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Volley-Ligue A (Hommes) : Beauvais-Montpellier : 1-3

Le premier match de la 21e journée de Ligue A a souri à Montpellier. Les Héraultais sont allés s'imposer à Beauvais (3-1).

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Cologna champion du monde!

SKI DE FOND

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Le Suisse remporte le skiathlon messieurs des Mondiaux de Val di Fiemme (2 x 15 km classique et libre).
Mis à jour à 16h53 3 Commentaires

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Dario Cologna a fait forte impression ce samedi après-midi à Val di Fiemme.
Image: AFP




Dario Cologna a écrit une nouvelle page de l’histoire du ski de fond en devenant le premier Suisse sacré champion du monde de la discipline, à l’issue du skiathlon sur 30 km (styles alternés) de Val di Fiemme. Il s’est imposé en patron, en dépit d’une chute en début de course.
Le Grison n’a jamais paniqué, ni après être tombé peu avant le 2e km, alors qu’il était un peu enfermé dans le peloton, ni en fin de course quand il a raté un ravitaillement. Il s’est fait l’auteur d’une formidable accélération progressive dès le 27e km, essorant peu à peu les autres membres du groupe de tête. Avant d’en «remettre un couche» dans l’ultime bosse pour l’emporter avec 1’’8 d’avance sur le Norvégien Martin Johnsrud Sundby et 2’’0 sur Sjur Roethe, un autre Norvégien. Le triple champion du monde Petter Northug (No) échoue au pied du podium.
«C'est incroyable!»
Devenu en 2009 le premier Suisse vainqueur de la Coupe du monde de fond ainsi que du Tour de ski, Cologna signe une nouvelle grande première en remportant le premier titre helvétique à des Mondiaux de fond. Il n’y avait eu jusqu’à présent que trois médailles de bronze, par Evi Kratzer en 1987, Josef Haas en 1968 et le relais masculin en 1972.
Cologna (26 ans) avait annoncé la couleur en remportant le skiathlon de Sotchi il y a trois semaines. Après un début de saison pas fracassant, il est monté en puissance au fil des semaines. D’un coup, le champion olympique du 15 km a effacé à Val di Fiemme ses déboires des deux précédents Mondiaux, à Liberec en 2009 et Oslo en 2011, d’où il était rentré bredouille.
«C’est incroyable! Mais j’ai eu de bonnes sensations tout au long de la journée, même si la course a été dure puisque les autres ont peu collaboré pour durcir le rythme», a dit Cologna juste après l’arrivée.
A noter encore l’encourageante 14e place de Curdin Perl, à 16 secondes de son camarade. :am oureux:yessssssssssssssssssss: content:

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Lindsey Vonn pas tendre envers la FIS et Skaardal

SKI ALPIN

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La championne blessée s'est exprimée sur sa chute aux Mondiaux de Schladming. Selon elle, le départ du Super-G n'aurait jamais dû être donné.

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Lindsey Vonn s'est exprimée par vidéoconférence.
Image: Keystone



Près de trois semaines après sa chute aux Mondiaux de Schladming (Aut), Lindsey Vonn a critiqué le jury de l’épreuve et Atle Skaardal, le directeur des courses féminines de la FIS.
«Nous n’aurions jamais dû prendre le départ», a dit l’Américaine lors d’une vidéoconférence. Programmé le 5 février dernier, ce super-G avait été retardé pendant 3 h 30 en raison du brouillard.
Grande favorite, la skieuse de Vail était tombée à la réception d’un saut, se blessant gravement à la jambe droite (ligaments croisé et latéral déchirés, ainsi que plateau tibial fracturé).
«La piste avait cassé»
«C’était trop dangereux à cause du brouillard, a-t-elle jugé. La neige était aussi trop molle et la piste avait «cassé». Cela explique à 100% pourquoi je suis tombée.» Elle a ajouté: «J’espère qu’ils réfléchiront mieux à l’avenir avant de lancer une course dans de telles conditions. La sécurité des athlètes doit primer.»
Actuellement en convalescence à Vail, Lindsey Vonn a assuré qu’elle n’avait aucun doute sur son retour au plus haut niveau. «Je reviendrai, peut-être même encore plus forte qu’avant», a-t-elle commenté.

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Tiens, voilà l'EPO qui arrive au Kenya...

Athlétisme

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Trois marathoniens ont été suspendus par la fédération kényanne d'athlétisme. Le meilleur d'entre eux, Wilson Erupe Loyanae, est le premier athlète de son pays à se faire pincer pour usage d'EPO.
Par LeMatin.ch.

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Wilson Erupe Loyanae, qui est le premier Kenyan contrôlé à l’EPO, «vaut» 2h 05’ sur le marathon.
Image: DR




La Fédération d’athlétisme du Kenya a suspendu trois marathoniens, pour dopage, rapporte le site de course à pied et d'athlétisme VO2.
Wilson Erupe Loyanae est le premier athlète du Kenya à être contrôlé positif à l’EPO, suite à un test effectué hors compétition l’année dernière. Il sera suspendu pendant 2 ans. Loyanae affiche un record à 2h 05’ en marathon. En 2012, il avait fait son entrée dans l'élite mondiale en remportant le marathon de Séoul dans un chrono de 2h05’23’’.
Nixon Kiplagat Cherutich, lui, est positif à la Nandrolone, un stéroïde anabolisant, détecté à l’issue d’une compétition au Mexique. Il sera également suspendu pendant 2 ans.
Moses Kiptoo Kurgat, qui vaut 2h 08’40’, est suspendu pour un an après un contrôle positif, pour un produit interdit.
Un 4ème athlète, Francis Kibiwott n’a pas été suspendu, après accord de la commission médicale de l’IAAF, qui a validé l’utilisation d’un produit interdit à des fins médicales.
Et il reste aussi un 5ème athlète qui devrait être suspendu, une femme cette fois, contrôlée après le marathon de Nairobi.
La Fédération kenyane réfute bien entendu l’idée d’un dopage généralisé parmi ses athlètes. Avec ces sanctions, elle veut démontrer sa détermination dans cette lutte.

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Michel Platini à Ecublens

FOOTBALL

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Le président de l’UEFA était de passage en banlieue lausannoise vendredi soir pour l’inauguration d’un club de supporters de la Juventus.
Par Daniel Romano .

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1/14Michel Platini à Ecublens
Il y avait foule pour accueillir le président de l'UEFA.
Jean-Guy Python









«J’ai aimé pouvoir me mêler à des fans de football»: c’est la dernière phrase prononcée par Michel Platini avant de reprendre place à l’arrière de la voiture aux vitres teintées qui l’avait emmené, une heure auparavant, du côté d’Ecublens, pour répondre à une sollicitation de la part du Juventus Club Boniperti. «La Juve est toujours restée dans mon cœur quelque part, a-t-il dit à la centaine de personnes présentes. C’est pour ça que j’ai accepté l’invitation.»
L’ancien numéro 10 de la Vieille Dame n’est pas arrivé les mains vides. Il a offert au club, un tableau sur lequel figurent les écussons de toutes les équipes qui participent à la Ligue des champions 2012/2013. «Parmi tous ces pin’s, il y a également le vôtre, celui de la Juventus», a-t-il affirmé avant de recevoir à son tour une plaquette symbolisant l’inauguration du club, qui diffuse tous les matches de la Vieille Dame. «Cela s'est passé encore mieux que dans mes rêves, a affirmé soulagé en fin de soirée Vincent Rossetti, membre du comité et organisateur de l'événement. Jusqu'à la fin, j'ai eu peur que Monsieur Platini ne vienne pas.»
Quelqu'un d'important
«La Juve a fait de moi quelqu’un d’important au niveau mondial, a avoué l’ancien capitaine de l’équipe de France. J’ai vécu cinq années d’exception à Turin. Cinq saisons durant lesquelles j’ai tout gagné.» Entres autres, le successeur de Lennart Johansson à la tête de l’UEFA a gagné trois Ballons d’or consécutifs avec le maillot Vieille Dame sur les épaules (de 1983 à 1985).
Avant le triplé de Platini, l’Italien Paolo Rossi avait remporté le trophée en 1982. La Juventus reste aujourd’hui, à égalité avec Barcelone (grâce à Messi), l’un des deux seuls clubs à avoir remporté quatre Ballons d’or de suite. «Le plus important des trois? Le premier, car je ne m’y attendais pas. Les deux autres, je les ai bien mérités», a plaisanté celui que les supporters ont baptisé «Le Roi Michel» dans les années 80. «Le fait que Messi ait battu mon record avec quatre trophées de suite ne me fait rien de particulier, a-t-il ajouté. Les records sont faits pour être battus.»
Footballeurs athlètes
Interrogé à propos de ce que représente la Vieille Dame à ses yeux, Platini a été très honnête : «La Juventus est quelque chose d’extraordinaire que je ne connaissais pas quand je suis arrivé de France. C’est seulement à mon arrivée que je me suis rendu compte de la passion que les gens ont pour ce club. C’est quelque chose que je ne pouvais pas comprendre à l’époque où j’évoluais à Nancy ou à Saint-Étienne.»
Enfin, une brève comparaison entre le football moderne et celui des années 80. Pour le vainqueur de l’Euro 1984, il y a davantage de qualité aujourd’hui que dans le passé. «Il y a plus d’intensité actuellement. La répétition des matches fait que les clubs ont besoin de joueurs qui sont de vrais athlètes. Dans le temps il y avait davantage de vrais footballeurs qu’aujourd’hui.»

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Les femmes aussi vont saigner

Sport

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La puissante organisation de combats libres UFC propose ce soir son premier combat féminin. Normal ou dérangeant?
Par Renaud Michiels. Mis à jour à 14h28 26 Commentaires

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1/3Ronda Rousey (à g.) est devenue une vedette en quelques mois. C'est grâce à elle et pour elle que l'UFC programme un combat féminin.
Esther Lin/Forza LLC/Forza LLC





Video



Le best of des victoires de Ronda Rousey (déconseillé aux moins de 16 ans)

Video



Un combat de Liz Carmouche (déconseillé aux moins de 16 ans)

TÉMOIGNAGE
«Un combat, c’est génial»

Carinne Richer, 34 ans, est ravie que l’UFC mette pour la 1re fois un combat féminin à l’affiche. «L’UFC, c’est le top, un rêve! Ça devrait attirer de nouvelles combattantes et faire monter le niveau féminin.» Franco-Suisse établie à Cernier (NE), Carinne Richer a pratiqué la boxe anglaise (championne de France en 2008), la boxe thaïe, le full-contact, le jiu-jitsu, puis a découvert le MMA. Qu’elle tient à défendre. «Pour beaucoup, ça reste deux personnes qui se tapent dessus… Or c’est un tout, une hygiène de vie, une nutrition spécifique, une préparation folle. Je m’entraînais trois fois par jours et 6 jours sur 7. Jogging, travail physique, techniques: au moins 4 heures quotidiennement.» Mais les coups, la peur des blessures? «On frappe dur, mais on n’a pas peur, tranche-t-elle. Un combat, c’est génial. C’est physique, intense, technique, il faut penser à tout en même temps. Mais c’est la finalité: on y est, enfin! J’ai combattu avec un orteil cassé ou un pouce foulé. Certains détestent l’UFC car on peut y voir du sang couler. Il faut comprendre qu’il y a des centaines d’heures de sacrifice et d’entraînement derrière, et beaucoup d’humilité. Alors un combattant ne veut surtout pas être arrêté parce qu’il saigne.» Reste que pour Carinne Richer, le prochain combat attendra. «Je suis enceinte», sourit-elle.
(Image: Pierre Le tulzo)
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Les médias américains parlent en boucle d’une étape «historique»: cette nuit, en Californie, la puissante organisation UFC proposera son 1er combat féminin de MMA (arts martiaux mixtes, ou combat libre). Comme pour chaque affiche de l’UFC, des dizaines de millions de téléspectateurs suivront le combat dans quelque 150 pays. Mais cette fois, ce sont deux femmes qui auront l’honneur de se cogner, s’empoigner ou s’étrangler: Ronda Rousey et Liz Carmouche. Enfin l’égalité? En tout cas, dans ce sport qui continue à être perçu comme violent, macho et testostéroné, ça ne plaît pas à tout le monde.
Superstar de l’UFC, le combattant canadien Georges St-Pierre a dit tout haut ce que d’autres pensent tout bas. «Personnellement, peut-être parce que je suis de la vieille école, j’ai beaucoup de mal à regarder des femmes se battre.» La réponse de Ronda Rousey ne s’est pas fait attendre. Fustigeant ses «préjugés», elle lui a balancé que s’il n’était pas si beau gosse, il serait un inconnu. Un point pour elle: elle a démontré que les femmes maîtrisent déjà les codes de l’UFC: se donner une image de dur(e) à cuire et bousiller l’adversaire verbalement.
Une vitrine mondiale
Combattant professionnel et patron de la Fight Move Academy, à Neuchâtel, Nelson Carvalho note, lui, en riant que «le MMA n’est pas plus macho que le foot»… Et d’enchaîner: «L’important n’est pas là. L’important, c’est ce combat et c’est génial. L’UFC est la vitrine mondiale du MMA et l’organisation accepte enfin les femmes. Ça va attirer des pratiquantes. Et ça permettra de démontrer qu’elles méritent autant d’être reconnues que les hommes.»
Organisateur de combats de MMA que le canton de Genève avait tenté d’interdire, Raïd Salah a un avis similaire. «Des combats féminins, ce n’est pas une première et tant mieux. Il y en a d’ailleurs un à l’affiche de notre prochaine soirée Strength & Honor, le 9 mars à Genève. L’UFC est en fait en train de faire un coup marketing. Mais comme on parle de la seule organisation qui touche vraiment le grand public, ça va permettre de faire évoluer les mentalités. Demain, tout le monde aura enfin compris que le MMA n’est pas une activité barbare mais un sport à part entière avec des règles strictes. Et qu’il est simplement normal qu’il y a des combattantes, comme il existe des boxeuses ou des footballeuses.»
Aujourd’hui en Suisse, le nombre de pratiquantes ne cesse d’augmenter, mais il n’y a qu’une dizaine de combattantes. La Neuchâteloise Carinne Richer a été l’une d’elles (voir ci-contre). Et elle n’use pas de la langue de bois. «Honnêtement, beaucoup d’hommes ne veulent pas voir des femmes se battre. Il y a le côté macho: l’homme reste le fort, celui qui protège et n’aime pas du tout l’idée qu’on lui pique sa place, voire qu’il puisse être battu par une fille. Et on dit à tous les petits garçons que frapper des filles, ça ne se fait pas. Je peux donc comprendre que l’idée de femmes qui se battent dérange des hommes.»
Tous sont pourtant d’accord sur un point: l’avenir des femmes à l’UFC dépendra avant tout du combat de ce soir. S’il est déséquilibré, peu intéressant ou que les pros comme les spectateurs jugent le niveau faible, ça se gâtera. La pression est surtout sur les épaules de la favorite, Ronda Rousey, qui a été propulsée au rang de star aux Etats-Unis en quelques mois à peine. L’ex-judoka est forte, dure, grande gueule et jolie. Grand patron de l’UFC, Dana White la décrit comme un «aimant à médias» et la compare à… Mike Tyson. Mais Ronda Rousey, elle, vise une reconnaissance totale. «Ces filles qui vont se battre, qui y mettent tout leur cœur, méritent d’être célébrées et non simplement tolérées.»
Combat retransmis en différé dimanche dès 22 h 35 sur RTL9. Déconseillé aux moins de 16 ans.

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Innerhofer rigole, les Suisses évidemment pas

Ski alpin

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L'Italien a remporté la descente de Garmisch-Partenkirchen. Meilleur Suisse, Patrick Küng termine 21e...
Mis à jour à 13h39 1 Commentaire

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Christof Innerhofer a repris la main après la déception de Schladming.
Image: Keystone




Christof Innerhofer n’a pas tardé à rebondir. Décevant lors des récents Mondiaux de Schladming (Aut), l’Italien s’est imposé en descente à Garmisch-Partenkirchen (All).
Sa victoire n’a toutefois rien d’une surprise. Le coureur de Brunico se plaît beaucoup sur la piste Kandahar, où il avait décroché trois médailles lors des Mondiaux 2011. Il en a apporté une nouvelle preuve samedi, triomphant pour la troisième fois de la saison (la 6e fois dans sa carrière) après ses succès de Wengen et Beaver Creek (EU).
A l’instar de Christof Innerhofer, les Autrichiens ont profité de cette «revanche» des Mondiaux pour se replacer aux avant-postes. Privés de médaille en vitesse à Schladming, ils ont frappé fort à Garmisch avec Georg Streitberger (2e), Klaus Kröll (3e) et Hannes Reichelt (4e).
Le bilan est plus mitigé pour le Norvégien Aksel Lund Svindal. Le tout frais champion du monde de descente s’est classé au 5e rang, ne grappillant «que» 45 points à Marcel Hirscher dans la lutte pour le classement général. Avant le géant dominical, l’Autrichien compte toujours une marge confortable de 169 unités.
Défago hors du top-30...
Côté suisse, c’est logiquement Patrick Küng qui s’est montré le plus rapide. A l’aise à l’entraînement, avec notamment le meilleur chrono jeudi, le Glaronais n’a toutefois pas confirmé en course. Et de loin pas.
Il a dû se contenter d’une très modeste 21e place. Cela reste toutefois mieux que ses compatriotes Silvan Zurbriggen et Carlo Janka, qui ont échoué un peu plus loin. Quant à Didier Défago, il n’a même pas terminé dans le top 30.
Après un encourageant sursaut d’orgueil lors de la descente des Mondiaux (3 Suisses dans le top 10), les coureurs helvétiques sont hélas retombés dans leurs travers. Il ne leur reste plus que la descente de Kvitfjell (No) de la semaine prochaine pour tenter de se qualifier pour les finales de Lenzerheide.

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La surprise Ruiz-Castillo

SKI ALPIN

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L'Espagnole a remporté la descente de Méribel devant Höfl-Riesch. Nadja Kamer meilleur Suissesse (sixième).
Par LeMatin.ch.

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Carolina Ruiz Castillo peut laisser éclater sa joie: elle a signé un exploit retentissant à Méribel!
Image: Keystone



L’Espagne peut aussi gagner en ski alpin ! A la surprise générale, Carolina Ruiz Castillo a remporté la descente de Méribel (Fr).
Partie avec le dossard no 28, la skieuse de 31 ans a maté toutes les favorites parties avant elle. A commencer par l’Allemande Maria Höfl-Riesch, qui pensait bien tenir la victoire avant de s’incliner pour vingt centièmes.
Née au Chili, mais élevée en Espagne près de la Sierra Nevada, Carolina Ruiz Castillo n’avait encore jamais triomphé en Coupe du monde. Elle était certes montée une fois sur un podium, mais c’était en géant il y a.. 13 ans à Sestrières (It).
L'avantage de la piste
Ce premier succès, elle le doit aussi à son service-man qui lui avait mis des «bombes» aux pieds samedi. Largement en tête sur la partie de glisse, elle a ensuite tenu le coup dans les passages techniques et conservé suffisamment d’avance pour s’imposer.
Il faut dire qu’elle connaît bien cette piste de Méribel, elle qui s’entraîne avec l’équipe de France. L’Espagne avait déjà goûté à la victoire dans les disciplines techniques grâce à Maria Jose Rienda Contreras (géant) et Blanca Fernandez Ochoa (slalom). Les Ibères n’avaient, en revanche, jamais connu cet honneur en descente.
Côté suisse, Nadja Kamer a été la meilleure représentante avec une 6e place, à 0’’62 de la gagnante. Ses compatriotes Fränzi Aufdenblatten (11e), Lara Gut (12e) et Fabienne Suter (14e) ont terminé un peu plus loin. Un résultat d’ensemble correct, mais sans plus.

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Sept points et six rebonds pour Sefolosha

Basketball

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Le Thunder d'Oklahoma City a battu les Minnesota Timberwolves 127-111.
Par LeMatin.ch. Mis à jour à 09h44

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Auteur de sept points et six rebonds, Thabo Sefolosha a livré une belle prestation, dans l’ombre de ses deux leaders Russell Westbrook et Kevin Durant, qui ont survolé la rencontre avec respectivement 37 et 27 points. Avec un total de 64 points, auxquels se sont ajoutés 16 assists, le duo a frappé très fort.
En s’imposant, Oklahoma a cueilli sa 40e victoire de la saison en 55 matches. Un bilan qui fait toujours pointer le Thunder au 2e rang de la Conférence Ouest, derrière les San Antonio Spurs.

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Dario Cologna enfin sur le toit du monde!

23.02.2013 15:28 mise à jour à 17:49
Cologna avait annoncé la couleur en remportant le skiathlon de Sotchi il y a trois semaines. [HENDRIK SCHMIDT - Keystone]


Enfin! Dario Cologna a décroché son premier titre de champion du monde en s'imposant lors du skiathlon à Val di Fiemme. Le Grison a offert, par la même occasion, un premier titre mondial à la Suisse en ski de fond. Tenant du titre, le Norvégien Petter Northug ne finit "que" 4e.
Dario Cologna a écrit une nouvelle page de l'histoire du ski de fond en devenant le premier Suisse sacré champion du monde de la discipline, à l'issue du skiathlon sur 30 km (styles alternés) de Val di Fiemme. Il s'est imposé en patron, en dépit d'une chute en début de course.
Le Grison n'a jamais paniqué, ni après être tombé peu avant le 2e km, alors qu'il était un peu enfermé dans le peloton, ni en fin de course quand il a raté un ravitaillement. Il s'est fait l'auteur d'une formidable accélération progressive dès le 27e km, essorant peu à peu les autres membres du groupe de tête. Avant d'en "remettre un couche" dans l'ultime bosse pour l'emporter avec 1''8 d'avance sur le Norvégien Martin Johnsrud Sundby et 2''0 sur Sjur Roethe, un autre Norvégien. Le triple champion du monde Petter Northug échoue au pied du podium.
Devenu en 2009 le premier Suisse vainqueur de la Coupe du monde de fond ainsi que du Tour de ski, Cologna signe une nouvelle grande première en remportant le premier titre helvétique à des Mondiaux de fond. Il n'y avait eu jusqu'à présent que trois médailles de bronze, par Evi Kratzer en 1987, Josef Haas en 1968 et le relais masculin en 1972.
Cologna a effacé les souvenirs de Liberec et Oslo

Dario Cologna s'est permis le luxe de devancer deux Norvégiens sur le podium. [Hendrik Schmidt - Keystone]Cologna (26 ans) avait annoncé la couleur en remportant le skiathlon de Sotchi il y a trois semaines. Après un début de saison pas fracassant, il est monté en puissance au fil des semaines. D'un coup, le champion olympique du 15 km a effacé à Val di Fiemme ses déboires des deux précédents Mondiaux, à Liberec en 2009 et Oslo en 2011, d'où il était rentré bredouille.
"C'est incroyable! Mais j'ai eu de bonnes sensations tout au long de la journée, même si la course a été dure puisque les autres ont peu collaboré pour durcir le rythme", a dit Cologna juste après l'arrivée. "Je visais la médaille d'or, pas l'argent! Et je voulais éviter le piège d'une arrivée au sprint", a encore ajouté le Grison.
Binational Suisse et Italien, le Grison - que l'Italie avait tenté en vain de séduire autrefois - se sent très à l'aise au Val di Fiemme, théâtre de ses trois victoires au Tour de ski en 2009, 2011 et 2012. Ce titre valide aussi sa planification, qu'il a légèrement modifiée après ses échecs aux deux précédents Mondiaux. Cologna a attendu son heure cet hiver, renonçant à faire du Tour de ski un objectif majeur (il y a fini 2e) pour n'arriver au top qu'en vue de ces joutes.
Prochain objectif : le 15 km de mercredi

Dario Cologna a par ailleurs annoncé qu'il renonçait au sprint par équipes de dimanche. "Je veux me concentrer sur les épreuves de distance (le 15 km mercredi, le relais 4 x 10 km vendredi et le 50 km du dimanche 3 mars), c'est plus intéressant", a expliqué le Grison. "La décision n'a pas été facile à prendre à prendre vis-à-vis de Curdin (Perl), qui a fait une bonne course aujourd'hui (14e sur le 30 km). Mais il aurait été difficile d'accrocher une médaille dans le sprint par équipes."
si/adav

Top fort le Dario, superbe course.........