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Foot - Ligue 1- 25e j. : Nice poursuit son ascension

Grâce à un but de son attaquant de 16 ans Neal Maupay, Nice s'est imposé à Bastia (1-0) lors de la 25e journée de Ligue 1 et grimpe à la quatrième place du Championnat.
Florian Thauvin a été bloqué Didier Digard. (AFP)







Ou donc s’arrêteront les Niçois ? Timides en début de saison, revigorés à l’automne, puis impériaux en hiver, les Azuréens sont désormais 4es de Ligue 1, en attendant le match de Saint-Etienne à Reims dimanche. Claude Puel avait beau devoir se passer de son avant-centre Dario Cvitanich (cuisse), mais aussi de Romain Genevois et de Jérémy Pied (ischio-jambiers), son équipe a poursuivi son incroyable ascension vers le haut du classement en allant chercher un succès sur une terre réputée hostile : la pelouse d’Armand-Cesari de Bastia (1-0).

Claude Puel, l'entraîneur de l'OGCN a pu compter sur sa jeune garde, à commencer par sa pépite Neal Maupay et... son fils Grégoire.Pour se faire, l’entraîneur de l’OGCN a pu compter sur sa jeune garde, à commencer par sa pépite Neal Maupay et… son fils Grégoire Puel. Le premier, tout juste 16 ans, a marqué le but de la victoire, sa troisième réalisation en Ligue 1 de la saison. Le ''baby face killer'' azuréen a scoré alors qu’il était hors-jeu sur un centre d’Abriel (61e, 1-0). «C’est formidable, il n’a même pas 17 ans et on dirait qu’il a déjà disputé 100 matches (professionnels), a ainsi soufflé Renato Civelli au micro de BeIN Sport après la rencontre. Mais il ne faut pas oublier que c’est un jeune joueur.» Quant à Puel fils, il s’est montré décisif défensivement, déviant notamment un tir de Modeste sur sa transversale (50e).


Pour le reste, la rencontre a été équilibrée, avec une entame de match niçoise, notamment un Maupay dangereux (1e, 7e), et des Corses réagissant progressivement grâce à la patte de Rothen et à la puissance de Modeste. Dans le temps additionnel, Beauvue a raté de peu l’égalisation d’une tête décroisée (90e+1). Mais la réussite est actuellement niçoise. La Ligue 1 commence à le savoir.

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Basket - Leaders Cup : Strasbourg, c'est solide

La finale attendue entre Strasbourg, solide vainqueur de Paris-Levallois dans la seconde demi-finale (77-63), et Gravelines aura bien lieu dimanche à 16h00 ( à suivre en direct).
Les Strasbourgeois en route pour la finale. (L'Equipe)







«A Strasbourg, le système est plus fort que l'homme. Quand un joueur se blesse, un autre prend sa place», faisait remarquer samedi Christophe Denis, le coach de Paris-Levallois, quand avait été évoqué devant lui le genou touché de Gerald Fitch. Très juste. Sans son meilleur marqueur, l'équipe de Vincent Collet n'a pas dévié de son plan de jeu en demi-finale de la Leaders Cup, trouvant en Louis Campbell, «un joueur au mental de champion» selon Vincent Collet, un scoreur de remplacement (20 points). La SIG a fait preuve d'une intelligence défensive redoutable face à la meilleure attaque de Pro A, contenue à 63 points, seize de moins que la veille face à Chalon. Sean May, le meilleur marqueur de la Pro A, n'a jamais vu la lumière (5 points) avant de sortir prématurément avec une douleur à un pied.

Collet : «On ne se prend pas pour ce qu'on n'est pas (...) mais on a à la fois des joueurs majeurs et un équilibre»«Je voulais couper le jeu des petites ouvertures avec May, on l'a bien fait», a apprécié Collet, aidé dans sa tactique par l'absence de Jawad Williams (cheville), qui écarte d'ordinaire le jeu de Paris-Levallois. Vite échappé (9-17, 6e), le coleader du Championnat avec son adversaire en finale, Gravelines, a su maintenir continuellement à distance un PL agressif mais plus brouillon que la veille. «Même quand Sean était là, on a manqué d'impact à l'intérieur, donc on a eu un problème l'alternance et une difficulté à mettre nos shooteurs en position», regrettait l'entraîneur Christophe Denis. Et si l'écart final (+14) ne reflétait pas forcément celui qui séparait les deux équipes, les Franciliens étant revenus à cinq longueurs dans la dernière période (57-62, 32e), il illustrait bien la qualité du jeu déployé par la SIG. «Strasbourg a été solide mentalement, il n'a pas paniqué», ne pouvait que faire remarquer Denis.

Cette solidité prend sa souce dans l'excellente série que prolongent les Alsaciens avec douze victoires de rang toutes compétitions confondues. «Ca nous permet d'avoir confiance et surtout de ne pas douter dans les moments plus difficiles. On sait qu'on peut le faire», affirme Aymeric Jeanneau. Elle permet surtout à Strasbourg de se hisser pour la première en finale de la compétition, à la recherche d'un premier trophée depuis 2005 et le titre de champion de France acquis, déjà, avec Jeanneau et Ricardo Greer. «On ne se prend pas pour ce qu'on n'est pas mais avec Louis, Ricardo, Alexis (Ajinca), on a certains des meilleurs joueurs du Championnat à leur poste, rappelle Collet. On a à la fois des joueurs majeurs et un équilibre mais j'attends de voir si ça suffit pour battre la grande équipe de Gravelines.»

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Biathlon - ChM (Hommes) : Un argent inespéré

Le relais masculin français (Beatrix, Boeuf et les frères Fourcade) a pris la médaille d'argent derrière une inaccessible Norvège.
Simon Fourcade, Jean-Guillaume Beatrix, Alexis Boeuf et Martin Fourcade ont été devancés par la Norvède d'Emil Hegle Svendsen. L'Allemagne a pris la troisième place sur le podium. (L'Equipe)







Les médailles, fussent-elles du même métal, n’ont pas toutes la même saveur. Celle d’argent décrochée à Nove Mesto par les relayeurs français derrière les Norvégiens n’a que peu de ressemblance avec celle ramenée il y a un an des championnats du monde de Ruhpolding.«L’an dernier on pouvait espérer gagner le titre jusqu’au dernier tour, se souvient Alexis Bœuf. Ici, Il y a eu des moments où on n’y croyait plus et on est super content de cette deuxième place.»

Simon Fourcade confirme : «C’est une médaille inespérée. On est allé la chercher au courage. Du début à la fin, il n’y en a aucun de nous qui a lâché. On a vu qu’on avait eu raison. Mais cette médaille, on la doit plutôt aux circonstances…» «On peut clairement dire merci à l’Allemagne, l’Autriche et la Russie de nous avoir attendu, surenchérit l’entraîneur du tir Siegfried Mazet. Sans ça, jamais on ne serait revenu.» A mi-parcours en effet, après les relais de Simon Fourcade et Jean-Guillaume Beatrix, la France pointait en sixième position à 44 secondes de la Norvège, suivie de l'Allemagne, la Russie, l'Autriche et la République tchèque. Cela s’annonçait difficile.

Quatrième médaille pour Martin Fourcade

Grâce à un super parcours, Alexis Bœuf parvint à replacer les Bleus à la bagarre avec les Russes et les Autrichiens pour la troisième place, mais la victoire était inaccessible, promise soit aux Norvégiens, soit aux Allemands. «J’étais énervé, j’avais pas trop envie d’y aller, mais j’ai vu qu’Alexis était revenu sur l’Autriche et qu’on pouvait faire le bronze, raconte Martin Fourcade. J’ai donné tout dès le début pour faire mal à (l’Autrichien) Landertinger et (au Russe) Malyshko, cette stratégie a payé.»

Au dernier tir debout, alors qu’Emil Svendsen fanfaronne et part vers la victoire, l’Allemand Erik Lesser ouvre la porte aux Français : avec deux tours de pénalité, il permet à Fourcade, malgré deux pioches, de revenir à seize secondes à la sortie du pas de tir. Martin Fourcade reprend: «Je savais que l’argent devenait jouable dans le dernier tour, que c’était imaginable. (...) Je suis parti à bloc, et j’ai vu que l’Allemand n’était pas trop loin dans le dernier plat montant. Je savais qu’il était pour moi.»
Fourcade remporte ainsi sa quatrième médaille (une d’or et quatre d’argent) depuis le début de ces Mondiaux. Il visera ce dimanche le grand chelem en défendant son titre en mass start tandis que le Norvégien Emil Svendsen tentera de décrocher un cinquième titre en cinq courses disputées.

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L'ogre bâlois aime les festins romands

17.02.2013 15:48 mise à jour à 16:43
Valentin Stocker (à droite de la photo), qui a inscrit le 1-0 et délivré la passe sur le 2-0, est félicité par ses coéquipiers. [Martial Trezzini - Keystone]


Le FC Bâle continue son excellent début d'année 2013 avec un troisième succès en autant de matches. Vainqueur 3-0 du FC Sion en championnat dimanche dernier, puis 2-0 de Dniepropetrovsk en 1/16 aller de l'Europa League jeudi, les Rhénans sont allés prendre trois points à La Pontaise, grâce à leur succès 2-1 face au Lausanne-Sport.
Le résultat est logique, certes, mais un peu frustrant quand même pour le LS. Car s'il a subi le jeu le plus souvent, très regroupé en défense, il a aussi plié à la suite d'une décision discutable de l'arbitre. Sascha Amhof a en effet accordé au FCB un penalty pour une faute peu évidente de Facchinetti sur Salah. La transformation a été manquée par Yapi, dont la frappe a heurté le poteau de Mathieu Débonnaire. Le portier vaudois a en revanche cédé sur la reprise dans la foulée de Stocker (35e).
Lucerne et Zurich partagent l'enjeu

Le 2-0 n'a cependant rien dû à personne et a été inscrit par Diaz, sur un service de... Stocker (42e). Revenu des vestiaires avec de meilleures intentions, Lausanne a parfois créé le danger et a même pu tromper Yann Sommer sur une jolie action Khelifi - Moussilou - Malonga (53e). La formation de Murat Yakin, qui revient à 4 points de GC, a ainsi signé une sixième victoire en huit rencontres (2 matches nuls) cette saison face aux clubs romands de Super League.
Dans son arène, Lucerne a été contraint de partager l'enjeu avec Zurich (1-1). Wiss a ouvert le score à la 2e et le FCZ a répliqué par Béda, sur penalty, après une faute qui a causé l'expulsion du portier Zibung (68e).

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Ellen Sprunger a gagné 2 fois l'or sur 60m et 200m aux championnats suisses d'athlétisme en salle à Macolin

17.02.2013 16:45 mise à jour à 16:49

Ellen Sprunger a dominé les Championnats de Suisse en salle en décrochant deux médailles d'or sur 60m et 200m ce week-end à Macolin. La Vaudoise décroche ainsi sa qualification pour les Championnats d'Europe de Goeteborg qui auront lieu du 1er au 3 mars prochain.

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Cologna grimpe encore sur la 2e marche

17.02.2013 12:38 mise à jour à 17:45
Cologna va encore accroître son avance au classement général de la Coupe du monde. [ArnoBalzarini - Keystone]


Comme samedi dans le sprint, Dario Cologna a terminé au 2e rang lors du 15 km libre à Davos, dernière épreuve de la Coupe du monde de fond avant les Mondiaux qui débutent jeudi au Val di Fiemme. Le Grison a été devancé par le Suédois Johan Olsson.
Sous les yeux de son souverain Carl Gustav, le Suédois s'est imposé sur une marge de 11''8 sur Cologna pour cueillir son deuxième succès à Davos. La troisième place est revenue au vainqueur du Tour de ski, le Russe Alexander Legkov. A la faveur de ses résultats à Davos, Dario Cologna a conforté sa place de leader de la Coupe du monde. Le parcours à Davos a parfaitement convenu aux caractéristiques de Johaug. [Alessandro Garofalo - Reuters] Il possède désormais un avantage de 139 points sur Legkov.
Johaug enlève son quatrième succès

Après avoir choisi de faire l'impasse sur la course de samedi, Petter Northug a dû se contenter du 14e rang de ce 15 km. Le Norvégien a accusé un retard de 48 secondes sur Olsson. Un deuxième Suisse a terminé dans les points: Toni Livers (17e). A noter que Swiss-Ski a officiellement retenu les fondeurs Jovian Hediger, Valerio Leccardi, Ueli Schnider et Gianluca Cologna, frère de Dario, pour les épreuves de sprint des Mondiaux de Val di Fiemme.
Dans le 10km style libre dames, la victoire est revenue à Therese Johaug. La Norvégienne a signé son quatrième succès en Coupe du monde. Justyna Kowalczyk, lauréate la veille du sprint de Davos, conserve la première place au classement général de la Coupe du monde, avec plus de 500 points d'avance sur Johaug. Marit Bjoergen, grande favorite des Mondiaux 2013, a renoncé à prendre le départ pour se ménager avant le rendez-vous le plus important de l'hiver.

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Schladming: les tops et les flops de la quinzaine

17.02.2013 16:05 mise à jour à 16:26
Ted Ligety a réussi un triplé quasi inédit. [Luca Bruno - Keystone]


En deux semaines à Schladming, certains skieurs ont brillé, d'autres se sont ratés. Podium des tops et des flops des Mondiaux.
Tops:

Ted Ligety: L'Américain est l'incontestable roi des Mondiaux avec trois médailles d'or. Ses deux premiers titres n'étaient pas vraiment attendus (super-G + super-combiné), le dernier l'était Malheureuse aux Jeux de Vancouver, Rolland a brillé à Schladming. [Leonhard Foeger - Reuters]beaucoup plus (géant). Sacré à trois reprises durant les mêmes joutes, le coureur de Park City a signé un exploit peu commun. La preuve, un tel triplé n'avait plus été réussi chez les messieurs depuis Jean-Claude Killy en 1968. Ligety est aussi parvenu à éclipser les autres stars du Cirque blanc, pourtant elles aussi en verve à Schladming: trois médailles pour Marcel Hirscher, Tina Maze et Maria Höfl-Riesch, deux pour Aksel Lund Svindal.
La France: Si une équipe a surpris durant ces Mondiaux, c'est bien le camp tricolore. Marion Rolland (descente) et Tessa Worley (géant) ont glané l'or, tandis que Gauthier de Tessières (2e du super-G) et David Poisson (3e en descente) ont aussi apporté leur contribution. Les Français ont réussi à créer une émulation dès les premiers jours, s'appuyant sur une sélection parfaitement équilibrée entre jeunes et anciens skieurs, entre techniciens et spécialistes de la vitesse. De quoi faire la nique à des nations Lindsey Vonn a marqué les esprits de Schladming avec sa grave blessure. [Luca Bruno - Keystone]alpines aux moyens financiers beaucoup plus importants, à commencer par la Suisse. La seule petite déception française est venue de leur prodige et leader Alexis Pinturault, qui a dû se contenter de places d'honneur (6e, 6e, 5e et 6e)
Les organisateurs: Au pays du ski roi, on se devait de réaliser des Mondiaux de qualité. Mission réussie. Une affluence nombreuse et passionnée (près de 300'000 spectateurs durant la quinzaine), des pistes parfaitement préparées et, d'une manière générale, une organisation sans accroc ont fait de cette édition un succès. La barre est haute pour Beaver Creek, prochain site des Mondiaux en 2015.
Flops:

Lindsey Vonn: Habituée à capter tout l'intérêt, l'Américaine ne s'est pas éternisée à Schladming. La faute à un crash lors du super-G d'ouverture, qui a sérieusement endommagé sa jambe droite: ligaments croisé et latéral déchirés, ainsi que plateau tibial fracturé. La skieuse de Vail comptait sur ces Mondiaux pour relancer une saison mitigée. Las pour elle, c'est l'inverse qui s'est produit.
Les tenants du titre: A l'exception de Ted Ligety en géant, personne n'est parvenu à conserver le Nadja Kamer est passée à 2 doigts d'une médaille de bronze. [JC Bott - Keystone]titre conquis à Garmisch en 2011. Le contraste a été particulièrement douloureux pour l'Italien Christof Innerhofer (3 médailles à Garmisch dont 1 titre) et l'Autrichienne Elisabeth Görgl (2 titres), eux qui avaient été les principaux animateurs de la précédente édition.
La Suisse: Certes, les attentes étaient modérées pour les Suisses au vu de leurs difficultés cette saison. Certes, Lara Gut a malgré tout sauvé l'honneur (2e en super-G), tandis que certains de ses coéquipiers ne sont pas passés loin du podium (Nadja Kamer, Silvan Zurbriggen, Sandro Viletta). Il n'empêche qu'une nation de ski alpin comme la Suisse ne peut pas se contenter d'une seule médaille. Tous les regards sont dorénavant braqués sur la nouvelle génération helvétique, qui tentera de confirmer son gros potentiel dès cette semaine aux Mondiaux juniors de Québec.

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Batte de cricket ensanglantée retrouvée chez Pistorius

17.02.2013 10:30 mise à jour à 11:26
C'est chez l'athlète sud-africain à Pretoria qu'a eu lieu le drame. [AP Photo/VNS24/7 - Keystone]


Trois jours après le décès tragique de Reeva Steenkamp, la police sud-africaine s'interroge sur l'usage qu'aurait fait Oscar Pistorius d'une batte de cricket couverte de sang qui a été retrouvée chez le champion sud-africain.
"Il y avait plein de sang sur la batte, la police scientifique dira de quel sang il s'agit", a indiqué une source proche de l'enquête, qui ajoute que la tête de Reeva a été "écrasée". Les policiers ont établi 3 hypothèses, selon City Press qui dit tirer ses informations de trois sources concordantes: Pistorius aurait agressé sa petite amie avec la batte, celle-ci l'aurait utilisée pour se défendre, ou l'athlète s'en serait servi pour défoncer la porte de la salle de bain où elle s'était réfugiée.
Oscar Pistorius aurait tiré la première balle depuis la chambre, avant que son amie ne réussisse à s'enfermer dans la salle de bain attenante. Elle a été abattue de quatre balles de 9mm, dont deux reçues à la tête. "Nous soupçonnons que le premier coup de feu, dans la chambre, l'a frappée à la hanche. Elle a ensuite couru pour se cacher dans les toilettes. Elle était pliée en deux à cause de la douleur. Il a tiré trois coups de feu de plus. Elle s'est probablement protégée la tête, si bien que la balle lui a aussi traversé la main", a indiqué un policier.
Reeva Steenkamp et Oscar Pistorius étaient en couple depuis un an. [Thembani Makhubele - Reuters]Disputes depuis le début de la soirée

Selon City Press -dont les sources ont confirmé certaines informations de presse précédentes-, Pistorius a appelé son père vers 02h20 jeudi matin, lui demandant de venir au plus vite. Mais il n'a appelé ni la police, ni une ambulance. C'est le père d'une amie à qui Pistorius a aussi demandé d'accourir qui a appelé les secours, selon le Sunday Times.
Quand sa famille et cette voisine sont arrivés, il descendait l'escalier portant le corps de la jeune femme dans ses bras, tremblant. Reeva Steenkamp, 29 ans, respirait encore et il a essayé de la ranimer.
Selon des voisins cités par le Sunday Times, les deux amants se disputaient depuis le début de la soirée de mercredi. Des gardiens du domaine fortifié de la banlieue de Pretoria où Pistorius habitait sont même intervenus.

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Anaheim: c'est Fast(h) and furious!

17.02.2013 08:56 mise à jour à 10:09
Le Suédois Fasth a remporté ses 8 matches avec Anaheim. [Mark Humphrey - Keystone]


Viktor Fasth, un nom à retenir. Le gardien suédois de 30 ans, qui a pris la place de Jonas Hiller, a permis a Anaheim de s'imposer aux tirs au but contre Nashville. Avec 23 points, les Ducks occupent la 2e place du classement de NHL derrière Chicago.
Les Ducks d'Anaheim continuent leur moisson sur la route. Déjà vainqueurs la veille de Detroit, les Californiens et leur portier Viktor Fasth se sont imposés samedi à Nashville. En battant Nashville Predators 3-2 après les tirs au but, Anaheim a signé sa quatrième victoire de rang à l'extérieur et son huitième succès en neuf matches, ce qui lui permet de conforter sa 2e place de la Conférence Ouest.
Elu troisième étoile de la rencontre, Fasth a de nouveau livré la marchandise en stoppant 34 tentatives adverses. De retour sur le banc après une blessure, Jonas Hiller n'est pas prêt de déloger son concurrent suédois, qui a purement et simplement gagné les 8 matches qu'il a commencés cette saison!
Aligné pendant 20'48'', Luca Sbisa a terminé avec un mauvais bilan de -2 malgré la victoire. Dans l'autre camp, Roman Josi a su tirer son épingle du jeu en réalisant un assist pour un différentiel de +1, le tout en 23'28'' de présence sur la glace. Le jeune bernois est en train de devenir comme un élément central de l'arrière-garde tennesséenne.
Diaz et Streit "pointent"

Autre Suisse en forme, Rafael Diaz a inscrit un nouvel assist (son 10e de la saison) lors de la victoire 4-1 des Canadiens de Montréal contre Philadelphie Flyers. Joueur le plus utilisé de son équipe avec 22'50'' de jeu, l'ancien Zougois a terminé avec un bilan de +1. A noter que Robert Mayer était sur le banc des remplaçants, après avoir été rappelé de AHL à la suite de la blessure du gardien titulaire Carey Price.
Enfin, Mark Streit a lui aussi effectué une passe décisive lors de la facile victoire des Islanders de New York sur leurs voisins des New Jersey Devils (5-1). A noter le hat-trick de l'ancien Bernois John Tavares.
si/bao

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Pistorius: Une dispute entre amants qui aurait mal tourné

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C'est un Oscar Pistorius peut-être drogué qui aurait sauvagement abattu sa petite amie Reeva Steenkamp aux premières heures de la Saint-Valentin, s'aidant même d'une batte de cricket selon la presse sud-africaine, une version toujours démentie par la famille.
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L'hebdomadaire dominical City Press, généralement bien informé, a révélé qu'une batte de cricket couverte de sang avait été retrouvée chez lui, et que la tête de Reeva avait été "écrasée".

"Il y avait plein de sang sur la batte, la police scientifique dira de quel sang il s'agit", a indiqué une source proche de l'enquête au journal.

La police avait déjà indiqué que la top-model Reeva Steenkamp, 29 ans, avait été abattue de quatre balles de 9 mm, tôt jeudi matin.

Le scénario suggéré par les enquêteurs est selon plusieurs journaux celui d'une dispute qui a mal tourné.

Oscar Pistorius, 26 ans, aurait tiré une première balle depuis sa chambre, avant que son amie ne réussisse à s'enfermer dans la salle de bain attenante, puis a tiré trois coups de plus.

Il aurait en outre frappé Reeva avec la batte et/ou s'en serait servi pour défoncer la porte, selon les hypothèses des enquêteurs. Peut-être la victime a-t-elle aussi essayé de se défendre.

Selon des voisins cités par le Sunday Independent, les deux amants se disputaient depuis le début de la soirée de mercredi. Des gardiens du domaine fortifié de la banlieue de Pretoria où Pistorius habitait sont même intervenus.

Pistorius aurait appelé son père vers 3h20 (2h20 belge) jeudi matin, lui demandant de venir au plus vite. Mais il n'a appelé ni la police, ni une ambulance. C'est le père d'une amie à qui Pistorius a aussi demandé d'accourrir qui a appelé les secours.

Quand sa famille et cette voisine sont arrivés, il descendait l'escalier portant le corps de la jeune femme dans ses bras, tremblant. Reeva Steenkamp respirait encore et il a essayé de la ranimer. Elle portait un déshabillé, et les inspecteurs ont trouvé son sac et un iPad par terre dans la chambre d'Oscar. Les draps du lit étaient défaits. Il aurait dit à sa soeur Aimée que quelque chose de terrible s'était passé et qu'il avait pris Reeva pour un cambrioleur.

Des crises de violence incontrôlées
Comme d'autres membres de sa famille qui ont plaidé sa cause, le père de l'athlète Henke Pistorius a dit au Sunday Telegraph que sa famille avait "zéro doute" que son fils avait abattu sa petite amie par erreur.

"Quand vous êtes un sportif, vous agissez encore plus en suivant votre instinct", a-t-il déclaré, ajoutant que sa famille ferait "tout ce qui est possible" pour défendre Oscar qui nie toute volonté de meurtre.

Mais les trois sources proches de l'enquête citées par City Press excluent cette thèse de l'homicide par erreur --rejetée par la police dès jeudi-- relevant notamment qu'il n'y avait pas eu trace d'effraction. Les enquêteurs ont un dossier "solide comme un roc" contre l'athlète, selon l'hebdomadaire. Ils ont demandé une prise de sang pour déceler une éventuelle prise de drogues et de stéroïdes.

Des crises de violence incontrôlées peuvent en effet être un effet secondaire des stéroïdes anabolisants, un phénomène connu sous le nom de "roid rage". Interrogée par l'AFP dimanche, la police et l'avocat de Pistorius se sont refusés à tout commentaire.

Oscar Pistorius a été formellement inculpé de meurtre et le Parquet a indiqué lors d'une première audience vendredi qu'il voulait qu'il soit condamné pour "meurtre avec préméditation", un crime passible de la réclusion à perpétuité en Afrique du Sud.

L'athlète doit à nouveau comparaître mardi devant un tribunal de Pretoria où ses avocat demanderont sa libération sous caution, tandis que Reeva sera inhumée à Port Elizabeth.

Avant de faire la Une avec ce sanglant fait divers, le coureur sud-africain était entré dans l'histoire de l'athlétisme mondial aux jeux Olympiques de Londres de 2012, en devenant le premier champion paralympique double amputé à s'aligner dans les épreuves pour valides, atteignant les demi-finales du 400 m individuel et la finale du relais 4X400 m.

Alors que son courage et sa volonté faisaient l'admiration, il était aussi décrit comme un être paranoïaque et surarmé.