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Svindal remporte le slalom géant à Sölden


Le Norvégien Aksel Lund Svindal a impressionné pour les trois coups de la saison en remportant le slalom géant de la Coupe du monde messieurs de ski alpin, dimanche à Sölden. En 2 min 17 sec 87/100, Svindal a précédé l'Américain Ted Ligety et le Finlandais Kalle Palander, de 32 et 39/100. Le Nordique, 24 ans, avait réalisé le 6e temps de la manche initiale dominée par Ligety devant Palander. Sur le second tracé, au bout d'une course maîtrisée de force et de technique, il a réalisé le scratch devant l'Américain Bode Miller, ce dernier remontant de la 17e et la 5e place. "J'étais évidemment déçu de ma première manche, ayant commis deux fautes sur la partie haute. J'espérais gagner quelques places mais de là à gagner!", a expliqué Svindal.

Le Norvégien, à son 8e succès en Coupe du monde, a donc débuté en géant la saison comme il avait conclu la dernière: par une victoire dans la discipline. Il avait en effet remporté le slalom géant des finales 2006/2007 à Lenzerheide (Suisse), un succès décisif dans sa conquête du grand Globe de cristal face à l'Autrichien Benjamin Raich.

Svindal, détenteur des Coupes du monde de slalom géant et de combiné, avait en outre conquis aux Mondiaux d'Äre (Suède) deux titres (descente et slalom géant). Sur leur territoire, les Autrichiens ont été exclus du podium, Raich se classant 4e à 66/100 du vainqueur. Le Français Thomas Fanara a pris la 7e place, à 1 sec 25/100 de Svindal, soit la 2e meilleure performance de sa carrière. Il s'était classé 5e du slalom géant d'Adelboden en janvier 2006.

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tu m'étonnes...................

Hamilton aimerait avoir Räikkonen comme coéquipier


Le Britannique Lewis Hamilton a admis dans un entretien à un journal allemand paru dimanche qu'il souhaiterait idéalement avoir comme coéquipier le Finlandais Kimi Räikkönen, tout juste sacré champion du monde de Formule 1. Avoir Kimi dans l'équipe serait cool, mais il est sous contrat avec Ferrari", a déclaré Hamilton à l'édition dominicale du quotidien Bild.

"Peu importe qui est ton coéquipier: à ce niveau, ils ont tous beaucoup de talent et la concurrence est rude", a-t-il souligné. Le Britannique, deuxième au classement du championnat du monde 2007 à un point de Räikkonen, n'a jamais cité dans cet entretien le nom de son actuel coéquipier, l'Espagnol Fernando Alonso avec qui il entretient des relations difficiles.

A la question du journal allemand "Quel serait votre coéquipier préféré ?", Hamilton, 22 ans, a répondu "Mon frère Nicolas", avant d'indiquer que lorsqu'il conduit une F1 sur sa console de jeux vidéo son coéquipier virtuel s'appelle Räikkonen. Hamilton a par ailleurs indiqué qu'il n'allait pas "prendre un seul jour de vacances: je veux reprendre les essais au plus vite. J'ai hâte de tester la monoplace pour la saison 2008 à Barcelone mi-novembre".

Il a également indiqué que perdre le titre mondial lors de la dernière course, le Grand Prix du Brésil, n'était pas une grosse déception: "En étant 2e au classement mondial, j'ai réalisé une meilleure saison qu'attendu et je peux toujours devenir en 2008 le plus jeune champion du monde de l'histoire", a-t-il souligné.

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Coughlin bat son RDM du 100 m dos

L'Américaine Natalie Coughlin a battu son propre record du monde du 100 m dos en petit bassin, lors de la 2e étape de la Coupe du monde de petit bassin, dimanche à Singapour, en 56 sec 51, contre 56 sec 71 pour son précédent record, établi à New York en novembre 2002. Coughlin, qui détient également le record sur distance olympique, a démarré très fort, virant à mi-course en 27 sec 54.

Derrière elle, l'Australienne Sophie Edington a fini à près de trois secondes, en 59 sec 37, devant sa compatriote Tayliah Zimmer, 3e en 1 min 01 sec 03. Coughlin, une des rares stars de la natation à avoir fait le déplacement à Singapour, avait remporté le 100 m papillon, samedi, lors de la première journée en établissant la meilleure performance mondiale de l'année en petit bassin en 56 sec 35.

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AUTOMOBILISME - RALLYE DU VALAIS
Grégoire Hotz a coiffé sa quatrième couronne de champion de Suisse

Didier Busset
Olivier Burri a réussi une performance de haute volée

Derrière les cracks du Super 2000, Olivier Burri a confirmé sa domination en terre valaisaine

Michel Busset - 28/10/2007
Le Matin Dimanche

Le bruit, à défaut d'avoir été vérifié, s'est répandu comme une traînée de poudre. «Grégoire Hotz est sorti de la dernière «spéciale», mais il a des ennuis de moteur.» Le pilote du Val-de-Travers allait-il perdre le titre, stupidement, en ne parvenant pas à rallier le podium? Le soulagement fut donc grand quand la Renault Clio Super 1600 se présenta à l'entrée du CERM de Martigny. Après l'affaire du Tessin, où il perdit toutes ses chances par la faute de clous jetés sur la routes par des imbéciles, c'eût été trop injuste, comme aurait dit Calimero, qu'il échoue ainsi en vue du port.
«J'ai connu, c'est vrai, une fin de rallye un peu stressante, confiait le nouveau champion de Suisse. Mais il faut relativiser. Mon moteur n'était pas en train de me lâcher. C'était moins grave, en l'occurrence l'échappement qui avait souffert dans une compression. Un peu par ma faute. C'est toujours comme ça. Une fois Ballinari éliminé, dès potron-minet, je savais que ce 4e titre était à portée de main et j'ai fait deux petites fautes...»
Burri partagé
Le bruit a couru, aussi, que Hotz pourrait différer ses projets de retraite sportive. «A chaud, comme ça, on s'imagine toujours d'autres aventures. Au volant d'une Super 2000, par exemple... Mais je pense quand même que le point final s'est écrit.»
Pour ce qui est de la victoire «suisse», comme prévu, Hotz n'a pas menacé Olivier Burri. L'aurait-il voulu que la tâche aurait été bien ardue, car Burri a signé une dernière journée sensationnelle. «Dans certaines «spéciales», je crois que je n'avais jamais roulé aussi vite en Valais, expliquait l'octuple vainqueur de l'épreuve. Qui ne pouvait toutefois cacher sa frustration de n'avoir pas pu batailler avec les cracks de la nouvelle classe Super 2000. «Je m'étais trompé dans mon analyse. Je pensais que l'avantage du terrain jouerait en ma faveur et ce ne vut pas le cas. Bref, ils étaient inabordables et, on le sait, je n'aime pas être réduit à une sorte d'impuissance!»


CLASSEMENT
Rallye du Valais, 8e manche de l'Intercontinental Rally Challenge, 5e et dernière manche du championnat de Suisse
Classement final: 1. Vouilloz-Klinger (Fr, Peugeot 207 S2000/gr. N) 2 h. 44'28''6. 2. Garcia Ojeda-Barrabes Costa (Esp, Peugeot 207 S2000/N) à 6''5. 3. Scandola-D'Amore (It, Fiat-Abarth Punto S2000/N) à 18''9. 4. Loix-Chevaillier (Bel, Fiat Punto S2000/N) à 19''7. 5. Burri-Gordon (Subaru Inmpreza STi/N) à 3'33''3, vainqueurs de la manche du championnat de Suisse. 6. Hotz-Ravasi (Renault Clio S1600/A) à 5'17''6. 7. Beck-Stierle (All, Renault Clio R3/A) à 11'59''2. 8. Butor-Toth (Hon, Suzuki Swift Super 1600/A) à 12'17''8. 9. Betti-Bernacchini (It, Honda Civie-R/A) à 14'18''6. 10. Roux-Jordan (Fiat Punto S2000/A) à 15'02''7. Puis. 12. Cremona-Palotti (Mitsubishi Evo IX/A) à 15'23''5. 14. Von Dach-Balet (Renault Clio RS/N) à 17'48''8. 15. B. Zufferey-Y. Zufferey (Renault Clio R3/A) à 18'27''5. 16. Camandona-Helfer (Mitsubishi Evo VI/N) à 18'33''5. 17. Gillet-Glannaz (Renault Clio S1600/A) à 19'44''3. 18. Rossoz-Biselx (Renault Clio Williams/N) à 21'06''5. 20. Postizzi-Annen (Renault Clio RS/N) à 22'37''5. 21. M. Gyger-Ch. Gyger-Bobillier (Peugeot 106/A) à 22'49''1- 22. Pitteloud-Castella (Opel Astra/A) à 22'53''9. 23. Corbi-Fellay (Renault Clio/A) à 23'09''1.
Classement final du championnat de Suisse:
1. Hotz 122 pt. 2. Burri 100. 3. Heintz 96. 4. Ballinari 92. 5. Sieber 77. 6. Galli 73.

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TENNIS - TOURNOI WTA DE LINZ
Patty Schnyder: une finale pour conclure

Keystone
Patty Schnyder est nettement plus à l'aise qu'il y a une semaine à Zurich

<B>La joueuse bâloise est parvenue à se défaire de Marion Bartoli en deux sets. Aujourd'hui, elle affrontera la Slovaque Daniela Hantuchova

- 27/10/2007
Le Matin Dimanche & agences

Patty Schnyder (WTA 17) termine en beauté une année 2007 qui aura été tout de même en demi-teinte. Une semaine après un Zurich Open bien décevant, la Bâloise s'est qualifiée pour la finale du tournoi WTA de Linz. Elle s'est imposée 7-6 6-3 devant la Française Marion Bartoli (WTA 9).
Face à une joueuse à la limite de la rupture sur le plan physique - elle souffre d'une blessure au genou contractée à Zurich -, Patty Schnyder a livré un très bon match. Elle a su parfaitement serrer son jeu à la fin du premier set contre une adversaire qui jetait alors ses dernières forces dans la bataille. Patty Schnyder remportait 7-5 le jeu décisif.
Sur sa lancée, elle gagnait les quatre premiers jeux de la seconde manche pour asseoir sa supériorité. Mais avec trois balles de match galvaudées à 5-1 et un break concédé à 5-2, Patty balbutiait, une fois encore, au moment de conclure. Elle fut toutefois suffisamment lucide pour signer un dernier break.
Par coeur
Aujourd'hui, Patty Schnyder disputera pour la deuxième fois la finale du tournoi de Linz. Battue il y a deux ans par Nadia Petrova, elle affrontera Daniela Hantuchova (WTA 14). La Slovaque s'est imposée 7-3 au jeu décisif du troisième set devant la Tchèque Nicole Vaidisova (WTA 14).
Schnyder et Hantuchova se connaissent vraiment par coeur. Elles ont déjà été opposées à... seize reprises par le passé. Les deux joueuses ont chacune gagné huit matches mais les trois derniers duels sont revenus à la Slovaque. Encore en course pour le Masters de Madrid, Daniela Hantuchova sera la favorite de cette finale de Linz.
Patty Schnyder a gagné son dernier titre en juillet 2005 à Cincinnati. Cette année, elle a déjà disputé une finale, à San Diego où elle s'est inclinée devant Maria Sharapova.


EN SETS
Linz (Aut). Tournoi WTA (600 000 dollars/indoor).
Demi-finales: Schnyder (S/6) bat Bartoli (Fr/3) 7-6 (7/5) 6-3. Hantuchova (Slq/2) bat Vaidisova (Tch/5) 2-6 6-2 7-6 (7/3).

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TENNIS - DAVIDOFF SWISS INDOORS
Federer: «Ici c'est chez moi!»

Keystone
Roger Federer avec son trophée après la victoire contre Jarkko Nieminen.

Le Bâlois bat Jarkko Nieminen en deux sets et remporte son deuxième titre de champion des Swiss Indoors. Rien n'aurait pu empêcher le numéro un mondial de conserver son bien. Ni de s'offrir un nouveau moment de pure émotion

Roger Jaunin - 28/10/2007
Le Matin

C'était écrit: sauf à «s'arracher» une jambe, ou un bras, ou l'épaule, Roger Federer ne pouvait pas perdre cette finale qui, hier, l'opposait à Jarkko Nieminen, titre de champion des Swiss Indoors en jeu. Pas là, pas chez lui, pas devant son public. Et surtout pas quand, tout au bout du compte, une victoire ici l'assurait de boucler pour la quatrième année de suite (!) l'exercice en qualité de numéro un mondial.
En engrangeant cinquante nouvelles unités ce dimanche, Roger Federer a porté son total à 1291 points Race. Rafael Nadal, qu'il retrouvera dès cette semaine à Paris-Bercy, en est à 1037. Dès lors, le calcul est simple: même si le Bâlois ne remporte plus le moindre match d'ici à la fin de la saison, et même si le joueur des Baléares s'impose à Paris et à Shanghai, ce dernier n'atteindra jamais qu'un total de 1287 points. Ce qui, en théorie et dans le pire des scénarios, le placerait... quatre points derrière le maître du jeu! Voilà pour les calculs.
Les «années ballboy»
A cela s'ajoute bien évidemment le désir jamais dissimulé par Roger Federer d'imposer sa griffe sur le palmarès d'un tournoi qui, pour des raisons très personnelles, lui est cher. Il l'a dit et répété, il n'a pas oublié ses «années ballboy» ici à Bâle; ni ses rêves d'alors, quand «je me voyais un jour lever la coupe, sous le regard de mes parents et de mes amis».
L'an dernier, alors que pour la première fois il avait effectué ce geste, Roger Federer n'était pas parvenu à contenir ses larmes. Et, cette année encore, c'est le regard brillant comme un sou neuf qu'il a reçu le trophée des mains de son homonyme de prénom, Roger Brennwald, patron du tournoi depuis désormais... trente-huit ans.
L'image était belle, d'ailleurs, d'un champion vainqueur sur les quatre continents, adulé dans le monde entier, riche de quelques dizaines de millions... et capable de s'émouvoir d'un titre - le 53e de sa carrière - sans commune mesure avec ceux, par exemple, estampillés Grand Chelem.
Roger Federer a beau chasser tous les records et reconnaître que rien ne l'intéresse autant que de «marquer l'histoire», il a su conserver intact ce besoin d'émotions sans lequel il ne serait pas, ou plus tout à fait... Roger Federer.
Battu en deux sets - en réalité dominé de la première à la cent sixième balle jouée hier -, Jarkko Nieminen ne dira pas autre chose que: «C'était... Roger Federer!» Plus loin, il reconnaîtra qu'il l'avait senti «déterminé» et que «dans ces cas-là...».
Le finaud Finnois avait tout dit.


«Ici est le numéro un mondial... juniors!»
Roger Federer, vous voici assuré de terminer l'année numéro un mondial. Qu'est-ce que cela représente pour vous?
Quelque chose d'immense. Beaucoup de satisfaction, bien sûr, mais encore autre chose. Un sentiment qui va de la fierté à une forme de reconnaissance pour le travail accompli.
Un jour, en parlant de cela, Jimmy Connors a dit: «De là-haut la vue est si belle!» Et vous, vous en dites quoi?
Sûrement qu'il avait raison! Moi, j'ai besoin de plages au cours desquelles je ne suis pas le numéro un mondial. Cinq, six semaines de vacances au cours desquelles je ne pense pas à cela. Et puis l'envie revient, de jouer, de revoir les gens du milieu... de répondre à vos questions. Etre numéro un mondial, c'est tout cela, ce sont des gens dans la rue qui chuchotent «c'est le meilleur du monde» à votre passage, c'est le respect des autres joueurs, des gars qui vous disent que vous vous comportez bien, c'est tout cela et bien d'autres choses encore.
Vous souvenez-vous de ce jour de février 2004 où vous l'êtes devenu?
Je me souviens du jour où je suis devenu numéro un mondial juniors. J'avais collé un papier sur l'armoire du vestiaire: «Ici est le numéro un mondial juniors». Et j'espérais le devenir un jour chez les grands.
Et quand c'est vraiment arrivé?
... C'était un peu bizarre. Je devais gagner la demi-finale, face à Ferrero, à la fin du match je suis tombé à genoux. Mais j'avais encore une finale à jouer, contre Safin. Là encore, je me suis mis à genoux sur le court. Je ne sais pas si les gens se souviennent de ces deux gestes, moi si. En fait, je suis devenu numéro un mondial en deux fois...

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CATCH - SPECTACLE
Le catch envahit l'Arena le 12 avril


Après avoir rempli Bercy et le Zenith, à Paris, le WWE Smackdown s'apprête à enchanter, pour la première fois, des milliers de Romands.

Sandra Imsand - 29/10/2007
Le Matin Bleu

Pour l'occasion, l'Arena de Genève sera transformée en arène géante avec plus de 5000 places assises autour d'un ring sur lequel les stars du catch comme Batista (photo), champion du monde en titre, ou le terrifiant Boogeyman , s'en donneront à coeur joie. Spectacle explosif en perspective!

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TENNIS - PARIS-BERCY
Du solide Wawrinka

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Stan Wawrinka a tout fait pour empêcher Nicolas Kiefer de prendre le filet d'assaut.

<B>Le Vaudois est très bien parti dans le tournoi en salle. Le numéro deux suisse s'est montré agressif face à Nicolas Kiefer qu'il a battu en deux sets. Au prochain tour: Chela

- 29/10/2007
Le Matin & les agences

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Stanislas Wawrinka (ATP 36) a passé pour la troisième fois en trois participations le cap du 1er tour du Masters Series de Paris-Bercy. Le Vaudois s'est imposé 7-5 6-3 en 1 h 30' face à Nicolas Kiefer (ATP 50) et affrontera Juan Ignacio Chela (ATP 17).
Wawrinka a ainsi pris une belle revanche sur une défaite concédée dix jours plus tôt à Madrid face à ce même Kiefer, qui s'était imposé... 7-5 6-3. Le droitier de Saint-Barthélémy aura une autre revanche à prendre au 2e tour: Chela avait mis fin à son beau parcours à l'US Open, au stade des 8es de finale.
«Il était très important de me montrer agressif afin de l'empêcher de monter trop souvent au filet», relevait Stan, très satisfait de retrouver un revêtement plus lent que les années précédentes dans le POPB. Le numéro deux suisse s'est montré extrêmement solide face à un adversaire qui fut tout de même demi-finaliste à Madrid et quart de finaliste à Bâle, où il fut à chaque fois stoppé par Roger Federer. Il n'a pas concédé le moindre break, Kiefer craquant en perdant cinq jeux de suite alors qu'il avait dominé les débats jusqu'à 5-5.
Kiefer, qui n'avait lâché que deux points sur ses quatre premiers jeux de service, ne parvenait pas à convertir les deux balles de break qu'il se procurait dans le premier puis dans le septième jeu. Il creusait sa propre tombe à 5-6, offrant le premier set à son adversaire en commettant une double faute puis une erreur de revers à 30-30.
L'importance du service
L'Allemand de 30 ans ne se remettait pas de cette défaillance. Wawrinka réussissait le break décisif dès le deuxième jeu du deuxième set. Impérial sur ses quatre premiers jeux de service dans cette manche, il écartait une troisième balle de break à 5-3 avant de conclure la partie sur sa deuxième balle de match grâce à un service gagnant.
Wawrinka aura un beau coup à jouer face à Chela. Exempté de 1er tour, l'Argentin de 28 ans n'a guère brillé en indoor cet automne: quart de finaliste à Vienne, il a ensuite été sorti dès son entrée en lice tant à Madrid qu'à Bâle.
«Ce ne sera pas facile face à Chela. Nous avons toujours disputé des matches serrés, lâchait Stan. Je devrai absolument pouvoir m'appuyer sur un bon service, comme ce fut le cas face à Kiefer», concluait Wawrinka, auteur de 8 aces face à l'Allemand.
EN SETS
Paris-Bercy. Masters Series (2,082 millions d'euros/indoor)
1er tour: Wawrinka (S) bat Kiefer (All) 7-5 6-3. Del Porto (Arg) bat Lopez (Esp) 6-4 6-3. Fish (EU) bat Tursunov (Rus) 7-6 (9/7) 6-4. Seppi (It) bat Querrey (EU) 5-7 6-1 6-3. Tipsarevic (Ser) bat Spadea (EU) 7-6 (11/9) 7-6 (7/2). Youzhny (Rus) bat Clement (Fr) 6-4 6-3. Ancic (Cro) bat Mathieu (Fr) 4-6 6-2 6-3.
Clément approché par des parieurs



Le Français Arnaud Clément a affirmé hier à Paris qu'il avait été approché pour perdre volontairement un match sur le circuit ATP.
«Ça m'est déjà arrivé, je ne dirai pas où, ni la somme que l'on m'a proposée car ce n'est pas le plus important, mais on m'a déjà demandé de perdre un match», a déclaré le Français après sa défaite face à Mikhail Youzhny au premier tour. «Je me mets à la place du jeune joueur, ou du joueur qui ne gagne pas très bien sa vie. C'est sûr que même s'il a refusé la proposition, cela doit le perturber pendant son match», a-t-il souligné.
«Je ne peux pas vous dire combien il y en a. Tout ce que je peux dire, c'est que ça m'est arrivé, et ça ne m'arrivera plus je pense», a ajouté Clément qui estime qu'il faut lourdement sanctionner les joueurs fautifs. «Il faut les exclure du circuit. C'est une situation vraiment préoccupante. J'ai déjà vu des matches où un joueur balançait les points. Cela peut arriver à tout le monde d'en avoir marre pendant un match. La question est de savoir s'il s'agit de la combinaison des deux éléments», a affirmé Clément qui croit avoir décelé «deux ou trois trucs bizarres sur certains matches.»
La suspicion de paris truqués s'est installée dans le monde du tennis après que le Russe Nicolaï Davydenko eut perdu contre l'Argentin Martin Vassallo Arguello alors que le score était de 2-6, 6-3, 2-1, invoquant une blessure à un pied, lors d'un match disputé en juillet en Pologne.

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BASKETBALL - NBA
Thabo Sefolosha rêve du titre avec les Chicago Bulls

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Sefolosha (g.) est déterminé à se faire une place au sein des Bulls.

<B>Thabo Sefolosha entamera demain à New Jersey sa 2e saison en NBA sous les couleurs des Chicago Bulls. Après une 1re année de découverte, le Vaudois compte bien s'établir dans la plus prestigieuse ligue du monde, et, pourquoi pas, se mêler à la lutte pour le titre.

- 29/10/2007
Le Matin Bleu & les agences

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Thabo Sefolosha, la saison approche à grands pas. Prêt à repartir à l'aventure?
Oui! Physiquement, je me sens bien, et la petite blessure à l'aine dont j'ai été victime, est derrière moi.
Vous n'avez pas de séquelles de votre été plutôt chargé avec l'équipe de Suisse?
Au contraire, cela m'a beaucoup apporté. Je suis conscient de ce que je suis capable de faire, et je dois m'en servir comme d'une base de travail en cas de période difficile. J'ai parlé avec les assistants, ils ont apprécié mon travail estival, et je compte bien réaliser le même genre de prestations avec Chicago.
La préparation s'est-elle bien déroulée?
Tout s'est globalement bien déroulé. J'arrive dans un univers connu, alors j'ai forcément pris plus vite mes marques.
Quelles sont vos attentes pour cette saison?
Accroître mon temps de jeu. Pour ma 1re année, j'ai passé une douzaine de minutes par match sur le parquet, je serais déjà content de doubler ces minutes. J'ai besoin de temps pour prouver au coach que j'ai parfaitement ma place dans le contingent des Bulls.
Alors jusqu'où peuvent aller Chicago et Thabo Sefolosha?
Le plus loin possible (rires)!

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Le Mondial 2014 promis au Brésil

La Fifa semble décidée à offrir au Brésil l'organisation du Mondial de football, soixante-quatre ans après le sacre de l'Uruguay au Maracana.

Le stade du Maracana, théâtre de la finale de 1950, sera rénové pour l'occasion.

Le Maracana, de Rio, n'est pas le seul stade en lice.

Le Mangueirao a de bonnes chances d'être retenu par la Fifa pour accueillir des matches du Mondial.

Une billetterie à deux vitesses pour les étrangers et les Brésiliens devrait être mise en place. La grande majorité des Brésiliens vit dans la pauvreté alors qu'ils sont le principal moteur de la passion du football qui anime le pays.

Seul candidat en lice avec un avis favorable de la tournée d'inspection, le Brésil, sauf coup de théâtre, doit se voir attribuer mardi l'organisation du Mondial 2014 par la Fédération internationale de football (Fifa) à Zurich.

Finale au Maracana
Le dossier brésilien doit encore être présenté dans la matinée de mardi avant que le comité exécutif de la Fifa n'officialise la décision dans l'après-midi. Le président brésilien Lula, qui doit arriver mardi à Zurich pour l'événement, et 190 millions de ses compatriotes devraient pouvoir faire la fête dès mardi. Il leur faudra ensuite travailler d'ici 2014 pour mettre leur pays en adéquation avec les promesses du dossier dont on ne connaît, pour le moment, que les grandes lignes. Dix-huit villes du pays sont candidates pour accueillir des matches, alors qu'il ne devrait en rester qu'entre 8 et 13 dans le projet final. Il y a quelques certitudes: 64 ans après le Maracanazo (finale officieuse avec défaite du Brésil au Maracana) du Mondial 1950, le légendaire stade de Rio de Janeiro fera peau neuve pour accueillir des matches et la finale. On sait aussi que le Morumbi, plus grand stade privé du Brésil avec 73.500 places, sera également réaménagé. Quatre nouveaux stades seront construits dans le nord-est du pays pour faire profiter financièrement les régions les moins développées.

Pauvreté et passion
Selon le président de la Confédération brésilienne de football (CBF), Ricardo Teixeira, il sera fait majoritairement appel à des fonds privés pour financer le Mondial. Toutefois, il est impossible de savoir si c'est un voeu pieu ou s'il pourra tenir sa promesse dans un pays où les exemples de projets pharaoniques aux coûts démesurés et/ou de mauvaise gestion des fonds publics sont malheureusement légion. Le rapport d'inspection avance juste pour l'instant un a priori favorable pour le futur montage financier. On connaît en revanche les recettes de billetterie qui s'élèveraient à 390 millions de dollars pour 3 millions de billets. Il faudra certainement une billetterie à deux vitesses pour les étrangers et les Brésiliens. La grande majorité des Brésiliens -150 sur 190 millions- vit dans la pauvreté alors qu'ils sont le principal moteur de la passion du football qui anime le pays.

Campagne de sécurité
Le Brésil devra faire des efforts en matière d'hébergement. La Fifa prévoit un minimum de 55.000 chambres pour 1,5 million de nuitées mais souligne que si le pays dispose "d'une incroyable capacité en matière d'infrastructures hôtelières (...) au moins quatre villes rencontreront de grandes difficultés dans l'organisation". Le rapport d'inspection a également consacré une page à un sujet sensible qui inquiète certains observateurs: la sécurité dans un pays à la forte criminalité. Selon le groupe d'inspection, "la réalité n'est pas aussi terrible que l'opinion publique veut bien le croire. Certaines capitales ont un problème mais cela n'est pas le cas dans la plupart des villes candidates". Le rapport met en avant les promesses du gouvernement brésilien qui va investir 3,3 milliards de dollars dans une campagne de sécurité d'ici à 2012 et "la grande expérience (du Brésil pour) l'organisation de grands événements". Dans l'ensemble le rapport conclut que non seulement le pays "a de très bonnes cartes en main pour organiser un exceptionnelle Coupe du monde" mais aussi que le Mondial profitera "à la communauté du football mais aussi à la population brésilienne."

L'attaquant brésilien Romario résume ainsi les enjeux: "En accueillant le Mondial, le Brésil connaîtra une amélioration socio-économique et éducative. Il y aura beaucoup de choses positives pas seulement pour le football mais au niveau économique, éducatif, social. La Copa 2014 va marquer notre histoire".