Toutes New sportives autres que la moto

[Norton]

Jan Ullrich critiqué pour son refus de briser le silence

Sauvegarder

• article
• réactions

• 
• 

Par: rédaction
23/01/13 - 19h11 Source: afp.com© ap.
L'ancien cycliste Jan Ullrich, seul vainqueur allemand du Tour de France, a été critiqué pour avoir refusé de suivre l'exemple de Lance Armstrong et de briser la loi du silence sur ses pratiques dopantes.

La principale critique est venue de Rudolf Scharping, le président de la Fédération allemande de cyclisme qui a regretté que le vainqueur du Tour 1997 ait manqué à plusieurs reprises l'opportunité de parler de son passé et d'aider à assainir l'image de son sport.

"Jan Ullrich a toujours été mal conseillé en refusant de jouer cartes sur table", a déclaré Rudolf Scharping au magazine allemand Bunte. "Il tient bon là-dessus. Il a saisi chaque opportunité pour s'échapper sur cette question", a t-il ajouté.

Alors que Lance Armstrong a admis s'être dopé la semaine dernière dans une interview télévisée avec Oprah Winfrey, Jan Ullrich refuse toujours de briser le silence. "Je ne vais certainement pas faire comme Armstrong et parler devant des millions de personnes même si beaucoup de gens me demandent régulièrement de le faire", avait déclaré Ullrich au magazine Focus. "Je vis dans le présent et je suis très content", avait-il ajouté.

Le cycliste de 39 ans, retraité depuis 2007, a été convaincu de dopage par le Tribunal arbitral du sport (TAS) en février dernier et avait été suspendu deux ans à compter d'août 2011. Tous ses résultats depuis mai 2005 avaient été annulés.

[Norton]

Tom Boonen a évité le pire

© belga.

© belga.© belga.
Comme vous avez pu le lire, le coureur Omega-Pharma Quick.Step a été hospitalisé en raison d'une infection septique à la suite d'une chute en mountainbike. Une bactérie s'était infiltrée dans son corps à travers une éraflure au coude gauche.

"On a affaire à une infection septique lorsque des bactéries pénètrent dans l'organisme, souvent par une plaie, et qu'elles sécrètent des matières toxiques. Si on ne parvient pas à stopper ces bactéries, elles vont se multiplier à la vitesse de l'éclair et atteindre le vaisseau sanguin. Cela peut provoquer une réaction violente de l'organisme que l'on appelle un choc septique. Ca peut être mortel. Tout dépend de l'agent infectieux", explique Steven Callens, spécialiste en infections à l'hôpital universitaire de Gand, dans Het Nieuwsblad.

On se souvient que Bart Wellens avait échappé de peu à la mort à la suite d'une infection des racines de la dent. Heureusement, Boonen n'en est pas arrivé là et a évité le choc septique.

"Les coureurs cyclistes sont plus exposés à ce genre d'infections que d'autres personnes parce qu'ils se font souvent des écorchures et en plus, ils n'ont pas forcément le réflexe de se soigner directement. Malgré la blessure, ils préfèrent continuer la course et entamer immédiatement la poursuite. Les soins, c'est souvent pour plus tard", explique le spécialiste. "Et peu importe où l'on tombe. Boonen aurait également pu heurter un sol propre. Bon nombre de bactéries sont déjà présentes sur notre peau, ou dans notre nez. Elles doivent juste avoir un endroit par lequel pénétrer et qui n'a pas été désinfecté immédiatement. Boonen a eu de la malchance, tout simplement", ajoute-t-il.

Tom Boonen restera encore quelques jours en observation à l'hôpital
et suit un traitement aux antibiotiques. "J'espère pouvoir reprendre l'entraînement la semaine prochaine. Cela ne pouvait pas tomber plus mal avec le début des classiques", a déclaré le dernier vainqueur du Tour des Flandres et de Paris-Roubaix.

[Norton]

Le geste d'une violence inouïe du gardien éthiopien



vidéo

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1510/Foot...thiopien.dhtml


Le gardien de l'équipe d'Éthiopie, Jemal Tassew, a percuté à pleine vitesse un attaquant zambien lors du match entre les deux pays, lundi à la CAN. Blessé, le portier éthiopien a été expulsé par l'arbitre alors qu'il quittait le terrain sur une civière (36e).

En supériorité numérique, la Zambie, tenante du titre, a ouvert le score dix minutes plus tard mais s'est fait rejoindre par les Ethiopiens peu après l'heure de jeu (65e, 1-1). L'autre rencontre du groupe entre le Nigéria et le Burkina Faso s'est soldée par le même score (1-1).

[Norton]

L'ex-coureur espagnol José Luis Martinez arrêté

José Luis Martinez, à la droite de Richard Virenque.
Plusieurs personnes, dont l'ancien coureur espagnol José Luis Martinez, ont été arrêtées à Murice, par la police nationale lors d'une opération contre la vente de produits anabolisants dans les provinces de Murcie et Alicante, rapporte la presse espagnole mercredi.
José Luis Martinez, 33 ans, a reconnu mardi avoir recours aux substances anabolisantes et s'être groupé avec deux ou trois amis pour l'achat, mais nie en faire un commerce à plus grande échelle.

Le réseau mis à jour se situe dans la zone industrielle de Lorqui où les enquêteurs, à l'oeuvre depuis un an, ont découvert "des quantités importantes de substances interdites", qui doivent encore passer à l'analyse en laboratoire, selon des sources proche de l'enquête, mais il s'agit notamment du clembuterol, de la testostérone et du Primobolán, un stéroïde anabolisant. Le réseau a mis un place, depuis Lorqui et via internet, un commerce d'anabolisants, provenant de l'étranger, distribués aux sportifs et dans les salles de sport des provinces de Murcie et d'Alicante.

En 2006, José Luis Martinez avait été identifié par la Guardia Civil comme client présumé du réseau de dopage lié au médecin espangol Eufemanio Fuentes, mais il n'avait pas été sanctionné.

José Luis Martinez avait fait ses débuts professionnels au sein de l'équipe Jazztel-Costa de Almeria jusqu'en 2003 avant de rouler pour l'équipe Kelme-Communidad Valenciana de 2004 à 2006. Il avait mis fin à sa carrière suite à l'Opération Puerto dont les premières audiences devant le tribunal de Madrid doivent précisément débuter lundi.

[Norton]

Lindsey Vonn sexy dans Outside

Sauvega
Après la rumeur envoyant Tiger Woods dans son lit, la belle Lindsay Vonn, championne olympique de ski, fait les beaux jours du magazine Outside. L'Américaine de 28 ans s'y dévoile au travers de plusieurs clichés séduisants.

"Ma vie est différente. J'ai commencé une nouvelle vie, avait déclaré il y a peu la championne américaine.

[Norton]

"7 des 8 coureurs de l'équipe PDM dopés sur le Tour 1988"

© epa.
Sept des huit coureurs de l'ancienne équipe cycliste PDM étaient dopés sur le Tour de France 1988, a annoncé mercredi le journal néerlandais Volkskrant dans un reportage.
Le quotidien se base notamment sur un carnet de notes du soigneur de l'époque Bertus Fok. Dans ce petit cahier, le Néerlandais y indiquait la nature et quantité des produits interdits que chaque coureur utilisait. C'est une des feuilles de ce carnet que le Volkskrant a reproduit à la une de son journal de mercredi.

On savait depuis longtemps que l'équipe néerlandaise utilisait des produits dopants pour ses coureurs, mais non qu'elle le faisait déjà lors du Tour 1988. De coureurs comme Steven Rooks et Gert-Jan Theunisse avaient en effet déjà avoué leur dopage dans le passé. Aux côtés de ces deux coureurs bataves, l'ancien champion du monde belge Rudy Dhaenens, décédé depuis lors dans un grave accident de la route en 1998, figurait également au sein de la formation PDM sur ce Tour de 1988.

[Norton]

Cyclisme - Paris-Nice : Katusha non sélectionné

Katusha, l'équipe de Joaquim Rodriguez, n'est invitée ni pour pour Paris-Nice, ni pour le Critérium du Dauphiné. Ce n'est pas bon signe en vue d'une wild card pour le Tour de France.
Joaquim Rodiguez doit encore avaler une couleuvre. Mais celle-ci n'est-elle pas celle de trop ? (L'Equipe)







Exclue du World Tour, l'équipe russe Katusha est dépendante des wild cards pour participer aux courses majeures. Mais les organisateurs ne se pressent pas pour l'inviter. Ainsi, RCS Sport l'a retenu pour Tirreno-Adriatico, Milan-San Remo et le Tour de Lombardie mais pas pour son fleuron, le Giro (4-26 mai). Mercredi, on a aussi appris que la formation de Joaquim Rodriguez - pour le moment - n'était pas non plus retenue pour Paris-Nice (3-10 mars), ni pour le Critérium du Dauphiné (2-9 juin). Ce qui n'augure sans doute rien de bon pour Katusha en vue du Tour de France, également organisé par ASO (groupe Amaury, comme L'Equipe), et pourrait définitivement pourrir les relations entre le n°1 mondial, qui a fait du Tour son objectif n°1 en 2013, et son employeur, qui ne veut pas le lâcher.

La non invitation de Sojasun pour le Dauphiné, considéré comme le Tour de chauffe de la Grande Boucle, est-elle également mauvais signe ? Au minimum, ASO a préféré dispatcher les invitations entre équipes françaises tout en maintenant une ouverture sur l'étranger. Sans surprise, Cofidis (Coppel, Tarramae) et Europcar (Rolland, Voeckler), les deux plus gros effectifs français du Continental Pro, disputeront à la fois Paris-Nice et le Dauphiné. Sojasun, qui doit dégager un leader après le départ de Coppel, et la nouvelle équipe suisse IAM, qui a notamment embauché Haussler, Lövkvist et Larsson (vainqueur du prologue de Paris-Nice en 2012), seront sur la Course au Soleil mais par sur le Dauphiné. Elles seront remplacées par Bretagne-Séché, qui fait son retour sur les grandes courses par étapes, et - plus surprenant encore - par la formation germano-britannique NetApp-Endura, née de la fusion de deux équipes, qui n'aligne aucun coureur d'envergure.
X.C.

[Norton]

Voile - Vendée Globe : Gabart s'en rapproche

La nuit a permis à François Gabart (Macif) de consolider un peu plus sa solide avance sur Armel Le Cléac'h (Banque Populaire).
François Gabart maintient son avance en tête du Vendée Globe. (L'Equipe)







La nuit de mardi à mercredi a permis à François Gabart de faire un nouveau pas vers la victoire, dès son premier vendée Globe. Le skipper de Macif s'est encore rapproché des Sable-d'Olonne, où il est attendu dimanche matin, et il en a même prodité pour reprendre un peu d'avance au classement. Au pointage de 5h00, il distançait Armel le Cléac'h (Banque Populaire) de 114 milles, alors qu'il ne lui en restait plus que 1491 à parcourir. Et la suite s'annonce prometteuse pour Gabart, qui devrait légèrement contourner les Açores et toucher rapidement la dorsale au nord pour bénéficier de bonnes conditions.

Plus de 24 heures après avoir perdu sa quille, Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3) s'accroche à sa 3e place. Mais même s'il tient un bon rythme (11 noeuds), il perd progressivement du terrain sur Alex Thomson (Hugo Boss).

[Norton]

[Norton]

«Je remercie la Streif de m'avoir laissé en vie»

Ski alpin

—
Deux ans après la terrible chute qui a failli lui coûter la vie, Hans Grugger est revenu faire la paix avec la Streif. L’Autrichien peut désormais se consacrer à ses études.
Par Gaëlle Cajeux, envoyée spéciale à Kitzbühel. Mis à jour à 05h50 1 Commentaire

• Imprimer

Sur le haut de la Mausefalle, Hans Grugger regarde l’endroit où il a failli perdre la vie il y a deux ans.
Image: THOMANN SVEN/Blicksport
En 2011, Hans Grugger était tombé violemment sur la Mausefalle. (Image: DR)

Il est 9 h26 ce mercredi matin à Kitzbühel. De nombreux skieurs sont venus le saluer chaleureusement, puis tous ont franchi le portillon de départ pour aller reconnaître la Streif, avant leur second entraînement de descente. Hans Grugger les suit de peu. Il les a vus plonger dans la Mausefalle. Lui s’arrête sur cet effroyable saut, accompagné de son amie, Ingrid Rumpfhuber. «Je pensais que cela n’allait rien me faire, puisque je n’ai pas de souvenirs de l’accident, dira l’Autrichien une heure plus tard, au pied de la piste. Pourtant ce fut un moment très émotionnel. Et d’autant plus pour ma compagne qui, elle, a tout vu, tout vécu.»
La crainte du drame absolu
Il était 11h40, le 20 janvier 2011. Lancé dans sa manche d’entraînement avec le dossard 5, Hans Grugger (9 podiums donc 4 victoires en Coupe du monde) était totalement déséquilibré lors du saut de la Mausefalle et retombait sur la tête avec une violence insoutenable. Dans l’aire d’arrivée, le silence disait la crainte du drame absolu. Victime d’un traumatisme crânien et des blessures à la cage thoracique, le skieur de Bad Hofgastein était héliporté inconscient et opéré d’urgence au service de neurochirurgie de l’Hôpital d’Innsbruck.
«Lorsque je passe devant le bâtiment des soins intensifs – chaque jour pour aller travailler – mon estomac se noue, encore deux ans après, raconte Ingrid. Il a passé tellement de temps à l’hôpital… D’abord cinq semaines à Innsbruck, les deux premières en étant dans le coma. Puis autant en réhabilitation près d’Innsbruck et ensuite il a pu poursuivre sa rééducation à la maison.» Une période que la jeune femme qualifie de «hardcore». «Peut-être que le fait d’avoir moi-même fait du ski de compétition me permet de mieux gérer la pression. Mais sincèrement, je ne sais pas comment j’ai affronté tout cela. Je fonctionnais, je faisais ce que je devais quasi machinalement. Mais lorsque l’on a su qu’il allait s’en tirer sans grosses lésions cérébrales, alors tout a lâché. Je suis tombée malade, j’ai perdu tellement de poids. J’étais k.-o.» Hans Grugger poursuit: «Ingrid a toujours été à mes côtés, elle m’a tellement soutenu qu’il était essentiel qu’elle m’accompagne ici aujourd’hui.»
L’Autrichien a ressenti dès l’année dernière ce besoin de revenir à Kitzbühel. «Or c’est seulement cette année que je me suis senti prêt. Mais je voulais la revoir dans la vraie atmosphère de compétition.» Ce qu’il a ressenti là-haut, sur la Mausefalle? «Ce fut un mélange de tristesse et de reconnaissance. Dans le fond, j’ai toujours été en paix avec la Streif car elle m’a laissé en vie. Mais c’est sûr que j’aime mieux les montagnes de Gastein que celle-ci. ( Il rit. )» Là-haut, sur la Mausefalle, il a aussi pensé que «ces skieurs sont totalement fous». Et compris que le Grugger skieur était désormais presque «quelqu’un d’autre». «C’était important de venir ici, le chapitre est terminé, glisse sa compagne. Il peut avancer vers sa prochaine étape.»
Hans Grugger veut enseigner et se consacre désormais à ses études de géographie et de sport à l’Université de Salzbourg. «Ce n’est pas forcément évident pour moi, car j’ai des séquelles de l’accident, confie-t-il. Physiquement, j’ai encore des problèmes de motricité fine. La connexion nerveuse entre le cerveau et ma jambe droite se fait très lentement. De plus, mon attention et ma capacité de concentration ne sont pas encore très bonnes. Selon les médecins, cela peut prendre jusqu’à 5 ans pour les retrouver à 100%.»