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Le «vintage» façon samouraï

Honda CB 1100

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Le constructeur japonais livre déjà la première belle surprise de l’année avec une moto réinventée, issue d’un mythe. Sous des airs à l’ancienne, la CB 1100 se révèle diablement efficace.
Par Claude Bovey, Valence (Esp). Mis à jour le 27.01.2013 3 Commentaires

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1/16Photo Honda







«Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître…» chante Charles Aznavour en interprétant «La Bohème». Pour beaucoup de motards, c’était aussi le bon temps de rouler, d’être accroché à la route, attaché aux valeurs simples. Oui, c’est en 1969 qu’est apparue en Europe la CB 750 Four, un deux-roues devenu mythique depuis.
Quarante-quatre ans plus tard, l’héritière débarque en force. De son aïeule, la CB 1100 reprend une valeur philosophique, à savoir un bloc moteur de quatre cylindres en ligne refroidi par air, développant 90 chevaux. Un élément de base important afin de ne pas déstabiliser l’esprit néo-rétro en le dénaturant avec un gros radiateur disgracieux. La CB 1100 possède tout de même un mini-radiateur d’huile discrètement apposé au-dessus des sorties d’échappement. Du chrome, juste ce qu’il en faut, sur les pare-boue avant et arrière ainsi que sur les phares, et le système d’échappement assure la touche nostalgique. Dommage que le réservoir, volontairement voulu fin «pour voir le haut du moteur», ne corresponde pas vraiment au look original. Voilà pour l’aspect visuel de ce pur roadster qui tombe à pic, au moment de retrouver le plaisir de rouler de manière subtile, en regard des nouvelles lois qui puniront sévèrement les motards trop «exigeants»…
Retour aux fondamentaux
Sur la CB 1100, les jantes à rayons ont fait place à des roues de 18 pouces à 5 bâtons munis de pneus étroits de 110 pour l’avant et de 140 pour l’arrière, gage de stabilité et d’agilité. Bien assis au centre de la moto, les mains naturellement posées sur les poignées du guidon plat et large où toutes les commandes se manient facilement, il est temps de pousser la mécanique. Bluffante, cette force dispensée sur les cinq rapports! La montée en puissance se fait de manière linéaire et procure une douceur de conduite très confortable. Lors des freinages appuyés, la CB 1100 se montre d’une stabilité à toute épreuve, bien servie qu’elle est par le système ABS combiné.
Mais le plus beau reste à venir, lorsqu’il s’agit d’emprunter des routes sinueuses montrant l’agilité époustouflante de la CB 1100 grâce à un simple châssis tubulaire magistralement équilibré. Un vrai retour aux valeurs simples de la conduite. Et n’y a-t-il pas plus beau que le son du cliquetis d’un cylindre à air en train de refroidir?

http://www.lematin.ch/auto-moto/vint...story/26671777


FICHE TECHNIQUE

MOTEUR
4 cylindres en ligne, 4 t à refroidissement par air et huile, double ACT.
Cylindrée: 1140 cm3.
Puissance: 66 kW; 89 ch. à 7500 t/min
Couple: 93 Nm à 5000 t/min

TRANSMISSION Par chaîne, boîte de vitesses à 5 rapports

CHÂSSIS Cadre double berceau tubulaire en acier

POIDS 284 kg (tous pleins faits)

AIDE AU PILOTAGE Système de freinage combiné avec ABS

LIVRAISON Février 2013, disponible en noir; rouge; blanc

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La Citroën DS3 Cabrio se déshabille

Nouveauté

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Oubliant toute timidité, la Citroën DS3 Cabrio enlève le haut. Mais conserve ses bretelles! Entendez qu’elle propose davantage un immense toit ouvrant qu’une vraie décapotable. Très sexy quand même!
Par Gil Egger, Valence (Esp). Mis à jour le 27.01.2013 2 Commentaires

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Surfant sur la vague des voitures personnalisables et amusantes, Citroën découvre sa DS3. Idéal pour profiter du paysage et de l’air ambiant.
Image: DR
Fiche technique

Modèle DS3 Cabrio THP 155

Dimensions (L x l x H) 3,95 x 1,71 x 1,45 m
Empattement 2,46 m
Places 5
Coffre 245 l (980 en rabattant les dossiers arrière)
Poids 1231 kg
Prix (provisoire) à partir de 21 900 fr. (écart de 3500 fr. entre berline et cabrio)

Moteur
Cylindres 4
Cylindrée 1598 cm3
Boîte manuelle 6
Chevaux (kW) 156 (115)
Couple maxi 240 Nm

Aides à la conduite
ABS, contrôle de trajectoire

Performances
Vitesse max. 212 km/h
0-100 km/h 07’’4

Consommation
Mixte normalisée 5,9 l/100 km
Emissions de CO2 137g/km
Etiquette énergie D
Autres versions essence 82 ch et 120 ch, diesel 92 ch

Garantie
2 ans illimité et extension à 3 ans et 60'000 km incluse
Détail No 1

L’immense toile propose trois niveaux d’ouverture: à vous de choisir dans quelle mesure vous acceptez d’être ébouriffé. (Image: DR)
Détail No 2

La toile peut être de trois couleurs: noire, bleue ou agrémentée d’un monogramme très «style» (prononcez «staïle»). (Image: DR)
Détail No 3

L’arrière, orné d’une barre chromée et de feux cerclés du même métal, se distingue de nuit par des feux «3D» du plus bel effet.
Détail No 4

Le coffre de 245 litres n’en a perdu que 20 par rapport à la berline, mais son accès réduit complique le chargement. (Image: DR)


Lancée en 2010, la DS3 n’a pas tardé à conquérir un large public. En particulier féminin, séduit par la possibilité de se composer une petite voiture adaptée à ses désirs. Mais les hommes n’ont pas été déçus non plus, puisque des châssis rigoureux et des moteurs enthousiasmants sont venus tout droit à leur rencontre.
Vendue à 200'000 exemplaires dans le monde, 4000 en Suisse, elle offre à Citroën une carte de visite orientée vers la séduction. Après la 3, sont apparues la 4, puis la 5, en attendant un modèle avec coffre promis pour bientôt. Il coiffera la gamme DS et répondra aux attentes de pays friands de cette architecture, en Asie, en Europe de l’Est, sans parler de la Chine qui a incité Citroën à imaginer cette déclinaison.
Le chic du chic
Dans la palette des choix proposés, nous avons pu rouler dans la version recouverte d’une toile à monogramme. Un joli clin d’œil: voici une voiture magnifiquement assortie à votre sac à main ou votre bagage Vuitton! Autre variante, la capote d’un bleu profond. Tout cela pour un supplément d’environ 300 francs, pas de quoi fouetter un chat quand on lorgne sur les options de concurrentes plus snobs, comme la Mini pour ne pas la nommer.
Alors, cette toile, comment disparaît-elle? Un bouton exige que votre doigt ne s’impatiente pas trop: vous appuyez pendant quelques secondes et le ciel apparaît au-dessus de votre tête. En insistant, la toile s’efface pour offrir la même vision aux passagers arrière. Une troisième pression et un mécanisme malin couche la lunette arrière et concentre tout le bazar tout au bout. Tout cela peut s’effectuer jusqu’à une vitesse de 120 km/h, la classe! Le système rappelle un peu celui de la Fiat 500C, en plus complet. Et la visibilité? Il en reste un peu pour la route, mais pas assez pour le parcage, la dotation standard prévoit judicieusement des radars de série.
Quand l’ouverture est maximale, l’air risque de s’engouffrer trop violemment pour la mise en plis de vos copines assises derrière vous. Un déflecteur limite l’ouragan. Si vous oubliez de le rabattre avant de fermer le toit, pas de problème, il disparaît avec docilité, pour réapparaître dès que vous décidez de rouler à nouveau à ciel ouvert. Il faudra une intervention de votre main pour le garder sagement replié dans son logement.
Une solution efficace
Pourquoi ne pas avoir enlevé tout le haut et gardé les «bretelles» que sont les arches latérales? Cette solution n’alourdit que très peu la DS3, une trentaine de kilos à peine. Cela suffit à lui assurer une rigidité garante de ses qualités routières. Quelques lacets bien humides de la région de Valence, en Espagne, nous ont permis de vérifier que le châssis conserve son agilité exceptionnelle. Ce n’est pas parce qu’on veut profiter de voir le ciel qu’on doit se priver du plaisir de conduire. Sur ce plan-là, la nouvelle DS3 Cabrio est une réussite.
Quelques averses indésirables nous ont prouvé que l’étanchéité est parfaite, ce qui est la moindre des choses, mais également que la sonorité reste très acceptable dans l’habitacle. Aucun «effet tambour»: on n’entend les gouttes d’eau que sur le pare-brise. Autre point positif, la visibilité de trois quarts arrière n’est pas diminuée comme sur la plupart des «vrais» cabriolets. Diablement séductrice, la version Cabrio de la DS3 s’affiche à un prix d’environ 3500 francs supérieur celui de sa sœur fermée. Les Suisses vont privilégier les moteurs puissants, comme le fameux THP de 156 ch. Citroën estime pouvoir en vendre 495 en 2013 (non, non, pas 500, allez comprendre cette prudence de Sioux!) et 565 en année pleine.

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Le patron de Fiat annonce la fusion avec Chrysler pour 2014

Industrie automobile

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Sergio Marchionne a annoncé dans un journal italien qu’il compte mener à bien la fusion de Fiat avec sa filiale américaine Chrysler Au courant de l'année prochaine.
Mis à jour à 13h45 1 Commentaire

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Sergio Marchionne a dit n’avoir pas encore pensé au futur nom du groupe, alors qu’on lui demandait s’il s’appellerait Fiat ou Chrysler.
Image: Keystone
Le patron du groupe automobile italien Fiat, (FIAT4.51.12%) Sergio Marchionne, a annoncé dimanche dans une interview dans un théâtre à Turin (nord), qu’il compte mener à bien la fusion de Fiat avec sa filiale américaine Chrysler au cours de l’année 2014.
"Nous réussirons à la faire. Avec Veba (un fonds rattaché au puissant syndicat automobile américain UAW qui est actionnaire de Chrysler, ndlr) nous avons des opinions différentes sur la valeur de Chrysler mais nous résoudrons le problème en 2014", a assuré M. Marchionne, interrogé par le directeur du journal Repubblica.
Interrogé pour savoir si le groupe maintiendra son siège à Turin ou ailleurs, M. Marchionne a répondu: "nous sommes un grand groupe présent dans tout le monde, cela dépendra de l’accès aux marchés financiers et des choix de la famille (fondatrice, ndlr) Agnelli". Il a aussi dit "n’avoir pas encore pensé" au futur nom du groupe, alors qu’on lui demandait s’il s’appellerait Fiat ou Chrysler.
Bénéfices en 2012
Fin janvier, en annonçant un bénéfice net de 1,4 milliard pour Fiat en 2012 provenant essentiellement des gains générés par Chrysler, M. Marchionne avait déjà affirmé l’irréversibilité de leur mariage. Fiat détient plus de 60% de Chrysler et compte en prendre le contrôle total d’ici à 2015.
Le syndicat UAW, actionnaire minoritaire de Chrysler, a annoncé récemment son intention de faire coter en bourse une part de 16,6% d’actions de Chrysler mais pour M. Marchionne ces démarches n’empêcheront pas à terme une fusion entre les deux groupes. Selon le patron de Fiat, les négociations avec Veba "se résument fondamentalement à une question d’argent". (afp/Newsnet)

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La 3e génération d’Outlander est une pure Mitsubishi

Nouveauté

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Fini de partager, Mitsubishi ne proposera plus l’Outlander à d’autres marques. Créée sur une toute nouvelle base, la dernière mouture est plus légère, plus économe… et plus jolie!
Par Gil Egger.

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La ligne gagne en fluidité et doit permettre au Mitsubishi Outlander de convaincre sur un grand nombre de marchés.
Image: DR
Fiche technique

Mitsubishi Outlander diesel auto

Dimensions (L x l x H) 4,66x1,80x1,68 m
Empattement 2,67 m
Places 7
Coffre 128 l (7 sièges en place), 591 (5 sièges),
1764 sièges escamotés
Poids 1655 kg
Prix 52 499 fr.

Moteur

Cylindres 4
Cylindrée 2268 cm3
Chevaux (kW) 150 (110)
Couple maxi 360 Nm
Boîte auto 6

Aides à la conduite

ABS avec répartiteur, contrôle de traction et de trajectoire. En option freinage city auto, avertisseur de franchissement de ligne.

Performances

Vitesse max. 190 km/h
0-100 km/h 11’’7

Consommation

Mixte normalisée 5,8 l/100 km
Émissions de CO2 153 g/km
Étiquette énergie C

Autres versions essence 2 WD 29 999 fr., essence 4WD boîte auto CVT 38 999 fr., diesel manuelle 6 vitesses 34 999 fr.

Garantie

3 ans ou 100 000 km, 3 ans MAP-Mitsubishi Assistance Package.

Les 4 détails


Le siège de deuxième rangée s’escamote plus complètement que par le passé, offrant 1,69 m de longueur de chargement. (Image: DR)
Adieu Peugeot-Citroën! Le nouveau moteur diesel provient de Mitsubishi: quelques chevaux de moins, plus économe. (Image: DR)
La commande de traction offre le choix entre 4WD ECO (maxi 50% à l’arrière), 4WD Auto (maxi 55%) et 4WD Lock (65%). (Image: DR)
L’Outlander arrive en février. En mars, la Space Star va débarquer en ville: 3,71 m de long, 4,1 l/100 km, 13 999 fr. (Image: DR)

On efface tout et on recommence. Mitsubishi (15.11-1.75%)présente sa troisième génération d’Outlander en gommant la collaboration avec le groupe PSA. Il ne servira plus de base commune aux remplaçants des Peugeot 4007 et Citroën C-Crosser, il n’y aura pas davantage d’échange de moteurs. Le nouvel Outlander diesel reçoit désormais un quatre cylindres maison et non plus un HDi d’origine française. La puissance perd six chevaux, l’économie y gagne en passant de 7,2 à 5,8 l/100 km, le CO2 de 189 à 153 g/km. Un gain qui provient également d’un aérodynamisme amélioré et d’un poids en baisse de 145 kg. Le design retenu, de même que la grande variété des possibilités d’installer toutes sortes de motorisations, le voue à un destin mondial. Le changement de visage lui confère un chic bien supérieur à son prédécesseur.
Stratégie 2020
Mitsubishi présente son nouveau SUV comme le premier exemplaire d’une nouvelle gamme, repensée en vue de 2020. À cette date, la production pourrait comprendre vingt pour-cent de véhicules électriques ou hybrides. La nouvelle structure prévoit cette évolution, d’ailleurs l’Outlander hybride arrive cette année encore, sans avoir besoin de changer quoi que ce soit à son architecture. Ainsi, les plates-formes à venir devront-elles accueillir des moteurs essence, diesel, électrique, des propulsions mixtes hybrides essence-électrique, diesel-électrique, avec ou sans possibilité de les charger sur le secteur.
L’offensive comprend une nouveauté dans un segment où la marque était absente: la Space Star, une voiture plus petite que la Colt, modèle le plus vendu en Suisse. Ses émissions de CO2, entre 92 et 100 g/km, aideront à atteindre l’objectif du constructeur japonais fixé à une moyenne de 109 g/km pour l’ensemble de ses voitures. Dans l’offre, la iMiEV, tout électrique, prend une grande importance, puisque les tabelles officielles multiplient par trois le chiffre de ses ventes. Son prix ramené à 24 999 fr., batteries incluses, la place de manière très positive en face de la concurrence, qui sépare le plus souvent le véhicule de son «réservoir électrique». Cet abaissement de la moyenne des émissions permet de laisser au catalogue la très sportive Evolution de 295 ch, dont les ventes doivent rester sous un seuil judicieusement évalué pour ne pas pénaliser la marque. Un calcul et une pondération qui doivent être effectués tous les trois mois. À quelle jonglerie les normes contraignent-elles les importateurs?
Une voiture pour tous les usages
L’Outlander diesel, avec boîte automatique, coiffe l’offre. En ajoutant l’équipement «e-Assist» qui freine tout seul dans le trafic urbain, avertit d’un franchissement inopiné de ligne, on dispose du fleuron de ce modèle. Il existe également une version à essence, automatique, mais la boîte à variation continue nous paraît moins convaincante que la nouvelle, à six rapports et convertisseur, équipant le diesel. L’effort d’insonorisation mérite un bon point, tout comme l’équilibre du châssis. Spécialiste de la traction intégrale, dont le symbole reste le Pajero passe-partout, Mitsubishi simplifie la vie du conducteur. Un seul bouton «AWD» commande les différents modes: «Eco» roule en traction tant que la motricité ne demande pas qu’une autre roue soit activée, «Auto» répartit le couple jusqu’à 55% aux roues arrière en cas de revêtement glissant, «Lock» pousse cette possibilité jusqu’à 65%. De quoi passer de la route aux chemins glissants sans se faire le moindre souci.
Sur des routes sinueuses, le comportement exprime une parfaite neutralité, même quand on bouscule la voiture. L’espace intérieur généreux ravira les familles, dans une longueur extérieure totale qui reste la même que celle de la génération qu’elle remplace. L’étendue des prix s’explique par des différences d’équipement importantes. L’éventail proposé colle à une demande très variée selon les latitudes.
En Suisse, l’Outlander saura se faire apprécier grâce à ses sept places. Une configuration qui a fait l’objet d’un examen attentif, car le modèle précédent avait le défaut d’une longueur de chargement limitée. En changeant la mécanique des sièges, le placet de la deuxième rangée s’efface pour dégager un plancher plat de 1,69 m de longueur. De même, un soin tout particulier a été apporté à la qualité perçue. L’habitacle paraît plus cosy, plus moderne que par le passé.
La sécurité n’a pas été oubliée, les neuf airbags en comptent un pour protéger les genoux. Les dispositifs de surveillance électronique contrôlent la traction et la stabilité. La version la mieux équipée, avec le navigateur et le dispositif «e-Assist», comprend un régulateur de vitesse adaptatif et un assistant au freinage d’urgence City, qui fonctionne jusqu’à 30 km/h et évite les chocs en ville. A mi-chemin entre les gros SUV luxueux et les compacts, qui ont le vent en poupe, l’Outlander ambitionne de grignoter des parts de marché afin de retrouver sa place au soleil.

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Le monospace Toyota Verso doit tout à l’Europe

Réussite

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La base subsiste, tout le reste change sur le monospace Toyota Verso. Conçu près de Nice, il est fabriqué en Turquie.
Par Gil Egger, Nice. Mis à jour le 09.02.2013

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1/4Avec sept personnes à bord, le volume du coffre de 178 l ne permet d'emporter que quelques menus bagages.






Video





FICHE TECHNIQUE

Toyota Verso 1,8 Multidrive S

Dimensions (L x l x H) 4,46 x 1,79 x 1,62 m
Empattement 2,78 m
Places 7
Coffre 178 l (7 sièges en place), 440 l (5), maxi 1696 l
Poids 1500 kg
Prix 32 800 fr.

Moteur

Cylindres 4
Cylindrée 1798 cm3
Boîte CVT 6
Chevaux (kW) 147 (108)
Couple maxi 180 Nm

Aides à la conduite

ABS, contrôle de traction, de trajectoire, antipatinage

Performances

Vitesse max. 185 km/h
0-100 km/h 11’’1

Consommation

Mixte normalisée 6,8 l/100 km
Emissions de CO2 159 g/km
Etiquette énergie D
Autres versions essence 1,6 l, 132 ch,
5 places, 5 vitesses,
27800 fr.; diesel 2 l, 126 ch, 7 pl., 6 vitesses, 36950 fr.; diesel 2,2 l, 177 ch, 7 pl., 6 vitesses, 40 550 fr.
(idem automatique 6 rapports, 150 ch).

Garantie
3 ans ou 100 000 km,
assurance mobilité européenne




Installé à Sofia Antipolis, près de Nice, depuis l’an 2000, le centre de design européen de Toyota s’est allié à celui voué à la conception technique, situé en Belgique, pour modifier environ 470 éléments du Toyota Verso. Ce n’est pas un modèle 100% nouveau, mais davantage que d’un restylage, on peut parler d’un changement en profondeur. Première réussite, le design, précisément. Le capot plongeant, en pointe de flèche, la calandre trapézoïdale agrandie, le profil simplifié l’intègrent parfaitement dans la nouvelle tendance adoptée par le premier constructeur mondial. Les phares acérés lui confèrent un style dynamique. Le souci de cohérence dans la famille a également porté sur l’amélioration de l’aérodynamisme. Y contribuent toutes sortes d’éléments, comme les rétroviseurs extérieurs, de taille réduite et à la forme spécialement étudiée. Un effort particulier a été consenti sur la partie inférieure, afin de diminuer les turbulences. A cela s’ajoutent des pneus à faible résistance au frottement mis au point par Michelin sur demande pour ce modèle. Ainsi, sans toucher au moteur, quelques pour-cent de CO2 et quelques centilitres de carburant sont économisés.
Les moteurs et le châssis ont été retravaillés
Ensuite vient le travail sur les groupes propulseurs. Le dessin des chambres de combustion modifié améliore leur rendement. Sur le modèle le plus populaire en Europe, mû par le nouveau diesel de 2 l, la plage d’efficacité du couple maximum a été étendue, elle commence déjà à 1600 tours/minute. La conséquence ne se mesure pas seulement dans la consommation, mais aussi dans une réduction du bruit. Sur le moteur à essence de 1,8 l, le résultat le plus favorable à l’environnement est obtenu par la boîte automatique à variation continue. Comme toutes celles qui font appel à cette technologie, le désir d’avoir un certain dynamisme contraint à supporter que le moteur monte haut dans les régimes, ce qui ne peut que s’entendre à bord. Du côté du châssis et de la structure, le soin apporté à la rigidité procure un comportement routier remarquable. Nous l’avons vérifié en le maltraitant sur des parcours sinueux comme on ne peut le faire que seul au volant… et sur une route déserte. Pour un monospace, on peut dire bravo. Avec une préférence pour les moteurs essence, plus légers sur le train avant.
Une modularité exemplaire
L’intérieur peut se moduler de toutes sortes de manières. La version que les Suisses préfèrent est celle proposant sept places. En escamotant les sièges, on obtient un plancher plat et un vaste espace de chargement. De plus, tous les volumes utilisables ont été aménagés comme vide-poches. Cela peut évidemment intéresser au premier chef les familles, appelées à transporter un nombre variable de passagers de tous âges, avec des équipements tout aussi divers. Il convient d’ajouter que, selon la version choisie, des agréments d’«infotainment» (information et divertissement) rendent la vie à bord plus conviviale. En liaison avec les téléphones portables de dernière génération, l’affichage de SMS est possible, tout comme la recherche avec Google. Avec Googlemaps, il est confortable de définir tranquillement chez soi sa destination. Sur les modèles les mieux équipés, une commande vocale et une lecture audio des messages s’y ajoutent, permettant de rester connecté tout en gardant les mains sur le volant et les yeux sur la route. Avec juste quelques centimètres de plus que la version antérieure, le nouveau Verso offre toujours la compacité agrémentée d’une modularité exemplaire.

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Le patron de Fiat annonce la fusion avec Chrysler pour 2014

Industrie automobile

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Sergio Marchionne a annoncé dans un journal italien qu’il compte mener à bien la fusion de Fiat avec sa filiale américaine Chrysler Au courant de l'année prochaine.
Mis à jour le 03.02.2013 9 Commentaires

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Sergio Marchionne a dit n’avoir pas encore pensé au futur nom du groupe, alors qu’on lui demandait s’il s’appellerait Fiat ou Chrysler.
Image: Keystone



Le patron du groupe automobile italien Fiat, (FIAT4.3-2.27%) Sergio Marchionne, a annoncé dimanche dans une interview dans un théâtre à Turin (nord), qu’il compte mener à bien la fusion de Fiat avec sa filiale américaine Chrysler au cours de l’année 2014.
"Nous réussirons à la faire. Avec Veba (un fonds rattaché au puissant syndicat automobile américain UAW qui est actionnaire de Chrysler, ndlr) nous avons des opinions différentes sur la valeur de Chrysler mais nous résoudrons le problème en 2014", a assuré M. Marchionne, interrogé par le directeur du journal Repubblica.
Interrogé pour savoir si le groupe maintiendra son siège à Turin ou ailleurs, M. Marchionne a répondu: "nous sommes un grand groupe présent dans tout le monde, cela dépendra de l’accès aux marchés financiers et des choix de la famille (fondatrice, ndlr) Agnelli". Il a aussi dit "n’avoir pas encore pensé" au futur nom du groupe, alors qu’on lui demandait s’il s’appellerait Fiat ou Chrysler.
Bénéfices en 2012
Fin janvier, en annonçant un bénéfice net de 1,4 milliard pour Fiat en 2012 provenant essentiellement des gains générés par Chrysler, M. Marchionne avait déjà affirmé l’irréversibilité de leur mariage. Fiat détient plus de 60% de Chrysler et compte en prendre le contrôle total d’ici à 2015.
Le syndicat UAW, actionnaire minoritaire de Chrysler, a annoncé récemment son intention de faire coter en bourse une part de 16,6% d’actions de Chrysler mais pour M. Marchionne ces démarches n’empêcheront pas à terme une fusion entre les deux groupes. Selon le patron de Fiat, les négociations avec Veba "se résument fondamentalement à une question d’argent".

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Vente

BMW se sépare d'une marque de motos tout terrains

Par Jérôme Ducret. Mis à jour le 04.02.2013

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La marque allemande a annoncé avoir vendu l'italien Husqvarna à la concurrence autrichienne, KTM.

Husqvarna (à gauche) rejoint KTM après sa cession par BMW.
Image: DR

L'annonce est étrange. C'est un peu comme si Mercedes vendait sa division «voitures de luxe» à Audi, ou vice-versa. Le fabriquant de motos allemand BMW dit avoir vendu la marque italienne (d'origine suédoise) Husqvarna, bien connue pour ses modèles tout-terrains, à Stefan Pierer, PDG d'une autre marque de motos, autrichienne, KTM. Bien connue... pour ses motos tout-terrains.
Le prix de la cession est tenu secret. BMW avait racheté Husqvarna il y a cinq ans à son propriétaire d'alors, le groupe de Claudio Castiglioni, en Italie. L'ogre germanique a alors investi fortement dans sa nouvelle marque, opérant au passage des transferts de technologie au niveau de moteurs, pour donner naissance à de nouvelles motos plutôt orientées vers un usage routier.
Les chiffres de vente de Husqvarna pour 2012 ont démontré une légère croissance, avec des résultats contrastés selon les segments: les routières ont progressé, mais l'offroad a plongé. Et le réseau de distributeurs reste un point faible. D'où probablement la décision de cession. Avec comme objectif officiel de se concentrer sur la mobilité urbaine et électrique. BMW vient en effet de lancer avec un certain succès deux modèles de maxiscooters et devrait mettre sur le marché pour 2014 un équivalent mû par un moteur électrique.
Quant à savoir ce que Stefan Pierer, par le biais de Stefan Pierer Industrie AG, va faire de Husqvarna, l'intéressé répond dans Nieuwsmotor.nl, une revue spécialisée hollandaise: il veut étendre l'emprise de sa société sur le monde motocycliste, avec trois marques: KTM, qui va continuer à produire des motos pour tous les segments sur un marché mondial, grâce à son partenariat stratégique avec l'indien Bajaj, mais aussi Husaberg, spécialisé dans le tout terrain, et Husqvarna, également. Une manière - peut-être un peu risquée - de toucher plus de clients.

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Passat Alltrack, le couteau suisse automobile

Auto

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Avec la version passe-partout de son break, VW prouve l’étendue de son savoir-faire.
Par Philippe Clément. Mis à jour le 15.02.2013

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Prix de base 45 800 fr.


BIEN VU

DÉMÉNAGEUSE Dans la Passat, vous embarquez ce que vous voulez. Notre «record»? Deux containers à roulettes de 240 litres. Avec la Passat, la taxe au sac, c’est du nougat!
MAL VU

AUSTÈRE Noirs. Les plastiques sont noirs. Et les inserts chromés. Pour le côté zen, c’est top. Mais, question design, avouez que c’est quand même hyperminimaliste…

LE DETAIL

La voiture qui vous aide à vivre

Des phares qui n’éblouissent pas la voiture qui vous précède (en haut), des aides pour la descente, ou la montée, des parcages transformés en partie de plaisir, sans les mains: voilà une partie de ce que la Passat vous offre, de série et/ou en option. De quoi transformer la conduite en sinécure. N’avoir plus qu’à se concentrer sur le trafic: c’est ça la belle vie!
PASSAT ALLTRACK 2.0 TDI 4MOTION

Vous avez besoin de place. Vous avez besoin de la puissance nécessaire pour tirer une remorque. Vous devez rouler, de temps à autre, dans de petits chemins mal entretenus, ou sur des surfaces glissantes. Mais vous ne voulez pas vous encombrer d’un SUV.
Le casse-tête absolu? Que nenni, la solution existe: la version «alltrack» de la célébrissime Passat, de chez VW. Véritable couteau suisse automobile, ce break déjà vendu à plus de 15 millions d’exemplaire depuis son lancement en 1973 n’a jamais cessé d’évoluer.
Pléthore d’assistants
C’est on ne peut plus vrai encore, avec la version 2013. De série (un peu), ou en option (beaucoup), elle peut être équipée de tout ce que l’électronique moderne propose d’assistants. Régulateur de vitesse adaptatif, détecteur d’angle mort, assistant de parcage automatique, avertisseur de changement de voie, système anticollision automatique, phares intelligents, détecteur d’assoupissement, système de stabilisation automatique de la remorque et on en passe: il ne lui manque rien!
Sûre, stable, dotée d’un moteur endurant et d’une boîte DSG dont la renommée n’est plus à faire, elle comble tous les désirs possibles et imaginables. Tous? A part celui de l’originalité et du design sexy. Redoutablement austère, sévèrement banale, son allure «tellement VW» est bien le seul reproche qu’on peut lui faire.
Par contre, vu les conditions actuelles, on ne peut que louer la qualité et l’efficacité de sa traction intégrale. Et on a été éblouis, aussi, par la capacité gargantuesque de sa soute à bagages, une fois les sièges arrière repliés.

Cylindrée: 1968 cm3.
Puissance: 177 ch à 4200 tr/min.
Couple: 350 Nm de 1750 à 2500 tr/min.
Transmission: 4x4 permanent.
Boîte: DSG à 6 rapports.
Dimensions (Lxlxh): 4,87 x 1,82 x 1,55 m.
Empattement: 2,71 m
Coffre: de 588 à 1761 l.
Poids: 1726 kg.
Performances: 211 km/h. 0-100: 8’’9.
Consommation: 6,3 l/100 km.
Emissions de CO2: 155 g/km.
Etiquette énergie: C

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Le Subaru Forestier veut ajouter le plaisir à la solidité

Stratégie

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Du costaud, du fiable, Subaru sait faire. Pour la nouvelle version du Forester, elle ajoute un zeste de plaisir.
Par Gil Egger. Mis à jour à 09h17 1 Commentaire

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La silhouette s’affine légèrement, mais conserve un aspect solide et rassurant qui plaît bien dans notre pays.
Image: DR
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Le fait vaut d’être relevé, quand on pose la question aux responsables de Subaru sur l’importance du design, leur réponse est sans équivoque: il vient en second. D’abord, construire une base solide, fiable, améliorer les fondamentaux, peaufiner certains détails. Ensuite, on confie le résultat aux créatifs qui vont se débrouiller pour habiller le tout.
Le marché est demandeur
Subaru veut attirer une clientèle plus large. La stratégie est résumée en trois slogans: «Fun to use» (amusant à utiliser), «Fun to drive» (amusant à conduire) et «Peace of mind» (tranquillité de l’esprit). Pour le dernier, les Suisses sont largement convaincus de la fiabilité de ces voitures, peu présentes dans les statistiques des pannes. Ensuite, le marché dénote une demande soutenue pour des crossover compacts. Subaru veut aller à sa rencontre, dans toute l’Europe. Les modifications pour augmenter la facilité d’utilisation se remarquent à des détails. Le hayon, électrique, peut être programmé pour s’ouvrir selon l’angle choisi par le conducteur. On abat le dossier des sièges arrière directement depuis le coffre avec un petit levier. A l’intérieur, la qualité perçue progresse, même si certains revêtements conservent un petit peu de la rusticité coutumière de Subaru. Les efforts considérables de rigidité et d’insonorisation ménagent de mieux en mieux les oreilles des passagers.
Un système de traction performant
Subaru construit principalement des voitures à traction intégrale. Il ne s’agit donc pas d’une deux roues motrices qui réagit lorsque la motricité se dégrade sur le train avant. Le Forester passe de 50/50 à 20/80 lorsqu’il le faut, avec toutes les variantes possibles entre deux. L’adhérence de chaque roue est sous surveillance et la répartition se modifie très rapidement, plus vite que sur les concurrents Honda CR-V ou Toyota RAV4, dixit Subaru.
Trois moteurs à choix: un diesel, deux à essence, ils couvrent de larges besoins. Le premier convient aux longs trajets, à la traction d’une remorque, et il n’est disponible qu’avec une boîte manuelle à six rapports. L’essence atmosphérique devrait avoir la préférence des Suisses. Accouplé à la boîte automatique «Lineartronic» à variation continue, il présente le défaut d’aller chercher la puissance assez haut dans les régimes, ce qui nuit au confort auditif des passagers.
La consommation, par rapport à la génération précédente, diminue d’un litre aux cent kilomètres (6,5 au lieu de 7,5 en parcours mixte) et les émissions de dioxyde de carbone de 24 g/km. La même boîte convient mieux au moteur le plus puissant, turbocompressé, qui accroche plus tôt. Ce modèle offre une position «Sport Sharp» dotée de 8 rapports, disponibles seulement quand le moteur est chaud. Toutes les variantes automatiques sont équipées du «X-Mode», qui contrôle les descentes abruptes sans intervention du conducteur autre que, bien entendu, la direction.
Les ingénieurs ont bien travaillé pour que les propriétaires de Forester partent l’esprit tranquille. Sur un chemin bosselé et boueux, la technologie se charge de tout, avec une efficacité remarquable. Les côtes très raides ne lui font pas peur. Ces capacités utilitaires ne lui enlèvent rien de ses aptitudes routières. Le travail considérable sur la rigidité et l’insonorisation en fait un véhicule confortable pour tous les jours. Les nouvelles suspensions limitent l’amplitude des mouvements de caisse en virage. En poussant la turbo, on ne réussit pas à la faire varier d’une saine neutralité. Avec le nouveau Forester, Subaru pourrait bien réussir à tenter d’autres clients que les inconditionnels. L’objectif est d’en vendre encore 1400 cette année.


Les 4 détails


La traction intégrale gère seule la motricité de chaque roue, et X-Drive contrôle les descentes et régule le moteur. (Image: DR)
Le hayon électrique rend facile le chargement de colis à bord. Le conducteur choisit et mémorise l’angle d’ouverture. (Image: DR)
Une plaque de protection sous le moteur démontre que ce crossover possède des ambitions de baroudeur. (Image: DR)
La face avant présente un caractère plus affirmé que celle de la version précédente, l’arrière restant plus banal. (Image: DR)
Fiche technique

Subaru Forester XT Sport

Dimensions (L x l x H) 4,59 x 1,79 x 1,73 m
Empattement 2,64 m
Places 5
Coffre 505 l (1573 l dossiers arrière rabattus)
Poids 1711 kg
Prix 52 950 fr.

Moteur

Cylindres 4 turbo
Cylindrée 1998 cm3
Boîte Lineartronic (CVT)
Chevaux (kW) 240 (177)
Couple maxi 350 Nm

Aides à la conduite

Répartition active de la force, contrôle de la dynamique de conduite.

Performances

Vitesse max. 221 km/h
0-100 km/h 7’’5

Consommation

Mixte normalisée 8,5 l/100 km
Émissions de CO2 197 g/km
Étiquette énergie G
Autres versions 2 l essence 150 ch dès 31 000 fr., 2 l diesel dès 33 000 fr.

Garantie

3 ans 100 000 km (Subaru Assistance Euro-Service inclue)

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Plus de 130 premières en vue au Salon de l'auto

Genève

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Quelque 700'000 visiteurs sont attendus pour le 83e Salon international de l'automobile à Genève qui ouvrira ses portes le 7 mars. Les constructeurs y seront en force pour présenter leurs nouveautés.
Mis à jour le 19.02.2013 3 Commentaires

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Le Salon de l'auto attire toujours la grande foule à Palexpo.
Image: Keystone
Malgré les temps difficiles qu’elle connaît en Europe, l’industrie automobile ne fera pas l’impasse sur le 83e Salon international de l’automobile de Genève. La manifestation, qui ouvrira ses portes le 7 mars, fera le plein en accueillant 260 exposants de 30 pays.
Grâce à l’extension de la Halle 6 de Palexpo, les organisateurs de la manifestation ont pu offrir 5000 m2 de surface d’exposition supplémentaire. Les plus de 700’000 visiteurs attendus sur 10 jours pourront découvrir 130 premières mondiales et européennes, a relevé mardi devant la presse le président du salon Maurice Turrettini.
10% de voitures vertes
Les voitures peu gourmandes en carburant ou à propulsion alternative ne seront plus parquées dans un Pavillon Vert, comme lors des éditions précédentes. Cette année, elles prendront place sur les stands des constructeurs et représenteront 10% des véhicules exposés, a souligné le directeur du salon André Hefti.
Il reste maintenant à vendre ce type de voitures en Suisse, a ironisé M.Turrettini. Les derniers chiffres à disposition montrent en effet que les Helvètes hésitent encore à acquérir de tels véhicules. Ceux-ci n’ont représenté que 2,6% des 320’000 nouvelles immatriculations de voitures enregistrées en 2012.
Coup de foudre pour les 4x4
Les Suisses sont en revanche très friands de modèles à quatre roues motrices. Leurs ventes a augmenté de 20% l’an dernier par rapport à 2011. La part de marché des voitures 4x4 s’élève aujourd’hui à 33,5%, un record en Europe, a souligné Max Nötzli, le président de l’association des importateurs suisses d’automobiles «auto-suisse».
Par ailleurs, les conducteurs helvétiques, qui se sont pendant longtemps montrés sceptiques par rapport au diesel, sont maintenant de plus en plus nombreux à choisir cette motorisation. Les ventes de diesel ont progressé de près de 15% entre 2011 et 2012 et la part de marché de ces véhicules atteint aujourd’hui 37%.
Alors que le marché européen de l’automobile est anémique, le marché suisse ne s’est jamais aussi bien porté. Avec 320’000 nouvelles immatriculations de voitures de tourisme, 2012 aura constitué une excellente cuvée, qui n’aura été dépassée pour l’instant que par l’année 1989, a noté M.Nötzli.
Grâce à la force du franc
Les acheteurs d’automobiles ont profité un maximum de la force du franc qui leur a permis de faire de très bonnes affaires. L’an dernier, les prix des voitures ont baissé en moyenne de 10 à 15% en Suisse. Pour 2013, M.Nötzli s’attend à 295’000 nouvelles immatriculations, car trop d’incertitudes pèsent sur l’avenir.
Le Salon international de l’automobile de Genève se tiendra du 7 au 17 mars à Palexpo. Le prix du billet d’entrée sera de 16 francs pour les adultes et de 9 francs pour les retraités et les enfants. Les CFF mettront en place des trains spéciaux pour les visiteurs venus d’autres cantons.