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Foot - Coupe - 16es : Lille a été sérieux

Quatre jours après la défaite contre Nice en L1 (0-2), Lille s'est qualifié pour les huitièmes de finale de la Coupe de France en battant facilement les amateurs de Plabennec (3-1).
Le Lille de Florent Balmont, à à la lutte avec Dewi Laot, n'a douté que quatre minutes en seizième de finale de la Coupe de France. (L'Equipe)







Lille voulait reprendre confiance trois jours avant sa rencontre contre le PSG en L1. C’est réussi. Opposés jeudi à Plabennec (CFA) pour l’avant-dernier seizième de finale de Coupe de France, les Lillois n’ont pas eu à forcer leur talent pour assurer leur qualification (3-1). Ils ont néanmoins encaissé l’ouverture du score sur une reprise de Richard Pelletier (28e), l’unique occasion des amateurs, mais ils n’ont mis que quatre minutes pour égaliser avec l’aide involontaire de Kernévez (32e). Le défenseur breton a détourné une tête de Basa dans son propre but. Nolan Roux a ensuite doublé la mise (48e), avant que Tulio De Melo ne marque le but du break (67e).

Garcia a fait tourner

Un scénario idéal, quatre jours après la défaite (0-2) contre Nice en Ligue 1, qui a permis à Rudi Garcia de faire tourner son effectif. Alors qu’il avait aligné la plupart de ses titulaires habituels, à l’exception de Rio Mavuba, il a pu faire souffler Dimitri Payet, sorti à la 71e, et Nolan Roux (76e). Tout n’a pas non plus été parfait pour les Lillois. Largement supérieurs à leurs adversaires, ils ont eu tendance à la jouer trop facile, à l’image de Florent Balmont qui ne s’est pas appliqué sur un contrôle (35e) ou de Payet qui a perdu le ballon en tentant un petit pont aux abords de sa propre surface (36e). Sous les yeux de ses anciens partenaires du Stade Brestois, comme Bruno Grougi, Steve Elena n’a pas été impérial, notamment dans ses sorties aériennes. Si le gardien lillois n’a eu aucun arrêt à effectuer, Mottier, celui de Plabennec, a réalisé de nombreuses parades pour éviter la débâcle (65e, 86e, 87e, 90e+4).

Nolan Roux très en jambes


Contrairement à Steve Elana, Nolan Roux a rapidement retrouvé ses marques dans le stade Francis Le-Blé, où il a joué pendant deux saisons et demie sous les couleurs du Stade Brestois (2009-2012). L’attaquant n’a pas été gêné par l’état déplorable de la pelouse et s’est procuré de nombreuses situations intéressantes. Il aurait d’ailleurs dû bénéficier d’un penalty, pour une faute flagrante de Jean-Michel Abiven (63e). M. Kalt ne l’a pas accordé et a préféré lui mettre un carton jaune pour contestation. Autre homme fort côté lillois : Lucas Digne. Le jeune latéral a été très actif sur son côté gauche, où il a proposé beaucoup de solutions grâce à ses montées incessantes. Celui qui a été le plus handicapé par la pelouse est certainement Marvin Martin. L’international français aurait pu marquer le quatrième but, mais son ballon a été freiné par la boue, ce qui a permis à Mottier de le récupérer (83e). En huitièmes de finale, les Lillois retrouveront les Stéphanois pour une revanche de la demi-finale de la Coupe de la Ligue, perdue mardi dernier (0-0 ; 6-7 tab).
A.D.

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Basket - NBA : Parker et Noah au All Star Game

Tony Parker et Joakim Noah participeront ensemble au All Star Game. (Reuters)







Pour la première fois, deux Français participeront cette année au All Star Game, le rendez-vous incontournable des meilleurs joueurs de NBA. Tony Parker (San Antonio Spurs), dont il s'agira de la cinquième participation, et Joakim Noah (Chicago Bulls), novice en la matière, ont été sélectionnés comme remplaçants pour le match de gala du 17 février à Houston (Texas).

La composition des équipes :

Conférence Est: Rajon Rondo (Boston), Dwyane Wade (Miami), Carmelo Anthony (New York), LeBron James (Miami), Kevin Garnett (Boston)
Remplaçants: Chris Bosh (Miami), Tyson Chandler (New York), Luol Deng (Chicago), Paul George (Indiana), Jrue Holiday (Philadelphie), Kyrie Irving (Cleveland), Joakim Noah (Chicago).

Conférence Ouest: Chris Paul (Los Angeles Clippers), Kobe Bryant (Los Angeles Lakers), Kevin Durant (Oklahoma City), Blake Griffin (Clippers), Dwight Howard (Lakers)
Remplaçants: LaMarcus Aldridge (Portland), Tim Duncan (San Antonio), James Harden (Houston), David Lee (Golden State), Tony Parker (San Antonio), Zach Randolph (Memphis), Russell Westbrook (Oklahoma City)

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Foot - Angleterre : Haïdara : «On se croirait en France»

Avec Mathieu Debuchy, Mapou Yanga-Mbiwa, Yoan Gouffran et Moussa Sissoko, Massadio Haïdara fait partie des cinq joueurs de L1 à avoir enrichi la colonie française de Newcastle cet hiver. Ses premières impressions.
Newcastle, «c'est une équipe de L1 dans le championnat anglais» s'amuse Massadio Haïdara. (L'Equipe)







«Massadio Haidara, en vous engageant avec Newcastle, avez-vous vraiment l’impression de partir à l’étranger ?
Non, on se croirait en France (rires). C’est une équipe de L1 dans le championnat anglais. Je n’ai pas encore eu la chance de rencontrer tout le monde. Juste Mapou (Yanga-Mbwia) et Yoan (Gouffran). On s’est croisé à la visite médicale et on est dans le même hôtel. C’est bien, on va se voir régulièrement.

Le fait qu’il y ait désormais dix français dans ce club a-t-il pesé dans votre choix ?
Oui, ça a compté. Je suis encore très jeune, j’ai besoin qu’on m’assiste. Partir à l’étranger, c’est un peu partir dans l’inconnu. Là, ça va faciliter mon adaptation.

Vous êtes international Espoirs, le club va être très suivi en France, notamment par le sélectionneur. Y avez-vous pensé ?
Je vais déjà essayer de bien m’adapter au jeu anglais, de prendre une place de titulaire et ensuite de m’imposer. Je ne veux pas brûler d’étapes.

«L'idéal, pour moi, ça aurait été de partir en juin et de finir la saison avec Nancy. Mais dans la mesure où ça arrangeait les dirigeants, et qu'il y avait un gros club sur moi, ça ne m'a pas dérangé»Est-ce vous qui souhaitiez quitter Nancy cet hiver ou vous a-t-on fait comprendre qu’il était dans l’intérêt du club que vous vous en alliez ?
L’idéal, pour moi, ça aurait été de partir en juin et de finir la saison avec Nancy. Mais dans la mesure où ça arrangeait les dirigeants, et qu’il y avait un gros club sur moi, ça ne m’a pas dérangé. Au final, tout le monde est content.

Des clubs italiens s’intéressaient à vous également. Pourquoi avoir opté pour les Magpies ?
C’est vrai qu’il y avait la Fiorentina, la Roma et le Milan, mais je voulais jouer en Premier League. C’est le championnat qui m’attirait le plus, qui correspond le plus à mon style de jeu. Quand Newcastle s’est positionné, je n’ai pas hésité.

En allant là-bas, vous quittez une galère pour une autre…
Ce n’est pas la même galère, on n’est pas dans la zone rouge. Et puis, j’ai pu voir certains de leurs matches en début de saison. Ils ont été largement au-dessus de certaines équipes, mais ils n’ont pas eu ce brin de chance qui leur aurait permis de gagner. On va remonter la pente, je ne me fais pas de souci.

Vous pensez la même chose pour Nancy ?
Mentalement, les six derniers mois ont été usants, mais je souhaite de tout cœur qu’il se sauve. Nancy est un club formidable qui ne mérite pas une saison comme ça, où rien ne lui sourit.»
Propos recueillis par Emery TAISNE

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Rugby - Bayonne/Biarritz : Une fusion, c'est possible

L'ERC et la LNR s'activent afin de border l'irruption d'une province basque en Coupe d'Europe dès la saison prochaine.
Pas si surpris que ça, le président de l'ERC, Jean-Pierre Lux, par l'annonce d'une province basque en H-Cup d'ici peu. (AFP)







Interrogé, le président de la Coupe d’Europe, l’ancien trois-quarts centre international Jean-Pierre Lux, n’a pas semblé étonné par l’idée d’une fusion entre les deux clubs basques, l’Aviron Bayonnais et le Biarritz Olympique, évoquée jeudi dans nos colonnes. On croit savoir que le projet était dans l’air depuis le mois de décembre de l’année dernière. «Vous savez, tout est possible, lâche le Dacquois, qui avait visiblement déjà entendu parler de la rumeur. Rien n’empêche la création d’une province basque qui pourrait disputer la Coupe d’Europe ».

Par une action conjointe LNR-FFR

Le patron de l’ERC, l’organisme qui gère les Coupes d’Europe (H-Cup et Challenge européen), précise surtout la marche à suivre : « Il faut que la FFR nous présente ce projet, sur proposition de la Ligue nationale de rugby. Nous pourrons ensuite inscrire cette équipe pour les compétitions européennes. » Ainsi, avec l’engagement d’une sélection basque, la France rejoindrait le Pays de Galles, l’Italie, l’Ecosse et l’Irlande qui alignent des provinces. Conclusion de Jean-Pierre Lux, qui insiste bien sur ce point : « Il peut très bien y avoir cinq clubs français et une province, qui pourrait être le Pays basque. » Petit rappel, néanmoins : « Mais tout cela doit être avalisé et présenté par la LNR et la FFR ».

Blanco, le meilleur avocat


Dès l’annonce par l’Equipe d’une possible fusion entre Bayonne et Biarritz, dans le cadre de la Coupe d’Europe, les responsables de la LNR, Patrick Wolff et Emmanuel Eschallier en tête, se sont mis à plancher sur la faisabilité du projet. « Il faut surtout prendre en compte la dimension juridique avant d’aller plus loin, » explique Patrick Wolff, vice-président de la LNR, sans entrer trop avant dans les détails. Reste qu’on sait, aujourd’hui, que l’idée est en train de faire son chemin et qu’il s’agit de la border administrativement.

Avec Serge Blanco (président de Biarritz, vice-président de la FFR et ancien président de la LNR) en fer de lance, ce projet, s’il doit voir le jour, ne peut trouver meilleur avocat auprès des deux instances concernées, à savoir la Fédération et la Ligue.
Richard ESCOT

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Foot - Coupe - Tirage : Un PSG-OM en 8es ?

Le tirage des 8es de finale de la Coupe de France a réservé un choc potentiel entre Paris et Marseille - si l'OM se qualifie à Rouen le 30 janvier, et une possible revanche de la demie de Coupe de la Ligue entre St-Etienne et Lille si le LOSC écarte Plabennec ce jeudi soir.
Zlatan Ibrahimovic et Jérémy Morel pourraient se retrouver en huitièmes de finale de la Coupe de France. (L'Equipe)







Le premier 8e de finale de Coupe de France tiré au sort ce jeudi soir sera un choc entre équipes de Ligue 1 doublé d'un derby breton entre le FC Lorient et le Stade Brestois. Les 8es de finale, disputés les mardi 26 et mercredi 27 février, pourraient surtout réserver un prometteur PSG-OM, à condition que les Marseillais passent l'obstacle de Rouen (National) lors de leur 16e de finale. Le match à Robert-Diochon, reporté mardi, a été reprogrammé le 30 janvier.

Si l'OM passe, le PSG accueillerait deux fois de suite son rival provençal à quelques jours d'intervalle, la première fois en Championnat, le 23 février (26e journée) et en Coupe, toujours au Parc des Princes, trois ou quatre jours plus tard. Autres affiches entre clubs de Ligue 1 : Sochaux-Troyes et Saint-Etienne-Lille, revanche de la demi-finale de Coupe de la Ligue perdue par les Dogues aux tirs au but. Le Petit Poucet de la compétition, Venissieux Minguettes AS (CFA2), accueillera Nancy.

Le tirage

Lorient - Brest
Rouen (National) - Paris-SG ou Paris-SG - Marseille
Raon l'Etape US (CFA) - Bordeaux
Sochaux - Troyes
Eviant-TG - Le Havre (L2)
Venissieux Minguettes AS (CFA2) - Nancy
Saint-Etienne - LOSC
Lens (L2) - Epinal (National)

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Hand - ChM (Hommes) : «Médaillée à Rio»

L'équipe de France a quitté l'Espagne, éliminée du Mondial en quarts. Claude Onesta a tiré les conclusions de la défaite. Et n'est pas pessimiste pour l'avenir.
Certains vont poursuivre l'aventure en bleu comme Accambray, d'autres en revanche pourrait y mettre un terme comme Dinart. (L'Equipe)







Les Bleus sont rentrés à la maison jeudi, au lendemain de l’élimination face aux Croates (30-23). Pour justifier ce résultat, Claude Onesta, le sélectionneur, a déclaré, que depuis le Mondial 2011, remporté en Suède, «les joueurs ont enchaîné deux saisons sans souffler. (En Espagne) nous n’avons pas eu les ressources nécessaires pour nous faire violence, pour aller chercher ce supplément d’âme qui menait au podium». Une page s’est tournée dans l’histoire des Experts, doubles champions olympiques en titre, qui ont détenu les trois grandes couronnes (JO-Monde-Europe) simultanément. «Notre parcours est trop exceptionnel pour qu’il ne s’arrête pas un jour, a commenté Onesta. Mais on ne repart pas de zéro. Notre histoire continue.» Philippe Bana, le DTN, a trouvé une jolie formule : «Ce n’est pas la fin d’un film. L’équipe de France est une série TV, avec des épisodes. Celui-ci a été moyen.»

Guigou, Honrubia, Karabatic, Sorhaindo, Accambray, Porte : mention bien

Le pari d’enchaîner le Mondial cinq mois après la médaille d’or aux Jeux était trop élevé. L’équipe de France, fatiguée, a joué sept matches sans briller. Très peu de joueurs se sont distingués. Michaël Guigou et Samuel Honrubia ont composé une fantastique aile gauche. Nikola Karabatic a réussi son Mondial dans un climat tendu pour lui par l’affaire des paris. Cédric Sorhaindo a bien tenu le poste de pivot. William Accambray a, lui, aussi montré de bonnes choses sans être toujours bien utilisé. Valentin Porte, à l’aile droite, a marqué des points pour l’avenir. La base arrière, elle, a le plus souffert dans ce Mondial. Daniel Narcisse n’a pas été aussi aérien que d’habitude. Didier Dinart et Jérôme Fernandez sont passés à côté de leur tournoi. Dommage pour le premier qui faisait ses adieux à l’équipe de France. Xavier Barachet a lui aussi été en retrait. Thierry Omeyer et Luc Abalo ont alterné le bon et le moins bon.

«L'équipe de France reste et restera longtemps une référence, à l'image du Brésil en foot.»Maintenant, les Bleus ont un an pour préparer l’Euro 2014, pour lequel ils doivent encore jouer des matches de qualification. La question des anciens se pose, et des jeunes comme Kentin Mahé et Mathieu Grébille frappent à la porte. Guillaume Gille, après les JO, Didier Dinart et Daouda Karaboué ont dit stop. Bertrand Gille n’est pas loin de faire pareil. Fernandez et Narcisse devront prendre une décision. Omeyer, lui, a dit qu’il voulait aller jusqu’aux prochains Jeux, à Rio. «L’équipe de France ne dominera plus outrageusement le hand, a déclaré Claude Onesta. Mais elle reste et restera longtemps une référence, à l’image du Brésil en foot.» Et le patron des Bleus d’aller déjà de l’avant : «Je vois cette équipe médaillée à Rio.»
Olivier PAQUEREAU, à Barcelone

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Ski alpin - CM : Des séries à briser

Le Super-G de Kitzbühel pourrait offrir à Aksel Lund Svindal sa première victoire dans la mythique station mais les Autrichiens - sans victoire depuis quatre ans - sont attendus devant leur public à dix jours des Mondiaux.
Aksel Lund Svindal veut briser la malédiction. (L'Equipe)







4 podiums, 0 victoire pour Svindal

Numéro 1 en descente et en Super-G cet hiver, Aksel Lund Svindal a vite retrouvé ses marques sur la Streif depuis mardi : meilleur chrono aux deux premiers entraînements et encore deuxième jeudi. «Maintenant, il va falloir pousser encore un peu plus sans commettre d’erreur», annonce le Norvégien, qui n’a encore jamais gagné dans la station du Tyrol. Deux fois sur le podium du combiné dans sa jeunesse (2003 et 2006), il est aussi monté deux fois sur la boîte en Super-G (2e en 2009, 3e en 2011). «Je pense que je suis meilleur en Super-G qu’en descente mais si je devais choisir une course ce week-end, ce serait la descente. »

400 départs pour Raich

C’est de loin le skieur le plus expérimenté du circuit : plus de 15 ans après ses débuts (10 mars 1996 à Kvitfjell), Benjamin Raich va prendre son 400e départ en Coupe du monde. Champion discret, dont la carrière a été lancée à l’ombre du grand Hermann Maier, il s’est forgé un palmarès impressionnant : 90 podiums, 36 victoires en Coupe du monde et 13.599 points inscrits avec une régularité rare. Sur le podium du classement général sept saisons de suite, il n’a plus gagné depuis le 25 février 2012 (Super-G de Crans Montana) : «Je crois toujours en moi. Je trouve que je continue à m’améliorer physiquement et techniquement. »

4 ans sans victoire pour les Autrichiens


C’est du jamais-vu dans l’histoire de l’équipe d’Autriche : cela fait quatre ans qu’aucun de ses skieurs n’a levé les bras à Kitzbühel. Débarrassés de Didier Cuche, recordman de la piste à la retraite, les champions du cru auront encore huit partants dans le top 30, avec Klaus Kröll et Hannes Reichelt en leaders. «Pour l’instant, le Super-G n’a pas marché pour nous (deux troisièmes places) cet hiver, reconnaît le chef d’équipe Mathias Berthold. Je crois qu’on va revoir notre programme estival mais Hannes et Klaus arrivent à leur meilleur niveau au meilleur moment. »

4 places à prendre pour les Mondiaux

Dernière étape avant les Mondiaux de Schladming, Kitzbühel va distribuer les derniers billets disponibles. Dans chaque discipline, l’équipe de France pourra aligner quatre skieurs : deuxième à Lake Louise et numéro quatre mondial, Adrien Théaux a déjà sa place, tout comme Johan Clarey, 10e de la Coupe du monde cet hiver. Derrière, la hiérarchie est encore floue. Pour son premier Super-G de l’hiver, Alexis Pinturault doit confirmer ses prédispositions, moins d’un an après un podium surprise lors des finales de Schladming. A Yannick Bertrand, Gauthier de Tessières ou Thomas Mermillod Blondin de compliquer la sélection avec une belle perf.

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Rugby - Top 14 : A qui perd gagne

Entre Toulouse et Biarritz (vendredi 21h), c'est toujours une vieille histoire même si, cette fois, les deux équipes doivent noyer leur déception européenne.
Imanol Harinordoquy se méfie. (L'Equipe)







L’affiche a fait son effet malgré, ou peut-être grâce à , l’élimination des deux équipes en Coupe d’Europe. Le peuple toulousain va encore remplir les tribunes d’Ernest-Wallon ce vendredi soir. Parce que Biarritz reste un adversaire redouté avec des joueurs prestigieux, comme les Harinordoquy, Traille ou Yachvili et d’autres qui attirent la curiosité, comme le petit Barraque, l’ouvreur annoncé en Rouge et Noir la saison prochaine pour faire la paire de demis avec son copain Doussain.

Jouer cinq jours après l’affrontement dantesque – surtout par les conditions climatiques - de Leicester, offre autant d’avantages que d’inconvénients pour les Toulousains. Le côté positif, c’est de raccourcir le temps de la gamberge et de la déception. « Après deux jours de repos, on a du vite rebasculer sur ce match, dit ainsi l’ailier Vincent Clerc. Ça nous a évité de trop cogiter ». Le côté négatif, c’est le manager Guy Novès qui le soulève : « jouer cinq jours après, ça ne me dérange pas… Mais il faudrait que ce soit le cas des deux équipes… » Effectivement, Biarritz a joué vendredi soir, à domicile, face aux Harlequins quand les Toulousains sont rentrés chez eux à quatre heures du matin, lundi matin au retour de leur périple dans les Midlands enneigées.

« On va prendre leur colère et leur fougue », HarinordoquyCela ne rassure pas pour autant Imanol Harinordoquy qui s’attend à affronter « une bête blessée ». « On va prendre leur colère et leur fougue », redoute le capitaine du BO avant de se rendre à Toulouse, où son club ne s’est pas imposé depuis le 15 septembre 2001 (24-30). Il peut compter sur Vincent Clerc pour essayer : « en général, pour ces matches avant le Tournoi, il y a un gros investissement des internationaux parce qu’on a envie de laisser le club dans le meilleur état possible avant de passer à autre chose… »
C.J.

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Affaire Armstrong

25 janvier 2013 09:36; Act: 25.01.2013 09:47Print
Bradley Wiggins s'est dit: «Tu mens, bâtard»

Bradley Wiggins, vainqueur du Tour de France 2012, a déclaré n'avoir «aucune sympathie» pour Lance Armstrong, déchu pour dopage de ses 7 victoires consécutives dans la Grande Boucle.

Wiggins et Amrstrong sur le Tour de France en 2010. (photo: AFP)

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Le Britannique a expliqué avoir regardé à la télévision «le coeur brisé» en tant qu'ancien fan, puis saisi de «colère», la confession très médiatique d'Armstrong à Oprah Winfrey la semaine dernière. Armstrong a avoué s'être dopé du milieu des années 1990 jusqu'à 2005, mais pas lors de ses deux dernières participations (2009, 2010) alors que l'Usada, l'agence antidopage américaine l'accuse aussi pour cette période.
«Ce qui me contrarie le plus, c'est à propos de 2009-2010. Je me suis dit: 'tu mens, bâtard'», a dit Wiggins. «Je me souviens encore rouler côte à côte avec lui et regarder celui que j'avais vu à l'arrivée de Verbier, puis celui que j'ai vu au sommet du Ventoux une semaine plus tard, quand nous étions l'un et l'autre au contrôle antidopage, et ce n'était pas le même coureur», a-t-il ajouté.
Cette confession télévisée d'Armstrong, Wiggins ajoute qu'il l'a regardée avec son fils de 7 ans. «C'est très difficile, et ensuite il m'a fallu expliquer à mon fils de quoi il s'agissait», a-t-il poursuivi, très soulagé, souligne-t-il, d'avoir pu lui dire qu'il avait gagné la même course qu'Armstrong mais pas dans les mêmes conditions. «Au bout du compte je me suis dit 'tu mérites tout ce qui t'arrive maintenant', sans aucune sympathie devant les pleurs et les larmes», a-t-il conclu.
(ats)

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Federer: «J'espérais mieux»

TENNIS

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Le Bâlois regrettait sa défaite, mais était globalement satisfait de son tournoi à Melbourne. Pour lui, Djokovic sera favori de la finale.
Mis à jour à 15h24 8 Commentaires

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1/13La déception de Federer
Le Bâlois n'avait pas la tête des grands jours en quittant le court.
Image: Keystone





Un changement d'ère?

Avec cette victoire, sa première en Grand Chelem sur Federer en quatre rencontres, Murray prouve qu’il est devenu un autre joueur depuis qu’il a gagné son premier titre majeur à l’US Open en septembre.

«J’étais connu pour avoir perdu quelques gros matches dans le passé. Avoir gagné un grand titre, avoir battu Roger (Federer) en finale des Jeux olympiques aussi m’a aidé aujourd’hui», a-t-il expliqué.

Retrouver Murray et Djokovic en finale dimanche, comme à l’US Open, tend à confirmer que le tennis vit un changement d’ère avec l’émergence d’une nouvelle rivalité au relais de celle entre Federer et Rafael Nadal.

Murray et Djokovic, nés à sept jours d’intervalle en 1987, se sont affrontés à sept reprises l’an dernier, des parties pour la plupart très serrées, et se retrouvent ainsi en finale du premier grand événement en 2013. Le Serbe mène 10-7 dans les confrontations directes.
Classement ATP

RNomP1.Novak Djokovic129202.Roger Federer102653.Andy Murray80004.Rafael Nadal66005.David Ferrer65056.Tomas Berdych46807.Juan Martin Del Potro44808.Jo-Wilfried Tsonga33759.Janko Tipsarevic309010.Richard Gasquet272011.Nicolas Almagro251512.Juan Monaco243013.John Isner221514.Marin Cilic221015.Milos Raonic217516.Gilles Simon214517.Stanislas Wawrinka190018.Kei Nishikori187019.Philipp Kohlschreiber183020.Alexandr Dolgopolov1750148.Marco Chiudinelli380353.Sandro Ehrat121360.Michael Lammer119402.Stephane Bohli97408.Adrien Bossel94569.Alexander Sadecky48691.Joss Espasandin30799.Riccardo Maiga18907.Yann Marti12970.Luca Margaroli101084.Lucas Zweili71115.Alexander Ritschard61313.Jens Hauser31361.Kevin Jordi31422.Robin Roshardt21486.Federico Valsangiacomo21581.Vullnet Tashi11683.Dimitri Bretting11683.Adrian Bodmer11853.Jessy Kalambay11903.Patrick Eichenberger1Plus...Moins…État: 12.01.2013 21:38

Battu par Andy Murray en demi-finale (4-6 7-6 3-6 7-6 2-6), ne masquait pas sa déception: «Andy s’est procuré plus d’occasions que moi en général. Il a bien servi, j’ai toujours couru derrière le score. Je suis revenu à hauteur plusieurs fois, j’ai eu quelques ouvertures. Mais au final, il a été un peu meilleur que moi.»
Il ajoutait, de manière plus globale: «J’espérais faire un peu mieux. Mais globalement, je suis satisfait de mon tournoi. J’ai joué un bon tennis, j’étais en forme. Je sors d’ici avec un bon sentiment pour la suite de la saison. J’ai bien commencé l’année. Je suis juste déçu de sortir en cinq sets, ce n’est pas la première fois que ça m’arrive ici.»
Le fait d'avoir dû disputer cinq sets contre Tsonga en quart de finale peut-il expliquer sa défaite?« J’étais un peu entamé, mais ce n’est pas une excuse. Andy joue avec plus de confiance, il est plus calme depuis ses victoires aux JO et à l’US Open. Mais je pense que Novak (Djokovic) sera le favori de la finale.» (R.Ty/AFP/Le Matin)