.
Il va participer aux Championnats du Monde des moins de 20 ans avec la Suisse.