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Rugby - XV de France : Bastareaud a tourné la page

Mathieu Bastareaud a définitivement tourné la page sur ses déboires avec le XV de France. Le joueur a fait sa mue et espère séduire le nouveau sélectionneur.
Mathieu Bastareaud aux portes du XV de France. (L'Equipe)







« Ce qui s’est passé en 2010, c’est du passé. C’est une nouvelle histoire, un autre staff, une nouvelle équipe. C’est autre chose ». A peine arrivé à Orly et avant de rejoindre le CNR de Linas-Marcoussis pour le stage de préparation du Tournoi des VI nations, Mathieu Bastareaud a tenu à mettre les choses au point. Sans animosité, d’une voix à l’étonnante douceur en comparaison à son physique hors normes, le Toulonnais a surtout fait part de son bonheur de retrouver le XV de France. « C’est un peu comme une rentrée des classes, je suis très content, très fier. Etre dans les 33, c’est génial. Il y a trois mois, personne ne pensait que je serai là. Une nouvelle aventure commence avec les Bleus ».

«A moi de me mettre au niveau des mecs»

Une nouvelle aventure, certes, mais rien n’est encore assuré. Même si les dernières sorties de Bastareaud avec le RCT ont été convaincantes, le trois-quarts centre sait que le couperet tombera lundi soir (19 heures) et que dix joueurs regagneront leur club. « J’espère être du Tournoi. Je vais savourer chaque minute. Ce serait fantastique d’être dans les 23. Je suis un compétiteur, forcément j’ai envie d’y être. Mais si je n’y suis pas, je ne serai pas extrêmement déçu parce que j’ai déjà la chance d’être ici ». Bastreaud sait surtout qu’il part avec le désavantage de ne pas avoir participé à la tournée de novembre, acte fondateur du mandat Saint-André. « J’arrive humblement parce que le groupe a fait une tournée d’automne assez bonne, les joueurs ont des repères. A moi de me mettre au niveau des mecs. Je prends le train en marche. J’espère apporter ce que je sais faire ».
B.L., avec AFP

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Rugby - Top 14 - 16e j. : Toulouse s'en contente

Le Stade Toulousain s'est imposé face à Biarritz mais manque toujours de sérénité. Toulon a eu du mal face à Mont-de-Marsan et Clermont à trébuché à Perpignan. Le Racing voyage bien et le Stade Français a empoché son premier bonus offensif. Le bilan. - B.L.





Le Stade Toulousain de Louis Picamoles et Thierry Dusautoir s'est bien repris face à Biarritz. (L'Equipe)





Le RCT a la peine

La réception de la lanterne rouge, déjà promise à la relégation, par le leader du classement laisser présager d'un match à sens unique. Pourtant, la victoire de Toulon sur Mont-de-Marsan (15-9) n'a pas été si facile. Si les Toulonnais ont bien entamé la rencontre avec deux essais avant la pause (Maso, 25e, et Palisson, 37e), la défense des Montois s'est révélée héroïque en seconde période où aucun point n'a été inscrit alors que les visiteurs ont joué en infériorité numérique en étant réduits à 13. Toulon assure l'essentiel en restant bon leader.




Paris c'est bonus

Il a fallu attendre la 16e journée pour voir le Stade Français décrocher son premier bonus offensif de la saison. Et c'est Grenoble, bien brouillon, qui a été la victime de cette fougue (35-6) même si les parisiens ont dû lutter, notamment en première période. Globalement, les joueurs de la capitale ont su se montrer patients et réagir quand il le fallait dans un froid polaire. De quoi leur permettre de continuer à rêver aux phases finales. Seul bémol, le Racing et Perpignan ayant également gagné, les positions ne changent pas au classement.




Dur pour Agen

Une épidémie de gastroentérite, la fatigue du combat de titans livré face à Toulon en H Cup, autant dire que Montpellier se présentait amoindri à Agen, qui pouvait espérer frapper un bon coup et quitter la zone de danger du classement. Las, le SUA a encore fait preuve d'un manque cruel de réalisme et s'est incliné (9-13). Rageant mais pas étonnant après avoir été réduit à quatorze dès la 23e minute et le carton rouge de Seymour après avoir fauché Trinh-Duc en plein vol. Secoué, l'ouvreur international sera bien au rendez-vous du XV de France. Si le MHR peut se satisfaire d'être sorti du piège, Agen est toujours confronté au même problème : l'équipe ne marque pas assez de points. Et de se rappeler ces pénaltouches infructueuses choisies au lieu d'engranger les points...





Toulouse de justesse

Après des matches peu séduisants et une élimination prématurée en H Cup, le Stade Toulousain n'avait pas le droit à l'erreur face à Biarritz et devait relever la tête. Ce fut le cas durant le premier quart d'heure de la rencontre, quand les courses toulousaines ont mis en panique la défense biarrote. Mais les Rouge et Noir n'ont pas totalement chassé leurs démons et se sont offerts aux contres du BO au point de voir leur victoire menacée jusqu'au bout (19-14). L'essentiel est cependant assuré et Toulouse reprend la deuxième place du classement. Seul point noir de la soirée : la blessure de Vincent Clerc, obligé de déclarer forfait pour le premier match du Tournoi des VI nations.




Stop à Clermont

Clermont a eu beau dominer sans contestation possible sa poule en H Cup, le Top 14, c'est autre chose. Les Clermontois s'en sont rendu compte face à une équipe de Perpignan très joueuse et acharnée en défense. Alors que l'ASM semblait presque avoir mis la main sur le match à la mi-temps, les Catalans sont revenus sur le terrain en seconde période comme des morts de faim. Les gestes de grande classe de Sivivatu n'y ont rien fait et la botte de Hook, suppléée par un drop de Mélé à la 78e, ont mis un terme aux ambitions auvergnates (26-19). L'ASM repasse troisième et l'USAP reste dans la course aux barrages.




Le Racing voyage

Et de trois pour le Racing, qui semble se refaire une santé en Top 14. En déplacement sur la pelouse de l'Union Bordeaux-Bègles, les Racingmen ont eu besoin d'une période pour mettre la main sur le match (15-22), le temps que les Girondins baissent de régime et que le pack francilien impose sa force. Si cette victoire permet au Racing de rester en embuscade pour les barrages, elle complique les choses pour l'UBB. Ce sixième revers à domicile place les Girondins en position de relégables et la suite de la saison s'annonce bien compliquée.




Bayonne respire

Les Bayonnais attendaient un déclic qui leur permettrait d'en finir avec les approximations. Dans un match tactiquement très basique (gros combat d'avants et duel de buteurs), l'Aviron Bayonnais s'est imposé face à Castres (22-12) en se montrant très solide sur les bases du jeu. Du coup, les Basques respirent un bon coup en s'éloignant de la zone de relégation (+12 points par rapport au premier relégable) et peuvent espérer vivre une fin de saison plus décomplexée. Pour Castres, l'accroc n'est pas grave mais doit servir d'avertissement.

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Voile - Vendée Globe : Le calme avant la tempête

Ce dimanche, aux Sables d'Olonne, va se jouer la scène finale du Vendée Globe 2013. Samedi, le décor a déjà été mis en place.
Avant le vent et la grisaille attendus dimanche, le public a pu profiter des dernières heures de calme ou presque sous le soleil. (L'Equipe)







Le public n’était pas encore présent en masse au village du Vendée Globe ce samedi, mais les allées et les pontons ont bien commencé à se garnir à la veille du clap de fin pour les premiers concurrents attendus, François Gabart (Macif) et Armel Le Cléac’h (Banque Populaire). A défaut d’apercevoir les héros du dimanche, les spectateurs et amateurs de voile du jour ont pu profiter du beau temps : soleil, ciel presque bleu et températures clémentes. Et de l’espace aussi : pas besoin de jouer des coudes pour se frayer un chemin, profiter des animations et boutiques, pas besoin de perdre patience dans d'interminables files d'attente. Bref, le calme ou presque avant la tempête.

Dès dimanche, le décor sera le même mais l’habillage bien différent. Finies les répétitions, place au direct. En toile de fond : grisaille, vent et une mer formée qui va obliger l’organisation à limiter au maximum la présence d’embarcations sur la zone d’arrivée. Un arrêté préfectoral interdit d'ailleurs les sorties en mer à partir de 7h00 du matin. Mais même si les premières places ne seront pas accessibles, le spectacle sera quand même au rendez-vous. Au générique : deux stars qui ont animé la course quasiment depuis le départ, de nombreux figurants pour les accompagner le temps de leur remontée du chenal malgré la météo. Enfin, un feu d’artifice et l’embrasement de la jetée au passage de la ligne du premier héros du jour. Vers 10-11h00 pour le skipper de Macif, prêt à endosser le rôle de François 1er. Il y a quatre ans, cette séance avait fait 300 000 entrées. Qu'en sera-t-il dimanche ?
I.T.S. aux Sables d'Olonne

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Voile - Vendée Globe : Gabart attendu à 11h30

François Gabart et Armel Le Cléac'h ont une fois encore mis le pied sur l'accélérateur dans la nuit de dimanche à lundi pour avaler plus de 450 milles. Le skipper de Macif est attendu au passage de la ligne aux alentours de 11h30 avant une remontée du chenal à partir de 14h30, marée oblige, pour profiter du public venu nombreux malgré une météo peu accueillante. Le skipper de Banque Populaire devrait, quant à lui, franchir la ligne vers 17h30 et une remontée vers le ponton dans la foulée.
I.T.S., aux Sables d'Olonne

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Ski alpin - CM : Grange : «Je rajeunis»

Vainqueur d'un slalom FIS (3e niveau international) jeudi, Jean-Baptiste Grange se rapproche de son meilleur niveau à trois semaines de la défense de son titre mondial. Confirmation dimanche à Kitzbühel (10h15 et 13h30) ?
«Maintenant, le but, c'est d'aller chercher un top 10» annonce Jean-Baptiste Grange. (L'Equipe)















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«Jean-Baptiste Grange, quelle est la portée de votre victoire à Westendorf jeudi ?
Forcément, chaque victoire fait du bien. Ce n’était qu’une FIS mais elle était relevée. Il ne manquait pas beaucoup de gars de la Coupe du monde. C’est toujours important, d’être présent, d’être devant. J’ai réussi à faire deux manches pleines sur une piste exigeante dans la lignée de la 2e manche de Wengen. Ce sont mes deux meilleures manches de l’hiver. C’est en train de monter mais attention, pas ''d’enflammade''.

A chaque course, on a l’impression que vous progressez. Qu’attendez-vous de Kitzbühel ?
A chaque course, une étape est franchie. Kitzbühel, c’est une piste pas facile, avec des mouvements de terrain, des dévers pied gauche. Je veux simplement continuer à faire mon ski, aller chercher. J’ai toujours bien réussi mes courses ici depuis mes premiers points en 2006 (et deux victoires en 2008 et 2011, ndlr). C’est une piste qui me convient. A Wengen, j’étais content de ma 2e manche mais un peu déçu de mon résultat (14e). Je suis resté sur ma faim. Maintenant, le but, c’est d’aller chercher un top 10.

«Je gagne la 2e manche de Wengen, cela fait 2 ans que je ne l'avais pas fait. Je ne suis pas loin de la vérité.»Etes-vous impatient ?
Mentalement et physiquement, ça a été long. Le rythme est difficile à retrouver. Depuis le début de saison, j’ai eu des moments où j’étais moins dedans. Aller jouer devant, ça me manque un peu. Le classement n’est pas très bon pour l’instant. Il y a des choses à bétonner de ce côté-là. J’ai envie d’être dans cet état d’esprit. Je gagne la 2e manche de Wengen, cela fait 2 ans que je ne l’avais pas fait. Je ne suis pas loin de la vérité.

La hiérarchie du slalom a-t-elle changé pendant vos périodes de blessure et de convalescence ?
Marcel Hischer, c’est parfait techniquement, avec de l’engagement de haut en bas. Je pense que je peux refaire ma place même si la densité a augmenté. Il y a deux ans, j’étais vraiment bien alors qu’il y avait quand même beaucoup d’athlètes devant. A l’entraînement, il y a plein de jeunes qui sont capables d’aller très vite.

Vous parlez des jeunes. Vous sentez-vous comme un vieux slalomeur qui a tout connu ?
(Il sourit) J’en ai connu pas mal, à tous les niveaux. Ça fait un moment que je suis là. Je me considère beaucoup moins vieux, que l’an dernier, ou qu’il y a six mois, quand j’avais tous mes problèmes. Je suis en train de rajeunir. »
Recueilli par A. T.-C., à Kitzbühel

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Hand - ChM (Hommes) : Le Danemark pour une première

Champions d'Europe en titre, les Danois tenteront de remporter leur premier sacre mondial ce dimanche (17h15) à Barcelone. Mais les partenaires de Mikkel Hansen auront fort à faire en finale face à l'Espagne et ses 13 000 supporters.
Niklas Landin et Jesper Noddesbo vont tenter de mener le Danemark vers le titre. (Reuters)















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Il y en a au moins un qui connaît le goût de l’or mondial dans cette équipe. Si les joueurs danois ne sont jamais montés sur le toit du monde, ils comptent sur leur entraîneur Ulrik Wilbek, sacré en 1997 avec l’équipe nationale féminine, pour les y mener et réparer cette erreur historique. Car les Scandinaves, titrés à l’Euro en 2008 et 2012, ont dû se contenter du bronze au Mondial 2007, d’une quatrième place en 2009 et d’une deuxième place en 2011 à l’issue d’une finale dantesque remportée par l’équipe de France après prolongation (35-37).

Notamment freinés par l'hégémonie des Experts, les Danois ont l'occasion de confirmer qu'ils peuvent succéder à la bande à Karabatic au sommet du hand mondial.Notamment freinés par l’hégémonie des Experts, les Danois ont cette fois l’occasion de confirmer qu’ils peuvent succéder à la bande à Karabatic au sommet du hand mondial. Sur le papier, ils ont en tout cas les atouts pour y parvenir : un gardien d’exception, Niklas Landin, une plaque tournante capable de scorer et de distribuer, le Parisien Mikkel Hansen, et deux ailiers efficaces, Anders Eggert (meilleur buteur de la compétition avec 52 unités) et Hans Lindberg (35 buts). Le tout encadré par un gourou nordique, dont le plan de jeu avait déstabilisé la Croatie (30-24) en demi-finale. «Cette rencontre s’est déroulée comme nous l’avions prévu et espéré, avec beaucoup de vitesse lors de l’entame de match puis une baisse progressive de rythme», avait ainsi analysé Wilbek à la fin de cette partie.

L'Espagne est chez elle


Reste qu’entre cette machine danoise et la première marche du podium va se dresser une solide équipe d’Espagne, soutenue par tout un peuple. Les plus de 13 000 spectateurs du Palau San Jordi, à Barcelone pousseront une formation souveraine dans le tableau final (31-20 contre la Serbie en 8es, 28-24 contre l’Allemagne en quarts et 26-22 face à la Slovénie en demie). Le portier Arpad Sterbik et les buteurs Albert Rocas et Victor Tomas devront encore élever leur niveau de jeu s’ils veulent résister aux Danois. Et les priver de cette médaille tant désirée.

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Tennis - AUS : Gajdosova/Ebden titrés

Les Australiens Jarmila Gajdosova et Matthew Ebden ont remporté dimanche le double mixte aux dépens de la paire tchèque Lucie Hradecka/Frantisek Cermak (6-3, 7-5).

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Cyclisme - GP La Marseillaise : Dumoulin : «Pas de malédiction»

Tenant du titre, Samuel Dumoulin vise le doublé dimanche mais refuse d'entendre parler d'une malédiction sur le GP La Marseillaise. Le Français, revenu chez AG2R cet hiver, pense avoir encore quatre saisons dans les jambes.
Revenu chez AG2R, Samuel Dumoulin songe à terminer sa carrière dans cette équipe. (L'Equipe)















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«Samuel Dumoulin, pensez-vous qu'il existe une certaine malédiction qui touche les récents vainqueurs du GP La Marseillaise (Jérémy Roy, Jonathan Hivert et Rémy Pauriol, ndlr), auteurs ensuite d'une saison blanche ?
On m’a souvent posé la question. Dans mon cas, je ne sais pas si on peut vraiment parler de saison blanche car j’ai réalisé une année assez solide. Il y a eu forcément moins de victoires que les deux saisons précédentes mais j’ai quand même remporté le classement final de la Coupe de France tout en n’ayant pas de blessure grave. Je ne crois pas qu’il y ait une malédiction puisque des coureurs qui ne gagnent pas La Marseillaise font ensuite une mauvaise saison. C’est quelque chose à interpréter avec un petit bémol. C’est un peu une histoire de cyclisme.

«Je vais être mieux épaulé»

Candidat à la victoire ou simple reprise ?
J’aime bien réaliser des débuts de saison à bloc et ça ne va pas changer. Je me suis donc préparé de la meilleure des manières en sachant que le niveau augmente à chaque fois. Avec les coureurs choisis, l’équipe AG2R sera compétitive. C’est certain que je suis un candidat à la victoire finale mais mes coéquipiers ont les moyens aussi de tenter leur chance.

Quels sont vos objectifs pour la saison à venir ?
Je n’ai pas vraiment ciblé de course en particulier. Aucune fixette sur le calendrier. Peut-être une étape sur Paris-Nice, sur le Tour de France ou un titre de champion de France. Mais à AG2R, il y a de la qualité qui va me permettre d’être mieux épaulé dans le final des courses et de mettre sûrement un terme à cette disette de succès.

«Encore quatre bonnes saisons dans les jambes»


Combien de saisons pensez-vous encore faire au sein du peloton ? Avec une fin de carrière chez AG2R ?
Au moins quatre bonnes saisons encore. C’est plus au niveau psychologique que physique qu’il va y avoir des inquiétudes. J’ai même plus d’aisance aujourd’hui que quand j’étais plus jeune. Résultat : les sacrifices sont plus faciles à digérer. Je ne me sens pas lassé et mes objectifs sont à court terme. Mais on pourrait envisager que je finisse ma carrière avec AG2R.

Votre relation particulière avec Vincent Lavenu, le directeur sportif qui est également votre beau père, influence-t-elle votre façon d'exercer votre métier ?
Non. Il y a un contexte de haut niveau qui amène de la pression et qui oblige à donner le maximum. Mais il n’existe pas de soucis entre nous, au contraire. On entretient effectivement une relation un peu spéciale avec Vincent. Mais tout se passe de la meilleure des manières pour l’instant…

Les déclarations de Lance Armstrong vous ont-elles convaincu ?
Ses déclarations étaient assez maîtrisées. Il ne s’est pas vraiment laissé aller ni livré. On a pu voir qu’il avait vraiment travaillé son intervention. Néanmoins, tout le système n’a pas été mis à jour et personne n’a été mouillé encore. Des complices sont encore dans le milieu. Pour moi, Armstrong n’est pas allé assez loin. J’ai beaucoup subi lorsqu’il trichait dans le peloton avec son équipe. Maintenant, c’est avant tout histoire de mettre en lumière les problèmes qui ont existé lors de cette génération et faire rebondir le cyclisme.»
Propos recueillis par Mikaël TORZ

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Cyclisme - T. Down Under : Slagter, comme prévu

L'Allemand a enlevé le critérium final dans Adelaïde mais l'épreuve australienne a révélé le jeune puncheur néerlandais.
L'Allemand Tom-Jelte Slagter a été irrésistible en Australie. (AFP)















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Sans faute, André Greipel a remporté au sprint l’étape finale du Tour Down Under courue sous forme d’un critérium dans les rues d’Adelaïde. Sa troisième victoire d’étape sur cette édition (en plus du critérium disputé en préambule dimanche dernier), la quatorzième – record absolu – depuis qu’il a pris ses habitudes en Australie il y a cinq ans.

Mais ce dénouement prévisible n’a pas empêché l’épreuve de révéler Tom Jelte Slagter, 23 ans, vainqueur d’étape lui aussi jeudi dernier, et surtout au niveau de Simon Gerrans – une référence dans les arrivées en côte – samedi à Old Willunha Hill où il a assuré sa victoire dans le Tour Down Under au terme d’une semaine pour lui prolifique. «Je pense que c’est le vrai départ de ma carrière» en conclut-il au seuil de sa troisième saison professionnelle.

Certes, le jeune néerlandais du team Blanco (sans sponsor mais financé par Rabobank qui a retiré son nom à la suite des scandales) avait programmé un premier pic de forme pour aborder cette épreuve qui lance la saison du World Tour. Le prochain est prévu pour avril et les classiques accidentées, comme l’Amstel Gold Race et la Flèche wallonne, où ses qualités de puncheur de côtes pourraient lui faire franchir encore un cran. Il semble en tout cas qu’une nouvelle valeur est arrivée sur la scène mondiale.

Par ailleurs, le jeune grimpeur français Kenny Elissonde termine l’épreuve à la 12e place finale, de quoi susciter des promesses pour l’avenir.
Enfin, si le champion du monde Philippe Gilbert est apparu déjà opérationnel, il n’en est pas de même pour Andy Schleck, de retour à la compétition après sa saison 2012 manquée. Avant-dernier du classement général hier matin, il s’est retiré avant la fin du critérium de cloture.
Philippe BOUVET à Adelaïde

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Djokovic: «Je suis fou de joie»

Tennis

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Novak Djokovic a déclaré que chaque moment de sa vie était «une bénédiction» après avoir remporté dimanche son quatrième Open d’Australie.
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1/44Image: Keystone



"J’ai 25 ans et j’ai déjà gagné six titres du Grand Chelem, c’est incroyable", a lancé le Serbe, N.1 mondial, avant de distribuer du chocolat aux journalistes en conférence de presse.
Le match a duré plus de deux heures de moins que votre finale de l’année dernière contre Rafael Nadal. Ca a été dur quand-même ?
"Bien sûr que ça a été dur. C’était une finale, face à un joueur au top, avec beaucoup d’enjeu. Les deux premiers sets ont duré 2 h 20, ça en dit long sur l’intensité qu’il y avait. Je m’y attendais et je m’y étais préparé. Il fallait que je m’accroche. Le deuxième jeu du deuxième set, dans lequel j’ai été mené 0-40, a été un tournant important. Après avoir réussi à garder mon service, je me suis senti plus à l’aise sur le court, plus léger dans la tête."
Quelles leçons avez-vous tiré de votre défaite face à Andy Murray en finale du dernier US Open ?
"L’année dernière tous nos matches se sont décidés sur quelques points. J’ai essayé d’être plus agressif, de venir au filet un peu plus souvent. J’avais besoin d’être celui qui dicte le jeu. Ca a bien marché."
Pendant 2h50 il n’y a pas eu un seul break. Comment l’expliquez-vous ?
"On a bien servi tous les deux. Moi j’ai mieux servi dans ces deux premiers sets que dans n’importe quel match depuis deux ans. Andy est un joueur incroyablement fort en retour. Avoir réussi à avoir autant de points gratuits sur mon service face à un joueur comme lui a été très positif."
C’est encore un joueur du "Big Four" qui a gagné. L’écart est-il si grand avec le reste du plateau ?
"La question se pose sans arrêt et c’est difficile de trouver une réponse définitive. Quelque part c’est logique que les quatre premiers soient toujours les principaux candidats à la victoire. Mais je ne vais jamais sous-estimer les joueurs qui sont derrière nous, dans le Top 10, le Top 15. J’étais à deux points de perdre contre Stanislas Wawrinka en huitièmes de finale. Ces joueurs là ils peuvent y arriver, les Tsonga, Ferrer, Del Potro, Berdych, ils nous ont tous déjà battus, ils peuvent le faire."
Où se situe cette victoire par rapport à vos précédents succès ?
"Chaque victoire est très spéciale. Ecrire l’histoire, en gagner trois à la suite, voir tous ces grands noms sur ce trophée, c’est terriblement excitant. Je suis empli de joie et ça me donne une grande confiance pour la suite. J’ai 25 ans et j’ai déjà gagné six titres du Grand Chelem, c’est incroyable. Chaque moment de ma vie est une bénédiction. Il y a tellement d’athlètes qui veulent être les meilleurs dans ce qu’ils font et moi j’ai la chance d’être dans cette position. Tout le monde peut avoir un mauvais jour, je ne suis pas toujours drôle, ce n’est pas toujours rigolo. Mais j’ai conscience que je vis une aventure incroyable."
Quel est votre prochain objectif maintenant ? Roland-Garros ?
"La priorité dans l’immédiat c’est de savourer ce titre. Dans la vie, on n’a pas beaucoup d’opportunités de gagner un tournoi du Grand Chelem. Alors j’essaie de savourer ça pendant quelques jours avec les gens que j’aime le plus, ma famille, mes amis. Après je me tournerai vers le reste de la saison. Il y a la Coupe Davis qui arrive (le week-end prochain en Belgique), sur terre battue, ça va être marrant (rires). Faudra voir comment je m’adapte à la surface. Après il reste encore quatre mois d’ici Roland-Garros. Bien sûr que je veux aller au bout là-bas après m’être arrêté en finale l’année dernière. +Rafa+ (Nadal) sera toujours le favori sur cette surface, le rival ultime. Mais si je continue comme ça, que je reste en bonne santé, j’aurai ma chance."