Toutes New sportives autres que la moto

[Norton]

Foot - Coupe - 16es : Giuly qualifie Lorient

Lorient est la première équipe à se qualifier pour les 8es de finale de la Coupe de France. Les Merlus se sont imposés à Sedan (1-0) grâce à une réalisation de Giuly.
Ludovic Giuly a inscrit l'unique but de Sedan-Troyes. (L'Equipe)








Lorient a mis le temps, mais il est finalement reparti de Sedan (1-0) avec une qualification pour les 8es de finale de la Coupe de France en poche. Entré à la 55e minute à la place de Mareque, Ludovic Giuly a libéré les Merlus à un quart d’heure du terme (74e). Si la logique a été respectée entre l’actuel 6e de L1 et la lanterne rouge de la L2, les Ardennais pourront regretter une tentative manquée de Court, pourtant seul face à Lecomte quelques minutes plus tôt (67e).

Cette opportunité et une frappe de Diaby non cadrée (47e) exceptées, Sedan n’en a pas fait assez pour tutoyer un éventuel exploit. Pour leur troisième match de l’année, seulement, et alors qu’ils restaient sur une série de cinq matches sans défaite, les joueurs de Laurent Guyot ont rapidement été en difficulté devant Aliadière, Sunu & co. Le premier a manqué deux fois le cadre (23e, 35e), le second a buté sur Lembet (15e), tandis que Monnet-Paquet a raté une reprise de volée aux six mètres (41e). C’était avant que Giuly ne sorte du banc, n’inscrive son deuxième but de la saison, et n’offre à Lorient le premier billet pour les 8es de finale de la Coupe.

[Norton]

Foot - Coupe - 16es : Rouen - OM reporté

La rencontre qui devait opposer Rouen à Marseille ce mardi soir (20h55) en 16es de finale de la Coupe de France a été reportée. La cause : une fuite de gaz...
Elie Baup et ses joueurs sont repartis ce mardi midi à Marseille. (L'Equipe)







Le 16es de finale de Coupe de France entre Rouen et l'Olympique de Marseille, programmé ce mardi soir (20h55), a été reporté par la FFF sur décision de la préfecture de Seine-Maritime, après la fuite de gaz dans une usine de la ville de Rouen. «Il s'agit d'une conséquence indirecte de l'incident qui s'est produit dans la nuit de lundi à mardi dans l'usine chimique Lubrizol située à Rouen», a communiqué la FFF.

Les joueurs de l'OM, qui étaient arrivés sur place mardi matin, sont repartis peu de temps après en avion direction la Provence. Aucune date de remplacement n'a pour l'instant été évoquée.

«C'est sûr que c'est très ennuyeux mais on va vite digérer, vite rebondir. Ce n'est pas un match perdu. C'est un match que l'on va rejouer, certainement la semaine prochaine», a réagi l'entraîneur de Rouen, Didier Ollé-Nicolle, sur le site de Paris-Normandie.
avec H.F., à Marseille

[Norton]

Foot - Coupe : Vertou, le nouveau Carquefou ?

Cinq ans après Carquefou, tombeur de Nancy en 16es, un autre club de Loire-Atlantique, l'USSA Vertou (CFA 2), reçoit Evian-TG mardi (20h00) avec l'espoir d'imiter son voisin.
Laurent Delanoe, qui jouait à Carquefou en 2008, espère revivre pareille émotion avec Vertou cette saison. (L'Equipe)







En Loire-Atlantique, le FC Nantes, huit fois champion de France et deuxième de Ligue 2 actuellement, n’est plus à présenter. Depuis 2008 et une épopée en Coupe de France stoppée en quart de finale par le PSG (0-1), Carquefou, aujourd’hui en National, fait partie du paysage. Opposé à Evian-Thonon-Gaillard mardi en seizièmes de finale de la Coupe de France, l’USSA Vertou n’a pas encore la réputation de ses voisins. Une partie des 20 000 habitants de la commune sera toutefois dans les tribunes du stade des Echalonnières mardi. «Il y a 3500 billets vendus et seulement 500 places assises, explique Mickaël Ollivier, qui a vécu l’aventure carquefolienne en 2008 et a rejoint Vertou cet été. Si on avait reçu le PSG, on aurait fait le forcing pour jouer à la Beaujoire et ça aurait fait guichets fermés. Mais c’est tout de même le haut niveau Evian et vu que le stade est homologué, c’est ce qui pouvait nous arriver de mieux.»

«J'ai relevé quelques failles mais je garde ça pour moi et mes joueurs. Ils ne pourront pas défendre en bloc et contrer chez nous»Le parallèle est tentant entre le Carquefou de 2008 et le Vertou d’aujourd’hui. Comme les Carquefoliens, les Vertaviens sont aujourd’hui en CFA 2. «Mais le parcours avait été plus difficile il y a cinq ans avec une Ligue 2 (Gueugnon) dès les 32es», réplique aussitôt Ollivier. Il y a cinq ans, Nancy, alors troisième de la Ligue 1, était tombé à Carquefou (2-1, a.p.) en seizièmes. L’exploit peut-il se répéter 20 kilomètres plus au sud ? «Je suis allé voir Evian à Gerland vendredi (0-0), déclare le coach Alban Atonatty. Au premier abord, ça a été ‘’Oh p…, ça va vraiment être dur’’. J’ai relevé quelques failles mais je garde ça pour moi et mes joueurs. Ils ne pourront pas défendre en bloc et contrer chez nous. Nous comptons aussi sur l’effet du stade plus petit, avec les spectateurs massés sur la main courante à deux mètres du terrain. Ça, c’est certain, ça va nous aider».

Delanoë signe pour un 0-0




Vendredi soir, Laurent Delanoë, attaquant de Carquefou de 2008 à 2012, de retour dans le club de son enfance cet été, a jeté un œil sur la performance de la défense d’ETG : «Le coach nous a dit qu’il faudra mettre le ballon au fond car on n’aura pas beaucoup d’occasions. C’est vrai que quand on voit de grands joueurs comme Bastos, Gomis et Lisandro ne pas marquer, on se demande comment on va faire». Interrogé sur le pourcentage de chance de son équipe, Ollivier répond 1%. «Ce n’est pas la peine de jouer dans ces cas-là, réplique son ami Delanoë. C’est trop peu. Moi je pense que c’est du 50/50. Faire le même résultat que Lyon me convient, après notre gardien fera l’arrêt qu’il faut aux penalties pour la qualification.»

[Norton]

Hand - ChM (Hommes) : Croatie : un regard d'Experts

L'équipe de France joue mercredi (21h30) contre la Croatie en quarts de finale du Mondial. Poste par poste, les Bleus décortiquent leurs adversaires.
Nikola Karabatic se méfie de Drago Vukovic, l'arrière gauche de la Croatie. (AFP)







Mirko Alilovic - Gardien de but

Thierry Omeyer : «Un gardien de grande taille, qui joue justement sur son envergure. Il commence à avoir pas mal d’expérience. Il n’est pas très âgé. Vingt-huit ans, c‘est l‘âge de la maturité à ce poste. Alilovic est dans la tradition des pays de l’ex-Yougoslavie. Il joue beaucoup en relation avec sa défense et est très performant sur les tirs de près.»

Drago Vukovic - Arrière gauche

Nikola Karabatic : «C’est un joueur très complet. Un très bon défenseur et quelqu’un de très agressif sur un terrain. Il est aussi très fort en un-contre-un. Et quand on sait que la Croatie base ses succès sur sa défense...»

Domagoj Duvnjak - Demi-centre




Daniel Narcisse : «Un beau joueur. En défense 0-6, il est capable de défendre au poste trois ; en 1-5, en joueur avancé. En attaque, on connaît son agressivité. Duvnjak peut changer le rythme, la direction du jeu, monter les ballons. Il a aussi une bonne entente avec Igor Vori, le pivot.»

Marko Kopljar - Arrière droit

Xavier Barachet : «J’avais discuté avec lui à l’Euro 2010 après leur défaite en finale. Il était jeune mais se disait que sa carrière était terminé, qu’il n’y arriverait jamais. Quand je mesure le chemin parcouru depuis, je me dis que la donne a vraiment changé. Il sait tout faire, est formidable dans le jeu. Kopljar a aussi beaucoup de lucidité dans sa vision du jeu. Au tir de loin, c’est certainement le meilleur. Pour moi, c’est le meilleur arrière droit du monde.»

Igor Vori - Pivot

Cédric Sorhaindo : «Il fait partie des meilleurs. Par rapport à sa taille et à ses prises de position, il est dur à contourner. En défense, Vori est toujours dans la dissuasion. Il prend beaucoup de place. Il a aussi beaucoup de tempérament. En attaque, il est très efficace, notamment au shoot.»

Lovro Sprem / Ivan Nincevic - Ailier gauche

Manuel Strlek, blessé, Sprem a plus de temps de jeu. Nincevic a été appelé lundi.
Samuel Honrubia : «Nincevic est un joueur très technique. Sprem, lui, est jeune. C’est sa première compétition. Il a envie de bien faire. Il marque beaucoup sur le jeu rapide.»

Ivan Cupic - Ailier droit

Luc Abalo : «Je ne peux dire que du bien de lui. Tout ce qu’il sait faire, il le fait très bien. C’est un très bon finisseur sur son aile. Il tire aussi les penalties. Physiquement, c’est un ailier. Il n’est pas forcément très grand, ni impressionnant.»
Olivier PAQUEREAU, à Saragosse, avec P.P. et L.M.

[Norton]

Voile - Vendée Globe : La quille bordel !

C'est la deuxième quille qui part au fond, sur cette édition du Vendée Globe, après celle de Safran, quelques heures après le départ, il y a 72 jours. Pour vous apporter quelques éléments de réflexion, voici un état de l'art de la quille.




Sur un tel voilier, la quille représente principalement le contrepoids nécessaire pour que le bateau reste à l’endroit, et puisse ne pas chavirer pour contrecarrer la force latérale générée par le vent qui souffle dans les voiles, et dans une moindre mesure, le poids de tout ce qui dépassent du pont, mât, haubanage, drisses, voiles hissées. On peut faire un monocoque sans quille, sans poids sous le bateau, cela s’appelle un dériveur, mais c’est réservé à de petites embarcations, à l’équilibre précaire. Sur les voiliers du Vendée, voici les ordres de grandeur (ce ne sont que des ordres de grandeur, puisque différentes configurations existent) : un bateau pèse 8 tonnes, dont 3,5 tonnes de coque et systèmes embarqués, 500 kilos de gréement et voiles hissées, 3,8 tonnes de quille. La quille est contituée de 2 parties : le bulbe ou torpille, en plomb, pour 3 tonnes, et le voile de quille, pour les 800 kg restants, pour un tirant d’eau de 4.5 mètres. Ce ne sont que des ordres de grandeur, je le répète, puisque différentes solutions techniques existent. On peut les regrouper en 3 grandes familles : métal massif, métal mécano-soudée, et composite. Détaillons :

Voici le bloc d'acier dans lequel va être fabriquée la quille en acier massif ou quille pleine. (Mer Agitée) (D.R)






Acier massif : on part d’un bloc d’acier moulé ou forgé, qu’on usine en 3 dimensions, pour obtenir une lame de couteau. Cette solution est fiable, sous réserve que la coulée soit très bien faite et ne comporte pas de paille et de fissures (défaut de moulage), le profil hydrodynamique est très fin, donc très peu de résistance à l’avancement, mais très lourde (1000 kilos environ).
A ma connaissance : Maitre Coq, Savéol, Hugo Boss, …

La quille mécano soudée en pleine construction. Elle nécessite un grand soin lors de sa réalisation. (Mer Agitée) (D.R)



Mécano soudée : c’est un assemblage par soudure de plusieurs tôles ployées ou usinées en forme, pour former un caisson creux. L’avantage principal est qu’on se passe d’une partie de la matière au cœur de la pièce, sur la fibre neutre et autour, donc on gagne du poids là où le métal n’apporte pas grand-chose. La quille est un peu plus épaisse qu’en massif. La difficulté de fabrication réside dans la qualité des cordons de soudure, on sait qu’un cordon est grosso modo moitié moins solide que le métal en pleine tôle. Cette valeur est prise en considération dès la conception de l’assemblage, puis dans le calcul, et demande un grand soin lors de la réalisation.
A ma connaissance : Macif, Safran (titane, soudée par bombardement d’électrons), Virbac Paprec, Gamesa, Akena Véranda, Initiative Coeur …

Sa construction est complexe, couteuse mais le résultat ne peut être altéré par la corrosion. (Mer Agitée) (D.R)



Composite carbone : le carbone est un matériau qui est très léger, rapporté à ses caractéristiques mécanique, mais le fait que ce soit une fibre, fait qu’il a des propriétés orientées, très solide dans l’axe de la fibre, très faible perpendiculairement. Dans l’empilage des couches, on est donc obligé de faire des choix et des concessions. Il en résulte une construction très complexe, couteuse (X2 ), légère (420 Kg), et épaisse, mais qui n’est pas altérée par la corrosion, à l’inverse de l’acier.
A ma connaissance : Banque Populaire, Cheminées Poujoulat, Team Plastique, Votre nom autour du monde…

On pourrait développer encore sur les problèmes de résonnance de l’appendice, qui peut rentrer en vibration sous l’effet du flux d’eau autour, phénomène calculable, qui peut aller jusqu’à la rupture du voile de quille. Si l’idéal existait, tout le monde adopterait la même technologie. Tout est affaire de compromis…
Michel DESJOYEAUX

[Norton]

F1 - Mercedes : Hamilton : «Je vis pour gagner»

Lewis Hamilton, qui débute une seconde carrière chez Mercedes, n'a pas l'intention de revoir ses ambitions à la baisse. Il veut encore remporter des courses et des titres.
Lewis Hamilton espère réussir dès sa première saison chez Mercedes. (D.R)







Lewis Hamilton a fait lundi sa première apparition officielle en tant que pilote Mercedes, lors de sa visite du musée du constructeur allemand à Stuttgart. Le pilote anglais, qui a quitté McLaren, en a profité pour parler de sa joie de rejoindre un constructeur aussi mythique, et de ses ambitions.

«Savoir que je fais désormais partie de l'univers Mercedes est un grand privilège, a déclaré le champion du monde 2008. Je suis très reconnaissant pour l'accueil que j'ai reçu, et aussi très excité à l'idée de piloter une F1 Mercedes. Je suis allé à l'usine de Brackley en décembre, j'ai posé beaucoup de questions, en essayant de me montrer le plus impliqué possible. C'était génial de voir à quel point tout le monde était enthousiaste, et déterminé. Cela m'a donné beaucoup de motivation pour tout l'hiver.»

«Ce sera difficile de rivaliser avec les équipes qui sont déjà au sommet, mais je ne pense pas que ce soit impossible.»Même s'il a conscience des limites de sa nouvelle écurie, cinquième seulement du championnat 2012, Hamilton n'a pas l'intention de faire de la figuration, ce n'est pas dans son tempérament : «Je pense que cette saison va être très intéressante, ce sera un beau voyage. Et je pense que nous allons prendre du plaisir. Je vis pour gagner, c'est ce pourquoi je travaille toute l'année, et c'est ce que nous viserons tous ensemble. Bien sûr, ce sera difficile de rivaliser avec les équipes qui sont déjà au sommet, Red Bull, Ferrari, McLaren, mais je ne pense pas que ce soit impossible.»

[Norton]

Rugby - Saracens : Le rugby change de surface !

Après deux siècles de jeu sur pelouse naturelle, le rugby découvre une nouvelle surface, le gazon artificiel, à l'occasion de la rencontre de LV= Cup dimanche entre les Saracens et Cardiff.
L'ancien stade des Sarries, Vicarage Road, sera remplacé dès dimanche par l'Allianz Park. (EQ)







Les Saracens et les Cardiff Blues vont rentrer dans l’histoire du rugby au nouveau stade de l'Allianz Park. Les deux équipes vont s’affronter dimanche (20h30) en LV= Cup* dans ce qui restera comme le premier match professionnel sur gazon artificiel. La rencontre sera également la première réception des Sarries dans leur nouvel antre qui est en passe de devenir leur résidence permanente.

Un long travail de recherche

La surface artificielle, conçue après six années de recherche, est la première de son genre dans le rugby. Avec trois couches de surface spécifique, elle se compose de lames synthétiques et d’un tampon de choc pour réduire la menace de lésions articulaires. Les matières utilisées s’inspirent des terrains synthétiques créés dans les années 1980 qui ont d’abord été utilisés au hockey sur gazon puis en football américain.

Cher mais très pratique




Malgré un coût d'installation de 500 000 livres (près de 600 000 euros), le terrain est utilisable par tous les temps et demande peu d'entretien. Il doit en revanche être remplacé tous les huit ans. Le terrain sera testé en Premiership le 16 Février lors de Saracens-Exeter. Edward Griffiths, le directeur général du club des Saracens, s’est dit ravi d’être pionnier sur ce qu'il croit être l'avenir du rugby. «Nous sommes très enthousiastes à propos de ce nouveau chapitre de l’histoire du rugby et du club.» «Cette surface a été créé juste pour le rugby et toutes les recherches nous montrent que ce sera un jeu plus rapide et sans danger pour les joueurs», a-t-il précisé.

Un terrain qui en appelle d'autres ?

Edward Griffiths a également évoqué la possibilité prochaine d’étendre cette surface à d’autres pays : «J'ai eu des conversations avec des gens en Afrique du Sud, en Australie, et je sais que les gens sont intéressés. Le stade écossais de Murrayfield aussi. Tous ces lieux attendent de voir si cette expérience sera couronnée de succès. Si c’est le cas, je pense que les terrains de rugby, dans les cinq prochaines années, seront presque tous artificiels.» La fin des travaux de l’Allianz Park met fin à une période de nomadisme pour les Sarrasins, qui ont joué leurs matches à domicile dans six endroits différents cette saison.

*(La LV=Cup est le nom de l'ancienne coupe «Anglo-Galloise» qui met aux prises les douze équipes de Premiership et les quatre régions galloises. Cette compétition est à élimination directe et a lieu tous les ans).

[Norton]

Rugby - Transferts : Top14/ProD2 : début le 15 avri





Le Comité Directeur de la Ligue nationale de rugby a arrêté mardi les règles de mutations et de composition des effectifs pour la saison 2013/2014. La période des mutations (signature et envoi des contrats à la LNR) débutera le 15 avril 2013 et s’achèvera le 15 juin 2013 à l’exception des clubs promus, le 29 juin 2013 pour les clubs promus en Top 14 et le 8 juillet 2013 pour les clubs promus en Pro D2. Par ailleurs, les règles de composition des effectifs (nombre de contrats autorisés, recrutements de jokers médicaux et de joueurs supplémentaires en cours de saison) sont similaires à celles en vigueur lors de la saison 2012/2013.

[Norton]

Foot - Italie - Juve : Buffon jusqu'en juin 2015

Gianluigi Buffon terminera sa carrière à la Juventus. Le portier international italien de 34 ans a prolongé son contrat jusqu'en juin 2015 avec la Vieille Dame. Une conférence de presse sera donnée mercredi à 15h00 afin d'officialiser la chose.:amoure ux:

[Norton]

Coupe Davis: Les silences assourdissants de Federer

Tennis

—
Le Bâlois a fini par confirmer qu’il ne participerait pas à la Coupe Davis. A demi-mot, confusément. Au sein du sérail, la tension monte.
Par Christian Despont, envoyé spécial à Melbourne.

• Imprimer

Roger Federer reste secret sur les raisons qui le poussent à renoncer à la Coupe Davis.
Image: Keystone
En septembre 2011, c’est une équipe de Suisse au grand complet qui s’était imposée en Australie.
(Image: DEAN LEWINS/EPA)
ÉDITORIAL

Que Federer fasse entendre ses raisons

Roger Federer a confirmé péniblement, en deux mots, qu’il ne participerait pas à la Coupe Davis. Sa décision était prise depuis des mois. Ses proches savaient, la fédération savait; ou du moins subodorait. Mais la Suisse aurait eu besoin de l’entendre. Distinctement, clairement.

Car sur le fond, et sauf à devenir cocardier ou romantique, la décision de Roger Federer est totalement défendable. La Coupe Davis occupe les pires emplacements du calendrier. Ses audiences sont en chute libre. Les chances de la remporter sont à peu près nulles. Il y a là un conflit d’intérêts que la conscience d’un compétiteur peine à arbitrer, entre une carrière encore prometteuse et une équipée patriotique au destin improbable.

Les foules idolâtres, par un réflexe d’appropriation, pensent que la vie d’un champion leur appartient, et qu’ils ont sur elle un droit de préemption. Mais Roger Federer ne doit plus rien à personne, ni au tennis suisse, auquel il a offert un outil promotionnel inégalable, ni à son pays, dont il a donné une image d’Epinal dans le monde entier. Ses priorités, avec l’âge, ont changé. Il serait profondément ingrat de le lui reprocher.

Sauf que Roger Federer a un tort: il louvoie. A répéter son attachement à la Coupe Davis, main sur le cœur, et prétexter des empêchements de dernière minute, à répondre à l’affect par une communication de type nord-coréenne, il devient inutilement blessant. Il déçoit et il humilie. En un sens, il cocufie. Peu importent ses raisons, car elles le regardent. Mais la Suisse, pour les comprendre, a besoin de les entendre.



La Télévision alémanique ne diffusera pas la rencontre de Coupe Davis entre la Suisse et la République tchèque, la semaine prochaine, à Genève-Palexpo. Les audiences déjà faméliques ne survivraient pas au forfait de Roger Federer. Mêmes craintes autour de la billetterie: sur les 3800 places disponibles, 2600 sont «occupées, pas vendues», compte René Stammbach, président de Swiss Tennis.
Désarroi de Stammbach
L’homme ne cherche plus à dissimuler son désarroi. Il n’a pas réussi à convaincre Federer et, pis, il a échoué à rendre sa décision publique. «Au moment de lancer la billetterie, nous ne voulions plus laisser planer de doute. Les gens pensent que nous entretenons un faux suspense sur la présence de Roger, puis crient à l’escroquerie.» Mais lorsque René Stammbach appelle Tony Godsick, l’agent de Federer, pour lui demander une prise de position officielle, le ton monte. Le refus est catégorique, puis comminatoire.
Il aura fallu attendre lundi soir, une question anodine en conférence de presse, pour lever non pas un doute, mais une ambiguïté. «Non, je ne viendrai pas», a poliment écourté Roger Federer. Un confrère a insisté. «J’ai pris cette décision il y a un an et demi. Je ne reviendrai pas dessus.»
Surprise générale. «J’ai appris le forfait de Rog’ en octobre, à Shanghai», assure Stanislas Wawrinka, dont la déception s’est exprimée quelques semaines plus tard. «Roger n’arrête pas de dire depuis des années que la Coupe Davis est importante pour lui, mais ce n’est clairement pas le cas en ce moment. Je regrette qu’il tourne toujours les choses comme ça l’arrange.»
Entre-temps, toujours pas de communiqué officiel. Chaque jour a rendu le forfait plus probable, la tension plus palpable. «Que voulez-vous que je fasse? soupire René Stammbach. Que je m’attaque à un monument? Que je coure au suicide? Que je me fasse casser la figure par son management? Il est inutile que je parle à Roger. Et quand bien même je le voudrais…»
Sur le fond, René Stammbach est plus partagé. Du moins, il prend ses précautions. «Je commence toujours par dire que Roger Federer ne doit rien à la fédération, ni à son pays.» Et ensuite, que dit-il? «Deux choses. Tout d’abord, Roger a promis à ses copains de les aider. C’était il y a trois ans et j’étais là. Secundo, des joueurs protestent contre un calendrier chargé, puis partent deux semaines en Amérique du Sud sans leur famille, pour disputer des matches exhibitions.»
La performance extraordinaire de Wawrinka, dimanche, face à Novak Djokovic, n’a pas infléchi la décision du maître. «Je savais déjà que Stan était capable de bien jouer au tennis.»
Personne ne croit à des forfaits de dernière minute, encore moins à de longues réflexions. Federer ne laisse rien au hasard: toutes ses apparitions publiques sont planifiées à l’heure près, trois mois et demi à l’avance.
C’est elle la patronne
Alors, pourquoi ses silences interminables? Une seule personne a accepté de répondre à cette question, sous le couvert d’un anonymat absolu – critiquer Federer revient un peu à tirer sur Bambi, le cuisiner à faire de Bambi un civet. «Au fond de lui, Roger adore la Coupe Davis, et je sais pertinemment qu’il a envie de la jouer, rapporte ce proche. Mais il a accordé cette concession à sa famille. Et s’il ne prend pas position, c’est parce qu’il a une sainte horreur des problèmes. Tous sont gérés par Mirka. C’est elle la patronne et, en assumant ce rôle, elle permet à Roger de se dévouer totalement au tennis.»
Selon nos informations, Federer avait bel et bien passé un pacte avec ses coéquipiers. La défaite de Wawrinka à Fribourg, contre Mardy Fish, a brisé ses espoirs. La sienne, quelques heures plus tard, lui a ôté ses dernières illusions. Au cœur d’une déception énorme, parsemée de colères bruyantes et de reproches maladroits, le dégât d’image était considérable. Federer se serait entretenu avec son clan. «Il est père de deux enfants. Mirka les voudrait davantage à la maison. Sa hantise, aussi, est que les gens profitent du nom de Roger, y compris la fédération. Le couple est aujourd’hui entouré de personnes fortunées, avec lesquelles il n’y a aucune ambiguïté. Et puis Roger reste un grand joueur, il peut redevenir numéro un et il le sait, comme il est conscient des fragilités de son âge. Quoi qu’il en dise, son vœux le plus cher est de régner encore. La Coupe Davis l’en priverait sûrement.» Reste à savoir pourquoi il ne le dit pas.