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Mourinho toucherait 37,5 millions d'euros d'indemnités

José Mourinho, ancien manager et entraîneur de Chelsea, à qui il restait encore trois ans de contrat, et les dirigeants du club londonien de football sont tombés d'accord jeudi soir sur le montant de ses indemnités. La BBC et le quotidien de Londres Evening Standard ont avancé un chiffre de 37,5 M EUR pour cet homme qui était l'entraîneur le mieux payé du monde avec un salaire annuel de 7,8 M EUR.

Mourinho a aussi affirmé qu'il voulait retravailler et qu'il attendait donc des propositions, vendredi dans une interview publiée par le Times. "Je vais profiter de la vie, je vais attendre des appels téléphoniques", a déclaré au quotidien britannique le technicien portugais ajoutant: "je veux travailler".

Arrivé à Stamford Bridge en 2004, José Mourinho, 44 ans, a ramené Chelsea au sommet du football anglais, avec deux titres de champion d'Angleterre (2005, 2006), suivis d'un doublé Coupe de la Ligue-Coupe d'Angleterre lors de la dernière saison. Les deux parties ont annoncé jeudi leur séparation "par consentement mutuel

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RUGBY - COUPE DU MONDE FRANCE - IRLANDE 25-3
Solide, la France impose sa loi

Keystone
A l'image de Sébastien Chabal - resté barbu et chevelu -, les Français ont fait preuve d'une détermination sans faille. Et ça a payé ....

<B>Grâce à quatre pénalités, l'équipe de Laporte a fait la différence en première mi-temps. Elle est pratiquement qualifiée pour les quarts de finale

- 21/09/2007
Le Matin & agences </B>

Le XV de France a décroché un précieux et convaincant succès face à l'Irlande (25-3) hier au Stade de France, et entrevoit la qualification pour les quarts de finale de la Coupe du monde. Les Français ont enfin croqué à pleines dents dans le Mondial. Surtout, ils sont quasi assurés d'accéder aux quarts de finale. Il suffira de battre la Géorgie, le dimanche 30 septembre à Marseille. Le même jour, l'Argentine affrontera l'Irlande au Parc des Princes. Et un succès irlandais permettrait au XV de France d'éviter les All Blacks, en quart de finale à Cardiff.
Ce 83e rendez-vous entre Français et Irlandais a été âpre, tendu, serré. Un vrai bras de fer entre deux équipes en quête de vérité, après un début de Mondial partiellement raté. Loin des stéréotypes glamour, la tension était palpable dans chaque camp, décelable à quelques comportements inhabituels. Les nerfs en pelote et le coeur battant, les deux équipes ont donc d'abord basé leur stratégie sur l'occupation du camp adverse, via le jeu au pied long. En attendant la faute.
Opposition virile
Rassurés par les aptitudes du «triangle arrière» Heymans - Poitrenaud - Clerc sur les chandelles de Ronan O'Gara, les Français ont essayé de donner davantage de volume à leur jeu. Une rigueur concrétisée par quatre pénalités de Jean-Baptiste Elissalde. La dernière, juste avant la mi-temps, donna neuf longueurs d'avance (12-3) au XV de France au terme de la première période.
L'opposition virile pencha en faveur du XV de France au début de la seconde période. Le pack posa sa grosse patte sur le match, imposant quelques spectaculaires reculades aux Irlandais. Mais derrière? Une succession de passes mal ajustées, comme cet en-avant de Damien Traille, placé dans le trou par Frédéric Michalak (48e). Une occasion ratée, parmi tant d'autres. Peu importe! Incapables de franchir la ligne adverse, les Français accumulaient les points avec une application de boutiquiers, via une cinquième pénalité d'Elissalde (15-3, 54e).
Ce long travail d'usure fut récompensé en deux temps. D'abord par un essai somptueux, inscrit par Vincent Clerc, sur une passe au pied décroisée de Frédéric Michalak (20-3, 59e). Puis par l'exclusion temporaire du deuxième ligne Paul O'Connell, qui paya une succession de fautes irlandaises (64e). A quinze contre quatorze, le match devint plus facile. Renforcé par les entrées successives de Nallet, Szarzewski et Nyanga, le pack enclencha la marche avant sur une série de mêlées dans les 22 adverses. Sur la sortie du ballon, Jean-Baptiste Elissalde alerta au pied Vincent Clerc, qui gagna le droit d'inscrire le deuxième essai français (69e).
Nantis d'une avance confortable, les Français s'efforcèrent de maîtriser la fin de match. Pour éviter un retour des Irlandais, étouffés et broyés, qui finissent le match sans le moindre point de bonus. Pour eux, la qualification pour les quarts de finale passera par un succès sur l'Argentine. Le XV de France croise les doigts!


Bernard Laporte: «On a pris le match par le bon bout»
Bernard Laporte (entraîneur de l'équipe de France): «On se devait de faire un grand match et de gagner surtout. On a pris le match par le bon bout. On a su le construire, on a été patients, sauf peut-être sur deux ou trois ballons en première mi-temps mais dans l'ensemble c'était bien. On n'a pas pris le point de bonus, c'est regrettable mais l'important était de gagner et de mettre les Irlandais loin de nous donc voilà c'est chose faite. Ce n'était pas facile après le premier combat contre l'Argentine mais que ce soit contre la Namibie et aujourd'hui les joueurs ont répondu présents. On s'est recentrés, il y a eu beaucoup de discussions, il y a eu beaucoup de plaisir aussi à jouer au rugby. Je crois que c'est ce qui nous avait manqué le premier match. On a fait un petit peu abstraction de l'événement et on a pris du plaisir à jouer au rugby.»
RÉSULTAT
Coupe du monde.
Tour préliminaire.
Groupe D. A Paris: France - Irlande 25-3 (12-3). Classement: 1. France 3/10. 2. Argentine 2/9. 3. Irlande 3/9. 4. Géorgie 2/1. 5. Namibie 2/0.

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TENNIS - COUPE DAVIS BARRAGE CONTRE LA RELÉGATION
Le meilleur point aux Tchèques

Keystone
Les encouragements de Séverin Lüthi n'auront rien changé, Stanislas Wawrinka est tombé sur plus fort que lui hier en la personne de Tomas Berdych, qui n'est pas 10e joueur mondial pour rien

<B>Federer vainqueur de Stepanek, Wawrinka battu par Berdych, les Suisses restent en course à l'issue de la première journée. Un à un: mathématiquement, le résultat n'est pas mauvais. Le sentiment est pourtant que ce sont les Tchèques qui, hier, ont fait la meilleure affaire...

Roger Jaunin - 21/09/2007
Le Matin </B>

Il suffit de se promener quelque peu dans le centre historique de Prague pour vérifier que le dicton qui veut que chaque Tchèque naisse avec un violon sous son oreiller ne soit pas qu'une simple vue de l'esprit. La (belle) musique est partout, depuis longtemps sortie des salles de concert pour envahir les rues et faire de la capitale de cette jeune République l'une des villes parmi les plus romantiques du monde. Radek Stepanek et Tomas Berdych ne sont peut-être pas ce qui se fait de plus glamour, mais dès lors qu'il s'agit de s'exprimer au moyen d'un instrument à cordes, ces deux-là ne manquent surtout pas d'arguments, encore moins de talent. Et hier, il aura fallu que le chef (d'orchestre) s'en mêle pour qu'au sortir d'une éprouvante première journée l'équipe de Suisse ne se retrouve pas irrémédiablement distancée...
A l'égalité, une victoire chacun, la Suisse peut encore espérer sauver sa place au sein de l'élite mondiale. On parlerait alors de «miracle» - il s'en produit parfois! -, tant les joueurs tchèques sont apparus à la fois solides et formidablement motivés. On peut raisonnablement penser que Radek Stepanek a en quelque sorte profité d'un relâchement de Roger Federer pour sortir la tête de l'eau. Mais il n'est pas certain du tout que le «supplément» de jeu que s'est alors octroyé le numéro un mondial - largement plus d'une heure à se prendre la tête - ne pèse pas lourd sinon aujourd'hui, du moins demain. Roger Federer d'ailleurs le reconnaîtra: «Ce n'était pas évident, ni moralement ni physiquement...» Avant d'ajouter: «Ce qui compte c'est le point gagné, pas la manière dont on est allés le chercher!» Peut-être...
Berdych très solide
Le second point, lui, n'est pas venu. La faute à personne, sinon celle d'un Tomas Berdych impérial au service - 53 points gagnés sur... 56 premières balles délivrées - et qui, sur une surface «faite» pour lui, aura parfaitement tenu son rôle de leader... et de matricule dix mondial.
Stan Wawrinka n'aura manqué ni de se rebiffer, et surtout pas de bravoure. Mais en concédant pas moins de treize balles de break - dont deux transformées par Tomas Berdych -, et en ne s'en procurant que six, sans parvenir à conclure, le jeune joueur vaudois allait se retrouver contraint de faire la course derrière. Avec, sur la fin de chacune des trois manches, la mention «interdit d'erreur».
L'erreur, justement, consisterait à se dire que même avec Roger Federer - Monsieur Deux Points! - le coup n'est pas jouable. Les Suisses ne la commettront pas, qui veulent encore y croire... tout en admettant qu'hier ce sont les Tchèques qui ont marqué... le meilleur point.


Federer: «Ce n'est pas la première fois que je me retrouve dans une telle situation...»
Roger Federer: «J'ai très... très bien joué pendant presque trois sets. Et puis, au moment où j'ai peut-être un peu baissé de niveau, lui s'est mis à très bien jouer. Cela m'a sans doute coûté quelques forces, mais ce n'est pas la première fois que je me retrouve dans une telle situation...»
Stan Wawrinka: «J'ai perdu contre un joueur qui appartient au top-10 et qui, aujourd'hui, m'a souvent semblé plus fort que moi. J'ai essayé, je me suis procuré quelques occasions, je ne suis pas parvenu à en profiter. J'ai des regrets, c'est sûr, à commencer par celui de n'être pas parvenu à l'emmener dans un quatrième, voir un cinquième set. Tout, alors, aurait pu arriver. Mais il n'a connu aucune baisse de régime... Ce sera autre chose face à Radek Stepanek en cas de cinquième match décisif. Son style de jeu est différent, et la pression serait alors très forte pour lui comme pour moi»
Séverin Lüthi: «Nous savions, et nous l'avions dit, que tous les matches seraient des matches difficiles. Et il ne fait aucun doute que ce sera le cas jusqu'au bout, jusqu'à dimanche soir. A priori, je ne vois pas de raison pour modifier la composition du double de demain (aujourd'hui). Je vais bien sûr encore parler avec Roger (Federer), mais je ne pense pas que les trois heures qu'il a passées sur le court face à Stepanek puissent remettre en question sa participation au double...»
EN SETS
Coupe Davis. Barrages promotion-relégation.
Prague (taraflex indoor). République Tchèque - Suisse 1-1.
Stepanek perd contre Federer 3-6 2-6 7-6 (7-4) 6-7 (5-7). Berdych bat Wawrinka 7-6 (7/2) 6-4 7-5.
Aujourd'hui, dès 14 h: Damm/Dlouhy - Federer/Allegro. Demain, dès 13 h: Berdych - Federer, Stepanek - Wawrinka.
Hasharon (dur). Israël - Chili 2-1.
Sela bat Massu 6-3 6-4 6-7 (3-7) 6-4. Okun perd contre Gonzalez 6-4 3-6 5-7 4-6. Erlich/Ram battent Gonzalez/Massu 2-6 7-6 (7-1) 6-2 3-6 10-8.
Belgrade (terre battue/salle).
Serbie - Australie 1-1.
Djokovic bat Luczak 6-1 6-4 6-2. Tipsarevic perd contre Hewitt (photo) 2-6 6-3 6-4 1-6 1-6.
Innsbruck (indoor). Autriche - Brésil 2-0.
Melzer bat Bellucci 6-4 6-4 6-3. Koubek bat Mello 6-2 6-3 6-3.
Wimbledon (gazon). Grande-Bretagne - Croatie 2-0. Murray bat Cilic 3-6 6-4 6-2 4-6 6-3. Henman bat Karanusic 6-4 6-3 6-3.
Osaka (indoor). Japon - Roumanie 1-1.
Suzuki bat Hanescu 7-6 (7-4) 6-1 7-6 (7-4). Soeda perd contre Pavel 3-6 7-6 (9-7) 5-7 3-6.
Bratislava (terre battue). Slovaquie - Corée du Sud 1-1.
Klizan perd contre Lee 3-6 0-6 1-6. Soeda perd contre Pavel 3-6 7-6 (9/7) 5-7 3-6.
Lima (terre battue). Pérou - Biélorussie 1-0.
Miranda bat Mirnyi 6-4 3-6 7-6 (8/6) 6-4.

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COUPE DAVIS - PRAGUE
Coupe Davis: la Suisse reléguée

Keystone
Tout le désarroi de Stanislas Wawrinka, au terme de son match perdu contre Stepanek.

<B>L´équipe de Suisse est reléguée en zone continentale. Stanislas Wawrinka a été nettement dominé (7-6 6-3 7-6) par Radek Stepanek dans le cinquième match décisif du barrage du groupe mondial disputé en République tchèque.

- 23/09/2007
Le Matin Online & les agences</B>

Le Vaudois a essuyé un échec mortifiant. Il n´a pas profité de la blessure au genou gauche dont Stepanek a été victime alors qu´il servait dans le huitième jeu de la troisième manche. Stan se crispait alors de manière incompréhensible. Incapable de retourner les services pourtant peu puissants du Tchèque, il creusait sa propre tombe en lui laissant l´initiative.
Wawrinka mena pourtant 4/3 avec deux services à suivre dans le jeu décisif ! Il offrait cependant les quatre derniers points du match à Stepanek, qui s´écroulait au sol après un ultime retour manqué du Vaudois. Dans le premier set, Stan n´avait déjà pas su lâcher un retour de revers sur une balle de set qu´il se procurait à 6-5, avant de commettre quatre fautes directes en forçant trop ses attaques dans le premier jeu tie-break.
Eb
Les deux victoires en simple de Roger Federer, vainqueur de Tomas Berdych alors qu´il se trouvait dos au mur dimanche en début d´après-midi, n´ont donc pas suffi. La déception est énorme pour les Helvètes, qui évoluaient dans le groupe mondial depuis 1995: Federer et Yves Allegro ont, rappelons-le, bénéficié d´une balle de match samedi avant de s´incliner 3-6 5-7 7-6 (9/7) 6-4 6-4 face à la paire Berdych/Stepanek.
Enorme déception

L´équipe de Suisse voit une belle série prendre fin. Elle restait en effet sur sept succès dans des barrages contre la relégation, dont deux lors des deux années précédentes. Et dire que la République tchèque n´avait plus remporté de cinquième match décisif depuis février 1997 - soit sept échecs d´affilée dont deux pour Stepanek -, et que ce même Stepanek n´avait encore jamais enlevé le moindre match comportant un enjeu dans la compétition...

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Menchov remporte la Vuelta

Le Russe Denis Menchov (Rabobank) a remporté dimanche à Madrid la 62e édition du Tour d'Espagne cycliste, à l'issue de la 21e et dernière étape, gagnée au sprint par l'Italien Daniele Bennati (Lampre). Maxime Monfort termine 11e et premier Belge, à 10 minutes 37 de Menchov, et à seulement 25 secondes de la 10e place de l'Espagnol Carlos Barredo.

Menchov, 29 ans, qui vit à Pampelune (Navarre, nord de l'Espagne), avait été désigné vainqueur de la Vuelta 2005, qu'il avait terminée à la 2e place, après le déclassement de l'Espagnol Roberto Heras pour dopage (EPO). Deux Espagnols, Carlos Sastre (2e) et Samuel Sanchez (3e), complètent le podium de la 62e édition.(

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2 spectateurs, dont un enfant, gravement blessés au rallye de Corte


Deux spectateurs du rallye de Corte (Haute-Corse) ont été grièvement blessés samedi en fin d'après midi près de Piedigriggio, lors du passage d'un concurrent qui les a percutés, a-t-on appris auprès de la gendarmerie. L'état des deux blessés est jugé "très préoccupant" par les médecins de l'hôpital de Bastia où les deux personnes ont été héliportées en fin de journée, a-t-on appris auprès des pompiers.

Le pronostic vital est engagé pour les deux personnes fauchées par une voiture du rallye, un enfant d'une dizaine d'années souffrant de traumatismes divers et un homme d'une cinquantaine d'années dont les jambes ont été quasiment sectionnées pendant l'accident, a annoncé le Centre opérationnel d'incendie et de secours (CODIS) de la Haute-Corse. Environ 45 minutes après l'accident qui a eu lieu vers 18h15, les médecins des pompiers et du SAMU ont décidé l'évacuation sanitaire des blessés par hélicoptère pour intégrer le service de soins intensifs de l'hôpital de Bastia, ont précisé les pompiers.

"Plusieurs témoignages permettent de dire que l'enfant a échappé à la vigilance de ses parents avant de traverser au moment où arrivait la voiture, qui n'a pu l'éviter et l'a percuté violemment", a déclaré le directeur de course du rallye de Corte-Centre Corse, Antoine Casanova. "La seconde personne était assise plus loin sur un muret que le pilote qui avait perdu le contrôle a ensuite percuté de plein fouet, lui sectionnant les jambes", a ajouté M. Casanova.

La voiture, une Citroën C2 "R2", a terminé sa route dans un ravin en effectuant plusieurs tonneaux, ont constaté les gendarmes. Le pilote, Ahmed El Kaddouri, n'a pas été blessé. Le co-pilote, Fabrice De Bartolo, a été conduit à l'hôpital de Corte pour un traumatisme cervical mais ses jours ne sont pas en danger, ont précisé les gendarmes qui ont ouvert une enquête.

Ce qu'il reste de la voiture doit être dégagé du ravin et soumis aux enquêteurs dans la soirée. Le rallye de Corte, comptant pour le championnat de Corse, se déroule chaque année en septembre dans le centre de l'île. A la suite de l'accident qui a eu lieu près du village de Piedigriggio durant l'avant-dernière spéciale et à quelques centaines de mètres de l'arrivée, la course a été neutralisée, a indiqué la direction de la course.

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Henin mène aisément, Mauresmo hors du top 10


Justine Henin occupe la tête du classement WTA pour la 84e semaine depuis le début de sa carrière professionnelle. Son avance sur sa plus proche poursuivante, la Russe Svetlana Kuznetsova, atteint désormais 1.591 points. Au nouveau classement WTA publié ce lundi, il n'y a qu'un seul changement au sein des 10 meilleures joueuses mondiales.

La Française Amélie Mauresmo, toujours légèrement blessée, quitte le top-10 pour rétrograder en douzième position. C'est la Slovaque Daniela Hantuchova qui en tire le bénéfice, progressant à la 10e place. Agnès Szavay fait quant à elle la meilleur affaire de la semaine écoulée. Grâce à sa victoire en finale du tournoi de Pékin, contre la Serbe Jelena Jankovic, la Hongroise de 18 ans passe de la 23e à la 20e place du classement, la meilleure jamais atteinte dans sa jeune carrière.

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La Française Tatiana Golovin remporte le tournoi de Portoroz


La Française Tatiana Golovin, tête de série N.1, a remporté le tournoi de tennis WTA de Portoroz en battant la Slovène Katarinea Srebotnik, tête de série N.4, en trois sets 2-6, 6-4, 6-4, dimanche à Portoroz. La jeune Française (19 ans et 19e mondiale) remporte le deuxième tournoi WTA de sa carrière après avoir gagné celui d'Amélia Island, aux Etats-Unis, en avril. Sur le ciment de Portoroz, un tournoi doté de 105.000 euros, elle a attaqué la finale dimanche en multipliant les fautes face à Srebotnik, lui concédant le premier set 6-2.

La Française née russe se reprenait au deuxième set, imprimant un rythme soutenu à la partie depuis la ligne de service et faisant progressivement perdre ses marques à son adversaire. Golovin conservait l'avantage tout au long du troisième set, malgré un sursaut de Srebotnik, qui devant son public arrachait trois jeux d'affilée alors que la Française n'était plus qu'à un jeu de la victoire.

"Je sais les gars que vous vouliez que Srebotnik l'emporte. Mais je peux vous dire que j'ai vraiment passé une super semaine ici", a malicieusement commenté Golovin, interrogée par des journalistes de la télévision slovène. Srebotnik a pour sa part reconnu avoir été laissée sur place au deuxième set. "Elle est passée deux vitesses au-dessus et je n'ai pas pu la suivre", a-t-elle confié. En demi-finale, Tatiana Golovin avait battu la Russe Vera Dushevina, tête de série N.8, en deux sets 7-6 (7/5), 6-2. Katarina Srebotnik, dont la dernière victoire finale dans un tournoi WTA remonte à 2005, s'était quant à elle qualifiée en battant l'Argentine Gisela Dulko (N.7) 6-2, 6-3.

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Les Wallabies et les Blacks déroulent

La Nouvelle-Zélande, grandissime favorite du Mondial, et l'Australie, un de ses principaux rivaux, ont remporté dimanche un troisième succès bonifié en autant de matches face aux Fidji et à l'Ecosse, ce qui leur assure d'ores et déjà la première place de leurs groupes.

Les guerriers mélanésiens et celtes, qui avaient aligné leurs équipes B se réservant pour de prochaines échéances décisives contre le pays de Galles et l'Italie, n'ont eu que leur bravoure à opposer à la puissance et au jeu inspiré des Wallabies et des All Blacks, qui évoluent, eux, sur la planète A.

A Montpellier, les Australiens, malgré un peu de déchet, ont aplati 7 fois derrière l'en-but des îliens du Pacifique, qui ont répondu fièrement par 2 essais pour finalement s'incliner 55-12 avec une mention spéciale au centre et buteur des Wallabies Matt Giteau, auteur de 27 points.

Puis, à Edimbourg, les Néo-Zélandais ultradominateurs, mais maladroits et brouillons commettant des fautes inhabituelles, ont surclassé (40-0) avec 6 essais une Ecosse très faible, quasiment jamais en position de marquer. Au passage, Doug Howlett, signataire d'un doublé, a établi un nouveau record d'essais (48) sous le maillot à la fougère argenté tandis que Dan Carter (15 pts) s'est montré moins souverain que d'habitude ratant 4 transformations et une pénalité.

Assurés donc de terminer en tête de leur poule (B) avant même leur dernier match contre le Canada (samedi 29), une probable nouvelle formalité, les Aussies sauront la veille qui, de l'Angleterre, championne du monde, ou des Tonga, se retrouvera sur leur chemin en quart de finale à Marseille le 6 octobre.

Quant aux Blacks, dont la dernière victime annoncée est la Roumanie (samedi 29), ils devront attendre le lendemain pour connaître le nom de leur adversaire (France, Argentine ou Irlande) en quarts à Cardiff également le 6 octobre.

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AUTOMOBILISME - F3
Duel à haute tension

Jad Sherif
Buemi et Grosjean

Le Genevois Romain Grosjean a-t-il fait un pas décisif vers le titre en Euroséries F3? Ou est-ce le Vaudois Sébastien Buemi qui a poursuivi son opération de grignotage?

Jean-Claude Schertenleib
Le Matin

Qui a gagné, qui a perdu? Ce matin, l'avance du Genevois Romain Grosjean sur le Vaudois Sébastien Buemi, en tête des Euroséries F3, se monte à 5 points. Mais, si le team du pilote de la filière Renault obtient gain de cause, l'écart pourrait être de 11 unités.
«Drôle de week-end, explique Buemi. Aux qualifications, Romain a été pénalisé de 10 rangs, pour avoir changé de moteur. En course, samedi, il s'est mis à pleuvoir alors que nous étions sur la grille. Dans ces conditions, le règlement est clair, les techniciens peuvent intervenir sur les voitures jusqu'à trois minutes du départ, ce que n'ont pas respecté ceux qui travaillaient pour Grosjean et son équipier japonais Kobayashi. Romain a fini la course troisième, moi je suis sorti de la piste et je croyais avoir perdu toutes mes chances, lorsqu'on a appris que les deux «fautifs» avaient été pénalisés d'une minute.» Pénalité qui a été immédiatement contestée!
La course de dimanche? Pas plus calme: «Mon équipier Piscopo a calé sur la première ligne, il y a eu un carambolage général, j'ai passé entre les débris pour boucler le premier tour en septième position... alors que j'étais parti 21e», reprend Buemi. Grosjean, comme la Prévôtoise Cyndie Allemann, n'a pas eu cette chance. Finalement sixième, Buemi a marqué un point et est ainsi revenu à cinq longueurs de son compatriote... dans l'attente du résultat de l'appel.


CLASSEMENTS
Barcelone (Esp). Euroséries F3
Course de samedi: 1. Mortara (It), Dallara-Mercedes, 30 tours, 40'03''576 (133,766 km/h). 2. Hülkenberg (All), Dallara-Mercedes, à 1''208. 3. Dillmann (Fr), Dallara-Mercedes, à 8''275. 4. Jakes (GB), Dallara-Mercedes, à 12''912. 5. Mailleux (Fr), Dallara-Mercedes, à 20''341. 6. Van Der Zande (Hol), Dallara-Mercedes, à 28''366. Puis: 14. Allemann (S), Dallara-Mercedes, à 1'01''952. 16. Grosjean * (S), Dallara-Mercedes, à 1'04''944. 20 classés. Abandon de Buemi (S), Dallara-Mercedes, sortie de piste.
* Grosjean, qui avait passé la ligne d'arrivée en troisième position, a été pénalisé d'une minute.
Course de dimanche: 1. Van Der Zande, 30 tours, 40'34''663 (132,058 km/h). 2. Dillmann, à 5''560. 3. Mailleux, à 6''515. 4. Clos (Esp), Dallara-Mercedes, à 12''918. 5. Salaquarda (Tch), Dallara-Mercedes, à 19''596. 6. Buemi, à 20''263. 14 classés. Abandon de Grosjean et Allemann, accident.
Championnat (16/20): 1. Grosjean, 79 points *. 2. Buemi, 74. 3. Hülkenberg, 52. 4. Jakes, 42. 5. Kobayashi (Jap), Dallara-Mercedes, 41. 6. Mailleux, 35. 17 classés.
* Le team ASM de Romain Grosjean a déposé recours contre la pénalisation de samedi.