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Swansea élimine Chelsea et se hisse en finale de la Coupe de la Ligue anglaise de football

23.01.2013 22:48 mise à jour à 22:54

Swansea a composté son billet pour la finale de la Coupe de la Ligue en obtenant le nul 0-0 à domicile contre Chelsea. Les Gallois dirigés par Michael Laudrup avaient fait l'essentiel du travail au match aller, qu'ils avaient gagné 2-0 à Stamford Bridge. Swansea affrontera Bradford.

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Dieumerci Mbokani, évidemment© belga.

Sans surprise, Dieumerci Mbokani a remporté le Soulier d'Or 2012, en dominant largement le scrutin des votes. L'attaquant d'Anderlecht est enfin recompensé par un trophée qui l'avait longtemps boudé, après une année civile où il aura brillé (champion, décisif en championnat et en C1, ...). Absent à cause de la Coupe d'Afrique des Nations, c'est Roger Vanden Stock qui est venu chercher la chaussure dorée à sa place. Jelle Vossen et Silvio Proto complètent le podium.
Mbokani en Afrique du Sud en raison de la CAN, c'est Kouyate qui est venu chercher le Soulier© photo news.© photo news.© belga.© photo news.© photo news.© photo news.
Revivez la soirée

Dieumerci Mbokani a remporté le 59e Soulier d'Or de football, récompensant le meilleur joueur évoluant en Belgique en 2012, mercredi soir à Vilvorde. L'attaquant congolais de 27 ans d'Anderlecht, champion en titre et leader actuel du championnat, a obtenu 401 points. Il a devancé dans l'ordre l'attaquant Jelle Vossen (Genk/178) et son équipier le gardien Silvio Proto (Anderlecht).

Mbokani, est actuellement actif en Afrique du Sud avec son équipe nationale où il participe à la Coupe d'Afrique des nations (CAN). C'est son équipier Cheikhou Kouyaté qui est venu prendre le Soulier d'Or à sa place. Il est le premier Congolais à obtenir cette distinction.

Triplé anderlechtois
Il s'agit du troisième joueur du RSC Anderlecht à remporter ce trophée pour la troisième année consécutive après le Marocain Mbark Boussoufa en 2010, et Matias Suarez, premier Argentin à figurer au palmarès.

"Dieu" était revenu en Belgique à l'été 2011 après des expériences mitigées à l'AS Monaco et à Wolfsburg. Il avait retrouvé à Anderlecht le Serbe Milan Jovanovic avec qui il avait fait le bonheur du Standard.

Après un début de championnat hésitant, il s'est imposé et a largement contribué par ses buts au 31e titre national des Mauves.

Malgré quelques offres, le lauréat du Soulier d'Ebène décida de rester cette saison à Anderlecht. Ses deux buts face au AEL Limassol ont ouvert la porte de la Ligue des champions à Anderlecht. Il y inscrivit le but de la victoire contre le Zenit Saint-Pétersbourg (1-0) et un autre lors du partage à Malaga (2-2).

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Le Real reste le club le plus riche du monde© reuters.

Le Real Madrid est resté le club de football le plus riche du monde en 2011-2012, pour la huitième année d'affilée, en dépassant les 500 millions d'euros de chiffre d'affaires, une première tous sports confondues, selon le classement annuel du cabinet d'audit Deloitte.
Avec un chiffre d'affaires de 512,6 millions d'euros, en hausse de 7%, Madrid devance son grand rival le FC Barcelone (483 millions).

Les six premiers restent inchangés par rapport à la saison précédente, Manchester United, le Bayern Munich, Chelsea et Arsenal prenant les places de troisième à sixième.

Le champion d'Angleterre Manchester City enregistre la plus forte progression à la septième place (+5) avec 285,6 millions d'euros de chiffre d'affaires.

Le chiffre d'affaires des vingt clubs les plus riches a augmenté de 10% par rapport à l'exercice précédent, atteignant 4,8 milliards d'euros.

Le classement 2011-2012 (position précédente entre parenthèses)

1. (1) Real Madrid (ESP) 512,6 millions d'euros
2. (2) Barcelone (ESP) 483
3. (3) Manchester United (ENG) 395,9
4. (4) Bayern Munich (GER) 36,4
5. (5) Chelsea (ENG) 322,6
6. (6) Arsenal (ENG) 290,3
7. (12) Manchester City (ENG) 285,6
8. (7) AC Milan (ITA) 256,9
9. (9) Liverpool (ENG) 233,2
10. (13) Juventus Turin (ITA) 195,4
11. (16) Borussia Dortmund (GER) 189,1
12. (8) Inter Milan (ITA) 185,9
13. (11) Tottenham (ENG) 178,2
14. (10) Schalke 04 (GER) 174,5
15. (20) Naples (ITA) 148,4
16. (14) Marseille (FRA) 135,7
17. (17) Lyon (FRA) 131,9
18. (18) Hambourg (GER) 121,1
19. (15) Roma (ITA) 115,9
20. (nouveau) Newcastle United (ENG) 115,3

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Arsenal écrase West Ham© afp.

Arsenal s'est imposé 5-1 face à West Ham mercredi soir en match de clôture de la 23e journée du championnat d'Angleterre. Thomas Vermaelen a été remplacé en seconde période après s'être fait mal à la cheville.
© afp.© getty.
Thomas Vermaelen, présent au coup d'envoi, a été remplacé après 58 minutes de jeu par Laurent Koscielny. Le Diable Rouge a été remplacé pour ménager une cheville douloureuse. Le manager des Gunners Arsène Wenger a confié après le match que Vermaelen était incertain pour le prochain match d'Arsenal, samedi en Coupe d'Angleterre face à Brighton car il avait "un problème à la cheville."

Collison (18e) a ouvert le score pour West Ham avant que Podolski (22e), Giroud (47e et 57e), Cazorla (53e) et Walcott (54e) permettent à Arsenal de prendre les trois points.

Les Gunners sont désormais 6e au classement avec 37 points, West Ham est 12e avec 27 unités au compteur.

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Hand - ChM (Hommes) : «Il faut savoir s'avouer vaincus»

Les joueurs français n'ont pas caché leur déception, après avoir perdu contre la Croatie (30-23). Mais ils ont aussi reconnu la supériorité de leur adversaire.


Cédric Sorhaindo (pivot de l’équipe de France) : «Il s’est passé exactement ce qu’on ne voulait pas qu’il se passe. Les Croates ont bien été en place, et, nous, en échec. Ce soir (mercredi) il fallait beaucoup de choses pour espérer gagner. Je ne dis pas qu’on n’avait pas les armes. Mais l’efficacité n’y était pas. Si nous avions pu revenir en seconde période, peut-être que la Croatie aurait craqué. Nous n’avons pas réussi à atteindre notre objectif. Mais il faut savoir s’avouer vaincus.»

«Nous n'avons pas trouvé de solution collective» (Barachet)Xavier Barachet (arrière droit de l’équipe de France) : «Nous n’avons pas trouvé de solution collective. La défense de la Croatie a été agressive et nous a empêchés de lancer nos arrières. Et, quand les Croates mènent au score, c’est dur de revenir derrière. Quand on trouvait des solutions sur les extérieurs, ce qui semblait être la solution du match, il y a eu des échecs individuels. Mirko Alilovic (le gardien croate, ndlr) a fait un grand match. Notre défaite est logique. La Croatie a été meilleure, comparé à nous. Elle mérite sa victoire.»

Thierry Omeyer (gardien de but de l’équipe de France) : «Je suis forcément déçu. On s’attendait à un match difficile. Ça a été compliqué. Nous avons mis de l’intensité physique mais il y a également eu un manque de réussite sur certains ballons. Ça se joue vraiment à peu de choses. Je suis très déçu. On était venu avec de l’ambition.»

Les Bleus voulaient «imposer un jeu agressif. Ça a été un échec»


Daniel Narcisse (demi-centre de l’équipe de France) : «L’idée de la rencontre, c’était d’imposer un jeu agressif, de mettre le doute dans la tête de notre adversaire. Mais ça a été un échec. On a subi le rythme de la Croatie. Elle a réussi à nous mettre la pression. Les Croates gardaient le ballon longtemps en défense. Mais, en seconde période, on aurait pu revenir dans le match. Je félicite la Croatie. Elle a fait un super match.»

Michaël Guigou (ailier gauche de l’équipe de France) : «Il n’y a pas eu photo. La Croatie fait partie des favoris. Elle nous a été supérieure, nous a montrés comment ça allait être compliqué. Nous avons couru après le score. Quand nous marquions un but, les Croates nous en mettaient trois ou quatre derrière. On savait que nous allions jouer l'Espagne ou la Croatie en quarts. C'est tôt pour affronter un favori. Mais ce sont des choses qui arrivent et qu'il faut savoir maîtriser.»

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Basket- NBA : A l'Ouest, (presque) rien de nouveau

Mercredi soir, les Spurs ont poursuivi leur série de victoires (106-102 contre les Hornets), et les Lakers ont subi une nouvelle défaite (106-93 à Memphis). Portland gagne à nouveau (100-80 contre Indiana), le Thunder trébuche encore (104-99 à Golden State). - J.Te.





Tony Wroten s'envole vers le cercle, sous les yeux de Lakers impuissants. (Reuters)




C'est six bon

Le début de cette nouvelle année n'est en revanche pas désagréable pour San Antonio. Malgré l'absence de Tim Duncan (blessé), malgré une première période étriquée, les Spurs ont pris le dessus sur les Hornets (106-102). Tony Parker a pris les choses en main et terminé avec un double double (24 pts à 10/18, 13 pds). Les Texans ont ainsi signé leur sixième victoire consécutive, avant de se frotter à Dallas puis Phoenix, des affiches qui rappellent de pas si lointaines finales de conférence. Il faut désormais plutôt chercher la concurrence du côté du Thunder. Ce dernier reste la meilleure équipe de la Ligue en dépit de sa deuxième défaite en trois matches (104-99 chez les Warriors). Durant a brillé (33 pts à 10/17), Westbrook a arrosé (3/16 aux tirs, 6 balles perdues).



LeBron James et ses compères du Heat ont signé, jeudi contre Toronto, leur troisième victoire de suite. (Reuters)




De l'air !

Depuis leur succès face au Heat (92-90) le 10 janvier, les Blazers avaient multiplié les contre-performances. Leur série de défaites s'est arrêtée à six : ils ont battu Indiana (100-80). Leur cinq majeur portait bien son nom, avec au moins dix points inscrits par tête : le minimum pour Nicolas Batum (10 pts à 4/10, 8 pds mais 4 pertes de balle), le "max" pour LaMarcus Aldridge (27 pts à 12/17). Damian Lillard a imprimé le bon tempo (20 pts, 8 pds, aucune perte de balle) et su utiliser l'alternance intérieur-extérieur. JJ Hickson s'en est régalé (14 pts, 13 rbds) dans la raquette, où Ian Mahinmi a eu droit à 16' (8 pts, 4 rbds, 1 contre). Sur la côte Est, à Chicago, la peinture avait une teinte tricolore : Joakim Noah a claqué un double double (10 pts, 18 rbds) lors de la victoire contre Detroit (85-82).





Assez parlé

Avant de se frotter à Memphis, les Lakers ont organisé une réunion pour tenter de trouver les maux. Kobe Bryant a voulu crever l'abcès avec Dwight Howard ; ce dernier a été peu loquace. Qu'il paraît loin, le temps où régnait l'humour (lors de sa présentation officielle à L.A., Howard avait imité Kobe le félicitant pour son transfert). Qu'il paraît loin, leur statut de favori pour le titre. En janvier, les Lakers n'avancent vraiment plus : ils ont subi contre les Grizzlies (106-93) leur huitième défaite en dix matches. Si Kobe a réglé la mire (29 pts à 11/23), Nash n'a pas réussi à mener la barque en attaque (8 pds mais 6 balles perdues) et, surtout, la défense a encore souffert. Howard a encore dû être ménagé à cause de son épaule après n'avoir rentré aucun tir (0/4 en 14').



Tony Parker a encore pris les choses en main face aux Hornets. (Reuters)




Miami voit triple

Il leur a fallu un peu de temps pour se mettre dans le rythme. Les joueurs du Heat y sont parvenus, grâce notamment à LeBron James. Au repos depuis près d'une semaine et leur succès chez les Lakers (99-90), les champions en titre ont eu besoin d'une prolongation pour se défaire de Toronto (123-116). Eux aussi tombeurs des Lakers trois jours plus tôt, les Raptors ont cru pouvoir s'offrir un deuxième coup d'éclat : ils ont mené de +15 lors du deuxième quart-temps. Mais "LBJ" a sorti l'artillerie avec un triple double (31 pts, 11 pds, 10 rbds), D-Wade avec le poignet en feu (35 pts à 13/19), et Ray Allen a parfaitement joué les gâchettes de complément (18 pts à 7/10), avec notamment deux tirs longue distance en prolongation.



Victorieux des Pacers, mercredi soir, Nicolas Batum et ses coéquipiers ont mis fin à leur série de six défaites. (Reuters)

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Foot - Coupe - PSG : «Tout le monde s'est régalé»

Même diminué, Paris s'est qualifié pour les 8es de finale de la Coupe de France aux dépens de Toulouse (3-1), mercredi soir. «On s'aperçoit que tout le monde est capable de remplacer des joueurs importants», se réjouit Sylvain Armand.
Armand ou encore Gameiro ont profité de leur temps de jeu mercredi soir. (L'Equipe)







Du beau jeu, des buts, et une qualification pour les 8es de finale de la Coupe de France : les motifs de satisfaction étaient nombreux dans le camp parisien après le succès obtenu face à Toulouse (3-1), mercredi soir. «On a vu un gros Paris», souligne Blaise Matuidi. «Quand on ne se pose pas de questions, qu’on joue naturellement, on voit ce que ça donne à la fin», ajoute Kévin Gameiro. Alors que l’absence d’éléments majeurs comme Thiago Silva, Thiago Motta ou encore Ibrahimovic avait distillé le doute sur la compétitivité de ce PSG-là, le club de la capitale a certainement livré son match le plus accompli de l’année 2013. «On s’aperçoit que tout le monde est capable de remplacer des joueurs importants, se réjouit Sylvain Armand. Tout le monde s’est régalé».

Avant le coup d’envoi, le défenseur, promu capitaine pour l’occasion, ne cache pas toutefois qu’une certaine «crainte» habitait le camp parisien. La raison ? Le manque de rythme, d’automatismes et de temps pour préparer ce match. «Mais finalement, ça s’est très bien passé. Je ne suis pas surpris parce qu’on travaille beaucoup à l’entraînement». Titularisé à cinq reprises seulement en L1 depuis le début de la saison, Armand a-t-il pensé qu’il pourrait s’agir - pour lui comme pour Nicolas Douchez - de son dernier match de la saison en cas d’élimination ? «Non, on n’a pas ça en tête, sinon on rentre sur la pelouse en tremblant. Voilà, on le sait, mais on évite de trop se le dire. Ça serait quand même dommage d’arrêter la saison en janvier (Rires)»

Près de deux mois sans défaite


En attendant le tirage au sort des huitièmes de finale, jeudi, les joueurs parisiens ont fait part de leur souhait de recevoir de nouveau au Parc au prochain tour. «On se sent vraiment bien ici», affirme Matuidi. Ils se sont également projetés sur la réception de Lille, dimanche. «Cette victoire, c’était la meilleure façon de préparer ce rendez-vous», souligne encore Armand. Matuidi embraye : «On est sur une bonne dynamique, ça fait un moment qu’on n’a pas perdu (depuis le 1er décembre et un revers 1-2 à Nice, NDLR). Il faudra continuer dimanche contre une équipe en plein doute et revancharde». D’ici là, le Paris-SG aura récupéré du monde, notamment Ibrahimovic et Thiago Motta de retour de suspension. A leur charge de faire aussi bien que leurs remplaçants.
E.T., au Parc des Princes

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Foot - Coupe : Galtier : «On a souffert»

Tout en saluant «un adversaire de qualité qui a tout donné», Christophe Galtier a reconnu que son équipe était «passée par la petite porte» contre Meaux en 16es de finale de la Coupe de France (0-0 ; 5-3 tab).
Christophe Galtier a rendu hommage à Meaux. (L'Equipe)







Christophe Galtier (entraîneur de Saint-Etienne) : «On a beaucoup souffert. Il y avait un adversaire de qualité qui a tout donné et qui s'est jeté avec beaucoup de générosité dans ce 16e de finale. C'est souvent le cas dans ces matches-là, où l'équipe professionnelle est souvent malmenée. A partir du moment où vous ne marquez pas ce premier but et que vous laissez passer des situations favorables sur un plan offensif, au fur et à mesure que le match avance, vous avez la crainte que les choses tournent mal et après vous jouez petit bras. On n'a pas été véritablement menacé sur un plan défensif, mais on a été vraiment maladroits et pas assez déterminés et agressifs sur un plan offensif. Après ce sont les tirs aux buts et c'est une loterie. (sourire) Mes joueurs aiment aussi me faire aller jusqu'au bout des soirées de match de coupe... Ils savent que ça peut m'agacer mais ils aiment me taquiner et m'emmener aux tirs au but. On retiendra quand même la qualification mais on a laissé beaucoup d'énergie et on est passé par la petite porte. J'espère qu'on va pouvoir récupérer pour le match de dimanche.»

«Vraiment rageant»


Steven Seance (défenseur de Meaux) : «On n'a vraiment pas à rougir de ce qu'on a fait. On a tenu tête à une bonne équipe de Saint-Etienne qui nous a posés beaucoup de difficultés. Pour ma part sur le côté, j'ai eu droits à des joueurs comme Mollo, qui va très vite, ou bien Aubameyang. On a fait tout ce qu'on a pu. Ca s'est fait aux penaltys et c'est du 50/50. On a joué le match pour le gagner. On a plus misé sur l'animation défensive. On ne donnait pas cher de notre peau contre une équipe de Ligue 1, il n'y a pas photo... Mais après on est des hommes et la détermination peut faire beaucoup de choses. C'est presque un exploit d'avoir fait match nul, car on a fait match nul... Mais perdre aux penalties, c'est vraiment rageant.»
AFP

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Cyclisme-T. Down Under : Révélation néerlandaise

Tom Jelte Slagter (Blanco) s'est imposé dans la troisième étape et se place en candidat à la victoire finale. Geraint Thomas (Sky) est toujours leader.
Tom-Jelte Slagter s'est imposé dans la troisième étape. (AFP)







Un nouveau pic de chaleur (35 degrés) s’est abattu sur le peloton du Tour Down Under, éprouvant les organismes insuffisamment préparés en début de saison. Andy Schleck, à la peine dès le départ et définitivement distancé en fin d’étape (124e à 16'47"), a beaucoup moins bien supporté que le champion du monde, Philippe Gilbert, qui s’est mêlé au sprint dans la rampe finale (3e), se rassurant ainsi au lendemain de la chute collective dont il avait été l’une des nombreuses victimes.

Cette 3e étape disputée en majeure partie sur le circuit assez difficile de Stirling, mais contrôlée par l’équipe Sky du leader Geraint Thomas, a probablement révélé un nouveau talent. Le jeune Néerlandais Tom Jelte Slagter, 23 ans, s’est imposé en anticipant le sprint et en résistant dans les derniers hectomètres en montée prononcée. Déjà 4e la veille, il se positionne au deuxième rang du général, à 5 secondes de Thomas, et pourrait bien exploiter l’arrivée au sommet d’Old Willunga Hill, samedi, pour candidater à la victoire finale. En attendant, Slagter, dont le punch en côte paraît explosif, dans le registre d’un "Purito" Rodriguez, a offert sa première victoire à la formation néerlandaise Blanco, qui évolue sans sponsor mais continue d’être financée par Rabobank qui s’était retiré en fin de saison dernière dans la foulée du rapport de l’USADA qui décrivait certaines mœurs du milieu professionnel.

Côté Français, Thierry Hupond (Argos-Shimano) s’est longuement immiscé dans un mouvement offensif réprimé seulement à une vingtaine de kilomètres de but. Quant à Kenny Elissonde, le petit grimpeur de la FDJ, bien que surpris par une cassure dans le peloton de tête, il a préservé l’essentiel de ses intérêts au général (14e à 23").
Philippe BOUVET, à Stirling

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Foot - Coupe : Girard : «Un mauvais moment à passer»

René Girard, l'entraîneur de Montpellier, a relativisé la défaite (2-3, a.p.) contre Sochaux en Coupe de France. Il a tenu à rappeler qu'il avait «une dizaine de joueurs sur la touche». Eric Hély, lui, était «heureux».
René Girard a déploré l'absence de dix joueurs contre Sochaux en Coupe. (L'Equipe)







René Girard (entraîneur de Montpellier) : «On mène au score, on a l'impression de pouvoir conserver notre avantage, mais ce n'est pas le cas. Il y a la petite erreur, la petite défaillance qui fait la différence en notre défaveur. Quand on prend trois buts à la maison, c'est compliqué d'aller chercher un résultat positif. On n'explique pas tout. On n'est pas dans une bonne période. Pas uniquement au niveau du jeu et de la réussite. En football, il faut faire ce qu'il faut pour éviter ce genre de mésaventure. Petit rappel: il y a une dizaine de joueurs sur la touche. On va essayer de bien récupérer pour samedi et de bien se préparer. Il ne reste plus que le Championnat. On va essayer de récupérer tout le monde, ce qui est le plus important. Romain Pitau et Marco Estrada vont être à nouveau disponibles. C'est un mauvais moment à passer. Il ne faut pas se jeter la pierre les uns sur les autres. Cela fait partie du métier. On va essayer de réagir. Il faut profiter de cette situation pour essayer de repartir en Championnat.»

Deplagne : «Faire les efforts»

Mathieu Deplagne (défenseur de Montpellier) : «Je marque mon premier but, mais il est plombé par la déception de la défaite. Comme à Marseille, on a eu le match en main avant de le lâcher. Il faut rester concentrés pendant 90 minutes, voire plus. Il faut aussi faire les efforts les uns pour les autres et mouiller le maillot.»

«Il ne faut pas s'enflammer. Il y a un mois on était pratiquement mort. On s'est réanimés. On va essayer de rester dans cette voie.» Eric Hély.Eric Hély (entraîneur de Sochaux) : «Je suis heureux car cette qualification récompense le groupe. Il a souffert ce soir, il souffre depuis pas mal de temps et il va encore souffrir, mais il a montré qu'il avait de grosses qualités et que l'on pouvait compter sur tout le monde. C'est important dans notre position en Championnat. C'est un groupe sain et travailleur. Ce succès peut l'aider pour l'avenir. C'est un succès obtenu au courage même si nous avons montré des choses dans le jeu. On a manqué d'agressivité dans la zone de finition en première période. J'ai demandé que l'on appuie plus nos attaques pour la suite du match. J'ai choisi de faire rentrer un second attaquant et on a été récompensés. Nous devons savourer, mais on sait que c'est fragile. Tout le monde doit rester au service du groupe et de l'équipe, alors on peut espérer que cela dure. Il ne faut pas s'enflammer. Il y a un mois on était pratiquement mort. On s'est réanimés. On va essayer de rester dans cette voie.»

«L'envie a fait la différence»

Yassin Mikari (milieu de Sochaux) : «L'envie a fait la différence. On était tous unis. On a bien commencé. Ensuite, en fin de match, avec Carlao et Bakambu, on est bien rentrés dans le match. On a mérité de gagner ce match. Je me sens en pleine confiance à l'heure actuelle et cela se ressent. Ce but marqué me fait du bien. Cela fait longtemps que je n'ai marqué un but comme ça. Quand j'ai fait partir la frappe, je me suis dit que cela serait difficile pour le gardien.»
AFP