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Constantin: «On a le feu aux fesses»

Football

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A la rue au niveau comptable - cinq défaites en six matches de championnat - le FC Sion doit se ressaisir, avec un conflit administratif en toile de fond.
Par Nicolas Jacquier. Mis à jour à 16h27 13 Commentaires

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Image: Keystone

En Valais, le micmac lié à l’avenir valaisan et au rôle exact de Gennaro Gattuso – à quelle place, où et quand? – occulte une réalité mathématique bien plus préoccupante: le club de Tourbillon a perdu 5 de ses 6 derniers matches en championnat et, s’exposant au tonitruant retour de Zurich voire YB, n’est plus sûr du tout d’être européen la saison prochaine. «On a le feu aux fesses, image Christian Constantin. La vérité, c’est que l’on est en position de rien du tout. En tout cas pas de snober YB et de tout miser sur la demi-finale de Coupe contre Bâle. C’est bien trop dangereux. On n’est pas en mesure de sacrifier le championnat.»
Les joueurs ont moins d’alibis
Si des progrès sont apparus, ils sont lents, forts peu perceptibles. «Certes, reconnaît le patron du FC Sion, il existe un nouvel état d’esprit, mais alors qu’il n’y a plus de pollution extérieure, il n’y a rien de plus non plus. Depuis qu’ils sont confrontés à leurs limites et que l’entraîneur n’est plus le problème, les joueurs ont moins d’alibis. Par contre, les contrariétés liées à leur comportement s’accumulent toujours…»
Dans l’immédiat, c’est la fonction même de GG qui interpelle son boss. «Avec lui, rappelle Constantin, j’ai un contrat de 2 ans comme joueur.» Le coup de force présidentiel n’a fait qu’accélérer une reconversion que l’on pressentait pourtant. «Pour Gennaro, c’est un nouveau métier. Depuis 20 jours, il mesure mieux ce que cela demande comme implication. Si tout va de travers dimanche à Berne, comment réagira-t-il?»
Afin de régulariser la situation du sans-papiers de Tourbillon, CC et GG ont convenu de se rencontrer en début de semaine prochaine afin de dresser le bilan intermédiaire du coach-joueur. D’ici au 20 mars, Sion devra surtout informer la Ligue de la solution qu’il a retenue pour se mettre en conformité avec le règlement, imposant la présence sur le banc d’un titulaire de la licence UEFA-Pro. «Plusieurs variantes existent…»
Et si Blaise Piffaretti…
La plus vraisemblable devrait être la promotion d’un homme du sérail dans le but d’encadrer le futur licencié. «Avec l’ancien règlement en vigueur en Suisse, un entraîneur qui s’inscrivait aux cours UEFA-Pro obtenait une dérogation, précise Constantin. Aujourd’hui, Gattuso pourrait déjà entraîner en Serie A italienne puisqu’il est en passe d’obtenir le sésame qui lui manque. Mais pas en Super League…»
Pour combler ce vide, quatre employés du FC Sion possèdent déjà le bon papier. Notamment Blaise Piffaretti, actuel responsable de la préformation, qui pourrait, le moment venu, être associé à Gattuso si celui-ci entendait poursuivre son double rôle et parfaire son apprentissage. Un champion du monde qui s’apprête à effectuer à Berne son retour sur le terrain, suite à la suspension de l’expulsé Basha.

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Hirscher remporte le grand globe

Ski alpin

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L’Autrichien Marcel Hirscher est assuré de remporter le classement général de la Coupe du monde de ski alpin pour la deuxième année consécutive, le Norvégien Askel Lund Svindal ayant décidé de renoncer au slalom.

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"Je ne vois pas d’intérêt de courir le slalom. La question se serait posée si les deux dernières courses n’avaient pas été annulées", a déclaré Svindal, qui comptait sur la descente mercredi et le super-G jeudi pour combler son retard sur l’Autrichien.
Avec 149 points à rattraper, alors qu’il ne reste plus qu’un géant samedi et un slalom dimanche (la victoire valant 100 points), deux disciplines dans lesquelles excelle Hirscher, le Norvégien, qui est lui le maître des épreuves de vitesse, a préféré rendre les armes en slalom.
"Hirscher mérite amplement le grand globe", a souligné Svindal, dont la dernière course de la saison sera donc le slalom géant de samedi.
Le Norvégien, qui avait remporté le classement général de la Coupe du monde en 2007 et 2009, regrette cependant de n’avoir pas eu la chance de se battre jusqu’au bout pour le grand globe.
La saison 2013 s’achève en effet en queue de poisson. Mercredi, la descente avait été annulée à cause du brouillard et jeudi, le super-G, dont le coup d’envoi a été reporté de 3 heures et demie, a fini par être annulé après la chute de l’Autrichien Klaus Kröll.
Outre son deuxième grand globe, Hirscher, 24 ans, a raflé cette saison un titre de champion du monde de slalom, ainsi que le globe de la discipline.

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La chute de Kröll relance la polémique sur la sécurité

SKI ALPIN

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Le super-G messieurs de Lenzerheide a été interrompu, puis annulé, après la cabriole de l'Autrichien, qui a été héliporté. Huit coureurs ont franchi l'arrivée. Le super-G dames aussi annulé!
Mis à jour à 16h25 1 Commentaire

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1/15Chute terrible
Dossard No 10, l'Autrichien Klaus Kröll a effectué une cabriole spectaculaire et a terminé dans les filets de protection.
Image: Fabrice Coffrini/AFP







L’Autrichien Klaus Kröll s’est blessé à la suite d’une chute spectaculaire lors du super-G des finales de la Coupe du monde de ski alpin, jeudi à Lenzerheide, où le coup d’envoi de la course avait été reporté de trois heures et demie en raison des mauvaises conditions de visibilité et du vent.
Le vainqueur de la Coupe du monde de descente 2012, déporté sur un virage clé du parcours, est allé s’encastrer dans les filets de sécurité, par une impressionnante roulade en avant. L’Autrichien de 32 ans est resté assis, là, sans se relever, avant d’être évacué par hélicoptère.
Aux premières nouvelles, Kröll se serait blessé au bras et à l'épaule.
De Tessières se fait peur, Innerhofer sévère
Cette course, finalement annulée, était déjà mal engagée. Alors que les facéties du temps faisaient craindre une nouvelle annulation des épreuves comme la veille pour les descentes, le Français Gauthier de Tessières, dossard 1, a eu le feu vert pour s’élancer à 13 h.
Le vice-champion du monde a frôlé l’accident, volant sur le virage à mi-parcours, et évitant d’un cheveu les filets de sécurité une fois la ligne d’arrivée passée. Sa course a eu le don d’effrayer d’autres coureurs, qui ont demandé de jury d’envoyer d’autres ouvreurs en piste. L’épreuve a alors repris son cours jusqu’à ce que la chute de Kröll ne vienne à nouveau l’interrompre.
«Ce qui est dommage, c’est que l’on doive attendre que quelqu’un se blesse pour se poser la question. Il faudrait se poser la question de la santé des skieurs avant celle des intérêts financiers. Je suis content d’être arrivé en bas de la piste en bonne santé, j’espère que Klaus ne sera pas blessé. J’avoue que je ne n’ai pas pris de plaisir à skier ce super-G», a commenté le champion du monde 2011, l’Italien Christof Innerhofer, au micro de la chaîne de télévision ORF.

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Maracana a reçu sa pelouse

FOOTBALL

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On a posé le tapis vert sur le mythique stade de Rio de Jaineiro, en prévision de la Coupe des Confédérations 2013 et de la Coupe du monde 2014.
Mis à jour à 11h48

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On a posé le gazon dans la mythique enceinte de Rio.
Image: Reuters

Le mythique stade de Maracana, en pleine rénovation en vue de la Coupe des Confédérations 2013 et de la Coupe du monde 2014, a reçu sa nouvelle pelouse qui sera utilisée pour ces deux compétitions, ont annoncé mercredi les autorités locales.
«Cette pelouse est la définitive, celle sur laquelle joueront les joueurs pendant la Coupe des Confédérations et le Mondial», a expliqué Icaro Moreno, responsable des travaux publics de la ville de Rio de Janeiro. «C’est la meilleur pelouse possible», a-t-il assuré en précisant que cette pelouse avait été semée en octobre dernier dans une exploitation spécialisée de Saquarema, à 100 km de Rio.
De 200'000 à 83'000 places
Les travaux pour poser les 9000 m2 de pelouse ont débuté dimanche et marquent l’une des étapes importantes de la dernière phase de travaux alors que la FIFA espère que les travaux seront terminés le 27 avril.
Le Maracana, où se disputera la finale de la Coupe du monde 2014, accueillera son premier match, une rencontre amicale entre le Brésil et l’Angleterre, le 2 juin.
Inauguré pour la Coupe du Monde de 1950, le temple du football brésilien était à l’époque le plus grand stade du monde avec 200'000 places. Sa nouvelle version aura un toit et des gradins complètement différents du stade originel et une capacité de 83'000 places.

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Equipe de Suisse: Senderos et Emeghara sont de retour

FOOTBALL

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Ottmar Hitzfeld a dévoilé sa sélection pour le match du samedi 23 mars à Chypre.
Par LeMatin.ch.

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Philippe Senderos ne sera pas titularisé, mais il est de retour dans le groupe.
Image: freshfocus
Classement FIFA au 14 mars 2013:

1. (mois précédent: 1) Espagne 1610.
2. (2) Allemagne 1437.
3. (3) Argentine 1309.
4. (4) Angleterre 1174.
5. (5) Italie 1173.
6. (6) Colombie 1159.
7. (6) Portugal 1133.
8. (8) Pays-Bas 1106.
9. (9) Croatie 1080.
10. (10) Russie 1064.
Puis:
14. (14) Suisse 1019.
29. (27) Norvège 784.
56. (54) Slovénie 567.
64. (71) Albanie 510.
92. (98) Islande 392.
133. (135) Chypre 225.

Ottmar Hitzfeld a convoqué 23 joueurs pour le match de la qualification pour le Mondial 2014 Chypre – Suisse, du samedi 23 mars 2013 à Nicosie (17 h 30, heure suisse). Philippe Senderos et Innocent Emeghara refont leur retour au sein de l’équipe nationale.
Emeghara avait été sélectionné la dernière fois le 15 août 2012 lors de la victoire 4-2 de la Suisse face à la Croatie. Il était remplaçant. La dernière sélection de Senderos remonte au 30 mai 2012 et à la défaite 0-1 de la Suisse face à la Roumanie à Lucerne.
Hitzfeld explique comme suit son choix: «Emeghara a su profiter de son transfert à Sienne. À Lorient, il n’avait pas de perspectives, par contre en Série A, il marque régulièrement et ça, même contre des équipes de premier plan. Senderos a réussi à retrouver sa place au sein de la défense centrale de Fulham après une blessure prolongée au pied. Depuis un mois, il dispute chaque match et pour cette raison sa sélection est justifiée.» Toutefois Hitzfeld précise que la défense helvétique n’a encaissé qu’un but depuis le début de la qualification et qu’il n’allait pas entreprendre de changement.
Le gardien numéro 1, Diego Benaglio, qui est suspendu pour le match à Nicosie, rejoindra l’équipe nationale pour y disputer la préparation. Son club, le VfL Wolfsburg, a donné son feu vert. Au cas où Yann Sommer ou Marco Wölfli étaient incertains pour le match contre Chypre, Roman Bürki, du leader Grasshopper, est de piquet.
La même chose vaut pour Josip Drmic. L’attaquant du FC Zurich est toutefois dans le contingent de la «nouvelle» sélection espoirs des moins de 21 ans à Cologne. L’équipe de Pierluigi Tami y dispute un match contre l’Allemagne le 22 mars. Le match retour aura lieu le mardi 26 mars à Baden.
La sélection suisse
Gardiens:
Yann Sommer (Bâle, 2 sélections), Marco Wölfli (Young Boys, 11).
Défenseurs: Johan Djourou (Hanovre, 38, 1 but), Timm Klose (Nuremberg, 5, -), Stephan Lichtsteiner (Juventus, 54, 2), Ricardo Rodriguez (Wolfsburg, 11, -), Philippe Senderos (Fulham, 47, 5), Steve Von Bergen (Palerme, 32, -), Reto Ziegler (Fenerbahce, 32, 1).
Demis et attaquants: Tranquillo Barnetta (Schalke 04, 66, 10), Valon Behrami (Napoli, 38, 2), Eren Derdiyok (Hoffenheim, 44, 8), Blerim Dzemaili (Napoli, 24, -), Innocent Emeghara (Sienne, 8, -), Gelson Fernandes (Sion, 42, 2), Gökhan Inler (Napoli, 63, 6), Admir Mehmedi (Dynamo Kiev, 13, 1), Pirmin Schwegler (Eintracht Francfort, 11, -), Haris Seferovic (Novarre, - , -), Xherdan Shaqiri (Bayern Munich, 24, 7), Valentin Stocker (Bâle, 14, 3), Granit Xhaka (Borussia Mönchengladbach, 15, 3).
De piquet: Roman Bürki (Grasshopper, - -), Josip Drmic (Zurich, 1, -).

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Héroique, le FC Bâle s'invite en quarts

14.03.2013
Salah et Bâle ont été héroiques devant Anyukov et le Zenit. [STEFFEN SCHMIDT - DR]


Superbe FC Bâle! Au terme d'une rencontre dominée de la tête et des épaules par le Zenit, les hommes de Murat Yakin ont tenu bon et se qualifient pour les quarts de finale de l'Europa League. Suite à l'expulsion de Diaz à la 45e, les Balois ont même joué pendant une mi-temps à 10 contre 11.

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Red Bull est favorite, mais les prétendants ne manqueront pas

14.03.2013 10:03 mise à jour à 15:55
Vettel (gauche) est favori cette saison, mais 2013 pourrait aussi être l'année d'Alonso (droite). [Andrew Brownbill - Keystone]


La saison 2013 de F1 reprend ses droits ce week-end en Australie. Champion du monde en titre, Sebastian Vettel fait office de favori, même si d'autres pilotes, comme Alonso, Button ou Raikkonen, peuvent se montrer ambitieux. Parti chez Mercedes, Lewis Hamilton constitue la grosse énigme de cette année.
Sebastian Vettel (Red Bull-Renault) remet son titre mondial en jeu dès dimanche lors du Grand Prix d'Australie, épreuve inaugurale de la saison 2013 de formule 1. L'Allemand fait une fois encore figure de principal favori.
L'Allemand sera toujours épaulé par l'Australien Mark Webber, pilote le plus âgé du plateau (37 ans), qui entame cependant la saison avec quelques questions sur la compétitivité de sa nouvelle Red Bull-Renault RB9. Lors des tests de Jerez et Barcelone, Vettel n'est jamais apparu en haut de la feuille des temps lors des 12 journées d'essais. Certes, comme souvent, certaines écuries n'ont pas dévoilé toutes leurs cartes, et Red Bull se trouve sans doute dans ce cas.
Kimi Raikkonen aura sans doute à coeur de faire au moins aussi bien que l'an passé. [SRDJAN SUKI - Keystone]Du travail à la pelle

"Il est difficile de savoir exactement où nous en sommes", a expliqué Vettel. "A mon avis, les chronos établis lors des tests d'avant-saison n'ont pas d'importance. Mais il est clair que nous avons encore beaucoup de travail pour comprendre la voiture, et notamment comment elle se comporte avec les différents types de pneus." Melbourne apportera donc une première indication.
L'aide précieuse de Sébastien Buemi - le Vaudois sera encore pilote de réserve cette année pour Red Bull mais aussi Toro Rosso - sur le simulateur de l'équipe, sera une nouvelle fois important. L'an passé, il avait magistralement redressé la barre en apportant des modifications décisives sur la voiture, ce qui avait permis à Vettel de finir en trombe pour venir décrocher un titre qui avait longtemps semblé promis à Fernando Alonso (Ferrari).
Alonso attend beaucoup de sa nouvelle monoplace

L'Espagnol espère que la Ferrari F138 lui permettra de se situer au niveau des meilleurs, ce qui n'avait pas été toujours le cas l'an passé. Alonso sera épaulé par Felipe Massa (Br), dont la bonne fin de saison 2012 lui a permis de sauver sa place après un terrible passage à vide.
Un cran derrière Vettel et Alonso, plusieurs outsiders se détachent. On y trouve notamment les McLaren-Mercedes, avec Jenson Button (GB) désormais premier pilote et Sergio Perez (Mex).
Désormais chez Mercedes, Hamilton sera peut-être la surprise du chef cette année. [DIEGO AZUBEL - Keystone]Kimi Raikkonen (Lotus-Renault) a pleinement réussi son retour en F1 l'an passé avec une victoire et une troisième place finale au championnat. Si sa voiture est dans le coup, le champion du monde 2007 peut être un sérieux prétendant. Son coéquipier Romain Grosjean repart avec une certaine pression. Le Franco-Suisse devra absolument éviter les accrochages dans les premiers tours comme en 2012. Son volant est en jeu.
Le pari d'Hamilton

Le gros point d'interrogation concerne Mercedes, où beaucoup de choses ont changé. Exit Michael Schumacher, renvoyé à une retraite dont il n'aurait pas dû sortir (un podium en trois saisons), welcome Lewis Hamilton, qui a coupé le cordon avec McLaren. Le rapide pilote anglais composera avec Nico Rosberg (All) une paire prometteuse et qui pourrait permettre aux Flèches d'argent de se rapprocher des podiums. L'adaptation de la Mercedes W04 aux pneus Pirelli, sa grande faiblesse en 2012, constituera un élément décisif.

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Super-G annulés, Svindal et Maze sacrés

14.03.2013 14:42 mise à jour à 16:33
Les mauvaises conditions météorologiques étaient insurmontables pour les coureurs. L'annulation des super-G est donc logique. [ALEXANDRA WEY - Keystone]


Après les descentes mercredi, c'est au tour des super-G masculin et féminin prévus jeudi d'être tout simplement annulés. En plus du brouillard, la station grisonne de Lenzerheide doit faire face à de fortes rafales, rendant impossible le bon déroulement des courses. Cette nouvelle annulation consacre officiellement Svindal, et offre le globe de la spécialité à Tina Maze.
Les super-G des finales de Lenzerheide a été annulé. Après de multiples reports (brouillard, vent, neige) et une chute (Klaus Kröll), les organisateurs ont finalement jeté l'éponge.
Prévu initialement à 9h30, ce super-G a longtemps été retardé en raison de la mauvaise météo. Le départ a finalement pu être donné à 13h. Après le passage du premier concurrent, le Français Gauthier de Tessières, la course a encore été interrompue pendant près de 40 minutes.
Une annulation plus rapide de l'épreuve aurait évité à Klaus Kröll de se blesser. [Keystone]Il aura fallu que Kröll se blesse...

Elle est finalement repartie. Mais après le passage de neuf skieurs, Klaus Kröll a chuté violemment dans les filets de sécurité. Tombé à la réception d'un saut dangereux, l'Autrichien a dû être placé sous perfusion et évacué par hélicoptère à l'hôpital de Coire oú il sera opéré. Il souffre en effet d'une fracture de l'humérus gauche.
Plus d'une demi-heure plus tard, les organisateurs ont (enfin) décidé d'arrêter les frais. Au moment de l'annulation, Gauthier de Tessières était en tête, tandis que le seul Suisse en lice, Patrick Küng, avait été éliminé.
Cette annulation n'a pas d'incidence pour les globes de cristal. Celui du super-G était déjà promis au Norvégien Aksel Lund Svindal. Au classement général, ce même Svindal n'aurait de toute façon pas pu revenir sur l'Autrichien Marcel Hirscher.
Prévu un peu plus tard, le super-G dames a aussi été annulé. Du coup, c'est la Slovène Tina Maze qui remporte le globe de la spécialité.

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Sotchi, futur gouffre financier pour la Russie?

14.03.2013 12:42 mise à jour à 12:43
Les festivités de Sotchi devraient être belles, mais devraient avoir de grosses conséquences pour la Russie. [Ignat Kozlov - Keystone]


Mauvaise gestion administrative, corruption, risques de faillites d'entreprises ou encore délais non tenus dans la construction des infrastructures, telle est la situation à Sotchi à l'heure actuelle. A un peu moins d'une année des Jeux olympiques 2014, la manifestation qui aura lieu sur le territoire russe pose pour l'instant plus de problèmes qu'elle ne réjouit.
Depuis l'attribution des Jeux en 2007 à la Russie, une opération de prestige national élevée au rang de priorité par le président Vladimir Poutine, les dépenses pour les installations sportives et infrastructures en cours d'aménagement à Sotchi (sud) ont été multipliées par cinq pour atteindre 36 milliards d'euros, du jamais vu pour des JO.
Dans un rapport présenté la semaine dernière à la chambre basse du Parlement russe (Douma), la Cour des comptes a accusé la société publique russe Olimpstroï, chargée des travaux sur les sites olympiques entre la mer Noire et les montagnes du Caucase, d'avoir "pris des décisions qui ont entraîné une augmentation du coût de certains sites olympiques sans apporter d'explications, entraînant pour les installations sportives des surcoûts inutiles" de 15,5 milliards de roubles (388 millions d'euros).
Le montant total de la facture, qui risque encore d'augmenter, est dû avant tout à la corruption représentant selon diverses estimations de 20% à 50% des dépenses, a déclaré à l'AFP l'analyste indépendant Anvar Amirov.
Jacques Rogge (gauche) et Vladimir Poutine (droite), ne devaient pas s'attendre à de telles difficultés. [Keystone]Des dépenses gigantesques

De plus, des entreprises ont fait leurs calculs à la va-vite sans tenir compte des difficultés (relief, spécificité du terrain) et voient leurs dépenses exploser, relevait récemment le quotidien russe des affaires Vedomosti.
C'est le cas par exemple de l'entrepreneur Akhmed Bilalov, chargé de la construction d'un complexe de saut à ski dans les montagnes de Krasnaïa Poliana, qui accuse un retard de deux ans et dont le coût est passé de 1,2 milliard de roubles (30 millions d'euros) à 8 milliards (200 millions d'euros).
"Il ne s'attendait pas à trouver un terrain aussi difficile pour la construction, pourtant je lui avais dit que les études avaient été mal faites", a déclaré récemment le vice-Premier ministre russe Dmitri Kozak, chargé des JO.
A Sotchi, il est clair que les investisseurs privés ne pourront pas rentabiliser leurs projets, estiment d'ores et déjà deux chefs d'entreprises cités par Vedomosti.
Des constructions tous azimuts de bâtiments, d'hôtels, de nouvelles routes et voies de chemin de fer sont en cours dans cette station balnéaire quasi vierge d'installations sportives et où les infrastructures étaient jusqu'ici peu développées.
L'Etat russe, avec la participation du secteur privé, y investit massivement pour développer le tourisme et promet que les nouvelles installations seront utilisées après les JO du 7 au 23 février 2014, mais des experts émettent de sérieux doutes.
Des entreprises devraient faire faillite

"Il est possible que de petites et moyennes entreprises soient vouées à la faillite", indique M. Amirov, ajoutant que c'est "l'Etat qui va subir les plus lourdes pertes".
La holding Basic Element de l'oligarque Oleg Deripaska, chargée de grands projets comme la construction du principal village olympique, pourrait elle aussi être contrainte de mettre la clé sous la porte, relève le quotidien russe des affaires.

[Norton]

Sauber veut faire mieux que l'an passé

14.03.2013 10:20 mise à jour à 10:40
Hülkenberg (droite) a la confiance de ses supérieurs. Gutierrez (gauche) devra vite apprendre. [PATRICK B. KRAEMER - Keystone]


Derrière les grosses cylindrées que sont Red Bull, Ferrari, McLaren ou encore Mercedes, l'écurie suisse Sauber aura envie de se faire une place au soleil en 2013. Avec Hülkenberg comme premier pilote et une nouvelle voiture dite compétitive, Sauber pourrait accrocher des podiums cette saison. Esteban Gutierrez devra lui convaincre avant tout.
L'écurie suisse Sauber-Ferrari veut faire encore mieux qu'en 2012, où elle s'était souvent mise en évidence, avec notamment quatre podiums. et un 6e rang au championnat des constructeurs. Elle entame la saison avec un nouveau duo de pilotes composé de Nico Hülkenberg (All) et Esteban Gutierrez (Mex).
La Sauber C32 a repris les grandes bases de sa devancière, la C31. Sa grande force était de ménager les pneus, et le team basé à Hinwil espère qu'il en ira de même en 2013 où les gommes Pirelli semblent avoir tendance à se dégrader plus vite, du moins sur ce qui a été observé lors des tests d'avant-saison.
Monisha Kaltenborn espère que son équipe ne décevra pas les attentes placées en elle. [VALDRIN XHEMAJ - Keystone]Kaltenborn croit en Hülkenberg

Monisha Kaltenborn attend beaucoup du nouveau leader de l'équipe, Nico Hülkenberg. L'Allemand, qui s'est récemment installé à Ermatingen (TG), est réputé pour sa pointe de vitesse, mais aussi pour sa capacité à tirer le maximum de sa voiture et à finir ses courses. "Nous avons observé Nico depuis longtemps et avons été impressionné par ses performances. On espère qu'il pourra aussi donner des impulsions dans le domaine technique grâce à son expérience", a expliqué la seule femme à diriger une équipe de F1.
Hülkenberg devrait amener davantage de constance que Sergio Perez et Kamui Kobayashi. Les pilotes 2012, capables de coups d'éclat, ont aussi parfois fait preuve d'impatience et ont commis diverses erreurs de jugement qui ont fini par coûter pas mal de points au championnat du monde.
Néophyte en F1, Esteban Gutierrez (21 ans) devra pour sa part se défaire de l'étiquette de pilote payant, qu'il doit au soutien de son richissime compatriote Carlos Slim. La mission n'est pas impossible, son prédécesseur Sergio Perez l'a montré. Monisha Kaltenborn: "Nous attendons d'Esteban qu'il apprenne vite et qu'il transforme son grand talent en bons résultats."