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Doublé Ferrari à Spa, la Scuderia championne du monde

Le Finlandais Kimi Räikkönen (Ferrari) a remporté le Grand Prix de Belgique, quatorzième des 17 épreuves du Championnat du monde de Formule 1, dimanche sur le circuit de Spa-Francorchamps. Il s'agit de sa 4e victoire de la saison après l'Australie, la France et l'Angleterre, et la 13e de sa carrière. Ferrari, qui réussit son 3e doublé de la saison (après la France et la Turquie) grâce à la 2e place du Brésilien Felipe Massa, est arithmétiquement assurée de devenir championne du monde des constructeurs pour la 15e fois (un record), après l'exclusion de McLaren-Mercedes, BMW Sauber ne pouvant plus revenir. L'Espagnol Fernando Alonso (McLaren-Mercedes), qui s'est classé 3e devant son coéquipier Lewis Hamilton, revient à deux points du Britannique, leader du championnat pilotes.

Au départ, Räikkönen s'élança bien et derrière, Alonso tenta de faire l'intérieur à Massa à l'épingle de la Source, mais n'y réussit pas et sous la menace de Hamilton, sortit très large du virage, obligeant le Britannique, à sa hauteur sur sa gauche, à suitter la piste. A cet endroit, pour des raisons de sécurité, le bas côté est fait d'asphalte, ce qui permet à Hamilton de ne pas lever le pied et de reprendre le dessus dans la descente qui s'en suit et qui aboutit à la compression de l'Eau Rouge. Dans cet enchaînement de bravoure, c'est le double champion du monde qui passe le plus vite et ressort dans le raidillon en troisième position, devant Hamilton et derrière Massa. Ayant suivi cette passe d'armes entre ces pilotes les yeux rivés aux écrans de télévision le patron de McLaren-Mercedes, Ron Dennis, pousse un gros soupir de soulagement une fois les positions stabilisées.

Parti le couteau entre les dents depuis la quinzième position pour un changement de moteur avant les qualifications, Robert Kubica (BMW Sauber) se retrouva rapidement 9e dans le sillage de Kovalainen qu'il harcelait. Pour finalement trouver l'ouverture à la chicane qui termine le 11e tour, au prix d'un freinage extrêmement tardif. Kubica se retrouve ainsi dans les points mais à 12 secondes de son coéquipier Nick Heidfeld qui le précède. Le Polonais ravitaille après 15 tours et replonge au classement. Heidfeld termine finalement 5e et Kubica 9e.

Au début du 16e tour, Räikkönen inaugura la valse des ravitaillements dans le quatuor de tête, suivi quelques secondes plus tard par Alonso. Leurs coéquipiers Massa et Hamilton firent de même au tour suivant, si bien que l'opération n'eut aucune incidence sur l'ordre des prétendants à la victoire et au titre. Après 31 tours, Räikkönen effectua son second ravitaillement, laissant la tête de la course à Massa et s'intercala entre les deux McLaren-Mercedes d'Alonso et Hamilton. Au tour suivant, Massa ravitailla à son tour, abandonnant le commandement de la course à Alonso. Mais l'Espagnol ravitailla à la fin de la boucle suivante et Räikkönen retrouva la tête qu'il ne quittera plus.

Hamilton tenta le paris de retarder au maximum son second ravitaillement pour profiter d'une monoplace plus légère et donc plus rapide que celles de ses adversaires. Mais lorsqu'il rentra finalement après 37 tours, il n'avait pas suffisamment repris de temps et ressortit quatrième derrière Räikkönen, Massa et Alonso. Kubica tentera tout son possible pour arracher la 8e place et son point au championnat à Heikki Kovalainen, mais le Finlandais ne cèda pas et offre ce point à Renault.

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La Russie championne d'Europe de basket

Andreï Kirilenko a encore une fois porté son équipe vers la victoire.

Pau Gasol, effondré par la défaite.

Le coach russe David Blatt porté en triomphe par ses joueurs.

La Russie est devenue championne d'Europe de basket-ball en battant l'Espagne en finale 60 à 59, ce dimanche, à Madrid. Il s'agit du premier titre européen pour la Russie (14 titres de champion d'Europe pour la toute puissante URSS), elle avait perdu sa première finale lors de l'Euro 93 à Munich contre l'Allemagne.

Menée pendant trois quart-temps, la Russie est passée devant à 9 minutes de la fin (51-49). Après avoir cédé de nouveau au score, elle a pris un avantage décisif dans les dernières secondes grâce au sang-froid de son meneur de jeu d'origine américaine, J.R. Holden (60-59). Le leader Andreï Kirilenko, pourtant sanctionné d'une quatrième faute en fin de 3e quart-temps, a porté son équipe face aux Espagnols, comme il l'a fait durant tout le tournoi (17 points ce dimanche soir).

Les Espagnols ont été inhabituellement fébriles au tir, à l'image de Pau Gasol, qui n'a réussi que 3 tirs sur 12 à 2 points et a manqué le panier de la victoire à la dernière seconde. Champions du monde en 2006, les Espagnols ont perdu leur sixième finale de Championnat d'Europe après 1935, 1973, 1983, 1999 et 2003. (afp)


Classement final de l'Euro 2007:

1. Russie
2. Espagne
3. Lituanie
4. Grèce
5. Allemagne
6. Croatie
7. Slovénie
8. France
9. Italie
. Turquie
. Portugal
. Israël
13. Serbie
. République tchèque
. Pologne
. Lettonie

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L'Espagne championne d'Europe de volley

Le capitaine espagnol Rafael Pascual.

Luis Jose Molto et Israel Rodriguez partageant leur joie.

L'Espagne a remporté la médaille d'or de l'Euro 2007 de volley-ball messieurs en battant ce dimanche la Russie 3 sets à 2 (25-18, 20-25, 24-26, 30-28, 16-14) en finale, à Moscou.

L'Espagne, qui disputait sa première finale d'une compétition internationale majeure, a déjoué tous les pronostics en remportant la finale 3 sets à 2 aux dépens de la Russie, grande favorite. Au bout du suspense, après avoir sauvé deux balles de match en leur défaveur dans un 4e set de toutes les frayeurs (30-28), les Espagnols se sont imposés symboliquement sur un contre gagnant de Julian Garcia-Torres sur la grande vedette russe, Semen Poltavskiy.

Dans une ambiance électrique, la sélection ibérique a dû surmonter l'énorme déception de la perte du 3e set et son énervement face à plusieurs décisions arbitrales défavorables pour revenir dans la partie. Elle y parvenait, notamment grâce à un Guillermo Falasca prolifique en attaque et aux performances de son central Jose Luis Molto derrière le filet.

Toujours impressionnants au service, les Russes ne se remettaient pas de la perte de la 4e manche. Ils rataient complètement leurs premiers échanges du tie-break, enchaînant les maladresses en réception. Les hôtes revenaient tant bien que mal à 14-14 mais l'Espagne concluait avec beaucoup de sang-froid, sous les sifflets du public russe.

L'Espagne aura vécu une saison faste puisque avant l'Euro 2007 elle avait remporté la Ligue européenne, équivalent continental de la prestigieuse Ligue mondiale. (belga-afp)


Finale: Espagne - Russie 3 - 2 (25-18, 20-25, 24-26, 30-28, 16-14)
3e place: Finlande - Serbie 1 - 3 (18-25, 25-23, 21-25, 16-25)


Classement final de l'Euro:

1. Espagne
2. Russie
3. Serbie
4. Finlande
5. Allemagne
6. Italie
7. Pays-Bas
8. Bulgarie
9. France
10. BELGIQUE
11. Pologne
12. Slovaquie
13. Grèce
14. Croatie
15. Turquie
16. Slovénie

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TENNIS - TOURNOI DE BALI
Lindsay Davenport: «Bien joué, maman!»

Keystone
Lindsay Davenport s'est offert le 57ème titre de sa carrière

Davenport a annoncé sa retraite voici un an. Aujourd'hui, la Californienne est maman et de retour sur les courts

Lindsay Davenport a parachevé son retour à la compétition en enlevant le tournoi de Bali, où elle faisait son come-back après un an d'absence sur le circuit pour cause de maternité. L'Américaine de 31 ans s'est imposée en finale face à la Slovaque Daniela Hantuchova (WTA 12) 6-4 3-6 6-2.
L'ancien numéro un mondial, aujourd'hui 234e à la WTA, avait annoncé sa retraite fin 2006, quand elle avait appris qu'elle était enceinte. Elle a donné naissance à un petit Jagger en juin dernier, avant de revenir sur sa décision en planifiant son retour sur les courts.
Lors de son parcours victorieux en Indonésie, Davenport a également battu en quart de finale la Serbe Jelena Jankovic, troisième joueuse mondiale. Il s'agit du 57e titre - dont trois du Grand Chelem - pour Davenport depuis ses débuts professionnels en 1993. Elle est également la deuxième maman à remporter un titre cette saison, après l'Autrichienne Sybille Bammer, en février à Pattaya.
«C'est incroyable, je suis tellement contente et surprise. Je n'aurais jamais pensé que j'arriverais aussi loin si vite», a déclaré Davenport au terme de la partie jouée en un peu moins de deux heures.
«Source d'inspiration pour toutes les mères»
Daniela Hantuchova est impressionnée par la performance de son occasionnelle partenaire de double. «Lindsay est une source d'inspiration pour toutes les mères du monde. Je dois la féliciter. Elle est de retour à son meilleur niveau», a applaudi Hantuchova, battue pour la septième fois consécutive par Davenport.


EN SETS
Bali. Tournoi WTA (225 000 dollars/dur).
Demi-finales: Hantuchova (Slk/2) bat Cirstea (Rou) 7-5 6-1. Davenport (EU) bat Errani (It) 6-1 6-3. Finale: Davenport (EU) bat Hantuchova (Slk/2) 6-4 3-6 6-

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Kim attend une petite fille

Kim Clijsters et son mari, Brian Lynch, attendent une petite fille, qui verra le jour début 2008, a indiqué le père de l'ancienne joueuse de tennis, Lei Clijsters, sur son blog internet. "Les gens peuvent déjà réserver des tickets chez Bob Verbeeck. En 2020, Kim Clijsters jouera avec sa fille en double aux Proximus Exhibitions Games. Oui en effet, c'est une fille", a indiqué le futur grand-père sur son blog

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devient une maternité ce post

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Ecclestone propose le retour du GP de F1 à la fin du mois d'août

Le Grand Prix de Belgique de Formule 1 pourrait être organisé en 2008 le dernier dimanche du mois d'août, comme précédemment. La suggestion a en tout cas été soumise par le grand patron de la F1, Bernie Ecclestone, au ministre wallon de l'Economie, Jean-Claude Marcourt. La date actuellement proposée est le 14 septembre 2008 mais sur les flyers distribués dimanche à Francorchamps, on stipule qu'elle n'est pas encore définitive.

Après un an d'absence, le GP de Belgique 2007 a en effet connu un grand succès le week-end dernier. Environ 175.000 personnes ont rejoint le site de Francorchamps pour les essais et la course, et plusieurs centaines de millions de téléspectateurs ont vu le site à la télévision. Pour la Région, qui avait estimé que le GP engendrerait une perte financière de quelque 4 millions d'euros, le bilan est également positif et la perte devrait être moins importante que prévu. Le Grand Prix de F1 2008 sera à l'ordre du jour du gouvernement wallon qui se réunira le jeudi 20 septembre.

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Mondial de rugby: Raphaël Ibanez apte à jouer France-Irlande

© 2007 AFP
Le capitaine de l'équipe de France de rugby Raphaël Ibanez, le 18 août 2007 à Marseille

Le capitaine du XV de France Raphaël Ibanez, victime d'un traumatisme du pharynx dimanche contre la Namibie, est apte à jouer le 3e match de Coupe du monde contre l'Irlande, vendredi au Stade de France, a-t-on appris mardi auprès de l'encadrement médical du XV de France.

19/09/2007 - PARIS (AFP)

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"Raphaël est apte à jouer vendredi", a déclaré Thierry Hermerel, le médecin du XV de France. "Il devra s'entraîner pendant deux jours sans contact".
Touché lors du match face à la Namibie, Raphaël Ibanez, 94 sélections, souffre d'un traumatisme du pharynx avec hématome.
Il a passé 24 heures en observation dans les services du professeur Pessey, à l'hôpital Larey à Toulouse.
"Il a passé une fibroscopie ce mardi qui a montré une bonne évolution de l'hématome. Il est revenu à Marcoussis", a précisé le Dr Hermerel.
Le troisième ligne Imanol Harinordoquy, qui soigne lui une "luxation du pouce de la main gauche sans lésion", devrait lui aussi être ménagé mercredi.
Par ailleurs, Christophe Dominici, qui souffrait d'une désinsertion musculo-aponévrotique des muscles ischios-jambiers gauches depuis la défaite face à l'Argentine le 7 septembre, reprendra l'entraînement mercredi, où deux séances figurent au programme du XV de France.
Egalement touché face aux Pumas, le demi d'ouverture David Skrela, qui soigne une fissure au tendon d'Achille gauche, est en phase de reprise progressive.
"Il reprendra la course dans la semaine", a précisé le docteur Hermerel.
David Skrela pourrait être en mesure de postuler pour le quatrième match de la première phase, face à la Géorgie, le 30 septembre à Marseille.
Les joueurs du XV de France attendent avec impatience le choix, mercredi, des 22 retenus pour affronter l'Irlande en vendredi au Stade de France, choix retardé de 24 heures pour cause de concurrence exacerbée.
Initialement, le suspense devait prendre fin mardi, mais la nette victoire sur la Namibie (87-10) a modifié la donne. L'encadrement a préféré se donner du temps pour mûrir sa réflexion à certains postes où la concurrence est particulièrement vive.
C'est notamment le cas à l'aile, où Vincent Clerc (26 ans, 22 sélections), auteur de trois essais face à la Namibie, s'est repositionné, après avoir été écarté du groupe pour le match d'ouverture perdu contre l'Argentine (12-17).
Le Toulousain accueille sereinement ce report de l'annonce. "C'est plutôt bien qu'ils réfléchissent sur la composition, cela veut dire qu'il y a beaucoup de choix", dit-il.
Julien Bonnaire, à la lutte avec Imanol Harinordoquy au poste de 3e ligne centre, n'affiche lui aussi aucune angoisse. "Je le vis bien, je pense avant tout à récupérer, explique le néo-Clermontois (29 ans jeudi, 32 sél.). Cela ne m'empêche pas de dormir."
Pour lui, il n'y a de toute façon plus grand-chose à faire pour convaincre les sélectionneurs. "Je ne pense pas que tu peux gagner ta place sur un dernier entraînement", estime-t-il. Un joueur peut-il encore la perdre ? "S'il fait 15 en-avant peut-être."
En fait, l'angoisse monte véritablement juste avant le moment fatidique. "Bien sûr, il y aura un peu de stress dans l'instant, car on est tous compétiteurs et on a envie d'être sur le terrain", avoue Clerc. "Ca monte juste avant l'annonce quand on commence à s'asseoir sur les sièges et que l'entraîneur arrive avec le papier", précise Bonnaire. "On lit la déception sur le visage de ceux qui ne sont pas dans le groupe."
Ce ne devrait pas être le cas des deux hommes, promis au moins à une place sur le banc. Clerc est en concurrence avec Cédric Heymans pour jouer sur une aile, l'autre semblant promise à Aurélien Rougerie.
Le retour prévisible d'Heymans à son poste d'origine libère le poste d'arrière pour Clément Poitrenaud.
David Marty, en multipliant les en-avant face à la Namibie, a, lui, donné un coup de pouce involontaire à Damien Traille et Yannick Jauzion au centre.
La charnière semble promise à la paire toulousaine Elissalde-Michalak, qui a réalisé un match solide devant son public du Stadium.
Le retour à Toulouse a également augmenté le crédit d'un autre "Rouge et Noir", Thierry Dusautoir, qui devrait être associé en 3e ligne à Serge Betsen et Bonnaire ou Harinordoquy.
En 2e ligne, le forfait de Fabien Pelous (genou) réduit l'incertitude. Lionel Nallet sera probablement associé à Jérôme Thion, tandis que Sébastien Chabal retrouverait le banc et son rôle de "joueur d'impact".
Pour les piliers, pas plus de suspense: Olivier Milloud et Pieter De Villiers sont partants certains. Au talonnage, le capitaine Raphaël Ibanez, déclaré apte par l'encadrement médical mardi en fin d'après-midi, devrait retrouver sa place, au détriment de Dimitri Szarzewski.
XV probable contre l'Irlande:
Poitrenaud - Rougerie, Jauzion, Traille, Clerc (ou Heymans) - (o) Michalak, (m) Elissalde - Dusautoir, Bonnaire (ou Harinordoquy), Betsen - Thion, Nallet - De Villiers, Ibanez (cap), Milloud

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TENNIS - COUPE DAVIS
Roger Federer: «Le barrage le plus difficile!»

Keystone/Walter Bieri
Radek Stepanek (à g.) et Roger Federer disputeront le premier match, aujourd'hui à?Prague, d'une rencontre de tous les dangers pour l'équipe de Suisse.

<B>Le numéro un mondial sera le premier à pied d'oeuvre, face à Radek Stepanek. Stan Wawrinka enchaînera contre Tomas Berdych. «Tous les matches seront de vrais combats», pronostique Federer

Roger Jaunin - 20/09/2007
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Roger Federer n'a pas d'état d'âmes: il est venu à Prague pour jouer les pompiers de service(s) et pour tenter d'éviter à l'équipe de Suisse de Coupe Davis de se voir rejeter hors de l'élite mondiale. Peu lui importe que ce soit à lui ou à Stan Wawrinka de se présenter le premier devant les quelque quinze mille spectateurs de la Sazka Arena, «de toute façon, tous les matches agendés ce week-end seront de vrais combats». Lui s'apprête à en disputer trois: le premier ce vendredi, 14 heures tapantes, face à Radek Stepanek - «Je n'oublie surtout pas qu'il a failli battre Djokovic il y a trois semaines à l'US Open!», le deuxième demain, en compagnie de son pote Yves Allegro, et le troisième dimanche... face à Tomas Berdych, numéro un tchèque et matricule dix mondial. A l'évidence, ces deux-là «sont dans ses cordes». Et toute la question est de savoir qui de Stan Wawrinka ou de la paire Federer-Allegro apportera «le» troisième point synonyme de victoire... Donc de maintien...

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«Je n'oublie surtout pas que Stepanek a failli battre Djokovic il y a trois semaines à l'US Open»
Roger Federer
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Chiudinelli sélectionné
Roger Federer: «J'ai confiance en Stan!» Sous-entendu: «Sinon je ne serais pas là!» Quant au double... «Je ne suis pas surpris qu'ils (les Tchèques) annoncent Dlouhy-Damm. Je pense que c'est ce qu'ils peuvent aligner de meilleur. Maintenant, ils peuvent encore changer d'idée, en fonction des résultats de vendredi...» De là à penser que les Suisses pourraient faire de même... Et qu'à deux victoires à rien à l'issue de la première journée Roger Federer cède demain sa place à Marco Chiudinelli... C'est en tout cas «l'autre Bâlois» qui s'est vu offrir le rôle de quatrième joueur, au détriment de Michael Lammer. «Parce qu'il nous est apparu que c'était lui qui nous offrait le plus de possibilités», justifiait non sans un certain bon sens Séverin Lüthi, le capitaine de cette équipe de Suisse.
Le souvenir du Maroc
«C'est la rencontre de barrage la plus difficile que j'ai jamais été appelé à disputer, a précisé Roger Federer. Je me souviens qu'au Maroc, en 2002, je restais sur une défaite, à Roland-Garros, face à Icham Arazi. Et que deux ans plus tôt, à Saint-Gall, nous avions reçu la Biélorussie sur une surface ultrarapide... alors même que nous sortions de la terre battue de Gstaad...
Mais là, sur le papier du moins, les Tchèques possèdent une équipe plus homogène. Non seulement ils disposent de deux très bons joueurs de simple, mais encore ils ont de multiples possibilités en double...»


Wawrinka: «Avec Roger, nous sommes plus forts. C'est tout!»
Stan, vous vous apprêtez à jouer Tomas Berdych. Mais, avant vous, il y aura eu la rencontre Federer - Stepanek: le tirage au sort vous satisfait?
Il est toujours mieux pour moi de jouer en deuxième... puisqu'en règle générale Roger nous apporte le premier point. Maintenant, c'est vrai que ce serait plus «confortable» pour moi d'entrer sur le court à un-zéro pour la Suisse.
Les Tchèques ont choisi une surface que l'on dit rapide. Une surface «anti Wawrinka»?
Il est clair que ce n'est pas la surface idéale pour moi. Mais il va falloir faire avec. Nous sommes là depuis quelques jours déjà, nous avons eu le temps de nous habituer aux conditions de jeu.
La présence de Roger Federer pourrait vous mettre en position difficile. Et faire de vous «le» joueur qui aurait fait perdre la Suisse. Du coup, la pression est-elle différente de celle des autres rencontres?
Je n'ai pas plus de pression qu'à l'ordinaire. Du moins, je ne vois pas les choses comme cela. Dans mon esprit, les choses sont claires: nous sommes beaucoup plus forts avec Roger que sans lui... et c'est très bien ainsi!
Le programme
Coupe Davis. Barrages de maintien dans le groupe mondial
A Prague (taraflex indoor). République tchèque - SUISSE. Aujourd'hui (dès 14 h): Federer (ATP 1) contre Stepanek (35), suivi de Wawrinka (45) - Berdych (10).
Demain (dès 14 h): Damm (ATP double 17) - Dlouhy (15) contre Federer (249) - Allegro (52). Dimanche (dès 13 h): Berdych contre Federer, suivi de Stepanek-Wawrinka.
A Ramat Hasharon (dur): Israël - Chili.
A Belgrade (terre battue indoor): Serbie - Australie
A Innsbruck (indoor): Autriche - Brésil
A Lima (terre battue): Pérou - Biélorussie
A Londres (gazon): Grande-Bretagne - Croatie
A Osaka (indoor): Japon - Roumanie
A Bratislava (terre battue indoor): Slovaquie - Corée du sud

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Kim Gevaert seule Belge en finale du Tour mondial d'athlétisme

La finale 2007 du Tour mondial d'athlétisme est de nature, samedi et dimanche à Stuttgart, à remotiver quelques athlètes à bout de souffle, avec 3 millions de dollars de primes, et à sublimer les deux reines Yelena Isinbayeva et Sanya Richards. La Russe et l'Américaine ne viennent pas seulement co-signer le chèque d'un million de dollars de la Golden League.

Elles ont encore assez de jus pour espérer, la première battre son record du monde de la perche (5,01 m), vieux de plus de 2 ans, et la seconde descendre pour la première fois cette saison sous les 49 secondes sur le tour de piste. Depuis qu'elle a changé d'entraîneur pour passer en Italie à la cour du maître Vitaliy Petrov, qui avait formaté le grand Sergey Bubka, Yelena a stagné.

Adaptation
"J'ai changé de technique et il a fallu un peu de temps pour retrouver les mesures de 2005. Mais je sens que ça vient. A Stuttgart? Si je me sens en confiance, je pourrais tenter à nouveau le record sans passer par des hauteurs intermédiaires. Les 5,05 m, je pense que ce peut être un objectif pour 2008", a remarqué l'athlète de Volgograd. Richards, privée de 400 m (en individuel) aux Mondiaux d'Osaka pour avoir terminé 4e des sélections US, n'a pas eu de mal à réaffirmer depuis sa suprématie planétaire.

La bonne fois?
Mais il y a une troisième jeune femme (23 ans) qui s'est épanouie en cette saison et ne désespère pas de se poser sur le toit du monde: la grande Croate Blanka Vlasic, championne du monde de la hauteur, vainqueur de 16 compétitions sur 17 depuis mai. Cette année, elle a déjà demandé à sept reprises qu'on monte la barre à 2,10 m, soit un centimètre de mieux que les 2,09 m de la Bulgare Stefka Kostadinova, record qui date des Championnats du monde 1987 à Rome.

"Je m'y attaquerai probablement une 8e fois, à Stuttgart", a souligné Vlasic. Qui mettra un terme à la saison en plein air le 29 septembre à Shanghaï (Chine), comme la plupart des athlètes réunis en Allemagne. Du plateau 2006, il manque quatre acteurs majeurs de la saison, dont trois Américains. Il s'agit pour les athlètes sous bannière étoilée du sprinteur Tyson Gay, triple champion du monde (100/200/relais 4X100 m), de Jeremy Wariner, double médaillé d'or à Osaka (400 m et relais du mile), et de Bernard Lagat, auteur d'un doublé retentissant et inédit 1500/5000m.

Le quatrième est le Chinois Liu Xiang (110 m haies), qui a complété au Japon la trilogie champion olympique/détenteur du record mondial/champion du monde. On évoquera aussi les absences des Ethiopiens Kenenisa Bekele et Tirunesh Dibaba. Mais là où il y a Meseret Defar, autre star du demi-fond éthiopien, il n'y a pas Dibaba.

Gevaert seule Belge
Au rang des athlètes qui atteignent tardivement l'apogée de leur forme, il y a le hurdler cubain Dayron Roblès, seulement 4e à Osaka, mais capable de courir successivement en 13 sec 05/100 et 13 sec 07/100 dans des conditions difficiles (vent contraire et fraîcheur). Grande dame d'Osaka, l'Américaine Allyson Felix, triple médaillée d'or (200 m et les 2 relais), s'aligne sur la distance du 100 mètres, avec l'espoir de descendre sous les 11 secondes. Elle aura pour adversaire Kim Gevaert, seule Belge en lice, qui disputera le 100 m et le 200 m.

La ligne droite, c'est évidemment le domaine du Jamaïcain Asafa Powell, qui a porté son record du monde à 9 sec 74/100 il y a deux semaines à Rieti (Italie). Et quand on sait que Powell n'est jamais aussi fort chronométriquement qu'en l'absence de Gay...