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Cyclisme Tour de France

Rasmussen dans le
Les contrôles antidopage du Danois Michael Rasmussen durant le Tour de France, déclarés dans un premier temps négatifs, auraient révélé la présence de Dynepo, une nouvelle EPO, a révélé jeudi le quotidien L'Equipe.

Plusieurs contrôles antidopage du Danois Michael Rasmussen déclarés négatifs durant le dernier Tour de France auraient pourtant révélé la présence de Dynepo, une nouvelle EPO pour laquelle les critères du test classique ne sont pas adaptés, révèle jeudi le quotidien L'Equipe. Selon le journal, les techniciens du laboratoire français de Châtenay-Malabry (en charge des contrôles sur le Tour, ndlr) "ont averti l'Union cycliste internationale (UCI) que la présence indiscutable de Dynepo avait été mise en lumière (...) mais qu'en l'état des recommandations techniques imposées par l'Agence mondiale antidopage (AMA), il était impossible de déclarer ces tests juridiquement positifs."
La Dynepo, une EPO produite à base de cellules de peau humaine contrairement aux EPO classiques fabriquées avec des cellules animales, a été mise sur le marché il y a quelques mois. Elle est reconnaissable par les analystes mais les critères de positivité émis par l'AMA en 2000, lors de la validation du test de détection de l'EPO, ne permettent pas de la noter sur les procès-verbaux. Le cas de Michael Rasmussen semble n'être pas le seul exemple de prise d'EPO juridiquement non déclarable.
"Châtenay-Malabry a détecté depuis un an une dizaine de cas positifs consécutifs à la prise de Dynepo ou d'EPO biosimilaires" , indique à l'Equipe le président de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), Pierre Bordry, qui ajoute que le laboratoire n'a pas pu les déclarer car les "critères de positivité imposés par l'AMA sont inadaptés à la nouvelle donne du marché pharmacologique." Le 25 juillet, accusé d'avoir menti sur sa localisation et d'avoir ainsi échappé à des contrôles inopinés d'avant-Tour, Rasmussen avait été contraint par son équipe, Rabobank, de quitter le Tour de France-2007 dont il était alors leader.

[Norton]

Paolo Bettini défendra son titre dimanche

L'Italien Paolo Bettini, au centre d'une polémique sur le dopage dans les Championnats du monde de cyclisme à Stuttgart, pourra défendre son titre dimanche, selon une décision de justice rendue vendredi par le tribunal de grande instance de Stuttgart. Le tribunal a en effet rejeté la demande des organisateurs des Mondiaux-2007 qui souhaitaient, par une procédure judiciaire d'urgence, empêcher Bettini de courir.

Le tribunal a fait valoir que l'engagement pour un cyclisme propre conclu cet été entre l'Union cycliste internationale (UCI), le gouvernement allemand et les organisateurs, n'avait "aucun caractère juridiquement contraignant". Bettini, champion du monde en titre, s'est refusé à signer tel quel ce document qui mentionne notamment que les coureurs acceptent de verser le montant de leur salaire 2007 en cas de violation de la règle antidopage se traduisant par deux ans de suspension.

Pas d'autre démarche contre Bettini
La municipalité de Stuttgart a annoncé qu'elle regrettait cette décision juridique mais qu'elle ne prévoyait pas d'autres démarches juridiques contre Bettini. "L'UCI doit savoir quel signal elle donne en garantissant le départ de Bettini. Ce n'est certainement pas un signe de nouveau départ", a déclaré le maire de la ville, Wolfgang Schuster."Finalement ce n'est pas une question juridique mais une question de crédibilité du sport". Le ministre allemand de l'Intérieur Wolfgang Schäuble avait bloqué le versement d'une participation financière de 150.000 euros promise au comité d'organisation en raison du refus de Bettini de signer l'engagement pour un cyclisme propre.

"Bettini prendra le départ dimanche", avait affirmé dès jeudi le président de l'UCI, l'Irlandais Pat McQuaid en dénonçant la position des organisateurs. "Rien ne s'y oppose même s'il est regrettable qu'il n'ait pas signé l'engagement demandé". Bettini, pour sa part, avait détaillé ses réserves sur le document de l'UCI en qualifiant notamment de "pure farce", "la déclaration réitérée et hautement médiatique de ne pas violer le règlement existant, auquel tout cycliste admis est bien entendu déjà soumis sans distinction".

Le nom de Bettini a été également évoqué dans une autre polémique concernant le dopage. La télévision ZDF indiquait mercredi avoir eu accès à un document dans lequel le coureur allemand Patrik Sinkewitz reconnaissait s'être procuré auprès de Bettini du "Testogel", un produit interdit. Une information démentie jeudi par l'avocat du coureur allemand, affirmant que "Patrick Sinkewitz n'avait jamais mentionné le nom de Bettini en relation avec les procédures intentées contre lui".

[Norton]

Sport
Roger Federer fait l'impasse sur le tournoi de Tokyo

Roger Federer a déclaré forfait pour l'Open du Japon, qui se tiendra la semaine prochaine et dont il est le tenant du titre. Le Suisse a expliqué aux organisateurs qu'il n'avait pas pleinement récupéré des efforts consentis à l'US Open puis en Coupe Davis



ATS - 28 septembre 2007 | 11H38


"Les docteurs m'ont conseillé de ne pas jouer en tournoi durant au moins dix jours, afin d'éviter le risque de me blesser sérieusement", a indiqué le numéro un mondial. Suite à ce forfait, l'Espagnol David Ferrer (ATP 8) sera la tête de série numéro un du tournoi nippon.

[Norton]

Sport
Mondial de rugby: l'Angleterre passe l'obstacle tongien

L'Angleterre, un temps menée avant d'être remise sur les rails par son messie Jonny Wilkinson, a gagné vendredi à Paris son billet pour les quarts de finale du Mondial face à l'Australie en remportant son match-couperet du groupe A contre les Tongiens (36-20).
Auteur de 16 points, Jonny Wilkinson lors du match contre les Tonga le 28 septembre 2007

PARIS (AFP) - 28 septembre 2007 | 23H57


Pas toujours inspiré dans son jeu au pied, malheureux face au but (deux transformations et une pénalité ratées), l'ouvreur anglais a eu le mérite de remettre immédiatement les siens dans le match juste après un essai tongien, d'un coup de génie exploité par Paul Sackey.

Avec seize points, il n'est plus qu'à cinq longueurs du record du nombre de points marqués en Coupe du monde, propriété de l'Ecossais Gavin Hastings (227).

L'Angleterre ne connaîtra donc pas l'infâmie. Souvent laborieuse, elle a assuré l'essentiel: elle ne deviendra pas le premier champion du monde en titre à sortir dès les phases de poules.

Mais sa prestation ne suffira pas à convaincre qu'elle peut devenir la première nation à conserver sa couronne ni même à la rétablir dans le statut de favori qui était le sien face aux Australiens avant la finale de Sydney.

Pour confirmer le mieux entrevu contre les Samoans, les Anglais s'en remettaient aux bonnes vieilles recettes: un furieux combat d'avants sur la pelouse grasse du Parc des Princes. Mais dans ce domaine, ils ne tombaient pas sur des ingrats.

Plus tranchants que leurs adversaires dans leurs phases de possession, les hommes du Pacifique montraient vite à ceux qui en doutaient encore que l'affaire serait moins aisée qu'en 1999, quand les deux équipes s'étaient retrouvés dans un match-couperet similaire survolé par les Anglais (101-10).

Elle se compliquait même singulièrement quand Sukanaivalu Hufanga échappait avec une déconcertante facilité aux placages de Mark Cueto, Paul Sackey et Ollie Barkley pour aller entre les poteaux plonger le Parc dans la stupéfaction (17, 10-3).

L'Angleterre n'est pas guérie, ne sait souvent pas quoi en faire quand elle a le ballon, passe rarement la ligne d'avantage.

Mais elle a retrouvé son messie depuis le match contre les Samoans: Jonny Wilkinson jouait rapidement une pénalité et adressait un coup de pied aussi simple que parfaitement exécuté vers la droite pour Sackey qui aplatissait pour garder les siens à flot (20, 10-8).

C'est encore "Wilko" qui mettait les siens en tête d'un drop face aux poteaux (31) puis leur donnait de l'air sur une pénalité (35, 14-10).

Les Tongiens, souvent naïfs, confondaient dès lors vitesse et précipitation et Pierre Hola adressait une passe dans les chaussettes à son ailier qui relâchait le ballon. Le genre d'offrande qu'il ne faut pas laisser à Sackey, qui courait le 100 m en 10 sec 7 à 16 ans, et s'en allait dans un long raid rassurer l'Angleterre (38, 19-10).

Le troisième ligne Nili Latu était bien heureux de rester sur le terrain après un placage haut sur Lewis Moody (42).

Beaucoup moins quand il voyait des Anglais exploiter une rare fois où ils passaient la ligne d'avantage sur une percée de Josh Lewsey. En bout de ligne, alors que deux Tongiens se faisaient soigner, Mathew Tait scellait le sort du match (57, 26-13).

Si décevant depuis son changement de discipline, Andy Farrell retrouvait plein centre ses jambes de treiziste pour échapper aux placages de Tongiens en baisse de régime et inscrire son premier essai pour le XV de la Rose (66, 33-13).

L'ultime essai du troisième ligne Hale T Pole venait clore en beauté le Mondial superbe des Tonga et illustrer les insuffisances anglaises (80).

[Norton]

Sport
Mondial de rugby: un dernier week-end à suspense

La phase de poules du Mondial a préservé du suspense jusqu'au bout avec deux groupes (B, C) qui proposent samedi "un 8e de finale" et la poule (D) dite "de la mort" où il faudra attendre dimanche pour départager quatre équipes encore en course pour les quarts de finale.
Les rugbymen français à l'entraînement à Marcoussis




PARIS (AFP) - 28 septembre 2007 | 23H54

Seules en effet les trois grosses écuries de l'hémisphère sud, la Nouvelle-Zélande, grandissime favorite, l'Australie, finaliste en 2003, et l'Afrique du Sud, ont assuré non seulement leur qualification mais aussi la première place de leur groupe grâce à trois succès bonifiés.

L'Angleterre, après avoir été menée en première période, a largement battu les Tonga vendredi à Paris (36-20) pour s'assurer la deuxième place du groupe A et gagner le droit d'affronter l'Australie en quarts de finale du Mondial, le 6 octobre à Marseille.

Le premier match-couperet opposera le pays de Galles aux Fidji (Gr.B) entre deux équipes adeptes du jeu en mouvement samedi à Nantes avec en jeu le second billet qualificatif derrière l'Australie.

Les îliens du Pacifique rêvent d'un deuxième quart de finale après celui de 1987 lors de la compétition inaugurale tandis que le XV du Poireau, largement favori (6 victoires sur 6 contre les Fidji), tentera d'éviter les désillusions de 1991 et 1995 où il s'était arrêté au premier tour.

La deuxième confrontation à élimination directe, à Saint-Etienne, concerne le groupe C, survolé par les All Blacks, entre l'Ecosse, toujours présente en quarts depuis 1987, et l'Italie, qui visera une première à ce niveau.

La Squadra azzurra de Pierre Berbizier a acquis ses lettres de noblesse dans le Tournoi (intégrée en 2000) aux dépens d'un XV du Chardon, prévenu, qu'elle a défait à trois reprises -pour la première fois à Edimbourg cette année- (sur 5 succès, les deux autres contre les Gallois).

Pour la Nouvelle-Zélande, sans Daniel Carter blessé, et l'Australie, privée de Stephen Larkham encore plus gravement touché, il s'agira d'une dernière répétition contre deux nouvelles "victimes programmées" que sont la Roumanie et le Canada, respectivement à Toulouse et Bordeaux, avant les choses plus sérieuses.

Les principaux rendez-vous dominicaux sont à chercher dans le groupe D qui n'a pas failli aux prévisions avec l'indécision comme seule triomphatrice et la Namibie comme seule éliminée.

Les qualifications devraient se jouer dans un "duel" à trois où la France, pays-hôte, a gros à jouer. La victoire des Bleus de Bernard Laporte est attendue avec une qualification à la clé face à la Géorgie, mathématiquement encore en course, au Vélodrome à Marseille en début d'après-midi (15h00). Avec bonus si possible pour viser cette fameuse première place qui permettrait d'éviter les Blacks à Cardiff en quarts.

Mais il faudra patienter jusqu'à l'heure du thé au Parc des Princes pour voir Irlandais et Argentins -pour leur 3e choc en Coupe du monde (1 victoire partout) en découdre. Un seul point de bonus suffit aux Pumas pour retrouver Ecossais ou Italiens au Stade de France alors que le XV du Trèfle a besoin d'un authentique exploit, avec un succès assorti du bonus pour poursuivre l'aventure.

Enfin, les Springboks fermeront le ban pour probablement une dernière répétition avant le "grand huit" face à des Eagles américains sans illusion (Gr.A) à Montpellier.

[Norton]

Sport
Coupe du monde: L'Angleterre qualifiée

Tenante du titre, l'Angleterre sera présente au rendez-vous des quarts de finale de la Coupe du monde. Le XV de la Rose s'est imposé 36-20 face aux Tonga au Parc des Princes dans le 8e de finale virtuel de la poule A, obtenant le droit de défier l'Australie samedi prochain pour un "remake" de la finale 2003.





ATS - 28 septembre 2007 | 22H54

Obligée de s'imposer pour éviter de devenir le premier champion en titre privé de quart de finale, l'Angleterre a comme prévu souffert face à des Tonguiens qui étaient déjà passés près de l'exploit face à l'Afrique du Sud (défaite 25-30). C'est comme souvent des pieds de l'ouvreur Jonny Wilkinson (16 points) que le déclic est venu.

Wilkinson est d'ailleurs devenu vendredi le deuxième meilleur réalisateur de tous les temps au niveau international. Il comptabilisait avant la rencontre 1006 points au cours de sa carrière, soit quatre de moins que Diego Dominguez. Le no 10 anglais totalise désormais 1022 points, soit 68 de moins que le recordman, le Gallois Neil Jenkins (1090 points).

Les Tonga avaient pourtant inscrit le premier essai de la rencontre à la 17e minute grâce à une magnifique percée solitaire de Hufanga, qui réussissait deux crochets avant de profiter de la pluie pour glisser jusqu'en "terre promise". Cet essai était transformé, et les Tonguiens menaient 10-3 à cet instant.

Le "show" Wilkinson pouvait alors commencer. Déjà auteur d'une pénalité à la 14e minute, le héros de la finale 2003 démontrait toute sa classe à la 20e. Alors qu'il pouvait réussir une pénalité, il tentait une chandelle et trouvait Sackey dans l'en-but. Wilkinson ne transformait pas cet essai, mais se reprenait en réussissant un drop puis une nouvelle pénalité avant la pause. Supérieur physiquement, le XV anglais faisait ensuite le trou.

[Norton]

Sport
Mondial de rugby: neuf changements dans le XV de France face à la Géorgie, Pelous bon pour le service

Neuf changements ont été apportés dans la composition du XV de France qui affrontera avec Pelous, bon pour le service, la Géorgie dimanche à Marseille, lors du quatrième match du Mondial, avec notamment le retour de quatre joueurs écartés après la défaite face à l'Argentine en match d'ouverture.
L'entraîneur du XV de France Bernard Laporte (g) et le manager Jo Maso (R) lors d'une conférence de presse, le 27 septembre 2007 à Marcoussis




MARCOUSSIS (AFP) - 28 septembre 2007 | 21H11

"Il n'y a pas eu de sanction après la défaite face à l'Argentine, mais seulement un +turn over+ logique afin que chacun puisse se positionner en vue des quarts de finale", a plaidé le manageur Jo Maso.

N'empêche ! Pierre Mignoni, Christophe Dominici, Yannick Jauzion et Aurélien Rougerie étaient quasiment portés disparus depuis le revers face aux Pumas (17-12) le 7 septembre. Seuls Jauzion et Rougerie avaient arraché un strapontin de remplaçant face à la Namibie (87-10) et à l'Irlande (25-3).

Tous les quatre ont été titularisés pour le premier France - Géorgie de l'histoire, que le XV de France devra impérativement remporter, si possible avec un point de bonus, pour être assuré de la qualification pour les quarts de finale.

Le troisième ligne Rémy Martin, dont une passe interceptée avait précipité l'essai argentin inscrit par Ignacio Corleto, a lui trouvé une place sur le banc des remplaçants. "Il jouera une mi-temps", a avancé Jo Maso.

Rémy Martin laisse la place à Serge Betsen, nommé capitaine du XV de France pour la deuxième fois et qui, comme Olivier Milloud, a demandé à accumuler les matches pour garder le rythme de la compétition, en vue des quarts de finale.

"Ce sont les joueurs qui font l'équipe !", a lâché dans un éclat de rire l'entraîneur Bernard Laporte, visiblement détendu.

Outre le retour des quatre "bannis", le XV de France enregistre les titularisations de Lionel Nallet en deuxième ligne, de Yannick Nyanga en troisième ligne et de Jean-Baptiste Poux au poste de pilier.

Le talonneur Sébastien Bruno, qui avait suivi les trois premiers matches depuis les tribunes, enfilera le maillot bleu-nuit du XV de France pour la première fois depuis le début du Mondial.

"On ne s'est pas sentis obligés. On a pris trois talonneurs dans le groupe. On estimait qu'il était derrière les autres mais on se devait de lui donner une opportunité de montrer ses qualités. Il a faim", a lâché Bernard Laporte.

Le dernier changement concerne le poste de demi d'ouverture confié à Lionel Beauxis, qui sera associé à Pierre Mignoni à la charnière, comme lors du dernier match du Tournoi 2007 face à l'Ecosse, battue (46-19).

"On a toujours besoin d'un pied majeur, a lancé Bernard Laporte. Et à partir du moment où nous n'alignons pas Damien Traille, nous avons mis Lionel Beauxis".

David Skrela, qui a repris l'entraînement en début de semaine après avoir soigné une fissure au tendon d'Achille gauche, séquelle du match face à l'Argentine, figurera sur le banc des remplaçants, aux côtés de Fabien Pelous.

Fabien Pelous, convalescent à la suite d'une entorse au genou gauche, sera en mesure de tenir sa place face à la Géorgie, a-t-on appris auprès de l'encadrement.

Touché lors du match remporté face à la Namibie (87-10) le 16 septembre à Toulouse, Fabien Pelous, 115 sélections, a participé sans problème à l'unique entraînement de la journée, vendredi en début de soirée et à huis clos au Centre national (CNR) de Marcoussis.

Jérôme Thion (contracture aux ischios-jambiers droits) et Julien Bonnaire (torsion du genou et de la cheville droits), ménagés jeudi, se sont également entraînés normalement.



Seuls l'ailier Cédric Heymans et le pilier Pieter De Villiers, non retenus pour le match, ont été ménagés en raison de béquilles.

Cet entraînement avait été précédé d'une séance vidéo en fin d'après-midi.

Les joueurs ont passé une partie de la journée à empaqueter les affaires accumulées depuis début juillet, puisque le XV de France quittera Marcoussis samedi, d'abord à destination de Marseille.

A partir des quarts de finale, les équipes sont tenues de résider dans un hôtel mis à disposition par le Comité organisateur.

Si le XV de France termine en tête de sa poule, et affronte l'Ecosse ou l'Italie en quarts de finale au Stade de France, les joueurs et l'encadrement pourraient passer une dernière nuit au CNR, lundi soir, avant de rejoindre leur hôtel de Neuilly-sur-Seine mardi.

Ils reviendraient s'entraîner à Marcoussis quotidiennement.

En cas de quart de finale face aux All Blacks à Cardiff, les Français rejoindront directement le pays de Galles lundi depuis Marseille.

[Norton]

Sport
Euro de basket féminin: exploit de l'Allemagne face à la République tchèque

L'Allemagne a causé la première surprise de l'Euro-2007 dames de basket en réussissant l'exploit de battre 54 à 47 la République tchèque championne d'Europe en titre, lors de la 1re journée de la seconde phase (Gr.E), vendredi à Vasto (centre-est).
L'Allemande Katharina Kuhn (C) à la lutte avec les Tchèques Hana Machova (G) et Marketa Mokrosova (D) le 28 septembre 2007




VASTO (AFP) - 28 septembre 2007 | 23H41

Les Allemandes, qui ne comptent pourtant qu'une seule victoire face à la Roumanie (et deux défaites contre la Belgique et la Lituanie) lors du tour préliminaire, sont venues à bout des Tchèques au terme d'un match à suspense où elles se sont in fine montrées plus fines tactiquement.

Côté tchèque, si cette défaite (après 3 victoires) ne compromet pas la suite de l'Euro, elle sonne comme un avertissement sérieux, d'autant que certaines individualités comme la pivot Kulichova (1/8 à 2 pts) ne se sont pas montrées à la hauteur.

Avec un taux de réussite de 33,3% à 2 pts, les Tchèques s'étaient rarement montrées aussi maladroites.

Dans les deux autres matches de la journée, la Belgique et la Lettonie n'ont, elles, pas fait de quartier en s'imposant largement: +22 pour les Belges face à la Turquie (85-63) et +30 pour les Lettones face à la Lituanie (76-46).

Dans le sillage de Van Malderen (16 pts) et De Monkt (15 pts avec 4/5 à 3 pts), les Belges ont asphyxié leurs adversaires. Après avoir encaissé un cruel 17 à 0 dans le premier quart-temps, les Turques n'ont jamais pu revenir. Pour la Belgique, il s'agit de la 4e victoire consécutive dans cet Euro.

Un peu plus tard, les Lettones ont été encore plus rudes avec leurs cousines Lituaniennes, jamais dans le coup. Jekabsone-Zogota, en marquant 20 pts, en a profité pour conforter son rang de meilleure marqueuse de la compétition (20,3 pts de moyenne).

A l'issue de la seconde phase, les quatre premières équipes de chaque groupe seront qualifiées pour les quarts de finale. Samedi, les trois premières rencontres du groupe F seront disputées: Italie-Espagne, Serbie-Russie et Belarus-France.

[Norton]

Paolo Bettini garde son titre de champion du monde

Paolo Bettini a signé le chef d'oeuvre de l'équipe d'Italie dimanche à Stuttgart où le champion du monde sortant, toute rage dehors, est parvenu à garder son titre mondial. Contesté par les organisateurs locaux qui ont eu recours en vain à la justice pour lui interdire de prendre le départ, le Toscan a pris une spectaculaire revanche.

Son hurlement après en avoir terminé avec les 267,4 kilomètres, son sourire de défi, son émotion puis ses gestes de joie sur le podium où le président de l'Union cycliste internationale (UCI) Pat McQuaid lui a remis un nouveau maillot arc-en-ciel, ont conclu une semaine très éprouvante pour lui. Bettini, à qui l'UCI a reproché d'avoir refusé de signer tel quel l'engagement pour un nouveau cyclisme (il en conteste le volet financier), a exprimé sur le vélo une motivation exacerbée.

Offensive
"Elle m'a permis de surmonter la fatigue", a reconnu le champion olympique d'Athènes, aussi habile que fort dans la maîtrise de la course durant le dernier tour. Avant de régler au sprint ses quatre derniers compagnons, dans l'ordre le Russe Alexandre Kolobnev, l'Allemand Stefan Schumacher, le Luxembourgeois Frank Schleck et l'Australien Cadel Evans, Bettini a pu s'appuyer sur un comportement collectif exemplaire de la "Squadra", de loin l'équipe la plus offensive sous le soleil de Stuttgart.

Toujours représentée à l'avant (avec Cunego notamment) dans les deux mouvements d'envergure qui se sont développées vers la mi-course, la sélection italienne a tenté de durcir la course par l'entremise d'Alessandro Bertolini, intenable. A deux tours de l'arrivée, soit 38 kilomètres, le peloton s'était réduit à 80 coureurs. "Le circuit était plus difficile que ceux des années précédentes", a souligné le champion du monde qui a tiré parti de l'offensive de Davide Rebellin dans le 13e et avant-dernier tour.

Dénouement
Rebellin, accompagné et relayé par Kolobnev, a contraint l'équipe d'Espagne, jusque-là très efficace en défense pour protéger Oscar Freire, à assumer la poursuite et sacrifier Alejandro Valverde. La course allait se dénouer dans les quinze derniers kilomètres sur les mouvements offensifs des coureurs (F. Schleck, Schumacher) qui voulaient éviter le sprint et le danger Freire. Bettini contrait une accélération portée en descente par Samuel Sanchez, le plus remuant des Espagnols, et se retrouvait en compagnie idéale pour lui, avec des coureurs décidés à collaborer.

Dans le dernier virage, aux 200 mètres, le Toscan virait à la corde et attendait sur le faux-plat montant pour déborder logiquement Kolobnev qui avait lancé le sprint. Il fallait attendre une cinquantaine de secondes pour voir Freire régler le premier peloton, à la quatorzième place d'une course au succès populaire évidemment diminué par le contexte spécifique du pays-hôte sur le dopage. Philippe Gilbert et Björn Leukemans, qui faisaient partie d'un groupe de 8 poursuivants dans le dernier tour, ont terminé respectivement 8e et 13e.

Magnifique
Hormis quelques huées de la part de spectateurs allemands, la surenchère politique sur la présence de Bettini est passée au second plan après l'arrivée. Même le président de l'UCI s'est déclaré emballé par la course et par celui qu'il a qualifié de "magnifique champion" en rappelant la formule antique: veni, vidi, vici (il est venu, il a vu, il a vaincu). A 33 ans, Bettini affiche de fait le plus beau palmarès des coureurs en activité. Il espère cependant que sa seconde saison avec le maillot arc-en-ciel sera moins dramatique que la précédente. Après avoir gagné voici douze mois à Salzbourg (Autriche), il avait eu la douleur la semaine suivante de perdre son frère aîné Sauro, dans un accident de la route.

[Norton]

Lewis Hamilton remporte le Grand Prix du Japon

Lewis Hamilton, leader du Championnat du monde, a décroché sa 4e victoire.

Lewis Hamilton et les Finlandais Heikki Kovalainen (Renault) -premier podium de Renault cette saison- et Kimi Räikkönen (Ferrari).

Violent accident et abandon d'Alonso au 42e tour.

Un coup dur pour le champion du monde en titre.

Spectaculaire accident d'Alexander Wurz.

Le Britannique Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes) a remporté le Grand Prix du Japon, quinzième des 17 épreuves du Championnat du monde de Formule 1, dimanche sur le circuit du Mont-Fuji inondé par la pluie. Le leader du Championnat du monde, qui a décroché sa 4e victoire, a devancé les Finlandais Heikki Kovalainen (Renault) -premier podium de Renault cette saison- et Kimi Räikkönen (Ferrari) au terme d'une course dantesque qui a vu l'abandon de Fernando Alonso (McLaren-Mercedes) à la suite d'une violente sortie sur une piste détrempée.

Hamilton a ainsi accru son avance en tête du championnat pilotes avec désormais 12 longueurs sur Alonso et 17 sur Räikkönen à deux courses de la fin. Dans le troisième et dernier secteur de l'ultime tour, Felipe Massa (Ferrari) a arraché la 4e place à Robert Kubica (BMW Sauber) après que les deux pilotes se furent doublés et redoublés dans chacun des virages, sortant chacun à leur tour de la piste pour revenir de plus belle. Le départ a été donné lancé derrière la voiture de sécurité.

Massa et Räikkönen, partis en pneus intermédiaires alors que le règlement l'interdit dans ce cas, ont été obligés de rentrer au stand pour chausser des pneus pluie, se retrouvant derrière la meute et perdant tout le bénéfice de leur qualification en deuxième ligne. Quelques minutes plus tard, Massa a été contraint à un passage au ralenti dans la ligne des stands pour avoir doublé sous voiture de sécurité.

Et alors que la course venait d'être lancée après un record de 18 tours sous voiture de sécurité, le Brésilien a été percuté par la Williams-Toyota en perdition d'Alexander Wurz. Ce dernier a dû abandonner, mais la Ferrari a pu poursuivre. En queue de peloton. Devant, les deux McLaren-Mercedes s'échappaient irrémédiablement. Au 27e tour Alonso ravitaillait suivi de Hamilton au tour suivant. Voulant en profiter pour passer devant son coéquipier,

Alonso a attaqué plus que de mesure et a momentanément perdu le contrôle de sa McLaren-Mercedes, passant dans les échappatoires et permettant à Hamilton de ressortir des stands devant lui. Pendant ce temps, Sebastian Vettel (Toro Rosso-Ferrari) en a profité pour mener la danse, devant Mark Webber (Red Bull-Renault) et Hamilton. Dans le 34e tour, Kubica (3e) a heurté Hamilton (2e), permettant à Kovalainen de prendre la 2e position. Plus prompt à se remettre dans le sens de la marche, Kubica a pris la 3e place devant Hamilton. Mais le Polonais a été par la suite pénalisé d'un passage au ralenti par la ligne des stands à cause de l'accrochage.

Alonso aurait pu profiter de cet incident s'il n'avait été doublé peu avant par Heidfeld avant d'être accroché par la Toro Rosso-Ferrari de Vettel qui lui a fait perdre plusieurs places. Au gré des ravitaillements, Hamilton a retrouvé la tête de la course et au 42e tour, nouveau coup de théâtre avec le violent accident et l'abandon d'Alonso qui a provoqué une nouvelle neutralisation de la course par la voiture de sécurité afin de nettoyer la piste de la mult itude de débris qui la jonchaient.

Dans le 46e tour, toujours sous voiture de sécurité, Webber, 2e, a été percuté par Vettel, 3e. Les deux pilotes ont abandonné. Du coup, Kovalainen a retrouvé la 2e place derrière Hamilton et devant Massa. La voiture de sécurité a libéré la piste et les fauves à la fin du 48e tour. Au 49e, Räikkönen a passé Heidfeld et Fisichella et s'est retrouvé 5e. Puis au 57e tour, il a pris le meilleur sur Coulthard et s'est retrouvé dans le sillage de son coéquipier Massa. Ce dernier a bu le calice jusqu'à la lie puisqu'il a été obligé de rentrer changer de pneus au 58e tour, laissant Räikkönen monter sur le podium.

Bien hamilton........................