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Un garçon de 5 ans tué dans un accident lors d'un rallye auto


Un enfant de cinq ans a été tué samedi en fin d'après-midi, lors de la sortie de route du leader du rallye automobile de Béthune (Pas-de-Calais), a-t-on appris auprès des secours. L'accident s'est produit vers 17H30. La voiture, une Toyota Corolla WRC, du leader de la course, Fabien Vericel, est sortie de la route dans un virage en épingle et a fauché le jeune spectateur de 5 ans, selon les organisateurs du rallye. Les secours sont intervenus rapidement mais n'ont pas pu réanimer l'enfant qui est décédé des suites de ses blessures.

"C'était à la fin du parcours et le pilote a fait un tout droit sur une trentaine de mètres. L'enfant était derrière une zone délimitée avec des rubans. Un groupe de spectateurs a réussi à s'écarter sauf malheureusement ce jeune garçon", a déclaré à l'AFP Georges Collin, responsable du service de presse du Rallye du Béthunois. "La sécurité était bien respectée", a-t-il assuré. Lors de l'édition 1998 du même rallye, un copilote était décédé dans l'accident de la voiture dans laquelle il concourrait, après avoir percuté un poteau à la suite d'une sortie de route.

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Victoire de Fernando Alonso au GP d'Italie


L'Espagnol Fernando Alonso (McLaren-Mercedes) a remporté le Grand Prix d'Italie, treizième des 17 épreuves du Championnat du monde de Formule 1, dimanche à Monza. Le double champion du monde a devancé son coéquipier Lewis Hamilton et la Ferrari de Kimi Räikkönen.

Alonso, qui n'avait jamais gagné à Monza, a signé sa 4e victoire de la saison, la 19e de sa carrière et repris deux points à Hamilton au Championnat pilotes. Les deux hommes ne sont plus séparés que de trois points à quatre courses de la fin. Pour McLaren-Mercedes, qui accroît son avance chez les constructeurs, il s'agit du quatrième doublé de la saison. Le tout premier sur les terres de Ferrari.

Hamilton
Alonso a pris un départ parfait, tandis que derrière, Felipe Massa (Ferrari), bien que tassé par Hamilton, a pris le meilleur dans la ligne droite en mettant quasiment deux roues dans l'herbe, et abordé en deuxième position la première chicane. A ce moment, Hamilton a surgi à l'extérieur et freiné extrêmement tard au point de manquer la corde et de devoir couper la chicane.

Au sortir de l'enchaînement, le Britannique a récupéré la deuxième place, d'une façon certes litigieuse. Räikkönen, lui, a pris le meilleur sur Nick Heidfeld (BMW Sauber) à l'extinction des feux et s'est maintenu à distance de son coéquipier aux prises avec la McLaren-Mercedes.

Arrêts
Mais la voiture de sécurité est entrée en piste dès le début du troisième tour pour neutraliser la course, le temps que les commissaires de piste évacuent l'épave de la Red Bull-Renault de David Coulthard dont la course s'est arrêtée dans un mur de pneus. Quatre boucles au ralenti plus tard, les bolides ont été relancés. Etonnamment, dès la fin du neuvième tour, Massa est rentré au stand mettre de l'essence. Mais au tour suivant, effectué au ralenti, il est rentré définitivement au garage.

Stratégie décalée
Au 18e tour, Hamilton a inauguré la valse des ravitaillements "prévus". Il est ressorti 6e derrière Heikki Kovalainen (Renault). Deux tours plus tard, c'est Alonso qui a ravitaillé et est ressorti 5e devant Hamilton, laissant la tête de la course à Räikkönen. A l'issue du 25e tour, Räikkönen, avec une avance de près de 20 secondes sur Alonso est rentré ravitailler. La Ferrari étant notablement moins rapide que les McLaren-Mercedes, la Scuderia a tenté une stratégie à un seul arrêt.

La stratégie a en partie fonctionné puisque après le second ravitaillement de Hamilton, Räikkönen s'est retrouvé intercalé entre les deux McLaren-Mercedes. Malheureusement pour lui, le Finlandais n'a pu repousser une attaque fulgurante d'Hamilton qui s'est faufilé à l'intérieur de la première chicane pour récupérer sa 2e place. Au 43e tour Alonso a effectué son second ravitaillement et est ressorti en tête devant Hamilton et Räikkönen. Les positions n'ont plus évolué jusqu'au drapeau à damiers.

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Nouveau record du monde pour Asafa Powell sur 100 m


Le Jamaïcain Asafa Powell a battu le record du monde du 100 mètres en 9 sec 74/100, dimanche lors de la réunion de Rieti en Italie. Auteur d'un temps de réaction de 0,137 millièmes au départ, Powell, qui détenait lui-même l'ancien record en 9 sec 77/100 (le 14/06/05 à Athènes) a bénéficié d'un vent favorable de +1,7 m/sec.

Il a outrageusement dominé sa série, reléguant le Norvégien Jaysuma Saidy Ndure à plus de 3 dixièmes (10.07) et le sprinter des îles Saint Kitts & Nevis, Kim Collins, à 4/10èmes (10.14). Début août, lors du meeting de Stockholm, il avait déclaré qu'il se sentait capable "de battre le record du monde cette année". Interrogé sur ses limites chronométriques, il avait assuré qu'elles se situaient à "9.74 ou 9.73, peut-être en-dessous de 9.70". . top fort................

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SPORT
Tennis: 12e titre du Grand Chelem pour Roger Federer



Une quatrième victoire de rang à l'US Open pour un douzième titre du Grand Chelem et un chèque de trois millions de francs: Roger Federer n'a pas perdu sa soirée dimanche à New York. Le "Prince Noir" se profile de plus en plus comme le meilleur joueur de tous les temps.

10/09/2007 - ATS

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Roger Federer a remporté sa quatrième finale à Flushing Meadows en battant en trois sets, 7-6 7-6 6-4, Novak Djokovic (no 3). Malgré le soutien dans son box de Robert De Niro et de Maria Sharapova, le prodige serbe n'a pas été en mesure de rééditer son exploit de Montréal quatre semaines auparavant où il avait battu le Bâlois en finale de l'Open du Canada. Le joueur de Belgrade doit se faire une raison. Roger Federer n'est pas prêt de vaciller sur le trône qu'il convoite sans détour depuis des mois.
Avec cinq balles de premier set à 6-5 sur son service dont trois consécutives et deux balles de seconde manche à 6-5 15-40 à la relance, Novak Djokovic peut certainement croire que cette finale, dont la qualité de jeu pendant un set et demi fut bien pauvre, aurait dû lui sourire. Mais c'est bien un monde qui sépare toujours les deux hommes. A chaque fois que le danger guette, Roger Federer sort les coups dont il a besoin pour retourner la situation.
Comme l'an dernier, Roger Federer n'aura perdu qu'une seule rencontre dans le cadre des tournois du Grand Chelem: la finale de Roland-Garros contre Rafael Nadal. Un tel bilan parle de lui-même. Jamais dans l'histoire, un joueur n'avait autant dominé l'opposition. Avec douze titres du Grand Chelem remportés en l'espace seulement de quatre ans et deux mois, le Bâlois n'est plus qu'à deux victoires du record de Pete Sampras. Si 2008 rime comme 2006 et 2007, c'est dans son "jardin" de Wimbledon que le Bâlois égalera "Pistol Pete".
A New York, il est devenu le premier joueur de l'ère Open à s'imposer quatre année de suite. Il faut remonter à... 1923 pour retrouver la trace d'un tel exploit qui porte la signature de légendaire Bill Tilden. L'Américain avait gagné six titres de rang. Le Suisse semble capable de faire aussi bien.

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Menchov conforte son maillot Oro


Le Russe Denis Menchov (Rabobank) a poursuivi son récital sur le Tour d'Espagne cycliste en remportant lundi la 10e étape, 214 km entre Benasque et la station de ski d'Ordino-Arcalis (Andorre), confortant sa première place au classement général.

Il a gagné sa première étape sur cette Vuelta 2007 au sprint, tout en haut du dernier col du jour (à 2200 m), devant tous ses adversaires au classement général: l'Australien Cadel Evans, les Espagnols Samuel Sanchez et Carlos Sastre, ainsi que son compatriote Vladimir Efimkin. Le champion de Belgique Stijn Devolder, qui a dû lâché le groupe de tête à 4km de l'arrivée, recule à la 10e place du classement, à 6:28 de Menchov. Montfort est lui 12e, à 7:13 du leader.

Il y a eu une échappée d'une dizaine de coureurs, avec notamment les Italiens Paolo Bettini et Damiano Cunego, mais comme depuis le début de la course, elle n'a rien donné. Menchov, qui avait estimé dimanche avoir "démontré jusqu'ici (être) le plus fort", a en outre pu contenir sans mal les attaques répétées de Carlos Sastre, l'un des seuls à pouvoir l'inquiéter dans la montagne.

Ententes financières
Ce dernier était fou furieux à l'arrivée, reprochant à l'Italien Leonardo Piepoli, vainqueur dimanche devant Menchov, d'avoir fait les affaires du Russe lundi lors de l'étape reine. "Je trouve que c'est une honte que Piepoli ait fait gagner Menchov", s'est emporté le coureur espagnol. "Ce ne sont pas des alliances, ce sont des ententes financières qui assombrissent les courses, a-t-il accusé. Chacun est responsable de ses actes. Moi, j'ai la conscience tranquille. J'ai essayé, j'ai attaqué".

Son compatriote Manuel Beltran était du même avis: "Il y a toujours des alliances. Ce n'est pas bon pour le spectacle. Aujourd'hui j'ai été l'un des plus pénalisés. Sinon, j'aurais pu gagner l'étape". "Ce n'est pas vrai", s'est défendu Denis Menchov. "Je n'ai pas parlé avec Piepoli. Leo court toujours comme ça. Nous sommes amis mais les courses sont comme ça". Au classement général, le coureur russe de la formation Rabobank, qui vit à Pampelune (nord de l'Espagne), devance toujours Valdimir Efimkin de 2min01, Cadel Evans de 2min27 et Carlos Sastre de 3min02.

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Rallye de Béthune: le pilote mis en examen pour homicide involontaire


Le pilote de rallye, dont la sortie de route samedi a causé la mort d'un enfant de cinq ans près de Béthune (Pas-de-Calais), a été mis en examen lundi à Arras pour homicide involontaire et placé sous contrôle judiciaire.

Fabien Véricel, 35 ans, a été mis en examen pour "homicide involontaire et laissé libre sous contrôle judiciaire", a déclaré son avocat, Me Xavier Brunet. Le juge d'instruction n'a pas complètement suivi le procureur de la République, Jean-Pierre Valensi. Ce dernier avait requis la mise en examen du pilote pour "homicide involontaire aggravé par la consommation de cannabis" sur la base d'analyses d'urine qui avaient "montré que vraisemblablement il avait consommé du cannabis", avait-il précisé.

Des analyses de sang vont être effectuées pour confirmer ou non les traces du stupéfiant retrouvées dans les urines. L'accident s'est produit lors du Rallye du Béthunois, samedi vers 18H00. La voiture, une Toyota Corolla WRC, est sortie de la route dans un virage en épingle, avant d'aller tout droit percuter l'enfant. Simon, qui allait avoir 6 ans en octobre, est décédé de ses blessures peu après l'arrivée du SMUR et des pompiers.

Secondes de trop
"Il n'y a rien dans le dossier, en l'état actuel des choses, qui puisse permettre de penser qu'il (le pilote) était sous l'emprise de produits stupéfiants au moment de l'accident", a affirmé M. Brunet, en précisant que "les analyses sanguines, nous les attendons". La question du cannabis est "sans aucune relation de causalité avec cet accident tragique", selon lui. Mais pour le procureur Valensi, le pilote "conduisait peut-être sous l'emprise de stupéfiants, ce qui pourrait expliquer les quelques secondes de trop qu'il a mis à freiner".

Selon l'avocat, M. Véricel "ne s'explique pas la présence de spectateurs" à l'endroit de l'accident. "Il est absolument inconcevable de constater que des spectateurs pouvaient se trouver à 30 mètres du début de l'échappatoire sans aucune protection particulière puisque la seule protection, si j'ose dire, n'en était pas une, il s'agissait simplement d'un cordon rouge et blanc", a-t-il plaidé.

Echappatoire
Selon lui, le pilote, alors en tête du rallye, s'est aperçu qu'il n'allait "pas pouvoir prendre (une) épingle à gauche sans provoquer une sortie de route éventuellement dommageable pour d'autres personnes" et a décidé de prendre l'échappatoire. "Il ne sait pas qu'il y a des spectateurs" à cet endroit, a poursuivi le conseil, en précisant que le garçonnet décédé se trouvait alors "vraisemblablement assis".

"La sécurité n'est pas en cause. Tout était en ordre", a affirmé Georges Colin, du service de presse de la Fédération française du sport automobile (FFSA). Originaire de la région lyonnaise, Fabien Véricel, qui court en compétition depuis 1993, est "un pilote chevronné", selon M. Colin. Selon son avocat, M. Véricel a été "en état de choc, au point d'ailleurs qu'il a été hospitalisé durant sa garde à vue (...) Il n'a plus du tout envie de prendre le volant d'un véhicule de compétition".

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Sport
Mondial de rugby: tous les favoris au rendez-vous, sauf la France

Les favoris, la Nouvelle-Zélande, l'Australie, l'Afrique du Sud ont réussi leur entrée dans la Coupe du monde de rugby, à l'exception de la France, pays organisateur, déjà en position inconfortable après sa défaite face à l'Argentine lors du match d'ouverture. Evènement
Le Sud-africain Bryan Habana (g) marque un essai malgré l'intervention de l'ailier de Samoa Lome Fa'atau, au Parc des Princes, à Paris, le 9 septembre 2007

La première "journée" a également été marquée par le timide succès de l'Angleterre, tenante du titre, incapable de décrocher le bonus offensif aux dépens des Etats-Unis, finalement battus (28-10).

Les trois grands de l'hémisphère sud, Nouvelle-Zélande, Australie et Afrique du Sud, victorieux respectivement de l'Italie (76-14), du Japon (91-3) et des Samoa (59-7) ont franchi le premier tour sans le moindre problème.

Au petit jeu du nombre d'essais, la palme revient aux Wallabies (13), devant les All Blacks (11) et les Springboks (8). Mais les Sud-Africains ont déjà établi deux "records" pour le Mondial-2007: l'ailier Bryan Habana a inscrit quatre essais, alors que l'arrière Percy Montgomery a marqué 29 points.

En revanche, les Sud-Africains ont perdu, au moins temporairement, leur centre Jean De Villiers, très incertain pour le match face à l'Angleterre, vendredi, alors que les Australiens déplorent la perte de l'ailier Mark Gerrard.

Les Français seront eux privés du demi d'ouverture David Skrela lors des deux prochains matches, face à la Namibie et à l'Irlande. Skrela a été touché lors du match d'ouverture perdu face aux Argentins, qui place la France dans une position délicate.

Pour décrocher la qualification pour les quarts de finale, les Français devront remporter leurs trois derniers matches, face à la Namibie, l'Irlande et la Géorgie, si possible avec un point de bonus offensif.

Pour terminer à la première place de la poule D, et éviter d'affronter les All Blacks à Cardiff en quart de finale, ils devront également tabler sur un succès de l'Irlande aux dépens de l'Argentine le 30 septembre.

En attendant, l'Irlande a assuré l'essentiel, en décrochant un point de bonus offensif aux dépens de la Namibie (32-17), comme le pays de Galles face au Canada (42-17) et l'Ecosse face au Portugal (56-10). Les Irlandais ont cependant été secoués avant de s'imposer, comme l'Angleterre face aux Etats-Unis.

Tenant du titre, le XV de la Rose a une nouvelle fois étalé une certaine incurie sur le plan offensif, déjà perceptible lors des matches de préparation.

Les Anglais, qui semblent assurés d'accéder aux quarts de finale, joueront une grande partie de leur avenir à moyen terme dès vendredi face à l'Afrique du Sud.

Le vainqueur de ce duel sera quasiment assuré de bénéficier d'un tableau "dégag" jusqu'en demi-finale. Voire jusqu'en finale si la France termine deuxième de la poule D.

Outre Angleterre - Afrique du Sud, la deuxième "journée", qui débutera mardi avec la rencontre Argentine - Georgie, proposera également un alléchant pays de Galles - Australie samedi à Cardiff ainsi qu'un très déséquilibré Portugal - Nouvelle-Zélande, le même jour à Lyon.

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Sport
Mondial de rugby: la France a 10 jours pour fomenter la révolte

Le XV de France, battu vendredi par l'Argentine (17-12) en match d'ouverture de la Coupe du monde, dispose de dix jours pour fomenter la révolte, et préparer mentalement et tactiquement le rendez-vous décisif avec l'Irlande le 21 septembre au Stade de France.
Les Français à l'entraînement


La mise au point n'a pas traîné. Dans l'heure suivant la défaite, Raphaël Ibanez et Serge Betsen, bientôt suivis par Yannick Jauzion, ont appelé à la remise en question, dans les entrailles du Stade de France.

Deux heures plus tard, dès le retour au CNR de Marcoussis, les joueurs se sont retrouvés, en pleine nuit pour une réunion improvisée. "Ce match mérite quelques explications entre nous. On va essayer d'éclaircir nos problèmes. Il faut que ça sorte", lâchait Ibanez. "Il faut se dire les choses, se remettre en question", renchérissait Betsen.

Entre quatre murs, hors la présence de l'encadrement, les joueurs se sont parlé, brisant l'unanimité qui prévalait depuis le début de la préparation, en juillet.

"Le rugby a un côté +affect+ assez important et souvent un groupe vexé d'une contre-performance peut faire naître en lui une sorte de hargne qui le rend difficile à battre s'il arrive à trouver les ressources mentales", rappelle le pilier Sylvain Marconnet, contraint de déclarer forfait le 20 août.

Les critiques et explications ont été émises en privé, réservées à trente paires d'oreilles, pour préserver le groupe, au moins en façade. Ainsi, quand l'entraîneur Bernard Laporte a publiquement pointé la performance du trio 10-12-13, auquel il a ajouté ensuite le N.9, lors d'une conférence de presse, Fabien Pelous a volé au secours des suppliciés.

"Moi, je ne considère pas que c'est une partie de l'équipe qui a failli, a répondu Fabien Pelous. On a gagné les matches de préparation à 22 et celui-là, on l'a tous perdu, même si Bernard stigmatise une partie de l'équipe".

Cette volonté de sauvegarder l'unité du groupe dans l'adversité rejoint le discours positif délivré vers l'extérieur depuis le coup de sifflet final. "Nous sommes fiers de notre équipe et nous croyons en elle", répète à l'envi le manager Jo Maso.

La thérapie de groupe, qui passera par un succès agrémenté du bonus face à la Namibie dimanche prochain à Toulouse, devrait s'accompagner d'un bouleversement de la composition de l'équipe. Pour le match face aux Namibiens, mais aussi pour le rendez-vous décisif face aux Irlandais.

Surtout, la "crise" devrait faire émerger de nouveaux leaders qui, par un mot ou une phrase, vont être capables de fomenter une révolte similaire à celles, nombreuses, traversées par le XV de France, dont l'histoire est jalonnée d'exploits retentissants répondant à des échecs humiliants.

Quant au reste, dimanche, les joueurs du XV de France ont meublé leur journée avec une séance de récupération dans la matinée et, pour la plupart, le visionnage de quatre matches de la Coupe du monde à la télévision.

Le demi d'ouverture David Skrela (tendon d'Achille), indisponible pour deux semaines, et l'ailier Aurélien Rougerie (cuisse) sont, eux, restés aux soins dans la matinée.

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Sport
Euro-2007 de volley: sévère coup d'arrêt pour la France contre l'Espagne

Après un début de compétition sans nuage, l'équipe de France masculine de volley-ball a subi son premier coup d'arrêt de l'Euro-2007, avec une sévère défaite 3 sets à 0 infligée par l'Espagne, dimanche à Saint-Pétersbourg.
Le Slovèen Flajs Andrej (g) tente un tir face au Français Romain Vadeleux, le 8 septembre 2007, à Saint-Pétersbourg

Ce résultat ne compromet pas les chances des Tricolores d'accéder aux demi-finales, mais il les prive d'un précieux joker et les place dans une configuration de matches à élimination indirecte avant le tour des play-offs de mardi à jeudi.

"On n'a pas le choix. Si on veut aller en demi, il faut tout gagner, a affirmé le pointu français Antonin Rouzier. Si on perd un match, c'est la fin. Notre objectif reste les demi-finales. Les Espagnols ont bien joué sur ce match-là mais on peut très bien gagner les trois prochains."

Si leur potentiel et le niveau de jeu entrevu en préparation et en début d'Euro leur permet de croire sans prétention en leurs chances, les Bleus devront d'abord panser les plaies infligées par leurs adversaires de dimanche.

"Globalement, les Espagnols ont livré un meilleur match, a reconnu le sélectionneur français Philippe Blain. Ils étaient rapides, hauts et puissants (...) Ils ont fait un match excellent, très peu de fautes, avec un super état d'esprit, très agressif. Bref, une belle équipe de volley."

Les Français ont pourtant eu plusieurs occasions de prendre la partie à leur compte, notamment en début et en fin des premier et deuxième sets. Une fois la machine lancée, ils ont eu toutes les difficultés du monde à entretenir la flamme.

Leur première offensive était gâchée par une accumulation d'erreurs au service, leur prestation défensive et les attaques de Guillaume Samica et Antonin Rouzier permettant provisoirement de garder le cap (13-16).

Solides à l'image des frères Falasca, les Espagnols provoquaient block-out sur block-out, ils prenaient l'avantage à 22-21 malgré leur propre lot d'erreurs au service. Deux attaques gagnantes de Guillermo Falasca leur offraient la première manche (25-22).

Après avoir pris de nouveau le meilleur départ dans le deuxième set, les Bleus souffraient face aux contres assassins de Miguel Falasca et Israel Rodriguez, alors que leur propre charnière centrale se montrait globalement inefficace (13-13). L'Espagne profitait de leur réception approximative et de leur fébrilité pour prendre le large.

Le sursaut d'orgueil tardif des coéquipiers de Stéphane Antiga, qui sauvaient quatre balles de deuxième set, n'y changeait rien. Les Espagnols remportaient la manche sur un missile tiré du fond du terrain par Guillermo Falasca (25-23).

Malgré les prouesses du duo Molto-Rodriguez au contre et une réception et un service toujours branchés sur courant alternatif, les Français tentaient le tout pour le tout en ordre dispersé. Insuffisant pour décourager une sélection ibérique euphorique (13-11, 25-22).

Un peu abasourdis par l'ampleur du score, les Bleus refusaient pourtant de se laisser abattre, et se projetaient comme un seul homme vers le tour des play-offs.

"On fera ce qu'il faut, rien n'est perdu, a lancé avec détermination le central Gérald Hardy-Dessources. Je tire mon chapeau aux Espagnols. On se retrouvera pour la suite et là, ce ne sera pas le même son de cloche."

L'Espagne donc, mais aussi la Russie contre la Pologne, sont les seules équipes à sortir invaincues du tour préliminaire, après avoir remporté leur troisième succès.

Après la Croatie et la Slovénie déjà éliminées, la Grèce, battue (3-1) par les Serbes, et la Turquie, défaite (3-2) par les Belges, sont les deux autres équipes à quitter la compétition.

Russes et Espagnols abordent le tour des play-offs en position de force, leur capital de départ leur permettant un éventuel faux-pas dans la course aux demi-finales.

Impressionnante depuis le début de la compétition, l'Allemagne a bizarrement cafouillé face aux Pays-Bas, vainqueurs (3-0) d'un match où ils jouaient leur survie.

Heureusement pour elle, la Mannschaft était déjà qualifiée pour la deuxième phase, mais la prestation des Néerlandais et la victoire de la Serbie sur la Grèce la prive d'un précieux joker pour la suite.

Au tour de play-offs, la Serbie, l'Allemagne, les Pays-Bas (groupe A) vont affronter l'Espagne, la France et la Slovaquie (groupe C) à Saint-Pétersbourg. La Finlande, la Bulgarie et l'Italie (groupe D) croisent avec la Russie, la Belgique et la Pologne (groupe B) à Moscou.

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BEN C'EST PAS DE LA MERDE.....................

Kaka, joueur le mieux payé du Calcio

Kaka touche quelques six millions d'euros net par an.

Patrick Vieira fait partie des joueurs les mieux payés.

Francesco Totti est le joueur italien le mieux payé.

Le Brésilien de l'AC Milan Ricardo Kaka, 25 ans, est le joueur le mieux payé du Championnat d'Italie, avec une rémunération estimée à 6 millions d'euros nets par an, assure La Gazzetta dello Sport dans une étude sur les salaires des joueurs de Serie A publiée mardi.

Le prodige brésilien évolue dans l'équipe italienne où la masse salariale est la plus lourde (120 millions d'euros, y inclus les charges) et où les joueurs les moins payés - le Brésilien Digao (et frère de Kaka), l'Australien Kalac et le Français Gourcuff -, touchent pas moins de 1 million d'euros nets/an. Parmi les joueurs les mieux rémunérés figurent également le capitaine et attaquant de l'AS Rome Francesco Totti (5,46 millions d'euros), le gardien des champions du monde et de la Juventus Gianluigi Buffon (5 millions d'euros) ainsi que trois éléments de l'Inter: le Français Patrick Vieira, le Brésilien Adriano et le Suédois Zlatan Ibrahimovic (5 millions d'euros chacun).

En tout, selon le quotidien sportif, les 20 clubs de Serie A dépensent 666 millions d'euros par an en rémunérations, ce qui permet à l'ensemble des joueurs d'empocher près de 368 millions d'euros nets.


Les plus grosses masses salariales par club (en millions d'euros):
1. AC Milan 120
2. Inter 110
3. Juventus 96,9
4. AS Rome 59,02
5. Fiorentina 30
6. Palerme 24,6
7. Sampdoria 24
8. Torino 23,07
9. Gênes 21
10. Naples 19,8

Les salaires des principales stars (en millions d'euros nets par an):

AC Milan: Kaka (Bré/6), Dida (Bré/4), Kakha Kaladze (Géo/4), Alessandro Nesta (4), Gennaro Gattuso (4), Clarence Seedorf (P-B/4), Andrea Pirlo (4), Filippo Inzaghi (4), Ronaldo (Bré/3,5), Paolo Maldini (2)

Inter: Patrick Vieira (Fra/5), Adriano (Bré/5), Zlatan Ibrahimovic (Suè/5), Walter Samuel (Arg/4), Cristian Chivu (Rou/3,5), Luis Figo (Por/3,5), Hernan Crespo (Arg/3,5), Marco Materazzi (3)

Juventus: Gianluigi Buffon (5), Alessandro Del Piero (4,8), David Trezeguet (Fra/4,5), Pavel Nedved (Tch/3,8)

AS Rome: Francesco Totti (5,46), Philippe Mexès (Fra/2,5), Cicinho (Bré/1,9), Daniele De Rossi (1,75), Ludovic Giuly (Fra/1,7)

Fiorentina: Sébastien Frey (Fra/1,5), Adrian Mutu (Rou/1,5)