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Ted Ligety est bien le patron

SKI ALPIN

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Déjà assuré du globe de cristal de la spécialité, l'Américain a remporté le slalom géant de Lenzerheide. Seul Suisse en lice, Didier Défago termine 14e.

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Ted Ligety semble imbattable sur la piste Beltrametti de Lenzerheide.
Image: AFP
Klaus Kröll encore opéré

L’Autrichien Klaus Kröll, victime d’une lourde chute jeudi lors du dernier super-G de la saison à Lenzerheide et opéré dans la foulée d’une fracture de l’humérus, va se faire opérer une deuxième fois, de la pommette (arcade zygomatique).

«Lors d’un examen à la clinique, on a constaté qu’il devait encore une fois se faire opérer. L’opération aura lieu aujourd’hui (samedi)», a indiqué Markus Aichner, porte-parole de l’équipe autrichienne.

Kröll quittera la station des Grisons demain, pour rentrer chez lui à Öblarn (centre de l’Autriche). Vainqueur de la Coupe du monde de descente en 2012, Kröll était allé s’encastrer dans les filets de sécurité, en faisant une impressionnante roulade en avant.

Transporté par hélicoptère à l’hôpital voisin de Coire, l’Autrichien de 32 ans avait été opéré d’une fracture de l’humérus. Son accident avait mis un point final à une course dont le coup d’envoi avait été retardé de 3 heures et demie en raison des mauvaises conditions de visibilité et du vent. / AFP

Ted Ligety a été impérial jusqu’au bout en géant cette saison. Aux finales de Lenzerheide, l’Américain a livré une énième démonstration dans une discipline qu’il n’en finit plus d’écraser de sa classe.
Le coureur de Park City - qui était déjà assuré du globe de la spécialité - a dominé ses habituels rivaux, l’Autrichien Marcel Hirscher (à 0’’37) et le Français Alexis Pinturault (à 1’’16).
Il frise la perfection
Le bilan de Ted Ligety frise la perfection cet hiver en géant: neuf courses, six succès en Coupe du monde, deux troisièmes places et un titre de champion du monde. Une domination statistique mais aussi esthétique, tant le style de l’Amércain est spectaculaire avec ses courbes taillées à l’extrême.
Hormis Ingemar Stenmark, personne n’a autant survolé le géant durant un hiver. Le légendaire Suédois et l’Américain sont d’ailleurs les seuls à avoir atteint la barre des six victoires durant une même saison de Coupe du monde.
Côté suisse, seul Didier Défago s’était qualifié pour cet ultime géant. Un Valaisan qui a connu beaucoup de difficultés le matin (18e à 3’’73 de Ligety), avant de se reprendre avec brio l’après-midi.
Profitant d’une piste quasiment vierge, le skieur de Morgins est remonté jusqu’à la 14e place en signant le deuxième meilleur chrono du second tracé (derrière Hirscher mais à égalité avec Ligety). De quoi boucler sa saison sur une bonne note.

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Tournoi - Le XV de France sauve l'honneur sans convaincre contre l'Ecosse (ANALYSE, COMPTE RENDU)


SAINT-DENIS, 16 mars 2013 (AFP) - Le XV de France a quelque peu sauvé les apparences en décrochant une première victoire en clôture du Tournoi des six nations 2013, face à l'Ecosse (23-16) samedi au Stade de France, sans toutefois rallier les sceptiques. Espérée ardemment depuis la défaite initiale en Italie, la réaction du XV de France a donc fini par se produire, après trois revers et un match nul. Et encore, a-t-il fallu attendre la seconde période pour voir les Bleus afficher un semblant de réalisme, contre des Ecossais accrocheurs à défaut d'être géniaux. Ce succès n'épargne toutefois pas à la France la dernière place du Tournoi, une première depuis 1999 qui entamera forcément les certitudes du manager Philippe Saint-André. Car qui aurait pu concevoir cinq mois auparavant, alors que le XV de France rayonnait lors des test-matches d'automne, que cette même équipe se trouverait dans un tel état de délabrement ? Ces six semaines de compétition ont en tous cas jeté un voile bien sombre sur l'avenir, alors que se profile dans deux mois et demi une périlleuse tournée en Nouvelle-Zélande avec trois tests au menu. Ces mêmes All Blacks se présenteront en novembre prochain en France, puis l'Afrique du Sud...Autant d'épreuves où il sera difficile de se soigner le moral, à moins de miser sur cette fameuse inconstance française, capable de passer de l'abîme aux cimes en un rien de temps.
En attendant, il faudra capitaliser sur quelques bribes entraperçues dans ce Tournoi: une bonne première période à Twickenham (23-13), un dernier quart d'heure encourageant à Dublin (13-13), des rares fulgurances contre l'Ecosse. L'agressivité de Louis Picamoles, la domination de la mêlée, les prestations de Yoann Huget à l'arrière, les promesses de Wesley Fofana, encore auteur d'un bel essai samedi, après son exploit de Twickenham. Samedi, le XV de France a encore tremblé et son volume de déchets dans le jeu courant fut bien inquiétant. Raccompagné sous les huées du Stade de France après une première période ratée, il a montré de la hargne en seconde période, sans doute poussé par la trouille d'une dernière humiliation. Cela fut parfois brouillon et souvent frustrant, à l'image de ces 62% de possession en première période qui ne servirent à rien ou de ces mêlées archi-dominées sans récompense. Le XV de France a aussi balayé de part et d'autre le camp écossais sans discontinuer entre la 21e et la 33e minute, mais il rentrait aux vestiaires avec zéro point et beaucoup de doutes (6-0). Car les Ecossais avaient, eux, engrangé, par la botte de Greig Laidlaw, auteur de deux pénalités qui récompensaient notamment la bonne tenue de la touche écossaise, une des armes favorites du XV du Chardon.
Enfin en seconde période les Français suivirent le mot d'ordre de Saint-André, qui leur avait intimé cette semaine l'ordre de "se lâcher". Frédéric Michalak, transparent dans le premier acte, montrait la voie de la rébellion, enchaînant trois pénalités (44, 49, 55) et s'accrochant avec l'arrière écossais Stuart Hogg, avant de sortir blessé à une épaule. Empruntés mais entreprenants, les Français étaient récompensés de leurs intentions par Wesley Fofana qui débordait sur l'aile droite son vis-à-vis et s'en allait aplatir entre les poteaux (66). Quatre minutes plus tard, après une percée tout en puissance de Mathieu Bastareaud, Maxime Médard concluait à son tour, donnant un avantage définitif aux Bleus (23-9). Certes, l'Ecosse répliquait sur une attaque en première main par l'ailier Tim Visser au terme d'une percée de 50 m (23-16, 76e), mais il était trop tard. Les Bleus pouvaient enfin s'offrir un tour d'honneur et sortir d'un match, comme ils l'espéraient tant, avec le sourire.
jmt/bm

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«Je suis fière de cette équipe»

Hockey sur glace

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Samedi soir, Stéphanie Mérillat, vice-présidente du HC Bienne, ne pouvait pas se montrer déçue malgré l’élimination face à FR Gottéron. Dans le Seeland, les attentes ont été dépassées.
Interview: Frédéric Lovis. Mis à jour le 16.03.2013 2 Commentaires

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Les joueurs déçus du HC Bienne
Image: Freshfocus
Stéphanie Mérillat, ce 6-1 ramassé contre FR Gottéron marque la fin d’une très belle aventure pour le HC Bienne. Etes-vous malgré tout déçue?
Non, il n’y a que du positif à retirer de ce que nous avons vécu cette saison. Je suis fière de cette équipe, fière de ce collectif, fière de toutes les personnes qui ont participé à cette belle saison. Surtout, j’aimerais tirer un grand coup de chapeau à notre entraîneur Kevin Schläpfer. Malgré l’adversité, il a réussi à mener son équipe tambour battant.
C’est un peu la figure héroïque de cette fin de saison, n’est-ce pas?
C’est notre «Hockeygott»! On ne peut pas le changer.
Le fait d’avoir tenu la barre malgré le décès de sa maman survenu en toute fin de saison régulière, est-ce, pour vous, héroïque?
Ce n’était pas évident pour lui. Le plus beau soutien que l’équipe pouvait lui apporter était de se qualifier pour les quarts de finale. Coacher en play-out, ça aurait été très compliqué dans sa situation.
Pour ses employeurs, est-ce un motif de fierté d’avoir un coach de cette trempe dans son vestiaire?
C’est un entraîneur qui polarise l’attention. Des gens l’aiment, d’autres moins. Il est entier et moi j’adore ce genre de caractère. J’aime ces personnages qui vont au bout de leurs envies. Il est allé au bout de ce qu’un homme peut supporter. Ce qu’il a fait, ce que son équipe a fait, c’est vraiment incroyable.
Si vous deviez élire une figure héroïque présente sur la glace du côté du HC Bienne, ce serait laquelle?
Il n’y a pas un joueur en particulier qui mérite d’être cité. C’est davantage un collectif qui s’est mis en évidence, même si nos étrangers ont vraiment très bien tenu leur rôle en cette fin de saison.
Un mot sur FR Gottéron?
Les Fribourgeois avaient beaucoup à perdre ce soir, beaucoup plus que nous. Ils ont été un peu abasourdis par la combativité de Bienne lors des trois matches précédents. Je ne pense pas qu’ils imaginaient que Bienne pouvait être aussi incisif. Mais je crois qu’on peut leur tirer un grand coup de chapeau ce soir. Ils ont joué un match très solide, comme on était en droit d’attendre de l’équipe favorite.
Un mot sur Sebastian Sutter, qui charge à la tête Sebastian Schilt au moment où il ouvre la marque et qui prend une pénalité de match dans la foulée?
Ce n’est pas une chose à faire, surtout pas sur un match comme ça. Maintenant, c’était contre son ancien club. Il doit y avoir des émotions, il peut y avoir des non-dits, des trucs cachés, je ne sais pas. En tout cas, ça a donné un bon coup de pouce à FR Gottéron.

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Marc Girardelli est consterné par le ski suisse

Ski alpin

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La légende Marc Girardelli livre un constat tranchant de la situation de l’équipe masculine helvétique.
Par Le Matin Dimanche. Mis à jour le 16.03.2013 3 Commentaires

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Marc Girardelli porte un regard sévère sur les skieurs suisses qui, selon lui, doivent travailler davantage.
Image: imago sportfotodienst
Urs Lehmann, président de Swiss-Ski, avait donné rendez-vous à la presse samedi après-midi pour tirer un bilan de la saison. Vu le nombre de postes vacants dans les secteurs techniques, des nominations étaient attendues. Il n’en fut rien. Tous les coaches courtisés à prix d’or ont jusqu’ici décliné les offres d’Urs Lehmann, plus que jamais contesté après le fiasco de l’hiver.
Présent aux finales de la coupe du monde, l’ancien champion Marc Girardelli a tiré pour «Le Matin Dimanche» un bilan beaucoup plus tranché que celui d’Urs Lehmann. «Quelle équipe suisse de ski! C’est incroyable ce qui arrive: il y a tant de grands skieurs comme Janka, Défago, Zurbriggen et, tous ensemble, ils ne sont pas capables de réussir une seule bonne course de toute la saison!»
Ses critiques les plus dures vont à Carlo Janka. «Il ne skie pas, il fait des descentes de reconnaissance. Pas plus! Il skie tellement rond que pas un autre skieur, pas même un ouvreur, ne passe là où il passe. Les skieurs sont tous plus directs. Lui skie comme une grand-mère.»
Marc Girardelli ne voudrait pas entraîner la Suisse. «Ce ne serait pas bon pour la santé des skieurs si je devenais leur coach. Parce que je leur apprendrais à quoi ressemble un vrai entraînement physique. Ils iraient peut-être plus vite jusqu’à la ligne d’arrivée par peur de me croiser.»

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Fournier: «On est frustré»

Football

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Après avoir concédé une 14e défaite cette saison, la relégation se rapproche irrémédiablement pour Servette. Au sortir des vestiaires, le coach Sébastien Fournier était amer.
Par Florian Müller. Mis à jour le 16.03.2013

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Image: Keystone



Il aura suffit d'un instant de déconcentration de Diallo, coupant maladroitement un hors-jeu, combiné à une illumination de Chikhaoui, pour que Servette se retrouve bredouille. «C'est typiquement le genre d'erreur qu'il va falloir éviter si on compte se sauver cette saison. Amer, Sébastien Fournier l'était surtout vis-à-vis de l’arbitrage. Ce n'est pas pour stigmatiser l'arbitre, mais le but de Tibert Pont était parfaitement valable.»
Difficile de donner tort au coach servettien. Après visionnage des images, l'égalisation de Pont dans le temps additionnel aurait dû être accordée par M. Jaccottet. Bizarrement, ce dernier préféra siffler une faute inexistante. «Il y a un contact, explique Pont. Mais c'est un contact tout à fait régulier, comme il y a en a à chaque minute dans un match de foot. Je ne comprend pas.»
«C'est très frustrant, reprend Fournier. On aurait dû ramener un point contre un bon Zurich ce soir. Ce deuxième but nous aurait fait énormément de bien avant la pause de l'équipe nationale. Ce soir, je suis fier de la prestation de mes gars. Maintenant, il va falloir essayer de garder une bonne dynamique à l’entraînement, c'est le rôle du staff technique.»
Le temps et les matches filent inexorablement pour Servette. Il reste 12 journées, donc 36 points en jeu. Autant de rendez-vous pour éviter la faillite sportive. «On ne calcule pas, tranche Karanovic, qui retrouve gentiment mais surement le chemin des filets. C'est un match après l'autre, un point après l'autre.»

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Zurich assomme Servette

Football

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Zurich a enfoncé Servette en marquant à la dernière minute (1-2). Lausanne a pour sa part sombré à St-Gall (3-1).
Mis à jour le 16.03.2013 7 Commentaires

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Omar Kossoko et les Servettiens ont dû s'incliner face à Zurich.
Image: Keystone
Super League

24e Journée

16.03.Servette - FC Zurich1 : 216.03.FC St.Gall - Lausanne3 : 117.03.FC Bâle - FC Thoune- : -17.03.Young Boys - Sion- : -17.03.Grasshoppers - FC Lucerne- : -État: 16.03.2013 21:37
Classement

NomJVNDButsP1.Grasshoppers23146329:18482.FC Bâle23137342:20463.FC St.Gall24117630:20404.Sion23105829:31355.FC Zurich2496935:28336.Young Boys2386933:32307.Lausanne24671119:28258.FC Thoune23661124:33249.FC Lucerne23491022:332110.Servette24371418:3816État: 16.03.2013 21:43
25e Journée

30.03.Sion - Servette- : -30.03.FC Thoune - Grasshoppers- : -30.03.FC Zurich - FC St.Gall- : -01.04.Lausanne - Young Boys- : -01.04.FC Lucerne - FC Bâle- : -

Crucifié par une décision d'arbitre bien contestable à la 91e minute, Servette a concédé une quatorzième défaite. A la Praille, les Servettiens se sont inclinés 2-1 devant le FC Zurich.
L'arbitre Jaccottet a refusé à Pont dans le temps additionnel une égalisation qui semblait parfaitement valable. Ce point perdu pèse d'un poids bien lourd pour une équipe qui se bat désespérément pour sa survie depuis des mois.
La défaite est cruelle pour un Servette FC qui est apparu en progrès dans le jeu malgré les insuffisances de sa dernière recrue Kossoko. Seulement, les Genevois sont tombés sur une équipe en pleine confiance et qui peut compter à nouveau sur le talent de Chikhaoui. Le Tunisien a, ainsi, délivré un assist splendide sur le 2-1 de Jahovic à la 90e.
Servette accuse toujours cinq points de retard sur Lucerne, qui affrontera les Grasshoppers dimanche au Letzigrund. L'écart entre Servette et Lausanne demeure de neuf points. A Saint-Gall, les Vaudois ont payé cash les errements de leur défense lors de la première demi-heure. Avec un gardien Débonnaire aux abonnés absents, Lausanne était mené 3-0 sur une réussite de Wühtrich et un doublé de Besle. Les deux anciens Xamaxiens ont eu la tâche bien aisée face à un adversaire qui avait oublié toutes les vertus de la rigueur.

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Masters de Miami: Wawrinka forfait

Tennis

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Aucun joueur suisse ne disputera le Masters 1000 de Miami qui débutera jeudi prochain. Stanislas Wawrinka a déclaré forfait pour le rendez-vous de Key Biscayne.
Mis à jour le 16.03.2013

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Stanislas Wawrinka
Image: Keystone
Gêné par des douleurs au bras, le Vaudois souffre du dos depuis son huitième de finale perdu jeudi à Indian Wells devant Roger Federer. «A ce stade de la saison, la santé passe avant tout», explique le Vaudois qui retrouvera le chemin des courts le mois prochain à Monte-Carlo.
Roger Federer avait, pour sa part, décidé depuis longtemps de faire l’impasse sur ce Masters 1000 de Miami.

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Mikaela Shiffrin vole la vedette à Tina Maze

16.03.2013 12:06 mise à jour à 17:05
Mikaela Shiffrin est sans conteste la révélation de cette saison 2012-2013. [LAURENT GILLIERON - Keystone]


Mikaela Shiffrin l'a fait! Cinquième de la première manche, la jeune américaine a réussi un second parcours de feu pour voler le globe de slalom à la grande dame de l'hiver Tina Maze (3e), pourtant nettement en tête après le premier tracé. Bernadette Schild s'empare du deuxième rang, tandis que Wendy Holdener a une nouvelle fois scruté le haut du tableau (5e).
Mikaela Shiffrin est décidément un sacré phénomène. Aux finales Coupe du monde de Lenzerheide, l'Américaine de 18 ans a réussi à souffler le globe du slalom à Tina Maze grâce à une incroyable deuxième manche.
Tina Maze a manqué d'étoffer sa collection de globes lors de cette saison 2012-2013. [PETER SCHNEIDER - Keystone]Un nouveau globe échappe à Tina Maze

Tout semblait pourtant joué après le tracé initial. Tina Maze avait largué sa rivale à 1''17. Un écart a priori rédhibitoire pour Mikaela Shiffrin, qui avait sept points à combler en Coupe du monde de slalom pour gagner le globe.
Mais c'était sans compter sur la détermination du prodige du Colorado. En démonstration sur le second tracé, elle a écrasé la concurrence. A commencer par Tina Maze, pour une fois un peu trop timorée au point d'échouer au 3e rang final et de perdre le globe pour 33 points.
"J'ai réussi ma plus belle manche de l'hiver quand il le fallait. Je ne pensais toutefois pas qu'il était possible de reprendre autant de temps. C'est complètement fou !" s'est exclamée l'Américaine, victorieuse pour la cinquième fois de la saison, dont une fois aux Mondiaux de Schladming (Aut).
"Même si je l'ai battue, je dois beaucoup à Tina Maze. Si j'ai réussi à me transcender si souvent cette saison, c'est grâce à elle. Elle a été une source d'inspiration et mon idole durant toute la saison", a-t-elle ajouté.
Trois jours après avoir fêté ses 18 ans, Mikaela Shiffrin a écrit une page d'histoire en matière de précocité. Cinq skieuses ont certes déjà décroché des globes avant leurs 18 ans, mais c'était à une autre époque. En slalom, par exemple, aucune fille n'avait été titrée si jeune depuis l'Allemande Christa Zechmeister en 1973/1974.
Après son coup d'éclat à Ofterschwang, Wendy Holdener a également brillé à Lenzerheide. [PETER SCHNEIDER - Keystone]Wendy Holdener, la satisfaction helvétique

Côté suisse, Wendy Holdener a réussi une nouvelle performance de choix. Une semaine après son premier podium en Coupe du monde (2e à Ofterschwang), la Schwytzoise de 19 ans s'est classée au 5e rang. La nouvelle perle du ski suisse aurait toutefois pu prétendre à mieux. Sans une grosse erreur dans le dernier mur de la seconde manche, elle n'aurait pas été loin d'un nouveau podium.
"Je reste malgré tout satisfaite de ma course. Il s'agit du deuxième meilleur résultat de ma carrière en slalom et il me permet de terminer la saison en beauté", a-t-elle commenté. Une saison durant laquelle la Schwytzoise a explosé au plus haut niveau. No 31 dans la hiérarchie du slalom l'hiver dernier, elle est désormais sixième mondiale.
"En début de saison, j'aurais tout de suite signé pour une telle progression", a reconnu la fille d'Unteriberg. "Il y a plusieurs éléments qui ont joué en ma faveur. Mon entraîneur (réd: l'Italien Alois Prenn, responsable des techniciennes) m'a apporté de la sérénité pour franchir palier après palier. Le fait que mon frère soit à nouveau en bonne santé (réd: il a souffert d'un cancer de l'estomac) a aussi beaucoup compté dans ma progression", a-t-elle raconté.
Egalement présente lors de ce slalom - grâce aux plus de 500 points accumulés cet hiver -, Lara Gut en a profité pour s'aguerrir entre les piquets. Dans une discipline qui n'est pas la sienne, la Tessinoise s'est classée au 18e rang de la première manche, avant d'être éliminée sur la seconde.

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Tombeur de Roger Federer en quarts, Rafael Nadal s'est qualifié pour la finale du Masters 1000 d'Indian Wells

16.03.2013 22:55 mise à jour à 22:58

Tombeur de Roger Federer en 1/4, Rafael Nadal s'est qualifié pour la finale du Masters 1000 d'Indian Wells en battant Tomas Berdych (ATP 6) 6-4 7-5. Le no 5 mondial, vainqueur de l'épreuve en 2007 et 2009, rencontrera le vainqueur du match entre Djokovic et Del Potro."C'est complètement inattendu, a-t-il indiqué sur le court après sa victoire. C'est vraiment un grande surprise. Je suis très heureux et très ému."L'Espagnol, qui a battu Berdych pour la 12e fois de rang, n'a plus remporté un titre sur dur depuis fin 2010 à Tokyo. Sa dernière finale sur cette surface remonte à l'Open d'Australie 2012.

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Nadal bat Berdych et rejoint la finale d'Indian Wells

© reuters.
L'Espagnol Rafael Nadal, tête de série N.5, s'est qualifié samedi pour la finale du Masters 1000 d'Indian Wells en battant le Tchèque Tomas Berdych (N.6), 6-4, 7-5.
© epa.
Nadal, qui effectue à Indian Wells son retour sur dur après un an sans jouer sur cette surface, va rencontrer dimanche le Serbe Novak Djokovic (N.1) ou l'Argentin Juan Martin Del Potro (N.7) pour viser son troisième titre dans le désert californien.