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Ski alpin

18 janvier 2013 09:58; Act: 18.01.2013 16:17Print
Janka bat le record de vitesse en Coupe du monde

Le skieur grison a terminé vendredi à la 3e place du super-combiné de Wengen (BE), remporté par Alexis Pinturault. Le Grison en a profité pour battre un record.

De gauche à droite: Ivica Kostelic (2e), Alexis Pinturault (1er) et Carlo Janka (3e) (photo: Reuters)

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Carlo Janka a terminé troisième du super-combiné de Wengen derrière Alexis Pinturault et Ivica Kostelic.
A cette occasion, le Grison a battu le record de vitesse en Coupe du monde. Sur la piste du Lauberhorn, il a été chronométré à 158,8 km/h dans le passage du Haneggschuss. Le précédent record avait été établi à la veille à l'entraînement, par le Bulgare Svetoslav Georgiev (158,3 km/h).
Janka et Wengen, une belle idylle

Depuis ses débuts à Wengen en 2009, Carlo Janka n'en finit plus de briller. Même quand il est blessé ou en plein doute, le Grison ne distingue. Rappel des précédents hauts faits du Grison sur le Lauberhorn.

Edition 2009


Descente 12e

Super-combiné 1er


Edition 2010

Descente 1er


Super-combiné 2e

Edition 2011


Descente 3e

Super-combiné 2e


Edition 2012

Descente 4e


Edition 2013

Super-combiné 3e Un premier podium pour l'équipe masculine suisse
Il s'agit du premier podium de l'équipe masculine de ski alpin cette saison. Au sein de Swiss-Ski, on doit pousser un grand ouf de soulagement. Incapable de signer de bons résultats, l'équipe masculine de ski alpin vit une période difficile. Grâce à Carlo Janka, l'ambiance se détend quelque peu. En progression sur la piste du Lauberhorn, le Grison a réussi à décrocher une superbe troisième place pour signer le vingtième podium de sa carrière.

De bon augure pour la descente samedi
Quatrième de la descente, de bon augure pour la grande course de demain, le coureur d'Obersaxen a su limiter la casse en slalom et profiter des abandons de Ted Ligety et Kjetil Jansrud qui ont tous deux perdu un ski durant la manche de slalom. Toujours taciturne, «Iceman» n'a pas laissé passer la moindre émotion. «J'ai tout donné, mais avec des temps pareils, cela ne devait normalement pas suffire pour faire un podium, a-t-il déclaré au micro de la RTS. Il se trouve que cela a suffi, tant mieux.»

Berthod et Viletta dans le Top 10
Marc Berthod (8e) et Sandro Viletta (9e) ont également de quoi retrouver un semblant de sourire. Les deux Grisons pourraient bien être au départ du super-combiné des Mondiaux de Schladming. Déception en revanche pour Silvan Zurbriggen, seulement 18e.
La victoire est revenue à Alexis Pinturault devant le Croate Ivica Kostelic, qui n'a pas réussi à enlever une septième victoire dans la station bernoise. Le Français, relativement bien placé après la descente, a réalisé une manche de slalom de toute beauté. Il a ainsi relégué Kostelic à 1''17 sur le virage court. «Forcément que cette victoire fait plaisir, a expliqué le Français. C'est ma deuxième de l'année et j'espère remettre ça dimanche. Le week-end est déjà réussi et cela crée une bonne synergie pour la suite.»
Résultats: 1. Alexis Pinturault (Fr) 2'41''62. 2. Ivica Kostelic (Cro) à 1''15. 3. Carlo Janka (S) à 1''49. 4. Benjamin Raich (Aut) à 1''51. 5. Christof Innerhofer (It) à 1''72. 6. Dominik Paris (It) à 1''93. 7. Thomas Mermillod Blondin (Fr) à 2''13. 8. Marc Berthod (S) à 2''17. 9. Sandro Viletta (S) à 2''23. 10. Siegmar Klotz (It) à 2''44. 11. Andreas Romar (Fin) à 2''46. 12. Hannes Reichelt (Aut) à 2''49. 13. Adrien Théaux (Fr) à 2''57. 14. Klemen Kosi (Sln), Aksel Lund Svindal (No) à 2''58. 16. Sébastien Pichot (Fr) à 2''78. 17. Peter Fill (It) à 2''79. 18. Victor Muffat Jeandet (Fr) à 2''82. 19. Silvan Zurbriggen (S) à 2''89. 20. Matthias Mayer (Aut) à 2''92. Sortis en slalom: Marc Gisin (S), Kjetil Jansrud (No), Matteo Marsaglia (It), Ted Ligety (EU).
Les meilleurs temps de manche
Descente: 1. Innerhofer 1'47''99. 2. Reichelt à 0''11. 3. Jansrud à 0''43. 4. Janka à 0''50. 5. Théaux à 0''59. 6. Berthod à 0''80. 7. Svindal à 0''93. Puis: 13. Ligety à 1''62. 17. Viletta à 1''84. 21. Kostelic à 2''05. 22. Pinturault à 2''07. 23. Raich à 2''08. 24. Zurbriggen à 2''14. 31. Gisin à 2''93.
Slalom: 1. Pinturault 51''56. 2. Kostelic à 1''17. 3. Raich à 1''50. 4. Pichot à 2''00. 5. Mermillod Blondin à 2''17. 6. Kosi à 2''42. Puis: 8. Viletta à 2''46. 9. Zurbriggen à 2''82. 11. Janka à 3''06. 15. Berthod à 3''44. 17. Svindal à 3''72. 20. Innerhofer à 3''79. 26. Reichelt à 4''45.

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Comment croire à l'incroyable?

Tennis

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Stanislas Wawrinka atteint les huitièmes de finale avec une maîtrise rare. Il y retrouve Djokovic, son sentiment d’immunité. Il rejoue la pièce en espérant changer la fin.
Par De notre envoyé spécial à Melbourne - Christian Despont.

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Image: Freshfocus
Stanislas Wawrinka n’a pas perdu de sets, ni de temps. Jamais, peut-être, il n’a atteint les huitièmes de finale avec une maîtrise aussi sûre, dans la gestion de ses mouvements et de ses émotions. «Je suis très heureux de la manière dont j’ai battu Sam Querrey (7-6 7-5 6-4). Le court était rapide, traversé par un vent fort. Il y a eu une très haute intensité, du début à la fin. J’ai probablement réussi mon match le plus complet et abouti en termes de concentration.»
Stanislas Wawrinka a gagné trois matches, quelques certitudes, beaucoup d’assurance. Or le voilà réduit à éprouver cette confiance et, pis encore, une certaine faculté d’amnésie, face à un joueur qui lui a «mis des branlées mémorables», l’a battu onze fois, domine le circuit en monarque, et reste sur dix-sept victoires consécutives à l’Open d’Australie!
Nole est plus fort
Novak Djokovic semble jouir d’une immunité dont Stanislas Wawrinka ne veut pas, sans pour autant la dénier. «Depuis deux ans, peu de joueurs lui tiennent tête. Je ne suis pas stupide, Nole est plus fort que moi. Mais je considère comme un privilège, un challenge, d’affronter le meilleur joueur du monde et d’essayer de lui opposer mes qualités.»
Il y aura l’avant-match, celui du tunnel, où l’ovation de la foule résonne en écho à ses propres frémissements. Selon Wikipédia, un sentiment d’infériorité est «une réalité imaginaire, une dévalorisation de soi systématique […] où chaque échec appelle le suivant par le phénomène humain des prédictions qui se réalisent d’elles-mêmes, également valables pour la réussite qui appelle la réussite». En tennis, cette impuissance part d’une supériorité technique, pour tendre vers une domination tactique, et finir par une emprise psychologique. Chaque défaite appelle la suivante.
Un droit à l’oubli
Mais le tennis serait trop simple, et prodigieusement ennuyeux, s’il obéissait à des données rationnelles. Pour gagner, Stanislas Wawrinka devra croire à l’incroyable, revendiquer un droit à l’oubli, changer la perception qu’il a de Novak Djokovic, mais aussi de lui-même. «Oublier que c’est lui? Non. Inutile et impossible.»Il devra «entrer dans le rôle», celui de fou dangereux, d’empêcheur, de faiseur, quitte à céder à la tentation de l’imposture. «Je devrais surtout garder mon calme, essayer de trouver la faille, rester concentré.»
Il devra coller au score: comment vaincre un sentiment d’infériorité dès lors que la réalité le rend légitime? «Bien sûr que le meilleur moyen d’inquiéter Nole est de maintenir le suspense. Mais on ne choisit pas toujours…»
Au final, et comme il le sous-entend avec insistance, Stanislas Wawrinka devra rester lui-même, seulement lui-même, en prenant sa confiance pour ce qu’elle vaut et ses certitudes pour un acquis. Jouer avec conviction, rejouer la pièce en espérant changer la fin, sans perdre de temps. «Jamais je n’entre sur un court en pensant que je n’ai aucune chance. Jamais. Nole ou un autre, je peux gagner. Honnêtement, si je pensais l’inverse, j’aimerais autant prendre un avion et revoir ma famille au plus vite.»

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«Je mérite de pouvoir reprendre la compétition»

Cyclisme

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Cette nuit, l'Américain Lance Armstrong s'est excusé lors de la seconde partie de l'interview qu'il a accordée à Oprah Winfrey.
Mis à jour le 18.01.2013 1 Commentaire

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La deuxième partie de l'interview télévisée de Lance Armstrong a été diffusée cette nuit.
Image: AFP
L'ancien cycliste Lance Armstrong a affirmé qu'il était «profondément désolé» de s'être dopé durant sa carrière sportive, et qu'il aimerait renouer avec la compétition lors de la seconde partie de l'interview qu'il a accordée à Oprah Winfrey, et qui a été diffusée cette nuit. Morceaux choisis.
HONTE «J'ai honte de ce que j'ai fait. C'est une sale affaire.»
FONDATION «De tout ce qui m'est arrivé ces derniers temps, (avoir dû quitter la Fondation Livestrong) a été le moment le plus pénible.»
«La fondation était comme mon sixième enfant (...), ça m'a fait très mal.»
CANCER «Je ne pense pas», que s'être dopé l'a rendu malade du cancer. «Je ne suis pas médecin, mais aucun docteur ne m'a jamais suggéré cela.»
THÉRAPIE «Durant ma vie, j'ai suivi des thérapies de manière sporadique. Mais je suis le type de personne qui a besoin de suivre une thérapie de manière permanente. J'ai eu une vie mouvementée. Ce n'est pas une excuse. Mais ça prendra beaucoup de temps.»
EXCUSES «Je suis profondément désolé pour ce que j'ai fait. Je peux dire ça des milliers de fois, mais ça ne sera sans doute pas suffisant.»
REMORDS «Est-ce que j'ai des remords ? Absolument. Je suis prêt à passer le temps qu'il faudra pour faire amende honorable, sachant très bien que je ne convaincrai pas grand monde.»
RETOUR A LA COMPÉTITION «Diable, oui. Je suis un compétiteur. C'est ce que j'ai fait toute ma vie. J'adore m'entraîner. J'adore courir. J'adore me placer sur une ligne de départ. Je ne participerai plus au Tour de France, mais il y a plein d'autres choses que j'aimerais faire et je ne peux pas (ndlr: du fait des sanctions à son encontre). S'il y avait une possibilité, est-ce que j'aimerais courir le Marathon de Chicago quand j'aurai 50 ans? J'adorerais faire ça. Et je ne peux pas. (...) Je pense que je mérite (de pouvoir reprendre la compétition), peut-être pas maintenant. (...) Je mérite d'être puni, mais je ne pense pas mériter la peine de mort.»
ENFANTS «Quand tout a commencé (ces révélations des derniers mois), j'ai vu mon fils (âgé de 13 ans) me défendre: «Ce que tu dis sur mon père n'est pas vrai ». Là, j'ai su qu'il fallait que je lui dise. Il ne m'avait jamais posé la question. Il avait confiance en moi. (...) Je lui ai dit: «Je veux que tu saches que c'est vrai (que je me suis dopé). Ne me défends plus.» Il m'a répondu: «Tu sais, je t'aime. Tu es mon père, ça ne changera pas ça.»
ARGENT «J'ai certainement perdu beaucoup de futurs contrats. Et le jour, ou le jour et demi, où tous mes sponsors m'ont quitté, je n'aime pas penser à ça, mais ça a été une journée à 75 millions de dollars.»

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GE Servette continue à chuter au classement

HOCKEY SUR GLACE

—
Battus chez eux par Zoug (2-3), les Genevois se retrouvent cinquième de LNA.
Mis à jour le 18.01.2013

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LNA

40e Journée

18.01.Genève-Servette - Zoug2 : 318.01.Fribourg-Gottéron - Bienne4 : 118.01.Kloten Flyers - CP Berne1 : 318.01.Lakers - Ambri-Piotta7 : 420.01.Davos - SCL Tigers- : -20.01.ZSC Lions - Lugano- : -État: 18.01.2013 21:59
Classement

NomJVN+N-DButsP1.CP Berne39232311132:81762.Fribourg-Gottéron3919839125:93763.ZSC Lions39185313115:104674.Zoug38193412127:118675.Gen ève-Servette39202215114:97666.Davos38164414131:113607. Lugano38153713131:112588.Kloten Flyers39137316113:110569.Bienne39134517120:1395210 .Lakers40133321117:1574811.Ambri-Piotta40122323101:1404312.SCL Tigers387252482:14430État: 18.01.2013 22:00
41e Journée

19.01.Ambri-Piotta - Kloten Flyers- : -19.01.CP Berne - Fribourg-Gottéron- : -19.01.Bienne - Davos- : -19.01.Lugano - Genève-Servette- : -19.01.SCL Tigers - Lakers- : -19.01.Zoug - ZSC Lions- : -

La dégringolade de GE Servette continue. Longtemps leader du championnat, l’équipe de la Cité de Calvin a enchâiné une quatrième défaite, malgré le soutien des quelque 7032 spectateurs venus encourager les leurs contre Zoug (2-3).
Ancienne coqueluche des Vernets, Reto Suri a été le bourreau de ses anciens coéquipiers en trouvant par deux fois la lucarne droite de Tobias Stephan. Malgré deux réductions du score, les Genevois n’ont jamais donné l’impression de pouvoir prendre le dessus sur le club de Suisse centrale, qui lui passe devant au classement.
A l’image de ses dernières sorties, GE Servette n’a pas démérité dans le jeu mais s’est montré d’une maladresse crasse à la conclusion. Très présent, Juraj Simek a ainsi envoyé sur le poteau de Zurkirchen un palet de Ryan Keller alors que le score était de 0-2.
De retour dans l’alignement après une année d’absence sur blessure, le Finlandais Tony Salmelainen, préféré à Rico Fata, a été discret, à l’image d’un Cody Almond qui n’a pas encore retrouvé ses meilleures sensations. Il convient par contre de souligner la bonne prestation du défenseur québecois Mathieu Carle pour son baptême du feu avec le maillot grenat.

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FR Gottéron bat Bienne

HOCKEY SUR GLACE

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FR Gottéron s'est imposé à domicile face à Bienne (4-1).
Mis à jour le 18.01.2013

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LNA

40e Journée

18.01.Genève-Servette - Zoug2 : 318.01.Fribourg-Gottéron - Bienne4 : 118.01.Kloten Flyers - CP Berne1 : 318.01.Lakers - Ambri-Piotta7 : 420.01.Davos - SCL Tigers- : -20.01.ZSC Lions - Lugano- : -État: 18.01.2013 21:59
Classement

NomJVN+N-DButsP1.CP Berne39232311132:81762.Fribourg-Gottéron3919839125:93763.ZSC Lions39185313115:104674.Zoug38193412127:118675.Gen ève-Servette39202215114:97666.Davos38164414131:113607. Lugano38153713131:112588.Kloten Flyers39137316113:110569.Bienne39134517120:1395210 .Lakers40133321117:1574811.Ambri-Piotta40122323101:1404312.SCL Tigers387252482:14430État: 18.01.2013 22:00
41e Journée

19.01.Ambri-Piotta - Kloten Flyers- : -19.01.CP Berne - Fribourg-Gottéron- : -19.01.Bienne - Davos- : -19.01.Lugano - Genève-Servette- : -19.01.SCL Tigers - Lakers- : -19.01.Zoug - ZSC Lions- : -

Dans une patinoire de St-Léonard à guichets fermés, Fribourg Gottéron n’a laissé aucune chance à Bienne (4-1), obtenant un succès autrement plus aisé que celui glané la semaine dernière au Stade de Glace (1-2 ap). Trois buts inscrits en à peine plus de trois minutes peu après la mi-match ont sonné le glas de la résistance seelandaise.
Face à un Reto Berra que l’on a connu mieux inspiré, le duo formé de Benny Plüss et d’Andrei Bykov a fait par deux fois parler la poudre alors que le score était de 1-1. Julien Sprunger profitait de l’occasion pour obtenir le 350e point de sa carrière, juste avant que le jeune Melvin Merola (19 ans) ne creuse encore l’écart, inscrivant son premier but en LNA.
Malgré l’ampleur du score, Bienne aurait dû mieux négocier ce match crucial dans la lutte pour une place en play-off. Dominée en début de rencontre et menée après 44’’ de jeu seulement, la troupe de Kevin Schläpfer a eu le mérite de revenir dans la rencontre, dynamisée par l’égalisation chanceuse de Peter (10e). Tant en fin de première période qu’au retour des vestiaires, ses attaquants ont eu plusieurs opportunités de marquer, à l’image d’Eric Beaudoin qui a échoué deux fois coup sur coup sur l’excellent Benjamin Conz (31e). Deux minutes plus tard, Fribourg pouvait passer l’épaule, cette fois-ci pour de bon.
Dans l’ultime tiers-temps, c’est une équipe de Bienne démobilisée et l’esprit déjà concentré sur le match de samedi contre Davos qui est revenue sur la glace. Le score aurait ainsi pu encore s’aggraver si Ngoy n’avait pas trouvé le poteau de Berra à cinq minutes de la sirène finale. Ce succès permet à Gottéron de maintenir la pression sur Berne, avec qui il partage la tête du championnat (76 points).

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Peuvent-ils encore nous faire rêver?

Avenir

—
Les aveux de Lance Armstrong, bien qu’attendus, portent un nouveau coup à la crédibilité des performances sportives et à celle des champions. Il y a urgence.
Par Patrick Oberli. Mis à jour à 09h49 4 Commentaires

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Image: AFP
L'EDITO

Plus grave que les aveux d’un «salaud»

Victoire! Il a avoué. Est-ce à dire que ce matin le monde est un peu meilleur qu’hier? Pas sûr. Les aveux de Lance Armstrong auraient dû se révéler historiques. C’est raté. Car le monde entier semble s’être retourné contre celui qu’il avait adulé, le microcosme du cyclisme en tête de peloton. Et peu importe si, cette nuit, l’ancien champion aura réussi à tirer quelques larmes en parlant de sa maman et de ses enfants.
Hier, Armstrong a dit sa vérité, celle qui le replace sur l’échiquier de l’affaire. Car jusqu’à présent, il n’a pu qu’assister à sa déchéance.

Mais que valent ces aveux si longs à obtenir? Que vaut la parole d’un homme qui durant deux décennies a joué avec son histoire, avec les règles? Il ne faut pas oublier que cette confession a été obtenue dans un talk-show, qui, au passage, a rapporté beaucoup d’argent. Autrement dit: les mots peuvent changer. Ce qui n’étonnerait personne venant d’un individu qui brise ses serments, expert de la manipulation et du mensonge.

L’essentiel n’est pas là. Dans une semaine, le cirque médiatique sera oublié, Armstrong rangé dans les cartons des cruels souvenirs. Le cyclisme, par contre, continuera à combattre le cancer qui ronge sa crédibilité depuis l’affaire Festina.

L’escroquerie Armstrong date de plus dix ans. Elle n’a plus aucune influence sur les compétitions actuelles. Par contre, elle a été le détonateur de l’éclatement des luttes intestines graves qui secouent désormais le cyclisme et le monde de l’antidopage. Des maux sournois, bien plus graves que les aveux d’un «salaud» retraité. ●

Patrick Oberli, Journaliste

Peut-on faire de la compétition sans dopage?






5 QUESTIONS QUI DÉCOULENT DES RÉVÉLATIONS DE L’ANCIEN CYCLISTE AMÉRICAIN

Pourquoi n’a-t-il jamais été pris?
Selon son témoignage, on peut déterminer trois étapes. La première jusqu’en 2000, simplement parce que les contrôles n’existaient pas. Ensuite, parce que sur les courses «il était propre» et qu’il n’y avait pas de contrôles entre les compétitions. Et, enfin, lors de son come-back en 2009, parce qu’il «était propre». La dernière fois qu’il a franchi la «ligne rouge», c’était pour sa septième victoire au Tour de France. A l’en croire, l’Américain n’a fait que s’adapter à la lutte antidopage.

Que risque-t-il?
Sur le plan sportif, Lance Armstrong ne risque plus rien, ses titres lui ayant déjà été retirés par l’UCI. Par contre, à moins d’un accord ou d’une prescription, il risque la prison pour parjure. En novembre 2005, il avait assuré aux enquêteurs fédéraux qu’il n’avait jamais pris de produits dopants. Financièrement, Lance Armstrong, dont la fortune est estimée à 120 millions de francs, doit rembourser ses primes de courses (3,5 millions de francs). Il est menacé par plusieurs procès civils.

Quelles conséquences pour l’image du cyclisme?
Les aveux d’Armstrong ne détérioreront pas beaucoup l’image du cyclisme, celle-ci étant déjà au plus bas. Le vrai coup de massue, le cyclisme l’a reçu l’automne dernier avec la publication du rapport de l’USADA qui a conduit à la chute de Lance Armstrong. Un séisme dont les répliques violentes ne sont pas terminées. A témoin, la lutte sans pitié que l’Agence mondiale antidopage et l’USADA ont entamée contre l’Union cycliste internationale.

Cela va-t-il vraiment changer quelque chose?
Tout dépend des attentes. Malgré le scandale, l’affaire Armstrong, porte sur une période datant de plus de 10 ans. Depuis, des avancées ont été réalisées, avec notamment l’introduction du passeport sanguin. Armstrong l’a reconnu: ce nouveau paramètre l’a contraint à modifier ses habitudes lors de son come-back. L’UCI essaie avec une commission indépendante de retrouver une crédibilité et l’AMA planche sur un Code mondial antidopage.

Qu’en est-il du Laboratoire de Lausanne?
Mis en cause par le patron de l’USADA, Martial Saugy, directeur du Laboratoire suisse d’analyse du dopage,
a de quoi être rassuré. Lance Armstrong a réfuté une rencontre secrète avec le scientifique. «Je ne peux pas parler de soulagement après ses déclarations, parce que, fondamentalement, je n’avais rien à craindre, note Martial Saugy. Je pouvais craindre qu’il se prête à un show dont
le faux scénario était écrit d’avance. Mais ça n’a pas l’air d’être le cas.»

On a peut-être tendance à l’oublier. Mais sur la planète vélo, Lance Armstrong, avec ses sept victoires dans le Tour de France, était l’égal de Lionel Messi qui jongle avec les Ballons d’or. Ou de Roger Federer et ses Grand Chelems. Ou encore d’Usain Bolt qui collectionne les médailles d’or olympique. Il était légendaire, comme eux, sauf peut-être au niveau du caractère. Ce qui n’a pas empêché des millions de personnes de l’aduler, jusqu’à la déraison. Des liaisons extrêmes, mais qui sont le moteur du phénomène sportif.
La pression de l’argent
Aujourd’hui, pour Lance Armstrong, la curée est à la hauteur de l’amour d’antan. Violente, sans excuse. Pourquoi? «Le public veut rêver, ressentir des émotions, de l’excitation et cela jusqu’au bout. Et quand il a mis un sportif sur un piédestal, il refuse de croire qu’il est déchu jusqu’au moment où c’est trop flagrant. Quand il n’y a plus de place pour le doute, c’est l’effet inverse: le héros d’hier devient le mouton noir», explique Thierry Lardinoit, professeur de marketing sportif à l’ESSEC (Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales), à Paris et à Singapour.
Ce rejet n’est pas sans conséquence. Car quand le public est focalisé sur un sportif, il a tendance à généraliser: «Dorénavant, et encore plus qu’avant, tous les cyclistes seront considérés comme dopés.» Peu importe si cela ne correspond pas à la réalité. De plus, la crédibilité des compétitions est perdue. Et là, les dégâts touchent la caisse: «Dès que le sport est mis en doute, qu’il n’inspire plus, il n’y a pas trop de raison pour que les sponsors continuent à investir», précise le professeur français. Preuve de cet effet en cascade: le cyclisme a dû composer ces derniers mois avec les départs de partenaires historiques, à l’image de la banque hollandaise Rabobank.
Heureusement pour le sport en général, les scandales ne sont pas contagieux. Autrement dit: le cyclisme peut suffoquer pendant que l’athlétisme ou le football garnissent leur compte en banque. Mais Thierry Lardinois met en garde: «Aujourd’hui, le sport est encore porteur. Toutefois, il suffirait que des affaires du même ordre éclatent ailleurs pour que tout l’édifice sportif soit ébranlé. Le public, par nature, cherche à idolâtrer. Dans son cœur, cependant, il ne remplacera pas forcément Armstrong par Messi. Il peut très bien se tourner vers la musique et, pourquoi pas, le cinéma.» L’affirmation n’a rien de farfelu. Selon l’économiste, Nike s’interroge déjà et analyse l’impact des sportifs sur la pratique sportive.
L’équipementier, comme d’autres, s’inquiète du danger pesant sur son fonds de commerce. La question est d’autant plus pertinente que «70% des équipements sportifs ne voient jamais un terrain de sport. Le marché est en dehors.» Heureusement, les courts de tennis et les égéries sportives sont encore des ancrages nécessaires. Mais il n’est pas impensable qu’un rappeur se joigne au club. Pour Thierry Lardinoit, le sport doit prendre conscience de la situation. Et vite, sous peine de dégâts irréversibles: «C’est un fait. Il existe des tensions sur la crédibilité (dopage, manipulation de compétition) et sur le financement du sport. Cependant tout n’est pas perdu. Il y a des raisons d’espérer. La pression de l’argent est souvent déterminante. Après c’est une question de personnes.»
Contrôler, mais mieux
N’est-il pas déjà trop tard? A entendre l’éthicien et professeur de théologie Denis Müller, «on est entré depuis longtemps dans l’époque des illusions perdues. L’opinion publique est lassée», avec comme corollaire le rejet de certaines disciplines. Et peut-être aussi, la prise de précautions avant de devenir supporter, histoire de ne pas tomber de trop haut quand l’histoire se retourne. Ce qui n’est pas toujours possible. La preuve avec Roger Federer et Lionel Messi, qu’il est difficile de ne pas apprécier: «Imaginez que cela leur arrive… Le public tremble tous les jours à cette idée.» Car Armstrong n’est pas le premier cas. Avant lui, des athlètes superstars comme Marion Jones, pincée par Travis Tygart comme le cycliste, ou Carl Lewis qui a dû reconnaître un contrôle positif étouffé après sa carrière, sont aussi tombés de haut.
Reste les performances, source de l’admiration sans borne du public. Dans ce domaine aussi, est-il encore raisonnable de croire à l’extraordinaire? Des doutes, Grégoire Millet, professeur à l’Institut des sciences du sport de l’Université de Lausanne, en a eu aussi «depuis le début avec Lance Armstrong.» Le scientifique se refuse toutefois à généraliser: «Poser la question en ces termes est réducteur. Ce qui se passe dans le cyclisme ne peut pas être généralisé. Car entre les sports, les déterminants de la performance sont différents. Par exemple, un cycliste s’entraîne la plupart du temps seul, alors qu’un footballeur se retrouve sur le terrain, en groupe, tous les jours. Les éléments culturels qui entourent un sport sont primordiaux.» Grégoire Millet refuse également la théorie des limites humaines: «On voit aujourd’hui que ceux qui l’ont fait, notamment en athlétisme, se sont trompés.» Pour contrer les éléments «culturels» de propension au dopage, pour restaurer et garder la crédibilité, le professeur lausannois estime que le chemin passe toujours par la lutte antidopage. Mais complétée: «Il faudrait, par exemple étendre le passeport biologique à d’autres éléments, comme la mesure de la puissance ou l’environnement social, comme les paramètres managériaux.» Pas sûr que dans le peloton ou ailleurs, cela fasse plaisir à tout le monde.

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Sina Candrian offre l'argent à la Suisse

SNOWBOARD

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Lors des Mondiaux de Stoneham, la Grisonne de 24 ans a pris la deuxième place de l'épreuve de slopestyle.
Mis à jour le 18.01.2013

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Image: Keystone
Les Mondiaux de Stoneham ont démarré de manière idéale pour la délégation suisse. Sina Candrian a débloqué le compteur helvétique dès la première épreuve, le slopestyle. La Grisonne de 24 ans a décroché la médaille d’argent derrière la Canadienne Spencer O’Brien, qui l’a devancée de près de 12 points. «Je me réjouis bien évidemment d’avoir conquis cette médaille. Il est toujours agréable de réussir le résultat escompté le jour J», lâchait Sina Candrian, qui s’adjuge sa première médaille dans l’élite une année avant l’apparition de la discipline au programme olympique.
La championne du monde junior de Big Air 2007, qui a devancé de 4 points la médaillée de bronze Torah Bright (Aus), a signé une performance de premier plan. Elle n’est montée qu’à deux reprises sur un podium en Coupe du monde, remportant l’épreuve de slopestyle de Calgary (Can) en janvier 2010 après avoir terminé 2e en half-pipe à Cardrona (NZ) en septembre 2008.
Deuxième Suissesse en lice dans cette épreuve, Isabel Derungs a échoué dès les qualifications alors qu’elle rêvait également de podium. Elle a terminé au 7e rang, alors que seules les six meilleures pouvaient prendre part à la finale.
La Finlande a brillé dans l’épreuve masculine, Roope Tonteri conquérant le titre et Janne Korpi le bronze. Le Canadien Mark McMorris a privé les Finnois de doublé en prenant la 2e place. Les quatre Suisses en lice ont comme prévu été sortis dès les qualifications. Le meilleur d’entre eux fut Lucien Koch, 28e alors que la finale était réservée aux vingt premiers. Joel Staub (56e), Leandro Eigensatz (60e) et David Hablützel (65e) ont échoué plus nettement.
Stoneham (Can). Championnats du monde. Slopestyle. Finales. Dames: 1. Spencer O’Brien (Can) 93,25. 2. Sina Candrian (S) 81,50. 3. Torah Bright (Aus) 77,50. 4. Merika Enne (Fin) 59,50. 5. Ty Walker (EU) 30,75. 6. Jones Terry (GB) 20,50. Eliminée en qualifications: 7. Isabel Derungs (S). Messieurs: 1. Roope Tonteri (Fin) 93,75. 2. Mark McMorris (Can) 92,50. 3. Janne Korpi (Fin) 90,75. 4. Billy Morgan (GB) 85,25. 5. Clemens Schattschneider (Aut) 84,50. 6. Robby Balharry (Can) 77.50. Eliminés en qualifications: 28. Lucien Koch (S). 56. Joel Staub (S). 60. Leandro Eigensatz (S). 65. David Hablützel (S).

[Norton]

Loeb sur la route d’une 7e victoire en Principauté

AUTOMOBILISME

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L'Alsacien a encore augmenté son avance sur Sébastien Ogier au terme de la troisième journée du rallye Monte Carlo.
Mis à jour le 18.01.2013

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Image: AFP
Sébastien Loeb (Citroën) est arrivé vendredi soir sur le port de Monaco en ayant fait tout ce qu’il fallait pendant trois jours pour remporter samedi un 7e Rallye Monte-Carlo. Le nonuple champion du monde a encore augmenté d’une dizaine de secondes son avance sur Sébastien Ogier (Volkswagen).
Comme Ogier fait débuter la nouvelle Polo-R, qu’il occupe une 2e place amplement méritée et qu’il va participer à la totalité du championnat, il n’a aucune intention d’aller chercher Loeb samedi, sauf incident improbable qui ferait perdre à l’Alsacien sa minute et 47 secondes d’avance. Il y aura cinq épreuves spéciales samedi et seule une tempête de neige - annoncée par Météo France - pourrait venir brouiller les cartes au grand casino de Monte-Carlo: les quotas de 20 pneus cloutés par pilote ont en effet été bien entamés cette semaine.
Sébastien Loeb, qui ne disputera en 2013 que quatre manches du championnat du monde, a remporté deux des trois spéciales courues vendredi. Depuis le départ mercredi, il a d’ailleurs signé plus de la moitié des temps scratch (7 sur 13): son avance est confortable et sa faculté à contrôler la course, en dosant ses efforts, est toujours aussi phénoménale.
Alors que les deux premiers ont continué à s’ignorer superbement, la bagarre a continué à faire rage dans le peloton. La lutte pour le podium opposera samedi l’Espagnol Dani Sordo (Citroën), parti en tête-à-queue dans la 11e spéciale, au Russe Evgueny Novikov (Ford), qui lui a repris la 3e place. Quant au championnat de Finlande, il est désormais mené par Jari-Matti Latvala (VW), 5e, juste devant Mikko Hirvonen (Citroën).
Le Prévôtois Olivier Burri (Peugeot 207 S2000) , qui fait équipe avec le Français Guillaume Duval après le forfait de dernière minute de son copilote habituel André Saucy, a conservé sa belle 12e place. Son retard sur Sébastien Loeb était d’un peu plus de 28 minutes vendredi soir.
Rallye Monte-Carlo. 1re manche du championnat du monde des rallyes (WRC). Classement après la 2e journée: 1. Sébastien Loeb-Daniel Elena (Fr-Mon), Citroën DS3, 4h16’41’’9. 2. Sébastien Ogier-Julien Ingrassia (Fr), Volkswagen Polo-R, à 1’47’’4. 3. Evgueny Novikov-Ilka Minor (Rus-Aut), Ford Fiesta RS, à 3’19’’9. 4. Dani Sordo-Carlos del Barrio (Esp), Citroën DS3, à 3’21’’6. 5. Jari-Matti Latvala-Mikka Anttila (Fin), Volkswagen Polo-R, à 4’04’’9. 6. Mikko Hirvonen-Jarmo Lehtinen (Fin), Citroën DS3, à 4’19’’1. 7. Juho Hänninen-Tommi Tuominen (Fin), Ford Fiesta RS, à 5’15’’5. 8. Mads Ostberg-Jonas Andersson (No-Su), Ford Fiesta RS, à 6’18’’2. Puis: 12. Olivier Burri-Guillaume Duval (S-Fr), Peugeot 207 S2000, à 28’13’’4. 43. Laurent Vukasovic-Steve Groux (S), Citroën DS3 R3T, à 1h13’37’’1. 45. Claude-Alain Cornuz-Sylvain Cornuz (S), Ford Fiesta R2, à 1h17’08’’7. Ont notamment abandonné: Jonathan Scheidegger-Régis Pomares (S-Fr), Peugeot 207 R3T, et Sylvain Droxler-Agnès Eicher (S), Ford Fiesta R2.

[Norton]

Ribéry et Benzema en correctionnelle fin juin

FOOTBALL

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Dans le cadre de l'affaire Zahia, les deux internationaux français sont convoqués devant le tribunal correctionnel de Paris.
Mis à jour le 18.01.2013

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Image: AFP
Franck Ribéry et Karim Benzema comparaîtront en juin devant le tribunal correctionnel de Paris dans l’affaire Zahia. Les deux internationaux français sont accusés d’avoir eu recours aux services d’une prostituée mineure. Le procès, où seront jugés six autres prévenus, se déroulera les 18, 19, 25 et 26 juin.
Au cours de l’enquête, Zahia, une jeune prostituée, a affirmé aux policiers avoir eu des relations tarifées alors qu’elle était mineure. Elle a ensuite assuré que les joueurs ignoraient qu’elle n’avait pas 18 ans. Ribéry a affirmé qu’il ignorait effectivement son âge, tandis que Benzema a nié avoir eu des relations sexuelles avec elle.
L’affaire Zahia avait éclaté quelques mois avant la Coupe du Monde 2010 alors que la police enquêtait sur un réseau de proxénétisme autour du Zaman Café, un bar proche des Champs-Elysées à Paris qui a depuis fait l’objet d’une fermeture administrative. La société qui chapeautait cet établissement est également poursuivie pour proxénétisme aggravé, tout comme plusieurs des huit prévenus.
Le juge d’instruction avait renvoyé les deux joueurs devant le tribunal alors que le Parquet avait requis un non-lieu à leur encontre, estimant que les deux hommes ignoraient le fait que la jeune Zahia était mineure. Le fait de solliciter des relations sexuelles avec une prostituée mineure est passible de trois ans de prison et de 45’000 euros d’amende. Mais il revient à l’accusation de prouver que le client savait que la prostituée n’avait pas encore atteint l’âge de la majorité.

[Norton]

Le maître Federer donne la leçon à Tomic

19.01.2013 11:08 mise à jour à 11:36
Si tout le monde annonce Djokovic comme le grand favori du tournoi, Federer a démontré qu'il faudra aussi compter avec lui. [Andy Wong - Keystone]


Attendue par tout le peuple australien, la confrontation entre Roger Federer et Bernard Tomic n'aura pas accouché du bras de fer tant espéré. D'une extrême solidité dans les échanges et sur sa mise en jeu, le Bâlois n'a eu besoin que de trois sets pour dominer l'idole locale (6-4 7-6 6-1).
Bernard Tomic ne joue pas encore dans la cour des grands. Malgré tout son talent, le prodige australien a été renvoyé à ses études par Roger Federer à Melbourne.
Comme l'an dernier, Bernard Tomic n'a pas trouvé la faille devant le meilleur joueur de tous les temps. L'Australien avait abordé pourtant ce troisième tour en pleine confiance. Ne restait-il pas sur... 76 jeux de Malgré de grosses ambitions, Tomic a pu mesurer l'écart qui le sépare encore des meilleurs joueurs du monde. [Keystone] service gagnés de rang ? Seulement, il a cédé son engagement dès le premier jeu du match. Par un Roger Federer qui a pris un malin plaisir à lui remettre tout de suite les pieds sur terre.
Une mise en jeu dévastatrice

Intouchable sur son service - une seule balle de break à défendre sur l'ensemble du match -, Roger Federer a su répondre présent dans l'instant crucial de cette partie, à savoir au jeu décisif du deuxième set. Mené 4/1 puis 5/3, il effaçait son mini break de retard en gagnant un échange de 28 frappes. Parfaitement protégé par un service qui a, à nouveau, claqué à la perfection avec 69 % de réussite en première balle et 11 aces, il a livré le match qu'il espérait. Le match qui le "lance" parfaitement vers la deuxième semaine de cet Open d'Australie.
En s'imposant en trois sets contre Benoît Paire, Nikolay Davydenko et Bernard Tomic sans concéder une seule fois son service, Roger Federer a réussi une entame de tournoi vraiment parfaite. A 31 ans et demi, il affiche toujours le même punch. La qualité de l'opposition le condamne d'ailleurs à l'excellence. Après avoir parfaitement contrôlé le jeu de Tomic, un nouveau défi s'offre lui: relancer la première balle de Raonic, le nouveau "bombardier" du Circuit. Un défi qui l'inspirera sans aucun doute.