Toutes New sportives autres que la moto

[Norton]

Foot - Ligue 1 - Lille : Un milieu de terrain aux abois

Le milieu de terrain lillois, désigné comme "le meilleur de France" l'année du doublé en 2011, n'est plus que l'ombre de lui-même. Une situation qui explique, en partie, les difficultés actuelles du LOSC.


Depuis le départ de Yohan Cabaye pour Newcastle en juin 2011, le LOSC éprouve toutes les peines du monde à rééquilibrer son milieu de terrain. Ses deux anciens compères, Rio Mavuba et Florent Balmont, sont toujours à Lille mais les deux joueurs sont chacun dans une situation délicate. Le capitaine nordiste, qui n’avait jamais été blessé durant sa carrière, s’est fait opérer du ménisque en octobre dernier et devra subir ce lundi une arthroscopie du genou qui le tiendra éloigné des terrains pour au moins deux semaines. Comme à l’automne dernier, Mavuba va donc manquer le prochain rendez-vous de l’équipe de France (le 6 février en amical contre l’Allemagne).

Balmont : «Ça m'a marqué, c'est vrai. Par la suite, à deux ou trois reprises, notamment, sur des grands matches, je n'ai pas compris non plus».Balmont, quant à lui, ne cache plus son mal-être de voir ses proches quitter le navire (Debuchy, Landreau) et n’a jamais digéré moralement d’être remplaçant lors du premier match à domicile, le 17 août dernier face à Nancy (1-1). «Ça m’a marqué, c’est vrai. Par la suite, à deux ou trois reprises, notamment, sur des grands matches, je n’ai pas compris non plus», confie-t-il.

Les deux piliers étant en souffrance, d’autres tentent de prendre le relais. Mais ni Idrissa Gueye (23 ans), qui tarde à s’imposer, ni Benoît Pedretti, malgré son expérience, ne se présentent comme des pions essentiels. Et que dire de Marvin Martin, à qui Rudi Garcia tente de trouver la position idéale (numéro dix ou à gauche), sans réussite jusqu’à présent ? En début de semaine dernière, l’entraîneur lillois a même publiquement reproché à son joueur de ne pas prendre ses responsabilités sur le terrain : «Marvin est désigné pour tirer les coups de pied arrêtés mais il s’efface» devant Dimitri Payet, de loin le meilleur élément offensif de l’équipe. A mi-saison, le milieu de terrain lillois se cherche encore. Inutile de chercher plus loin le point de départ des difficultés rencontrées par le LOSC cette saison.

Maintien du 4-4-2 au Parc ? Avec les divers soucis et absences au milieu de terrain, Rudi Garcia pourrait laisser de côté son schéma en 4-2-3-1 et passer en 4-4-2, comme il l'a fait jeudi soir face à Plabennec. «C'est une solution mais on pourrait aussi évoluer avec un milieu à cinq dimanche», explique l'entraîneur lillois. Cette tactique permettrait d'aligner Roux et De Melo devant, tous deux buteurs en coupe, et d'équilibrer le milieu : en l'absence de Kalou et Mendes (CAN), Marvin Martin peut glisser sur le côté gauche et Payet à droite. «L'important n'est pas le schéma mais l'animation qu'on y met, souligne Nolan Roux. Mais c'est vrai que j'aime bien avoir un joueur comme Tulio à côté de moi, qui récupère les ballons».
G.L., à Lille

[Norton]

Foot - Italie - 22e j. : Naples fait le forcing

Le Napoli, qui s'est imposé sur la pelouse de Parme (2-1), revient à trois points de la Juventus Turin, freinée samedi par le Genoa. L'AC Milan, avec quatre Français titulaires, a battu l'Atalanta Bergame (1-0).
Edinson Cavani en est à 18 réalisations cette saison en Championnat. (AFP)







Après le nouveau faux pas de la Juve samedi, l'occasion était idéale pour Naples de se rapprocher un peu plus du leader. Le Napoli ne l'a pas manquée en s'imposant dimanche à Parme (2-1). Pourtant le défi était de taille pour les hommes de Walter Mazzarri car les Parmesans s'étaient jusque-là montrés intraitables dans leur antre Ennio Tardini cette saison. Il n'y a donc plus aujourd'hui de formation invaincue à domicile en Serie A. Battus au terme d'un match heurté (8 cartons jaunes), les partenaires du Français Jonathan Biabiany, titulaire comme Ishak Belfodil, croyaient avoir fait le plus dur en égalisant à l'entame du dernier quart d'heure, par Cannavaro contre son camp (74e), après l'ouverture du score de Hamsik (20e).

18e but en 19 matches pour Cavani

Mais c'était sans compter sur l'artificier numéro un du Calcio, Edinson Cavani, qui a encore frappé, inscrivant là son 18e but en 19 matches. Parti à la limite du hors-jeu plein axe, l'attaquant uruguayen s'est joué de Mirante pour marquer dans le but vide et offrir la victoire aux siens. Grâce à ce succès capital, Naples revient à portée de la Juve. Trois points séparent seulement désormais les deux premiers du classement.

Mbaye Niang (AC Milan) passeur décisif


Dans le même temps, l'AC Milan et ses quatre Français alignés d'entrée (Niang, Mexès, Constant et Flamini) ont aussi passé une bonne après-midi en allant s'imposer à Bergame contre l'Atalanta (1-0). Muet depuis quatre journées, Stephan El Shaarawy a retrouvé le chemin des filets, sur une passe de l'ancien Caennais Mbaye Niang (29e). Profitant de l'expulsion de Brivio (59e), les Lombards ont ensuite géré leur avantage. Avec cette quatrième victoire à l'extérieur de la saison, les Rossoneri désormais cinquièmes devant la Fiorentina qui s'est inclinée à Catane (1-2), reviennent complètement dans la course aux places européennes.

Quadruplé pour Icardi

Mauro Icardi a fait mieux dimanche en un seul match que lors des 21 premiers. Auteur d'un quadruplé dans la victoire fleuve de la Sampdoria contre Pescara (6-0), l'attaquant est passé de trois réalisations à sept en l'espace d'une heure et demie. A son âge (19 ans), c'est évidemment la première fois qu'il réalise une telle performance en Serie A.
H.S.

[Norton]

Foot - Espagne - 21e j. : Le Barça reste dans les temps

Ralenti par la Real Sociedad le week-end dernier (2-3), le FC Barcelone, qui reçoit Osasuna (19h00), reste sur les bases des records de buts et de points du Real Madrid sur une saison.
Le Barça de Lionel Messi a déjà inscrit 100 buts cette saison. (Reuters)







A tout seigneur tout honneur, le 100e but du Barça cette saison, toutes compétitions confondues, a été inscrit par Lionel Messi. C'était jeudi contre Malaga (4-2) lors de la qualification des Catalans pour les demi-finales de la Coupe du Roi (match aller contre le Real mercredi prochain au Bernabeu). L'Argentin a inscrit le 4e but de son équipe, son 40e personnel. Les chiffres sont ronds, le calcul facile : la Pulga pèse 40% des buts de son club cette saison ! Sorti quelques minutes seulement après (adducteurs), Leo s'est entraîné à part du groupe vendredi puis normalement samedi. En vue du match contre le Real, il pourrait être menagé contre Osasuna pour le match du rachat après la défaite la semaine dernière contre la Real Sociedad de Philippe Montanier (2-3), la première du leader cette saison en Liga.

Ce revers a un peu abaissé les moyennes du Barça en Championnat. Elles restent toutefois largement suffisantes pour menacer les records de buts et de points sur une saison, établis la saison dernière par le Real Madrid (121 buts, 100 points). A son rythme actuel (66 buts et 55 points en 20 matches), le Barça peut atteindre 126 buts et dépasser 104 points à la fin de l'exercice... Si lui aussi maintient le cap (29 buts en Liga), Messi peut dépasser 52 buts et battre son record de la saison dernière (50). Voire améliorer le record d'Europe de buts inscrits en une saison, toutes compétitions confondues, qu'il a chipé à l'an dernier à Gert Müller : 73.

Le Bayern le plus proche

66 buts en Liga, 19 en Coupe du Roi, 11 en Ligue des champions, et encore quatre lors de ses deux matches de SuperCoupe contre le Real : avec ses 100 buts en 34 matches officiels, le Barça plane sur l'Europe. De tous les leaders du Big Five, Manchester United s'en rapproche le plus en valeur absolue, mais a quand même inscrit un quart de buts en moins (75 en 33 matches). En moyenne par match (2,60), le Bayern Munich (73 buts en seulement 28 parties) est le ténor européen le moins distancé par le Barça (2,94). Idem en moyenne de points par match (2,5 contre 2,75). Les leaders italien et français (avant les matches du week-end) sont plus loin : 65 buts pour la Juve et 57 pour le PSG en 31 matches.

[Norton]

Foot - Allemagne - 19e j. : Francfort, c'est carré

Vainqueur (2-1) d'Hoffenheim, Francfort consolide sa place dans le premier carré (4e), devant Schalke 04, incapable de marquer (0-0) chez le relégable Augsbourg et doublé par Mayence.
Martin Lanig a signé l'ouverture du score contre Hoffenheim, son 2e personnel cette saison. (Reuters)







Après son orgie de buts contre Hanovre, le week-end dernier (5-4), Schalke était à la diète samedi sur la pelouse du relégable Augsbourg (0-0). Résultat : le podium s'éloigne (7 points) pour l'équipe souabe, de même que la 4e place, solidement détenue par Francfort, qui a dominé (2-1) Hoffenheim grâce à un but par période, signés Lanig (35e) et Aigner (67e). Hoffenheim aura tenu un point pendant quelques minutes, après l'égalisation de Volland (67e). Mayence (5e) signe l'autre perf de la journée en doublant Schalke (6e) grâce à une victoire sans appel (3-0 doublé de Szalai) sur la pelouse du dernier, Greuther Fürth.

Hanovre stoppe Wolfsburg

Hanovre, qualifié pour les 16es de finale de la Ligue Europa, a mis fin à l'hémorragie en battant (2-1) Wolfsburg. Une bouffée d'air pour les Rouges après trois défaites de rang, deux en Championnat et une élimination en Coupe d'Allemagne. A l'inverse, les Loups, qui marchaient sur l'eau depuis le départ de Felix Magath, voient leur belle série de trois victoires en rester là. Enfin, deux buts précoces (6e, 14e) ont permis à M'Gladbach de faire la course en tête face à Düsseldorf (2-1) et de gagner une place (7e) avant le match de Fribourg, hôte du Bayer Leverkusen à 18h30.

[Norton]

Rugby - XV de France : Gunther remplace Lauret

Pierrick Gunther avait déjà été appelé en renfort lors des tests de novembre, l'an passé. (L'Equipe)







Wenceslas Lauret, victime d'une commotion cérébrale lors de la défaite de son équipe, Biarritz, à Toulouse, vendredi (19-14), est forfait pour le stage de préparation au Tournoi, a indiqué dimanche la Fédération française. Le sélectionneur du XV de France, Philippe Saint-André et son encadrement ont décidé d’appeler Pierrick Gunther pour le remplacer. «Il rejoint le groupe dès cet après midi», précise le communiqué. Le jeune (23 ans) 3e ligne du RC Toulon avait déjà été appelé en renfort pour préparer les tests de novembre.

[Norton]

Rugby - Tournoi - Italie : Week-end de relâche

Au moment où les Bleus commencent leur stage, les Italiens, prochains adversaires du XV de France, terminent le leur.
Sergio Parisse et l'Italie viennent de passer plusieurs joueurs ensemble à préparer le Tournoi. (L'Equipe)







Au terme d’un stage organisé dans les installations olympiques du centre de préparation Giulio-Onesti, les internationaux italiens ont regagné leurs domiciles pour un week-end en famille. Les cinq jours qu’ils viennent de passer ensemble est un avantage sur la France, leur premier adversaire dans ce Tournoi des VI Nations, qu’ils affronteront dimanche 3 février au Stadio olimpico. Pas un joueur ne souhaite évoquer la victoire historique (22-21) du 12 mars 2011, au Flaminio. Sauf Andrea Masi, arrière des Wasps, et auteur du seul essai italien de la rencontre ce jour-là: « Ça nous a pris quatorze ans avant de surprendre à nouveau les Français, entre la victoire de Grenoble (40-32 le mars 1997) et celle du Flaminio. Les Français sont prévenus, ils viendront à Rome revanchards. Alors il faudra être un peu patient avant de renouveler la performance d’il y a deux ans… »

Un jeu se met en place

Pourtant les arguments ne manquent pas aux joueurs de Jacques Brunel. Leurs tests de novembre ont été satisfaisants : victoire sur les Tonga (28-23), défaite concédée face à la Nouvelle-Zélande (10-42 mais 7-13 à la mi-temps) et court échec contre l’Australie (19-22) à Florence. Ce jour-là, 24 novembre, les coéquipiers de Sergio Parisse sont passés tout près de l’exploit. «On pouvait l’emporter, assure Philippe Bérot, débarqué de Tarbes l’été dernier pour seconder Jacques Brunel. En novembre, nous n’avons pas franchi quinze paliers d’un coup, mais on a ressenti les frémissements du jeu que Jacques (Brunel) veut mettre en place.»

Gastro et Top 14


Cette semaine, le deuxième ligne Antonio Pavanello (Trévise, 30 ans, 13 sél.), blessé à la cuisse droite et Joshua Furno (Narbonne, 23 ans, 6 sél.), victime d’une entorse de la cheville droite, n’ont pas pu s’entraîner normalement. Brunel a appelé en renfort un joueur qu’il n’a jamais vu à l’œuvre, le Trévisan Valerio Bernabo (28 ans, 19 sélections). Martin Castrogiovanni (91 sél.), le pilier droit de Leicester, a raté les deux derniers jours de travail à cause d’une gastro, tout comme le capitaine, Sergio Parisse, retourné mercredi soir à Paris préparer son match avec le Stade Français face à Grenoble.
Gilles NAVARRO, à Rome

[Norton]

Cyclisme - Marseillaise : Jules s'offre un destin

Au pied du Vélodrome, Justin Jules (La Pomme-Marseille) remporte la première course européenne de la saison en devançant au sprint le tenant, Samuel Dumoulin (AG2R).




Ce n'est pas le coureur le plus connu. Ou pas encore. Mais pour le moment, il est le seul coureur professionnel s'être imposé sur le Vieux Continent en 2013. Justin Jules a remporté le GP d'ouverture, celui de La Marseillaise, en devançant au sprint le vainqueur sortant, Samuel Dumoulin (AG2R). Revenu dans l'équipe de La Pomme-Marseille après une année sans succès chez Véranda Rideau-Super U, il obtient à 26 ans la plus belle victoire de sa carrière dans la manche d'ouverture de la Coupe de France, concrétisant des promesses contrariées par une vie personnelle difficile. Justin Jules a notamment perdu son père alors qu'il n'avait qu'un an. Décédé après avoir été percuté par une voiture, Pascal Jules avait été un double vainqueur d'étape sur le Tour de France au sein de l'équipe Renault de Laurent Fignon. Plus tard, le jeune Justin a connu la prison après un sombre drame famillial terminé par la mort de son beau-père.


Sur une dernière ligne droite détrempée, ce sprinteur capable de passer les bosses a mis son destin sur de bons rails en obtenant sa deuxième victoire en professionnel. Dumoulin s'est classé deuxième Thomas Damuseau (Argos) et Anthony Roux (FDJ). «Il y a un peu de frustration car j’aurais aimé gagner pour récompenser le gros travail fourni par l’équipe, a regretté Dumoulin, tenant de la Coupe de France. C’était ma première course avec elle et mes coéquipiers m’ont fait confiance. Dans le final j’étais un peu le favori et ça n’a pas été simple, il m’a juste manqué un petit truc pour l’emporter.» Auparavant, la course avait été rythmée par la longue échappée de Thomas Vaubourzeix (La Pomme-Marseille) et du Belge Jelle Wallays (Topsport Vlaanderen). Sortis au km 17, ils ont compté près de sept minutes d'avance avant d'être rejoint, l'un puis l'autre, dans la montée du col de la Gineste.

[Norton]

Ski alpin - CM (Hommes) : Deux Français sur le podium

Alexis Pinturault et Thomas Mermillod-Blondin ont fini le week-end de Kitzbühel sur le podium du combiné derrière le Croate Ivica Kostelic, vainqueur pour la quatrième fois d'affilée.
Alexis Pinturault et Thomas Mermillod-Blondin encadrent le vainqueur, le Croate Ivica Kostelic. (Reuters)







Disputé sur deux jours, avec une descente complète et deux manches de slalom, le combiné de Kitzbühel est aujourd'hui une anomalie dans le calendrier de la Coupe du monde, un héritage du passé destiné à disparaître la saison prochaine (remplacé par un super-combiné sur une journée). Et même le super-combiné devrait disparaître après les Jeux Olympiques de Sotchi, en 2014. «Détruire tout cela est dommage, a regretté Ivica Kostelic. Je ne dis pas ça parce que je gagne. C'est une tradition qu'on est en train de détruire.»


«On en profite jusqu'au bout», préférait expliquer Thomas Mermillod-Blondin, troisième de l'épreuve. Le skieur du Grand-Bornand s'est fait une spécialité de la discipline puisqu'il avait déjà fini troisième à Bansko (2011) et à la grande répétition préo-olympique de Sotchi (2012). Le combiné de Kitzbühel, c'est un peu la course du dernier des Mohicans puisque seuls dix skieurs ont été classés. Capable de finir dans le top 30 en descente puis sur le podium en slalom, Kostelic n'a pas encore de rival et s'est imposé pour la quatrième fois d'affilée. Les descendeurs à la peine entre les piquets (tous à plus de cinq secondes), seuls deux Français ont résisté tant bien que mal, Thomas Mermillod-Blondin et Alexis Pinturault (2e, Photo Reuters).

Vainqueur la semaine dernière du combiné de Wengen, Pinturault a d'ailleurs été le dernier rival de Kostelic ce week-end : plutôt à l'aise pour son baptême en descente (33e à 0''26 du Croate), il était encore au contact après la première manche du slalom (13e) avant de lâcher prise lors du dernier passage entre les piquets (15e). «J'ai essayé d'être plus incisif mais physiquement, c'était dur, a-t-il raconté. J'ai appris à vivre avec la pression du combiné ici. Maintenant je vais essayer de bien me reposer avant les Championnats du monde.» Il y sera un prétendant au titre mondial en super-combiné, cette discipline qui avait déjà offert l'or à Michel Vion en 1983... aux Mondiaux de Schladming.
A. T.-C., à Kitzbühel

[Norton]

Ski alpin - CM (Femmes) : Maze sans contestation

Devant son public, la Slovène Tina Maze signe le meilleur temps de chacune des deux manches du slalom de Maribor et remporte sa septième victoire de la saison.
Tina Maze remporte pour la première fois le slalom de Maribor devant son public. (AFP)







En route vers la barre symbolique des 2000 points avec déjà 1654 unités. Tina Maze domine la Coupe du monde comme cela a rarement été le cas dans l'histoire. Elle en a encore fait la démonstration chez elle à Maribor, où la Slovène a écrasé toute la concurrence lors du slalom, une discipline où elle n'avait pourtant gagné qu'une seule fois en Coupe du monde, en 2011 à Lenzerheide. En tête à l'issue de la première manche, elle a aussi signé le meilleur temps de la seconde et s'est imposée en 1'33''68, relégant la Suédoise Frida Hansdotter à 86 centièmes et l'Autrichienne Kathryn Zettel à plus d'une seconde.

Maze avait un goût amer dans la bouche après avoir fini deuxième la veille du slalom géant derrière Lindsey Vonn. Cette victoire, sa septième cette saison, la dix-huitième de sa carrière, est donc une forme de revanche. Elle lui permet de compter toujours plus de points au classement du gros Globe que la deuxième (Maria Hoefl-Riesch) et la troisième (Vonn, 36e de la première manche et non qualifiée) réunies ! La prodige américaine Mikael Shiffrin s'est classée huitième et la première Française, Laurie Mougel, treizième à 2'27". Elles étaient trois à s'être hissées dans la seconde manche avec Anne-Sophie Barthet, 21e, et Nastasia Noens, 24e.

[Norton]

Basket - NBA : La folie Batum

Nicolas Batum aura tout connu cette semaine. La déception de ne pas être sélectionné pour le All Star Game et la satisfaction de réussir deux triples doubles, le dernier avec la victoire.
Nicolas Batum est encore loin des 21 triples doubles en carrière de son modèle Scottie Pippen. (Reuters)







Nicolas Batum n’est pas prêt d’oublier la semaine qu’il vient de vivre. D’un côté, il a dû faire face à la déception de ne pas être retenu pour le All Star Game, contrairement à ses équipiers en sélection Tony Parker et Joakim Noah. L'ailier des Blazers était un peu court et sa sélection aurait été étonnante, mais il s'était fixé cette ambition et n'en démordait pas. Assurément, l'ailier normand n'est plus très loin de passer le cut comme le montrent ses deux triples doubles [au moins dix unités dans trois catégories statistiques] en trois matches. Il rejoint... Tony Parker et Joakim Noah, qui avaient déjà signé un triple double cette saison.

«Nic n'est pas All Star, mais il joue comme un All Star»La première "triplette" de Batum (12 points, 10 rebonds et 11 passes) n’avait pas eu un goût exceptionnel pour la Français, qui estimait que sa joie personnelle avait été gâchée par la défaite de Portland face à Washington (95-98), le dernier de la ligue. Et comme si ça ne suffisait pas, il apprenait donc dans la foulée qu’il ne regarderait le All Star Game que depuis son canapé. «Je viens de trouver une bonne raison de travailler encore plus qu’avant… », avait presque laconiquement lâché sur twitter un "Batman" qui espérait que stats complètes (16,5 points, 6 rebonds et 5 passes en moyenne cette saison) seraient suffisantes.

La déception n’a pas été longue à digérer et Batum est vite reparti de l’avant. Face aux Clippers, le chouchou du Rose Garden a sorti un match énorme : 20 points, 10 rebonds et un record personnel à 12 passes décisives. «Les gens ne s'aperçoivent pas à quel point il est bon pour organiser le jeu», a noté son équipier Damian Lillard, autre candidat déçu au voyage à Houston. Cette fois, la victoire était au bout (101-100) face à l'une des meilleures équipes de la NBA, signe que cette équipe de Portland avec son cinq très fort et son banc miséreux est capable du pire comme du meilleur, sans certitude.

Cette fois, Batum a simplement déclaré : «Je ne peux pas promettre un triple double chaque semaine mais je peux essayer de faire le maximum à chaque match pour aider mon équipe à l'emporter.» En tout cas, «je pense que celui-là, il va le retenir», en rigolait son coach, Terry Stotts. Batum a capté son dernier rebond à l’ultime seconde après un tir manqué de Jamal Crawford, passé l'été dernire des Blazers aux Clippers, et a gardé le ballon bien au chaud dans ses bras. «Nic n’est pas All Star, mais il joue comme un All Star», a résumé Lillard. Reste aux coaches à s'en apercevoir.
Rédaction, avec AFP