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"Ce serait bien de réussir ma première course"

22.02.2013 15:18 mise à jour à 16:42
Dario Cologna espère une bonne première course, histoire de bien lancer ses Mondiaux. [Peter Klaunzer - Keystone]


Quatre ou éventuellement cinq courses en huit jours: tel est le programme qui attend Dario Cologna d'ici le 3 mars aux Mondiaux de Val di Fiemme. Avant son entrée en piste samedi pour le skiathlon sur 30 km, le Grison parle de l'importance de bien commencer ces joutes afin d'être serein pour la suite. Il pèse chacun de ses mots.
- Dario Cologna, vous êtes en quête d'une première médaille (et d'un premier titre) à des Championnats du monde... C'est donc une semaine très spéciale pour vous?
Dario Cologna: On en parle beaucoup, c'est vrai. Je dois faire avec. Mais j'ai appris à maîtriser la pression. Ce serait bien de réussir ma première course afin d'être tranquille et d'avoir de bonnes sensations pour la suite. Les signaux sont favorables, j'ai suivi une bonne préparation et tout est en ordre de mon côté!
- Quelle tactique adopterez-vous pour le 30 km?
Dario Cologna: Je m'attends à un groupe de tête relativement compact et important au début. Sur les boucles en skating (soit les 15 derniers kilomètres), il faudra être devant pour pouvoir contrôler les événements et réagir en cas d'attaques. Il s'agira de se tenir prêt pour le dernier tour. Je m'attends à ce que la décision tombe dans le dernier kilomètre. Le parcours est dur, avec une grande montée (52 m de dénivellation pour la principale ascension), puis à nouveau une côte peu avant l'arrivée...
"Il faut se montrer un peu égoïste"

- Qui voyez-vous comme principaux rivaux? On a beaucoup parlé de Petter Northug, des Russes...
Dario Cologna: Oui, mais il y en aura certainement d'autres. Je ne me suis pas beaucoup préoccupé de cette question. Il faudra compter avec quelques Norvégiens, les Suédois comme Johan Olsson et Marcus Hellner, le champion olympique... Beaucoup de choses peuvent se passer.
- Vous déciderez au terme de ce 30 km de samedi si vous prenez part ou non au sprint par équipes (en skating) le lendemain, le cas échéant avec Curdin Perl. En fonction de quoi vous déterminerez-vous?
Dario Cologna: Je verrai ce qui est bon pour moi. Il faut se montrer parfois un peu égoïste. Je déciderai en fonction de mes sensations. Si je dispute le sprint par équipes, c'est pour y viser une médaille.
"Je me sens bien au Val di Fiemme"

- La FIS a multiplié les innovations ces dernières années, avec de nouveaux formats de course... Quel regard portez-vous sur ces changements et sur le programme des Mondiaux?
Dario Cologna: Je trouve un peu dommage que les Mondiaux commencent par le sprint (réd: auquel Cologna n'a pas participé, jeudi). Cela réduit l'intervalle de temps dans lequel nous, les coureurs de distance, devons disputer nos épreuves. Au lieu d'être espacées sur 11 jours, nos courses sont concentrées sur huit ou neuf jours.
- Hormis le relais et le sprint par équipes, vous avez devant vous trois courses clés, le 30 km (styles alternés) de samedi, le 15 km (style libre) de mercredi prochain et le 50 km (en classique) du dimanche 3 mars. Mais vous évoquez en public surtout le 30 km et le 50 km et beaucoup moins le 15 km. Pourquoi?
Dario Cologna: Non, non, je n'ai pas cette impression. Pour moi, les trois courses sont intéressantes! (réd: Cologna est champion olympique du 15 km). Je me sens bien au Val di Fiemme, ce n'est pas loin de chez moi, je croise beaucoup de visages familiers...

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Le PSG avec Beckham pour le clasico contre Marseille?

© photo news.© ap.© photo news.
Trois semaines après son arrivée à Paris, David Beckham pourrait enfin porter le maillot du Paris SG dimanche à l'occasion du clasico face à Marseille, un match potentiellement compliqué, mais qui offre au club parisien une exposition maximale pour les débuts de sa star anglaise.

Son entraîneur Carlo Ancelotti l'avait jugé trop juste la semaine dernière pour un déplacement à Sochaux, qui avait aussi sans doute moins de potentiel en terme d'image.

Comme l'argenterie qu'on sort pour les grandes occasions, c'est donc au Parc des Princes et dans le cadre clinquant d'un affrontement avec le vieux rival marseillais - important dans l'optique du titre, qui plus est - que Beckham devrait devenir le 400e joueur à évoluer sous les couleurs parisiennes.

Le stade sera plein, bien sûr, et l'Anglais, qu'il joue ou pas, va réussir l'exploit de capter sur sa seule personne une bonne partie de la lumière qui s'attache traditionnellement à ces PSG-OM.

Du côté des médias, les demandes d'accréditation ont ainsi atteint des sommets et Canal +, diffuseur du choc, a annoncé que l'une de ses caméras (la Beck'cam) serait uniquement dédiée à suivre l'ancien Mancunien.

Sur les réseaux sociaux, les mauvais esprits ont relevé qu'il pourrait bien s'agir d'une caméra fixe, rien n'assurant que le "Spice Boy" soit titulaire ou qu'il se lève du banc de touche. Il faut dire qu'avant la surexposition attendue dimanche, l'Anglais a été bien caché par le PSG depuis son très médiatique premier entraînement au Camp des Loges il y a 10 jours.

Toutes les séances se sont depuis déroulées à huis clos et peu d'éléments ont filtré sur l'état de forme de Beckham, qui aura 38 ans le 2 mai. "Il pourra jouer après une semaine de travail, sans problème. Pas forcément pour commencer.

Pour jouer", avait déclaré Ancelotti samedi, veille du match perdu à Sochaux (3-2). Les qualités de footballeur de l'Anglais, qui n'a plus joué un match depuis le 1er décembre et la finale du Championnat nord-américain, ne sont évidemment pas en cause, mais c'est bien son état de forme qui pose question, surtout dans le contexte brûlant d'un clasico.

"Avoir 37 ans n'interdit pas d'être compétitif, il y a des cas qui le prouvent. Mais il faut des aptitudes exceptionnelles", avait estimé l'entraîneur de Lorient Christian Gourcuff, interrogé par l'AFP au lendemain de la signature de l'Anglais.

"Je ne sais pas où il en est mais à son âge et avec son parcours ces dernières saisons, ça me semble très difficile d'être compétitif dans ce groupe", avait ajouté le technicien breton. Ancelotti, qui connaît bien le joueur et son professionnalisme, n'était lui pas inquiet la semaine dernière.

"Il pourra jouer à droite ou milieu défensif dans l'axe. Il peut apporter expérience, qualité, professionnalisme. Ce sont des choses dont nous avons besoin", avait-il dit. L'Anglais pourrait-il alors être titulaire dimanche au Parc ? Ménez et Lucas sont incertains et Chantôme n'a pas convaincu en tant que milieu droit à Sochaux, mais le poste semble difficile à tenir pour Beckham et ses "vieilles" jambes.

Dans la ligne de milieux défensifs, il pourrait prendre la place d'un Matuidi fatigué ou de Verratti, mais le plus probable reste de le voir débuter sur le banc. Sur le site de son club, il a tous cas fait part de son "excitation" à l'heure de découvrir un nouveau "derby", des matches "toujours très particuliers".

En face, son compatriote Joey Barton s'est chargé d'attiser les braises à sa façon. "Beckham est une grande star hors du terrain mais sur le terrain, pour être honnête, ce n'est pas une grande inquiétude. Il fait beaucoup moins peur que quand il jouait en Premier League", a-t-il lâché.

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Foot - Ligue 1 - 26e j. : Nice continue de grimper

Nice a dominé Reims vendredi soir grâce à un penalty d'Eysseric et une tête de Civelli (2-0). Les Aiglons reviennent provisoirement à un point du podium, en attendant le déplacement de l'OM (3e) à Paris.
La joie des Niçois après l'ouverture du score d'Eysseric. (L'Equipe)







Peu importe ce qu’il se passe ce week-end, Nice est assuré de rester à la quatrième place à l’issue de la 26e journée. Au pire, les Aiglons resteront à distance raisonnable du podium (4 points). Au mieux, ils reviendront à une unité des Marseillais si ces derniers venaient à s’incliner chez le leader parisien dimanche soir. De quoi nourrir de belles ambitions pour les pensionnaires du stade du Ray, qui y ont affirmé leur autorité vendredi soir face à une timide équipe de Reims (2-0). Ce succès permet aux hommes de Claude Puel de prendre 10 points sur leurs 4 dernières sorties et donc de regarder vers le haut.

La patte gauche de Bauthéac a régalé

Face à un promu champenois timoré, Nice n’a pas eu à forcer son talent pour s’imposer. Titularisé en pointe à la place de Maupay, Bosetti s’est amusé de Tacalfred, obligé de commettre une faute dans la surface de réparation. Eysseric ne s’est pas fait prier pour transformer le penalty (1-0, 10e). De quoi voir venir… Mais rien n’est venu puisque les visiteurs n’ont jamais réagi. Dans son but, Ospina n’a rien eu à faire, si ce n’est une intervention dans les pieds de Fortes, qui a poussé trop loin son ballon (55e). L’exclusion de Mandi pour deux cartons jaunes (68e) n’a pas arrangé les affaires des Rémois, qui ont souffert le martyre sur les coups de pieds arrêtés des locaux.

Digard sort sur blessure


A trois reprises, les centres de Bauthéac ont failli faire la différence mais Agassa s’est interposé sur des têtes de Civelli (19e et 56e) et Pejcinovic (21e). La quatrième a été la bonne, la tête du défenseur argentin étant cette fois-ci hors de portée du portier togolais (2-0, 85e). Avec une telle maîtrise malgré l’absence de son buteur Cvitanich, l’OGCN peut voir loin. Didier Digard, blessé et contraint de quitter ses partenaires à vingt minutes de la fin, devrait maintenant manquer à l’appel. Suffisant pour briser la dynamique niçoise ? Le déplacement à Saint-Etienne (5e) dans une semaine permettra de le savoir…
Romain BERGOGNE

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Rugby - Top 14 : Castres met le turbo

Bonus défensif pour le RCT, lent à démarrer, et victoire de prestige, 25-20, pour le CO qui terrasse le leader du Top 14 avec un essai de Martial, d'entrée, et cinq buts de Kockott.
Avec cinq buts, Rory Kockott a contribué à la victoire de Castres face à Toulon, vendredi soir en match avancé de la 19e journée. (L'Equipe)







Chaque équipe a eu sa période, la première pour les Castrais, la seconde pour les Toulonnais. D’un côté un CO inspiré d’entrée de jeu et de l’autre, le leader du Top 14 lent à retrouver ses marques. Dans les deux cas, un buteur hors-pair, Kockott à Castres, Wilkinson pour Toulon et cinq points d’écart à la fin du match, bonus défensif pour le RCT, à deux doigts de l’emporter au terme d’un match contrasté.
Les Tarnais entament leur match pied au plancher, et même si l’ouvreur anglais du RCT, Jonny Wilkinson, ouvre le score (6e, 3-0) d’un but longue portée (51 m, face) alors que son équipe n’a pas encore franchi la ligne médiane, le CO se lance sans calcul dans un jeu complet, vif et spectaculaire, récompensé par un essai de son ailier droit, Romain Martial, suite à une magnifique percée de Romain Cabannes qui sert son ailier avec la complicité involontaire du Toulonnais Rudi Wulff (14e, 10-6)

Ca passe toujours au centre

Contrés en mêlée, indisciplinés, individualistes, incapables de conserver le ballon et surtout lourdement pénalisés pour de multiples fautes au sol, avec en particulier deux cartons jaune récoltés par Sheridan (23e) puis Bruno (40e), les Varois prennent petit à petit la marée (44e, 22-9) à mesure que le demi de mêlée sud-africain du CO, Rory Kockott, additionne les buts de pénalité.
Dominé, le RCT peut compter sur la botte précise de Jonny Wilkinson (51e, 22-15) pour éviter de sombrer. Mais le CO se détache de nouveau grâce un énorme drop de son ouvreur Rémi Tales (63e, 25-15). En fin de match, une magnifique passe intérieure de Maxime Mermoz pour son complice au centre Matt Giteau, amène l’essai de l’Australien du RCT (68e, 25-20). Réaction trop tardive des Toulonnais, qui laissent des regrets au stade Pierre-Antoine.
R.E.

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Tennis - ATP - Marseille : Simon en profite

Gilles Simon disputera les demi-finales à Marseille. Le Français a rejoint Jo-Wilfried Tsonga en dominant (6-4, 6-3) un Juan Martin Del Potro clairement dans le rouge.
Gilles Simon a eu raison de Juan Martin Del Potro. (AFP)







Juan Martin Del Potro, titré la semaine passée à Rotterdam et vainqueur au forceps de Michaël Llodra jeudi, a connu une panne d'essence en quarts vendredi soir à Marseille. Encore fallait-il en profiter et contraindre l'Argentin à se résigner : c'est ce qu'a très bien fait Gilles Simon. Le Français s'est imposé en deux sets (6-4, 6-3) face au tenant du titre et jouera une place en finale face à Jo-Wilfried Tsonga. Voilà donc l'Open 13 assuré de voir un Tricolore jouer le titre à domicile.

Face à un Simon inspiré, Del Potro n'a pas fait illusion longtemps : lent sur les jambes, grippé sur son coup droit qui est son baromètre, le 7e joueur mondial s'est éteint progressivement. Condamné à une bataille acharnée face à un joueur qui pousse toujours l'adversaire à jouer un coup de plus, il a baissé pavillon. La cuisse gauche en délicatesse (avec venue du kiné en prime), incapable de tenir durablement sa qualité de déplacement de ce côté-là - d'où l'abus des revers slicés au lieu de diriger comme d'habitude le jeu agressivement à deux mains - Del Potro a subi du début à la fin. En face, Simon a tactiquement très bien géré la situation, surtout après le premier set dérobé par un break à 5-4. En forçant son adversaire à parcourir beaucoup de terrain, en glissant aussi des balles basses pour le pousser à plier les jambes et puis en passant la vitesse supérieure dans le deuxième set, il a tué tout espoir de retour dans le camp adverse.

Et maintenant, Tsonga

Remonté comme une pendule par cette victoire sur un Top 10 qui lui tendait les bras, Simon a ainsi su éteindre toute velléité de révolte en sauvant notamment des balles de break à 1-1 et 3-1 puis en prenant la direction des échanges. Très bien dans les montées à contre-temps, il a amplifié par sa qualité de jeu de jambes, sa prise de balle précoce et sa vista tous les soucis du jour de son rival. Ce dernier, inscrit à Dubaï la semaine prochaine, n'a pas poussé une machine déjà bien dans le rouge. Simon retrouvera en revanche en demies un adversaire qui a toutes les griffes dehors en la personne de Jo-Wilfried Tsonga. Celui-ci a certes disputé trois sets, dont un dernier acharné, face à Bernard Tomic mais il a dit sur le court à peine le match fini qu'il voulait aller au bout. L'énergie sauvée par Simon ce soir servira peut-être dans la bataille qui s'annonce demain.

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Rugby - XV de France : «De la mobilité défensive»

Responsable de la filière de haut-niveau et manager des équipes de France jeunes, Didier Retière, entraîneur-adjoint chargé des avants du XV de France entre 2007 et 2011, livre la clé d'Angleterre-France.
Face à Manu Tuilagi, balle en main, François Trinh-Duc devra s'employer. Ici, lors du quart de finale de Coupe du monde 2011, la défense avait été l'un des points forts des Bleus du capitaine Dusautoir. (L'Equipe)







«En règle générale, les Anglais proposent beaucoup de combat devant et pas beaucoup de jeu derrière. Et à chaque fois qu’ils ont affronté le XV de France, ils ont proposé l’inverse de ce qu’on attendait. A Twickenham, l’équipe de France doit être sensibilisée sur le jeu au grand large, un jeu qui génère beaucoup de mouvement. Et à la façon d’éviter les contre-attaques.

La préparation de ce match est axée sur la mobilité défensive, les plaquages bloquant et le gain de la ligne davantage. Interdit de rendre facilement aux Anglais les ballons gagnés. Sur le jeu aérien, il faut absolument de la pression collective au point de chute. Et sur les dégagements, le ballon doit nettement sortir du terrain pour éviter les relances rapides.»

Courir et bloquer

«En 2010, quand on remporte le Grand Chelem, nous étions en confiance grâce à la conquête. Mais contre les Anglais, nous avions connu une deuxième période compliquée. En Coupe du monde, la saison suivante, on s’attendait à des temps de jeu et nous avions insisté sur la défense, avec succès.

Les Anglais conservent moins longtemps le ballon que les Gallois, par exemple, mais ils ont une force de pénétration supérieure. La difficulté, contre eux, c’est de leur tenir tête dans le combat tout en se préparant à beaucoup courir.»

Tout dans l'élan


«Pour battre les Anglais, il faut être fort dans le «un contre un» et, en défense, bloquer la passe intérieure, leur meilleure arme offensive. Les défenseurs qui sont loin de l’action doivent rester concentrés, communiquer beaucoup pour savoir «qui prend qui». Il est vital de maintenir le rideau défensif et de visualiser le marquage de son vis-à-vis. Les Anglais jouent sur l’impulsion, l’élan, ce qu’ils appellent le «momentum». Leur jeu n’est pas compliqué mais leurs gestes et leurs déplacements sont rapides. Avec des rucks dynamiques et des attaquants lancés, ils empêchent l’adversaire de se réorganiser en défense.»

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Rugby - XV de France : «Montrer un beau visage»

Conscient que l'équipe de France sera attendue samedi (18h00) en Angleterre, Thierry Dusautoir, le capitaine des Bleus, voit surtout dans ce match l'occasion de prendre et donner du plaisir.


«Thierry Dusautoir, sur quelle choses avez vous insisté cette semaine, en tant que capitaine ?
Le plus important a été de nous concentrer sur nous, notre jeu, notre confiance en nos capacités à venir gagner à Twickenham. L’équipe a vraiment envie de montrer ce qu’elle a, ce qu’elle vaut surtout. On est tous énormément déçus de nos prestations et ce n’est pas vraiment l’image qu’on veut donner de l’équipe de France.

Il y a eu beaucoup de changements (sept) par rapport à l’équipe battue par les Gallois (16-6)...
Il y en a eu, mais dans le groupe. Tous les joueurs connaissent les systèmes, peut-être qu’il y aura un peu moins de complicité, mais ce n’est pas bien grave. L’important sera l’envie sur le terrain de montrer le beau visage de l’équipe de France. Le contexte est assez compliqué avec deux défaites pour commencer, on ne va penser qu’à nos forces, notre capacité à bien jouer au rugby et à prendre du plaisir. On a la chance de jouer à Twickenham, où je n’ai jamais pu gagner dans le Tournoi, mais j’étais dans le groupe - pas sur le terrain - pour la victoire en 2007 en préparation de la Coupe du monde. C’était un beau match remporté par l’équipe de France.

«Il faut se dégager de toute cette pression négative qu'on peut avoir après deux défaites d'affilée.»Ça fout la trouille, Twickenham ?
C’est une trouille saine, ça donne envie de relever le défi. Il y a d’autres stades dans le monde qui foutent la trouille et dans lesquels l’équipe de France a gagné. Mais je ne parlerais pas de trouille, plutôt d’excitation, des grands défis que le XV de France a à relever et qu’il a déjà relevés. Je me répète, c’est une chance de jouer à Twickenham. J’espère surtout que ce match nous permettra d’ouvrir le compteur de victoires. Il faut se dégager de toute cette pression négative qu’on peut avoir après deux défaites d’affilée.

Manu Tuilagi revient dans l’équipe d’Angleterre...
C’est un joueur exceptionnel, qui apporte énormément de puissance au milieu de terrain. C’est vraiment une constance de l’équipe d’Angleterre 2013, cette puissance, avec un paquet d’avants très costauds et cette paire de centres qui a mis en difficulté les All Blacks, notamment. Il va y avoir du travail.»

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Cyclisme/piste-ChM (Hommes) : Pervis : «Je suis dégoûté»

Déjà deux fois médaillé depuis le début de la semaine, François Pervis a été disqualifié sur le keirin vendredi. Pour le Français, la pilule va avoir du mal à passer.
François Pervis a beaucoup de mal à digérer la décision des commissaires. (L'Equipe)







François Pervis n'est pas passé loin d'une troisième médaille aux Mondiaux de Minsk vendredi, dans le keirin. Mais le Français, vainqueur de sa demi-finale, a été disqualifié quelque minutes plus tard par les commissaires biélorusses pour s'être rabattu dans le couloir occupé par Jason Kenny. L'Anglais, quatrième de la demie mais repêché suite à cet incident, a finalement décroché le titre mondial deux heures plus tard.

«Je suis dégoûté !, a lâché le Lavallois, médaillé d'or du kilomètre et de bronze de la vitesse par équipes plus tôt cette semaine.Je fais 60 mètres d'effort dans la petite finale et je gagne ! J'étais dans un jour comme jamais... Je commets une petite faute, je joue avec le feu quelques instants et je le paye très cher. C'était contre un champion olympique. Je ne peux pas dire si j'allais gagner le titre mais j'avais le podium. C'était une occasion, une grande occasion, et elles ne se présentent pas souvent dans une carrière. Je n'ai pas eu le sentiment de forcer aujourd'hui.»

«C'est dur car ça vaut parfois un simple avertissement. C'est dommage car il allait très vite.»«Ils ont appliqué strictement le règlement, a pour sa part expliqué Florian Rousseau, l'entraîneur national du sprint. C'est dur car ça vaut parfois un simple avertissement. C'est dommage car il allait très vite.»

La journée des Bleus dans son ensemble n'a pas été mémorable. Laurie Berthon a, par exemple, échoué à la quatrième place du scratch. «Je pourrais refaire dix fois le sprint (dans ma tête), ça ne changera rien, a-t-elle déclaré. C'est la première fois que je cours le scratch au niveau international. Ca me donne envie de m'investir encore plus.» En vitesse féminine, Olivia Montauban et Virginie Cueff ont toutes les deux été sorties par la même Chinoise, Guo Shuang, en huitièmes et en quarts. Enfin, Thomas Boudat a lui terminé vendredi à la neuvième place de la course aux points. - Rédaction (avec AFP)

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Ski alpin - CM (Hommes) : La vie continue

Une semaine après la fin des Mondiaux, les skieurs réattaquent la Coupe du monde dans la grisaille de Garmisch qui risque de gâcher la descente (samedi 11h45). Pas facile de trouver la motivation.
Le Norvégien Aksel Lund Svindal est toujours à la lutte pour le globe de la descente. (L'Equipe)







Drôle d’endroit pour un after. La fête, la foule, la passion et les médailles sont restées à Schladming, en Autriche, où les Mondiaux se sont achevés la semaine dernière. Les skieurs, eux, ont migré en Bavière, à Garmisch, juste de l’autre côté de la frontière, où la Coupe du monde reprend son cours... un peu morne. Le brouillard et la neige, grands habitués du lieu, ont déjà écourté les entraînements (1'10" d’efforts) et la descente, samedi matin (11h45), partira, au mieux, du départ de réserve. Bref, pas facile de se transcender.

D. Poisson : «Je prends tellement plaisir sur les skis que ça serait dommage de laisser retomber la pression et de passer à côté de la fin de saison.»Le champion du monde, Aksel Lund Svindal, même privé de son compagnon habituel (Jansrud), blessé au genou, n’a pas le loisir de s’ennuyer : il livre bataille pour le globe de descente (3 points derrière l’Italien Paris) et doit, dans les deux semaines qui viennent (Garmisch puis Kvitfjell), faire le plein de points pour entretenir le suspense au général où l’Autrichien Marcel Hirscher semble avoir fait le break (214 pts de marge). Les Français, privés de Clarey et Fayed (dos), n’ont malheureusement pas ces soucis. Pas une raison pour relâcher ses efforts pourtant. «J’ai toujours été dans l’optique de rester concentré jusqu’au bout, affirme David Poisson, médaillé de bronze mondial il y a deux semaines. Ça fait deux saisons que je coupe après Kvitfjell, pendant que les autres continuent à tourner. C’est long. Ça va tellement bien en ce moment, je prends tellement plaisir sur les skis que ça serait dommage de laisser retomber la pression et de passer à côté de la fin de saison.»

Et puis, même si la Kandahar étêtée de son encas technique n’est pas le terrain le plus propice pour les Bleus, il y a toujours des points - Brice Roger joue notamment sa qualification pour les finales - et des podiums à prendre. Pour Poisson, ça serait une première en Coupe du monde. Pour Adrien Théaux, un rayon de soleil sur un hiver régulier mais sans éclat. «Je ne suis pas du tout sorti de la saison, jure le Pyrénéen. J’aimerais être dans les trois premiers en super-G et, en descente, il y a moyen de faire quelque chose. On n’a pas le droit de lâcher.» Même Yannick Bertrand, tout frais papa d’une petite Romy, est venu. Autant n’avoir pas fait le déplacement pour rien. - J.-.D. C., à Garmisch

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Basket - NBA : Coup d'arrêt pour les Spurs

Les Spurs de Tony Parker (18 points, 6 rebonds et 3 passes décisives) ont vu leur série de cinq victoires consécutives s'arrêter dans la nuit de vendredi à samedi à Golden State (101-107). Les Knicks ont également été défaits, à Toronto (98-100). Les Lakers ont battu Portland (111-107), le Thunder de Westbrook (37 points) a explosé Minnesota.