Toutes New sportives autres que la moto

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Neureuther bat Hirscher

SKI ALPIN

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Deuxième de la première manche, l'Allemand a refait son retard sur le second tracé du slalom de Wengen.
Par R. Ty.

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Felix Neureuther a eu les nerfs les plus solides à Wengen.
Image: AFP
L'Allemand Felix Neureuther, deuxième de la première manche à onze centièmes de l'Autrichien Marcel Hirscher, a eu les nerfs les plus solides sur le second tracé. Il s'est donc adjugé le slalom de Wengen, en précédant Hirscher de 0''21 et le Croate Ivica Kostelic de 0''25.
Côté suisse, c'est Ramon Zehnhäusern, 27e de la première manche, qui a été le meilleur. Il a terminé au 20e rang avec un retard de 2''13 sur le vainqueur. Marc Gini (24e à 2''33) et Markus Vogel (26e à 3''09) sont encore plus attardés.

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Bode et Morgan vivent un drame

DIVERS

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La grossesse de la beach-volleyeuse Morgan Miller a dû être interrompue. L'épouse du skieur a posté la nouvelle sur Twitter.
Par R. Ty.

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Bode et Morgan Miller sont venus en Europe pour se changer les idées.
Image: AFP
C'est un twit de Morgan Miller ce dimanche qui a officialisé la triste nouvelle: sa grossesse a dû être interrompue. «Un matin plutôt difficile. On a perdu le bébé. On a les deux le cœur brisé.»
Epouse de la star du ski (actuellement au repos) Bode Miller, Morgan Miller, beach-volleyeuse professionnelle, avait annoncé qu'elle était enceinte pendant les Fêtes de fin d'année. Et elle avait encore posté vendredi: «Premier achat de femme enceinte. Un coussin de grossesse. Le ventre peut venir!»
Le rêve des deux époux, qui s'étaient mariés en octobre, est donc remis à plus tard. Bode et Morgan Miller ont décidé de passer quelques jours en Europe, histoire de se changer les idées sans doute.

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Rebensburg crée la surprise

SKI ALPIN

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Super-G dames de Cortina d'Ampezzo: la victoire n'est allée ni à Tina Maze, ni à Lindsey Vonn! Lara Gut (8e) meilleure Suissesse.
Par R. Ty.

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Viktoria Rebensburg a prouvé que son prénom était prédestiné.
Image: Reuters
Susprise au super-G de Cortina d'Ampezzo: la victoire n'est allée ni à la Slovène Tina Maze (leader de la Coupe du monde), ni à la revenante Lindsey Vonn.
Sous les flocons de la station italienne, c'est l'Allemande Viktoria Rebensburg qui s'est imposée de manière inattendue. Elle a précédé l'Autrichienne Nicole Schmidhofer de 0''33 et Tina Maze de 0''34. Lindsey Vonn se positionne à la septième place, à 0''83 de Rebensburg.
Lara Gut a une fois encore été la meilleure des Suissesses. Comme la veille en descente, elle termine à la 8e place avec un retard de 0''87. Fränzi Aufdenblatten est 10e à 1''07, Fabienne Suter 11e à 1''09 et Andrea Dettling 23e à 2''27, alors que Dominique Gisin a été éliminée.

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Retrait de points et relégation pour lutter contre le racisme dans le foot

Sepp Blatter.© reuters.
Le président de la Fifa, Sepp Blatter, a plaidé dimanche pour un renforcement des sanctions à l'encontre des clubs dont les supporteurs se rendent coupables d'insultes racistes, en soutenant l'idée de retraits de points au classement ou de relégation.
Kevin Prince Boateng.© afp.© photo news.
"Déduction de points/relégation de l'équipe. Sanctions financières: pas suffisantes. Matches à huis clos: pas une bonne solution", a posté M. Blatter sur son compte de messagerie Twitter. "Les sanctions en cas d'actes discriminatoires doivent être très sévères. Nous en discuterons au prochain Comité stratégique dans trois semaines", a également posté le patron de la Fifa.

"Le monde entier se bat contre le racisme et les discriminations. Le football est partie intégrante de la société mondiale. Nous réunissons plus de 300 millions de personnes de par le monde et nous devons donner l'exemple. Faute de sanctions sévères, rien ne changera jamais", avait auparavant déclaré Blatter lors d'une conférence de presse à Saint-Petersbourg.

Le 3 janvier, le milieu de terrain ghanéen de l'AC Milan Kevin Prince Boateng avait quitté le terrain lors d'un match amical, excédé par les cris racistes des supporteurs de la petite équipe de Pro Patria (4e division), provoquant l'interruption de la rencontre. Le club a été condamné à disputer son prochain match à domicile à huis clos.

Quelques jours plus tard, M. Blatter avait estimé que Boateng avait eu tort de quitter le terrain. "Ce qu'il a fait était bien pour attirer l'attention. Mais je persiste à penser que ce n'est pas la bonne solution", avait alors déclaré Blatter.

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L'ombre de Loeb va planer sur le championnat 2013

© ap.
Sébastien Loeb (Citroën), intouchable toute la semaine au Rallye Monte-Carlo qu'il a remporté logiquement, samedi, pour la 7e fois de sa carrière, a prouvé une nouvelle fois que son absence en 2013 - il ne participera qu'à 4 manches sur 13 - allait laisser planer une ombre sur le WRC.
© belga.Sébastien Ogier.© afp.
Neuf fois champion du monde, Loeb a mené cette 81e édition quasiment de bout en bout (de la 2e à la 16e épreuve spéciale), signé la moitié des temps scratch, et remporté sa 77e victoire avec une belle avance (1 minute 40 secondes) sur l'excellent Ogier. Quant à "Seb 2", ou "Ogier 2.0", il a parfaitement géré, un peu à la façon du Professeur Loeb, la première sortie de la VW Polo-R en compétition.

"On a vécu un rallye exceptionnel, il n'y avait pas eu de Monte-Carlo comme celui-là depuis 20 ans, Seb (Loeb) a dû passer quatre pneus slicks pour 20 pneus à clous", a souligné Yves Matton, le directeur de Citroën Racing. Il y avait de la neige tous les jours sur les spéciales de cette édition 2013, et à chaque fois ou presque, Loeb a pris la bonne décision, au bon moment.

"Seb était au top de son art et on sait que dans des conditions changeantes, c'est là qu'il est le plus fort. Il fait toujours la différence quand c'est vraiment difficile et là, il a excellé", a ajouté Matton, qui va avoir trois pilotes de très haut niveau à gérer en 2013: Loeb, dans trois autres manches (Suède, Argentine, Alsace), mais aussi Dani Sordo, 3e samedi, et Mikko Hirvonen, 4e.

Rapporter un nouveau titre mondial
"Dani a fait un très bon rallye, dans des conditions qui ne sont pas celles qu'il préfère" alors que "Mikko a eu un peu de mal à rentrer dans le jeu, comme tous les pilotes nordiques", a aussi dit Matton, pour qui "les deux Sébastien (Loeb et Ogier) ne jouaient pas le même jeu ce week-end". Sa mission est simple, rapporter un nouveau titre mondial à la marque aux chevrons, mais Volkswagen, avec Ogier et la nouvelle Polo-R, va sûrement lui rendre la vie difficile.

"La neige, ça lisse un peu les performances, mais je ne suis pas étonné. Ils (VW) ont pris leur décision il y a longtemps, ils ont roulé beaucoup en essais, et nous en 2003, quand on est arrivés (en WRC), on a terminé champions du monde des constructeurs et on a raté le titre pilotes d'un point", rappelle le Belge. "Ca montre qu'avec une bonne préparation, et une bonne équipe, on peut arriver avec une voiture performante", ajoute Matton.

Le potentiel de Dani
Il a déjà prévenu Sordo qu'il allait aussi faire la Suède, ce qui n'était pas prévu à l'origine, en lui disant: "Si on fait la Suède, c'est parce qu'on veut que tu joues le championnat toi aussi, alors il faut que tu en gardes sous le pied", dixit Matton samedi. "Il faut que Dani se remette dans le rythme car il a peu roulé ces deux dernières saisons (trois podiums dans une Mini). Je suis très confiant sur son potentiel, y compris sur un rallye comme le Mexique", avoue Matton.

Il rejoint ainsi l'avis de celui qui sera sûrement le grand rival de Citroën en 2013, Ogier, beaucoup plus que le très inconstant Jari-Matti Latvala. "Dani peut gagner aussi le championnat, car il est à nouveau dans une bonne voiture. Il peut rouler très vite sur l'asphalte et sur terre il est loin d'être ridicule", résume Ogier, qui avait pris la place de Sordo chez Citroën avant d'y être remplacé par Hirvonen, plus docile. A l'ombre de Loeb, 2013 sera l'année des revanches.

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Rugby - Coupe d'Europe : Le Munster sort le Leinster

En battant le Racing-Métro (29-6) en infériorité numérique dès le début du match, la province irlandaise du Munster, bonus offensif à la clé, condamne le Leinster (deuxième de la poule 5), double tenant du titre, au Challenge européen.
Le Racing Metro 92 n'a pas fait le poids sur le terrain du Munster, ce dimanche. (AFP)







L’enjeu de cette rencontre n’était pas de voir une équipe bis du Racing-Metro tenir tête à la redoutable province irlandaise du Munster, champion d’Europe en 2006 et 2008, mais bien de savoir à partir de quel moment la Red Army va sortir de la H-Cup son cousin de Dublin, le Leinster. Duel à distance entre les deux provinces irlandaises qui dominent le rugby européen depuis une décennie. Deuxième de la poule 5, le Leinster, à la lumière du net succès du Munster (29-6) face au Racing-Métro, n’est pas qualifié pour les quarts de finale et reversé en Challenge européen. Nouvelle accueillie dès la 48e minute et le quatrième essai du Munster par l’énorme ovation du public de Thomond Park.

Pourtant, remarquable en mêlée fermé (deux coups francs et deux pénalités sifflées d’entrée en faveur des Franciliens) avec un Julien Brugnaut des grands jours, le Racing-Métro débute on ne peut mieux ce match et ouvre même le score d’un but signé Germain. Vingt-quatre minutes durant lesquelles les Franciliens, en infériorité numérique, font taire le bouillant public de Thomond Park. A quatorze contre quinze, puisque le troisième-ligne aile Antoine Battut a été expulsé dès la 6e minute pour un coup de genou sur un adversaire au sol. Mais à la 24e minute, survient le tournant du match. Derrière un regroupement, le demi de mêlée irlandais Conor Murray s’en prend à Sébastien Descons sans ballon et le jette au sol d’un geste d’énervement, mais l’arbitre, M. Barnes, siffle la première faute, à savoir l’obstruction de Descons. Deux poids, deux mesures. Le mauvais geste de Murray méritait au moins un carton jaune. Sur la pénaltouche qui suit, Murray s’en va inscrire le premier essai du match (7-3, 25e), transformé par Ian Keatley.

Le Munster passe alors la vitesse supérieure, multiplie les actions et les temps de jeu.Le Munster passe alors la vitesse supérieure, multiplie les actions et les temps de jeu pour marquer deux essais supplémentaires (Zebo, 29e ; Sherry, 36e) sur des mouvements parfaitement huilés : percée axiale et surnombre au large pour le deuxième essai, groupé-pénétrant à cinq mètres de la ligne pour le troisième. A la mi-temps, survenue sur le score de 17-6, le Munster n’est toujours pas qualifié en quart de finale. Il lui manque l’essai du bonus offensif qui ne tarde pas à arriver, dès la 48e, signé du virevoltant ailier international Simon Zebo (3sel.), lequel en ajoute vite un autre (29-6, 55e) pour un spectaculaire triplé qui propulse son équipe dans le tableau final, sans doute face aux Harlequins, à Londres.

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Biathlon - CM (Hommes) : La France dans le mille

Martin Fourcade et ses coéquipiers ont remporté leur deuxième relais consécutif : historique ! (Reuters)







Le relais français (S. Fourcade, Béatrix, Boeuf, M. Fourcade) a brillamment réussi sa répétition générale avant les Championnats du monde (6-17 février en République tchèque) en s'adjugeant dimanche la première place dans le relais 4x7,5km d'Antholz (Italie). Cette troisième victoire de la saison, la deuxième consécutive après Ruhpolding (Allemagne), la semaine dernière, s'est jouée dans le dernier relais assuré par Martin Fourcade. Leader de la Coupe du monde en individuel, le Français s'est élancé avec deux secondes d'avance sur le Russe Dmitry Malyshko, qu'il a relégué à 10"1 sur la ligne d'arrivée. C'est la première fois dans l'histoire du biathlon français qu'un relais s'impose deux fois de suite.

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Le 20/01/2013 à 00:11:00
Rallye raid - Dakar : On prend les mêmes...

Stéphane Peterhansel en auto, Cyril Despres en moto, Marcos Patronelli en quad et encore un Kamaz en camion. Le plus grand rallye-raid de la planète se copie un peu trop.
Si le décor a été à la hauteur de l'événement, il n'y a eu en revanche que peu de suspense. (L'Equipe)







C'est beau des grands garçons qui ont beaucoup donné de leur corps qui, enfin sourient, à travers leurs masques de poussière. Quatorze étapes, trois pays, les Andes, l'Atacama, 8500 km, ça use. Helder Rodrigues se filme, Pascal Delesque porte un brassard hommage à Thomas Bourgin, son pote motard décédé, Cyril Despres se fait attendre, des femmes accueillent leur champion en robe évanescente, des bises claquent sur les casques, Paul Smith ose des acrobaties avec son quad, les Polonais s'arrosent d'eau à défaut de champagne... L'Américain Johnny Campbell parle de « wonderful opportunity » (une chance unique), et Kurt Caselli, vainqueur d'étapes, convoqué une semaine et demie avant le départ de Lima, pour suppléer le blessé Marc Coma, regrette « que la course ne continue pas encore un peu... »

On le retient celui-là : Kurt Caselli ou Mister K. Car c'est de ça que manque le Dakar, de noms nouveaux, de nouvelles marques aussi, capables de renouveler le paysage, car les cartes ça ne suffit pas.
« - Alors Kurt, prêt à challenger Despres ?
- Vous croyez quoi ?
- Je suis pas sur la moto.
- Bien sûr que oui, dès l'année prochaine. »

Il suffisait d'être un simple lecteur de palmarès pour prophétiser celui de 2013.Il suffisait d'être un simple lecteur de palmarès pour prophétiser celui de 2013. Peterhansel pour la onzième fois, la cinquième en auto. Roma, Novitskiy, Holowczyc (Mini) n'ont été que des équipiers moins véloces et moins malins, Sainz et Al-Attiyah (Buggy Qatar) pilotaient des buggys trop jeunes, Chicherit (Buggy SMG) joue encore dans une catégorie inférieure côté budget, De Villiers (Toyota) force la vérité quand il déclare que ses erreurs de navigation et autres aléas correspondent aux presque trois-quarts d'heure de retard, et Robby Gordon (Hummer) fanfaronne quand il clame qu'à voiture égale il serait devant.

En moto, déstabilisé par l'absence de Marc Coma, inquiété par sa boîte de vitesse, Cyril Despres (KTM) a finalement assuré, le jour où il a voulu, matant une concurrence (Yamaha, Husqvarna, Honda, Serco) encore jeune et désordonnée. En quad, Marcos Patronelli (Yamaha), le rocker de "Captain Night Train", s'est promené (c'était souvent très joli), 1h50 plus vite que le reste du groupe. Enfin en camion c'est toujours ou presque un Kamaz du Tatarstan qui l'emporte. Comme Vladimir Chagin (sept victoires) s'est promu team-manager, là au moins y a un semblant de nouveau avec Eduard Nikolaev. Mais ça fait peu...
Stéfan L'HERMITTE, à Santiago du Chili

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Wawrinka: «Ce fut vraiment un match de dingues»

TENNIS

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Le Vaudois revient sur son incroyable performance, en huitièmes de finale à Melbourne, contre Novak Djokovic.
Mis à jour le 20.01.2013

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Après avoir quitté le court les larmes aux yeux, Stanislas Wawrinka était partagé entre deux sentiments à l’issue de son 8e de finale de l’Open d’Australie: la terrible amertume de la défaite mais aussi la fierté d’avoir joué un match d’anthologie.
«J’ai livré le match le plus abouti de ma carrière. Sur le plan du jeu et sur le plan mental, explique-t-il. Je me suis battu contre lui. Contre moi aussi. J’ai compris que je dois être plus dur envers moi pour réussir».
Pousser le no 1 mondial aussi loin sur la Rod Laver Arena en «Night Session» restera à jamais comme l’un des grands moments de sa carrière. «J’ai profité de chaque instant, poursuit-il. Ce fut vraiment un match de dingues. Mais J’aurais voulu écrire l’histoire en le gagnant !».
Un match qu’il n’a pas gagné, en raison avant tout de la bravoure de son adversaire. «Il est toujours là. Il s’est battu comme un chien», lâche-t-il. Djokovic a su laisser passer l’orage, cette première heure de match qui fut dominée outrageusement par Stanislas Wawrinka. «Je ne surjouais pas. Je faisais tout simplement ce que je devais faire, explique-t-il. Mais je savais très bien qu’il faudrait un miracle pour que Djojkovic perde en trois petits sets dans un tournoi du Grand Chelem. Je ne crois pas que l’affaire aurait été pliée si j’avais mené deux manches à rien».
Toutefois, ce manque de résolution à l’instant de conclure le deuxième set a pesé très lourd dans la balance. Stanislas Wawrinka a même donné l’impression de lâcher prise avant de revenir dans le match avec un rare brio dans la quatrième manche. «Dans une rencontre en cinq sets, vous avez plusieurs vies, dit-il. Au cinquième, j’ai eu mes chances. Je lui prends d’entrée son service et je me retrouve ensuite avec quatre balles de break à 4-4...»
Le Vaudois a eu l’élégance de ne pas fustiger l’arbitrage avec cette erreur de jugement qui lui a coûté très cher lors de ce huitième jeu. «Dans un tel match, il est inévitable que des décisions se retournent contre vous», glisse-t-il. Mais s’il étudie un jour la vidéo de cette partie, il verra bien que son retour de service touche la ligne. Et qu’il aurait dû servir pour le match contre le maître des lieux.

Tu as raison Stan, un match qui est entré dans l'histoire du Tennis.

Bravo à vous deux, simplement un régal