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Patrizia Kummer décroche l'argent en slalom parallèle

27.01.2013 22:31 mise à jour le 28.01.2013 à 08:10
Patricia Kummer avait déjà remporté une médaille de bronze aux Mondiaux de Gangwon en Corée du Sud en 2009. [Jacques Boissinot - Keystone]


Patrizia Kummer a permis à la Suisse de récolter une troisième médaille aux Mondiaux de snowboard à Stoneham, non loin de Québec. La Valaisanne a terminé deuxième du slalom parallèle derrière la Russe Ekaterina Tudegesheva.
Kummer avait réussi un superbe coup en éliminant en demi-finale la tenante du titre, la Norvégienne Hilde-Katrine Engeli. La lauréate de la dernière Coupe du monde n'a malheureusement eu aucune chance en finale avec un retard trop important accumulé à l'issue de la première manche.
"Patrizia a accompli des progrès dans presque tous les domaines et acquis une stabilité qui lui permet de jouer la victoire dans toutes les courses", a expliqué le big boss de l'alpin, Christian Rufer.
Même si la délégation alpin rentre pour la deuxième fois de suite sans le moindre titre, Rufer tire un bilan positif de ces Mondiaux: "Les résultats chez les femmes sont bons. Chez les messieurs, en revanche, les places sont indignes d'un Championnat du monde."
Schoch et compagnie sortis en quarts

Ambitieux, les messieurs ont échoué en quarts de finale. Simon Schoch et ses quatre breloques mondiales peut s'en vouloir. Il a gâché un précieux avantage acquis lors de la première manche et a dû laisser l'Italien Roland Fischnaller continuer.
Le point culminant de ces Mondiaux aura été le sacre de Iouri Podladtchikov. Swiss-Snowboard quitte donc le Québec avec une médaille d'or et deux médailles d'argent, le même bilan qu'à Whistler en 2005.

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Stanislas Wawrinka dans une autre dimension

28.01.2013 14:20 mise à jour à 14:21
Stanislas Wawrinka peut résolument voir la suite de sa carrière avec un oeil différent. [Dennis Sabangan - Keystone]


Sans conteste, ce 8e de finale de l'Open d'Australie a été LE match de la quinzaine. Stanislas Wawrinka est passé à un cheveu d'éliminer Novak Djokovic, le futur vainqueur (défaite 12-10 au 5e set).
Abattu dans un premier temps après ce match d'anthologie, le Vaudois regarde désormais l'avenir peut-être avec un autre oeil. Il a prouvé, pour ceux qui en doutaient encore, avoir les moyens de battre des membres du top-5.
Son prochain défi est la rencontre de Coupe Davis face à la République tchèque en fin de semaine à Genève. Avant ce rendez-vous, Stanislas Wawrinka s'est confié avec le sourire à RTSsport.ch.
RTSsport.ch: Après ce match contre Djokovic, vous avez reçu combien de sms et de messages sur les réseaux sociaux?
STANISLAS WAWRINKA: Je n'avais jamais reçu autant de messages positifs et d'encouragements après un match. Je n'ai pas compté, mais il y en avait énormément (ndlr: depuis ce match, Stan a gagné plus de 17'000 abonnés sur Twitter pour arriver à 71'000).
RTSsport.ch: Pendant la rencontre, des sportifs tels Cancellara, Meichtry, Clijsters ou Chris Evert ont twitté des "Go Stan"...
STANISLAS WAWRINKA: C'est très sympa! C'est vrai que je connais ces personnes, et ça fait toujours plaisir.
"Il y a tellement de positif"

RTSsport.ch: Avez une semaine de recul, avez-vous pris conscience de la dimension atteinte par cette rencontre?
Le match entre Djokovic et Wawrinka a marqué les esprits. [Keystone] STANISLAS WAWRINKA: Oui, c'est le match qui a suscité le plus d'intérêts de toute ma carrière. Après, la déception est toujours présente avec une défaite aussi serrée. Mais il y a tellement de positif à en retirer qu'il faut essayer de continuer dans cette direction.
RTSsport.ch: Quels sont, justement, les enseignements d'un tel match?
STANISLAS WAWRINKA: C'est de constater que je suis capable de tenir 5h face au no1 mondial, que ce soit au niveau du jeu, du physique ou du mental. Je suis sur la bonne voie et je dois continuer à travailler pour progresser.
RTSsport.ch: Quand on connaît votre potentiel et votre talent, pourquoi n'êtes-vous pas classé dans le top-10?
STANISLAS WAWRINKA: C'est très simple. Il y a beaucoup de très bons joueurs dans le top-10, mais aussi dans le top-20 et le top-30. La densité est énorme et on sait tous très bien jouer au tennis. Ceux qui sont devant moi sont tout simplement plus forts.
"Je suis toujours à la recherche d'un entraîneur"

RTSsport.ch: Depuis plusieurs mois, vous n'avez plus d'entraîneur attitré. Severin Lüthi vous accompagne sur certains tournois. Qu'en est-il exactement?
STANISLAS WAWRINKA: Je suis toujours à la recherche d'un entraîneur. Je n'ai pas encore trouvé la bonne personne. J'ai la chance justement d'avoir Severin Lüthi, le capitaine de Coupe Davis, avec qui je m'entends très bien depuis de nombreuses années. Il me donne des coups de mains beaucoup plus souvent depuis un an. J'ai la chance aussi que Federer le laisse venir avec moi sur certaines semaines d'entraînement. Il m'aide beaucoup lors des tournois où Federer est également engagé.
RTSsport.ch: Un entraîneur qui soit en permanence avec vous, cela vous manque-t-il?
STANISLAS WAWRINKA: Non pas du tout! Mais comme je cherche toujours à progresser, peut-être aurais-je besoin d'un entraîneur à temps plein.
"Je me vois bien jouer encore 4-5 ans"

RTSsport.ch: Dans deux mois, vous aurez 28 ans. Savez-vous déjà jusqu'à quand vous souhaitez continuer à jouer?
Le Vaudois a atteint une nouvelle dimension face à Djokovic avec un niveau de jeu monumental. [Keystone]STANISLAS WAWRINKA: J'espère avoir encore de belles années devant moi. Je me vois bien jouer encore 4-5 ans. Je fais le maximum justement pour durer, ne pas trop surcharger mon calendrier pour que la motivation soit toujours présente.
RTSsport.ch: Un mot sur la Coupe Davis. Vous l'avez toujours jouée, "sacrifiant" parfois votre carrière pour cette compétition. Pourquoi?
STANISLAS WAWRINKA: C'est un choix, une envie, une chance aussi. La Coupe Davis a toujours été importante pour moi. Je l'ai toujours dit, c'est une priorité dans ma carrière même si ces dernières années, on n'a obtenu très peu de bons résultats. Pour moi, c'est aussi important de représenter son pays. C'est un honneur de pouvoir jouer pour la Suisse concrètement.
RTSsport.ch: Ce 1er tour contre la République tchèque, est-ce mission impossible?
STANISLAS WAWRINKA: Non, en tennis il y a souvent des surprises, surtout en Coupe Davis. Maintenant, c'est évident que ce sera un week-end compliqué. Mais on va se battre pour essayer de remporter trois points.
Propos recueillis par Stéphane Altyzer

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Défait à Los Angeles, Oklahoma City perd la tête

28.01.2013
Kobe Bryant "efface" Thabo Sefolosha pour offrir la victoire aux Lakers. [Reed Saxon - Keystone]


Kobe Bryant s'est mué en passeur ces derniers temps et cela réussit plutôt bien aux Los Angeles Lakers, vainqueurs d'Oklahoma City dimanche en NBA (105-96). Gros temps de jeu pour Thabo Sefolosha à l'occasion de ce 6e match à l'extérieur du Thunder.
Portés par Bryant, les Lakers ont livré leur meilleur match de la saison et fait tomber le finaliste de la saison passée, qui a du coup perdu la tête de la NBA (34v-11d) au profit de San Antonio (36v-11d), et ce malgré les 35 points de sa star Kevin Durant.
Thabo Sefolosha a passé près de 35 minutes sur le parquet californien. Le Vaudois s'est fait l'auteur de 7 points et a réussi 5 rebonds défensif.
Bryant a marqué 21 points (8 sur 12 aux tirs), délivré 14 passes décisives et pris neuf rebonds, échouant à un rebond du "triple double" (au moins dix unités dans trois catégories statistiques). Vendredi contre Utah, le no 24 des Lakers avaient déjà enregistré 14 passes décisives, lui qui tourne à seulement à moins de cinq passes de moyenne en carrière.
Comme Bryant lui a pris son travail habituel de passeur, le meneur de jeu Steve Nash (seulement 5 passes) l'a bien suppléé à la marque avec 17 points, lui qui enregistre 11 points en moyenne cette saison.
Dwight Howard s'est fait discret (8 points, 10 rebonds), l'Espagnol Pau Gasol (16 pts) s'est contenté d'un rôle de remplaçant et Metta World Peace a compilé un "double double" avec 15 points et 10 rebonds pour aider les Lakers à s'offrir une deuxième victoire d'affilée, après quatre défaites de rang.
La main chaude de Carmelo Anthony

A New York, Carmelo Anthony a réussi neuf paniers à trois points (record de la franchise égalé) pour finir avec 42 points au compteur lors de la victoire des Knicks face à Atlanta, acquise dans les ultimes secondes.
Passer le ballon n'a jamais été d'actualité pour "Melo", surtout quand il a la main chaude comme c'était le cas dimanche: l'ailier des Knicks a pris 28 shoots, dont 12 à trois points, et effectué une seule passe décisive pour signer son 29e match consécutif à plus de 20 points (encore un record de la franchise égalé) et son 15e match de la saison à plus de 30 pts.

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Nagaï: "Je fais 5 secondes 08 sur 50 mètres"

© belga.
"A 22 ans, j'ai estimé qu'il était temps pour moi de gravir un échelon", estime Kensuke Nagaï, le nouvel attaquant du Standard, présenté à la presse lundi à l'Académie Robert Louis-Dreyfus. Bien que souriant, le troisième japonais des Rouches s'est montré très prudent dans sa communication. De manière assez surprenante, il a assuré avoir choisi le Standard, "parce qu'il y a peu de Japonais en Belgique."
© belga.© belga.© afp.
Nagaï a ensuite précisé que, "le Standard (lui) offrait l'opportunité de disputer la Ligue des Champions, à condition de se qualifier, ce qui est envisageable, si je me fie à ce qu'il m'a été donné de voir à l'entraînement. Or, la Ligue des Champions, c'est le rêve de n'importe quel footballeur."

Nagaï entend apporter sa grande vélocité au Standard de manière à augmenter la force de pénétration du Standard: "Je fais 5 secondes 08 sur cinquante mètres" assure-t-il. "Cette arme devrait me permettre d'être immédiatement utile à mes nouvelles couleurs."

Jean-François de Sart, le directeur sportif des Rouches a rappelé: "Nous l'avons découvert à l'occasion des Jeux Olympiques de Londres. Il nous a plu et nous avons décidé de le suivre. Durant toute la deuxième partie du championnat japonais, nous avons collecté des informations tout en le visionnant. Et nous sommes arrivés à la conclusion que son apport pouvait être intéressant."

Nagaï, qui évoluait à Nagoya a signé un contrat de quatre ans en faveur du Standard. Il est né le 5 mars 1989 et joue au poste d'attaquant. A l'instar de son compatriote Ono, c'est un petit format. Il paraît toutefois plus costaud qu'Ono. Il est le troisième Japonais a rejoindre Sclessin après Kawashima, bien sûr, et plus récemment, Yuji Ono. © belga.© afp.© belga.
Eiji Kawashima, c'est le grand frère. Celui qui accueille et guide les deux nouvelles recrues japonaises du Standard. Il était aux cotés de Kensuke Nagaï lundi, à l'occasion de sa présentation à la presse belge. Sans chauvinisme, le gardien du Standard prétend: "Tant en ce qui concerne Ono que Nagaï, je me montre très optimiste à propos de leur temps d'adaptation. Celui-ci sera très court, pour ne pas dire que je suis convaincu qu'ils sont prêts à intégrer dans de bonnes condition le noyau de première."

"Il est exact qu'entre le Japon et la Belgique, il existe de nombreuses différences, mais je suis là pour les aider. Ils habiteront près de chez moi, en dehors de Liège, je crois que cela facilitera grandement leur intégration."

Au niveau sportif, le portier de la sélection nationale japonaise dit ceci: "On trouve de plus en plus de Japonais dans le football européen. Par contre, en Belgique, ce créneau n'était pas exploité. Pour Ono et Nagaï, ce transfert au Standard constitue une énorme opportunité de progresser. Il vont rapidement accumuler de l'expérience, ce qui leur sera profitable lorsqu'il seront appelés à défendre les couleurs du Japon." Quant à l'apport qu'ils offriront au Standard: "Il sera appréciable. Ils vont emmener le Standard sur le bon chemin."

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Les griffes de la NBA


Stephen Curry a posté une photo de son bras gauche. Le joueur des Golden State Warriors n'a pas été épargné par Kirk Hinrich (Chicago Bulls).


Kirk Hinrich est réputé pour être l'un des défenseurs les plus rugueux de la NBA. Le joueur des "Bulls" a été fidèle à sa réputation.

Stephen Curry (Golden State Warriors) peut en témoigner. La photo de son bras gauche est plutôt assez éloquente.

Pour la petite histoire, sachez que Chicago s'est facilement imposé face à Golden State (103-87). © belga.© afp.
Kobe Bryant a décidé de se mettre au service du collectif. Il limite désormais le nombre de ses tirs et offres des passes décisives à ses partenaires. Les Los Angeles Lakers semblent apprécier et ils se sont offert la meilleure équipe actuelle en NBA, Oklahoma City 105-96.

S'il n'a marqué que 21 points (8/12 aux tirs), Bryant a donné pour la seconde fois consécutive 14 assists. Il a en plus capté 9 rebonds montrant sa volonté d'être dans tous les domaines. Il a été le grand artisan du succès où l'Espagnol Pau Gasol a fait lui aussi merveille dans son nouveau rôle de remplaçant (16 pts, 4 rbs, 4 ass).

Malgré 35 points de Kevin Durant qui file vers un nouveau titre de meilleur marqueur de la NBA, le Thunder perd la première place dans la hiérarchie au profit de San Antonio.

Les Clippers ont retrouvé le sourire et battu Portland 96-83, et ainsi oublié leur série de 4 défaites grâce notamment aux 23 points et 9 rebonds de Blake Griffin.

Carmelo Anthony a réussi neuf paniers à trois points (record de la franchise égalé) et totalisé 42 points qui ont permis à New York de battre Atlanta 106-104, JR Smith et Amare Stoudemire en ajoutant 18.

Melo a ainsi réalisé son 15e match de la saison à plus de 30 points. Les Hawks, emmené par leur meneur de jeu Jeff Teague (27 pts, 6 ass, 5 rbs) peuvent éprouver des regrets après avoir réussi 60 % de leurs tirs.

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Paul Put, sélectionneur du Burkina Faso: "Confiance en la qualification"

© afp.
Le sélectionneur du Burkina Faso notre compatriote Paul Put a estimé lundi que son prochain adversaire, la Zambie, avait "plus de pression" en tant que champion d'Afrique en titre lors de leur confrontation dans le groupe C de la CAN-2013, mardi à Nelspruit.
Le Burkina (4 points) n'a besoin que d'un point pour se qualifier pour les quarts de finale. La Zambie (2 points) doit soit l'emporter; soit faire un nul à condition que le Nigeria (2 points) fasse aussi un nul en marquant moins de buts qu'elle (contre l'Ethiopie); soit en cas de nul identique à celui du Nigeria, le devancer au critère du fair-play.

"On a besoin d'un point, on va voir comment on va gérer, ce sera en fonction du coeur et de la bonne volonté qu'on démontrera", a dit Paul Put. "La Zambie a remporté la coupe l'année dernière, donc il y aura plus de pression sur la Zambie que sur nous".

"On a battu l'Ethiopie, et ça faisait longtemps que le Burkina n'avait pas gagné un match à la CAN (depuis 1998 et une série de 18 matches, ndlr), a souligné le technicien belge. Notre premier objectif était de faire mieux que lors des précédentes CAN, et nous avons déjà fait mieux, mais notre manière de jouer a beaucoup aussi fait ses preuves. On est proche de la qualification, l'esprit est libre, et j'ai confiance dans le fait que mes joueurs feront de leur mieux".

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Voile - Vendée Globe : «De beaux moments à vivre»

Quelques heures à peine après son arrivée aux Sables d'Olonne, Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) nous offre un nouveau carnet de bord, un peu spécial, forcément.
Armel Le Cléac'h, le bras levé, après son passage de la ligne d'arrivée, ce dimanche aux Sables d'Olonne. (DPPI / BPCE) (D.R)







« J’ai essayé d’aller vite au cours des dernières heures pour rentrer dans le chenal en fin de journée avant d'être bloqué par la marée. Ca aurait été vraiment dommage de gâcher la fête en ne rentrant que lundi. Beaucoup de gens seraient certainement déjà partis. Il fallait être dedans jusqu’au bout, sans moment de répit, même si les conditions se sont améliorées dans l’après-midi. J’ai pu faire un peu de rangement, prendre un peu de temps pour moi et essayer de réaliser ce qui s’était passé sur la course, faire le bilan. Je savais qu’une fois à terre, on me poserait beaucoup de questions.

« Je n'ai pas à rougir de ma performance .»Au départ, ma déception était énorme, forte, de ne pas gagner. Je suis un compétiteur, j’étais parti pour ça. Ca s’est joué à pas grand-chose. Le deuxième, même s’il ne finit qu’à trois heures du vainqueur, n’a pas la même exposition. J’ai perdu en finale et c’est un peu dur. Ca a été mon premier sentiment. Après, j’ai réalisé que mon parcours, à l’exception de cette journée difficile au large du Brésil où le break s’est fait, était plutôt pas mal. Je n’ai pas à rougir de ma performance : j’ai fait un super temps de course, je ramène un bateau en super état. Mon équipe a d’ailleurs énormément bossé et je la remercie encore. Le temps est passé vite et je n’ai pas à être défaitiste même si j’ai du mal à perdre. Il faut néanmoins l’accepter et c’est aussi dans la défaite que l’on apprend beaucoup de choses, que l’on progresse et devient plus fort.


L’arrivée et la remontée du Chenal, avec les gens autour de moi, m’ont aussi aidé à oublier cette déception. On se dit « c’est génial, ça va être la fête alors profite ! » C’était magique avec les lumières, la foule dans une ambiance nocturne avec mes feux à main allumés, les gens qui scandaient mon nom. J’étais heureux de retrouver mes enfants rapidement, c’était un moment empli d’émotion. Je savais à peu près ce qui allait se passer pour l’avoir vécu il y a quatre ans mais la transition reste brutale. Fini le train train quotidien seul à bord à gérer la météo, le bateau… d’un coup l’équipe monte à bord, on remonte le chenal et l’on n’est plus du tout maître de son destin. On se laisse porter. Il faut en profiter ce sont de beaux moments à vivre. Je travaille pour ça depuis deux ans avec beaucoup de sacrifices.

«Ce qui me passionne, c'est le sport, la compétition.»Souvent on me demande quelles sont mes passions dans la vie. Je ne pratique pas d’autres sports, je ne suis pas un aficionado du cinéma, je ne joue pas d’un instrument de musique. Ce qui me passionne, c’est le sport, la compétition. Bien sûr, il y a le résultat en lui-même mais surtout le côté psychologique des performances. Comment on devient un grand champion, comprendre. Mon modèle : Roger Federer, même si aujourd’hui c’est de plus en plus difficile pour lui. C’est quelqu’un qui, au top, maîtrisait tout le monde. Il avait le respect de l’adversaire. Je ne le connais pas personnellement même si j’ai eu la chance de le voir jouer à Roland-Garros. Ce sont des mecs comme ça qui donnent envie de faire du sport. Après, on a déjà eu l’occasion de parler du biathlon. C’est un sport incroyablement dur physiquement et à cela s’ajoute la concentration au moment du tir. C’est passionnant. Il faut être complet dans la tête et dans les jambes. Suivre les résultats en mer, c’était génial. C’est un peu comme une drogue.

En tout cas, merci à tous ceux qui m’ont lu, envoyé des messages et suivi tout au long de la course. On ne se rend pas compte en mer de l’impact à terre puisque nous sommes à vivre notre truc. Surtout que là, la bagarre avec François a été très prenante. C’est génial de savoir que d’autres s’intéressent à ce que l’on fait. La voile n’est pas toujours très suivie, ce n’est pas un sport populaire comme le football ou le cyclisme. On a juste la chance d’avoir des grands événements comme le Vendée Globe ou la Route du Rhum qui font qu’à un moment les gens se passionnent pour ce que l’on fait. On arrive à leur faire vivre des aventures, des histoires dont on ne connaît pas le scénario au départ. Cette année, on va revenir sur notre duel avec François. Alors merci à tous. »
Armel LE CLEAC'H

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Rugby - XV de France : Dusautoir, l'heure du retour ?

Le sélectionneur tricolore Philippe Saint-André annonce ce lundi à 19h30 la liste des 23 joueurs retenus pour Italie-France. Thierry Dusautoir pourrait revenir en bleu.
Suite au forfait de Wencelas Lauret, qui avait le même profil de gratteur-plaqueur que lui, l'ex-capitaine du XV de France devrait revenir en bleu. (L'Equipe)







La feuille du match face à l’Italie, dimanche prochain (16h) à Rome, pour le coup d’envoi du Tournoi des VI Nations, ne sera sans doute pas très éloignée de celle présentée face à l’Australie en novembre dernier (33-6). Le sélectionneur national, Philippe Saint-André, n’est pas un adepte des grands changements. On sait qu’il aime s’inscrire dans la continuité. Après les trois succès tricolores durant les tests de novembre face à l’Australie, l’Argentine et les Samoa, il y a donc fort à parier qu’il restera dans la ligne tracée.

D’expérience, il aligne six première-lignes, trois deuxième-lignes et quatre troisième-lignes. C’est ce qu’il a fait contre l’Australie. Soit treize avants. Pour seulement dix arrières, charnières comprises. Après les forfaits de l’arrière Brice Dulin et de l’ailier Vincent Clerc, il se peut qu’un ou deux joueurs se soient particulièrement illustrés lors du mini-stage de trois jours (de samedi à lundi) qui se sera déroulé à Marcoussis. Mais pas sûr que cela soit suffisant pour postuler.

Debaty bien à gauche

Le défi posé par la mêlée italienne sera l’une des clés du match, si ce n’est la plus importante. Le pilier Clermontois Vincent Debaty, excellent avec Clermont, ne sera pas, cette fois-ci, aligné pour sa polyvalence mais bien pour être positionné à gauche, de préférence à Yannick Forestier, dont les apparitions avec Castres sont loin d’être flamboyantes. Luc Ducalcon, qui cale avec succès la mêlée du Racing-Métro, et Nicolas Mas, pourraient couvrir le poste de pilier droit.

Un atout d'expérience


Comment alors se passer de Thierry Dusautoir pour un déplacement aussi périlleux à Rome, théâtre de la première défaite de l’histoire du XV de France face aux Italiens dans le Tournoi, il y a deux ans ? Sans le poids du capitanat, sa blessure n’étant plus qu’un mauvais souvenir, le Toulousain a prouvé qu’il était redevenu le plaqueur-gratteur essentiel au jeu tricolore. Surtout en l'absence de Wencelas Lauret, forfait, et de la blessure à la cheville droite de Fulgence Ouedraogo, contractée en H-Cup il y a deux semaines.

Mermoz-Fritz indissociables

Au centre, Philippe Saint-André l'a dit : «Mathieu (Bastaraud) peut aller encore beaucoup plus loin». On peut comprendre qu’il reste encore au Toulonnais un palier à franchir pour postuler comme titulaire dans le Tournoi mais PSA peut le garder comme "impact-player" en fin de rencontre. A cette position, Florian Fritz, titulaire indiscutable depuis juin 2012, tient donc la corde, associé à l’incontournable Maxime Mermoz, une paire de centres qui fonctionne bien depuis le mois de juin 2012.

L'option Médard ?

A l'arrière, Brice Dulin forfait, ils sont trois postulants : Maxime Médard, Benjamin Fall et Jean-Marcellin Buttin. Polyvalents, ils couvrent aussi le poste d’ailier laissé vacant par Vincent Clerc, lui aussi forfait sur blessure. Wesley Fofana et Yoann Huget occupant les deux ailes, Buttin, titulaire à l’aile en juin dernier et qui a pour lui sa polyvalence, et Médard, qui a disputé le Tournoi 2012 à l’arrière avant sa blessure, partent avec un avantage. Mais Fall a prouvé avec le Racing-Métro qu'il était à son meilleur niveau. Tout reste ouvert.

Les 23 probables, contre l'Italie

Avants (13) : Domingo, Debaty, Szarzewski, Kayser, Ducalcon, Mas, Papé (cap.), Maestri, Suta (ou Taofifenua), Dusautoir, Nyanga, Picamoles, Chouly.
Arrières (10) : Machenaud, Parra, Michalak, Trinh-Duc, Mermoz, Fritz, Fofana, Huget, Buttin, Médard (ou Fall).
Richard ESCOT

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Tennis - WTA - Paris : Bartoli a hâte d'y être

Marion Bartoli, finaliste en 2012, compte bien sur l'Open GDF Suez, à Paris, pour évacuer la frustration née de sa défaite précoce subie à l'Open d'Australie.
Marion Bartoli face à la presse ce lundi à Paris. (L'Equipe)







Marion Bartoli s'est présentée face à la presse ce lundi pour parler de son retour à l'Open GDF Suez, et pas de son éventuel retour en équipe de France pour la Fed Cup. Motus et bouche cousue donc. La n°1 française glissera tout de même dans un grand sourire aux confrères de la télévision un «vous n'avez plus que 48 heures à attendre» mystérieux et/ou prometteur. Pour le reste, la Tricolore a bien insisté : elle est ravie de jouer ce tournoi en France et veut effacer la désillusion subie à Melbourne (battue au troisième tour par Makarova 7-6 [4], 3-6, 6-4).

«J'ai essayé de me remettre en cause, car mon niveau de jeu sur certains matches était bon mais je n'arrivais pas à le maintenir sur plusieurs matches consécutifs, a confié la Tricolore. J'ai essayé de comprendre pourquoi et de me remettre au travail. Je suis vraiment contente d'être ici à Paris après ce qui s'est passé l'année dernière. Je pense que c'est aussi un bon tournoi afin de me remettre sur la bonne voie. Je retrouve le Top 10 aujourd'hui donc c'est plutôt une semaine positive.»

«J'ai envie de rentrer sur le terrain. J'espère pratiquer un niveau de jeu qui plaira au public. Je vais essayer d'être à la hauteur de mon classement»Finaliste l'an dernier, elle veut corriger quelques aspects de son jeu qui n'ont pas été à la hauteur de ses ambitions en ce début de saison afin de gravir la marche manquante à Coubertin. «J'aimerais être capable de reproduire un niveau de jeu satisfaisant sur plusieurs matches de suite, améliorer un petit peu ma vitesse de déplacement, car j'ai trouvé que j'étais un peu lente et un peu en retard, surtout contre Makarova. Et puis servir un peu mieux aussi... (rire). Je n'avais pas le niveau que j'espérais avoir et il faut parfois accepter de ne pas récolter tout de suite les fruits de son travail mais que ça va payer par la suite. Alors j'essaie simplement de voir le côté positif, de m'entraîner et de continuer de progresser.»

L'an passé, Bartoli avait tenu le public français de Coubertin en haleine avec des matches à rebondissements. Un soutien du public qui l'avait fortement touchée, à la manière de celui reçu à Roland-Garros lors de son épopée de 2011 (demi-finaliste face à Francesca Schiavone). Alors pour elle, il n'y a pas de pression négative à jouer en France avec le dossard de n°1 tricolore. «Je ne le vis pas de façon négative en me disant ''il y a de la pression, il faut absolument que je joue bien''. Je suis très très heureuse d'y être, j'ai envie de rentrer sur le terrain. J'espère pratiquer un niveau de jeu qui plaira au public. Je vais essayer d'être simplement à la hauteur de mon classement. C'est quand même sympa de venir jouer en France dans une salle où le public est généralement pour soi. Il y a pire comme conditions ! Pour moi il n'y a que du positif, ce n'est que du bonheur.» Les premiers instants de bonheur se dérouleront contre la gagnante du match opposant Christina McHale à Pauline Parmentier.


Carole BOUCHARD, à Coubertin

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Stoner sur quatre roues

Motocyclisme

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Le retraité australien de MotoGP va se lancer dans la course automobile.

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Image: Keystone
Le double champion du monde de MotoGP, l’Australien Casey Stoner, retraité depuis la fin de la saison 2012, a signé un contrat d’un an pour disputer le «Dunlop Series», l’antichambre du V8 Supercars en Australie.
Stoner, 27 ans, a révélé dans la presse dominicale australienne qu’il allait participer à la totalité de ce championnat de voitures de série, soit sept courses dont le première a lieu le 3 mars à Adelaïde, au volant d’une Holden Commodore préparée par l’écurie «Triple Eight».
«Il s’agit juste d’une année d’essai pour voir comment cela se passe et si j’aime cette nouvelle discipline», a souligné Stoner qui, à la surprise générale, avait annoncé lors du Grand Prix de France moto l’an dernier au Mans qu’il mettait un terme à sa carrière sur deux roues en fin de saison.
Blessé au Grand Prix d’Indianapiolis, Stoner, sacré en 2007 et 2011, avait réussi à vaincre une dernière fois chez lui à Phillip Island avant de terminer le Championnat du monde 2012 à la 3e place.
«Tombé en désamour» du sport motocycliste, selon ses propres termes, estimant être devenu une «marionnette» en raison selon lui, de la direction prise par le MotoGP, Stoner veut «passer le plus de temps possible dans un baquet pour comprendre ce que c’est de piloter un V8».
Le pilote australien s’est dit prêt à monter en catégorie Supercars en fin de saison pour des courses mythiques d’endurance comme la Bathurst 1000 ou la Sandown 500, «doutant qu’une écurie veuille bien lui confier une voiture, mais qui sait...»