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Les GP pour les nulsGP 2007 Quelle est la différence entre GP moto et MotoGP? Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le championnat du monde motocycliste sans jamais oser le demanderJEAN-CLAUDE SCHERTENLEIBD'où vient l'appellation «Grand Prix»?
De la nuit des temps... de la compétition motocycliste. Mais c'est en 1949, une année avant que la formule 1 ne reçoive un statut comparable, qu'a été créé le «Championnat du Monde des Grands Prix de Courses sur Route», seule appellation officielle valable.

Pourquoi dit-on parfois GP moto et d'autres... MotoGP?
Les GP moto sont les différentes manches du championnat du monde (18 cette année), alors que MotoGP est l'appellation de la nouvelle catégorie reine des GP, ouverte à des prototypes mus par des moteurs quatre-temps de 800 cm3.

Pourquoi Thomas Lüthi n'affronte-t-il pas directement Valentino Rossi?
Parce qu'on retrouve actuellement, en GP, trois catégories différentes. La classe 125 cm3 (c'est la cylindrée du moteur), dont Tom a été champion du monde en 2005, la classe 250 cm3 (où il fait ses débuts cette année) et la classe MotoGP, celle de Valentino Rossi. Dans l'histoire du championnat du monde, il y a eu jusqu'à six catégories, donc six courses par GP: 50 cm3 (remplacées, quatre ans durant, par des 80 cm3) 125 cm3, 250 cm3, 350 cm3, 500 cm3 et side-cars.

Au guidon de mon scooter, je suis le roi de mon quartier. Puis-je m'inscrire à un GP?
Bien sûr que non. Jusqu'au début des années 1980, la FIM (Fédération internationale de motocyclisme) établissait des listes prioritaires. On y accédait en participant d'abord à des courses nationales, puis internationales, avant que ne soit créé le championnat d'Europe. Les pilotes qui figuraient sur l'une de ces trois premières listes avaient le droit de s'inscrire à un GP... mais ils n'étaient pas encore sur la ligne de départ. Parfois, les organisateurs ne voulaient tout simplement pas d'eux; d'autres fois, ils étaient tellement nombreux à s'aligner aux essais que beaucoup étaient éliminés à ce stade du week-end, le nombre de places sur la grille de départ n'étant pas extensible à l'infini. Désormais, ce sont les teams (les équipes) qui sont liés par contrats avec les promoteurs; et chaque team désigne ses propres pilotes, qui doivent ensuite être acceptés par un comité de sélection.

Ce sont donc toujours les meilleurs qui sont là?
Dans l'absolu, certainement. Mais des volontés politico-économiques peuvent aussi entrer en ligne de compte.

Quel est le programme type d'un GP?
Les équipes s'installent dans le paddock à partir du mardi. Les premiers tours de roues s'effectuent le vendredi; les pilotes des classes 125 et 250 cm3 ont une séance d'essais «libres» (qui ne comptent pas pour l'établissement de la grille de départ) et une séance d'essais «qualificatifs». En ce premier jour, les deux séances sont «libres» pour la classe MotoGP. Le samedi, même programme en 125 et en 250 cm3, essais libres le matin et qualificatifs l'après-midi en MotoGP. Le dimanche, jour traditionnel des courses (deux exceptions: les GP du Qatar et des Pays-Bas, où les courses se déroulent le samedi), il y a un «warm-up» (20 minutes d'essais libres, pour contrôler le bon fonctionnement des machines) en matinée, avant les choses sérieuses. L'horaire type est le suivant: 11 h, départ des 125; 12 h 15, départ des 250; 14 h, départ MotoGP.

Peut-on voir les GP en direct à la télévision?
Oui. La TSR est même la chaîne généraliste qui a la plus longue tradition en l'espèce. TSR2 diffuse en principe les trois courses en direct (avec des aménagements, selon l'actualité sportive). Eurosport détient également les droits et offre un programme plus complet, avec parfois les essais du vendredi après-midi, toujours ceux du samedi, ainsi que les courses. © Le Matin Online

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Ilmor: c'est déjà la fin!MOTOGP Il manque la bagatelle de 10 millions de francs à Mario Illien. Officiellement, le projet s'offre une pause; en vérité, les Ilmor X3 vont prendre le chemin du muséeJEAN-CLAUDE SCHERTENLEIB15 mars 2007

«Quand je travaillais en formule 1, chez Mercedes, il suffisait de demander pour obtenir une rallonge budgétaire de 10 millions de francs. En moto, nous n'avons pas trouvé un centime»: Mario Illien, ce génial motoriste grison aux multiples victoires (en formule 1 et en formule Indy) en a eu assez de payer les factures de sa poche. Corollaire: ses Ilmor X3 ne seront pas alignées au GP d'Espagne, à Jerez de la Frontera, dans dix jours. Pas plus lors des autres courses du championnat MotoGP 2007.

Trois GP et puis s'en va. Officiellement, le team Ilmor a fait savoir qu'il renonçait au prochain GP. Officieusement, la décision est définitive: «Il nous manque 10 millions de francs pour assurer la saison», explique Mario Illien. Dont l'aventure en MotoGP, n'aura duré que l'espace de trois courses (les deux dernières en 2006, le GP du Qatar cette année; meilleur résultat: Garry McCoy, 15e du GP du Portugal 2006... à quatre tours du vainqueur!)

Le développement se poursuivra. Fin du projet? Peut-être pas, puisque l'ingénieur grison assure qu'il va poursuivre le développement de son moteur. Et qu'il rêve, bien sûr, de trouver un partenaire pour l'aligner, un jour, en course.

De Kawasaki à... BMW. Cette fin en queue de poisson n'est pas une surprise. Lorsque Mario Illien s'est lancé dans ce projet, il espérait vendre sa technologie à Kawasaki... qui n'en a pas voulu. Des contacts ont ensuite existé avec BMW, sans plus de résultats concrets.

Hier, le Grison a juste tiré les conclusions qu'imposait sa situation.

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Je te prie de m'excuser Ducat, pas vu que tu avais déjà posté le sujet......................

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Thomas Lüthi observe l'Aprilia révolutionnaire qui sera pilotée par Alex Debon ce week-end: ami ou ennemi?

Un adversaire de plus!GP D'ESPAGNE Pas cinq, mais six Aprilia officielles en piste à Jerez de la Frontera. Dominatrice de la classe 250 cm3, la marque italienne alignera, ce week-end à Jerez de la Frontera, son arme de demain. Ce proto sera piloté par l'Espagnol Alex DebonJEAN-CLAUDE SCHERTENLEIB20 mars 2007
Il n'y aura pas que Jorge Lorenzo (champion du monde en titre et vainqueur du premier GP de la saison 2007), Alex De Angelis, Hector Barberá et Alvaro Bautistá ce week-end sur le chemin de Thomas Lüthi: Aprilia, l'usine qui équipe cinq des huit principaux candidats au titre mondial en 250 cm 3 , fera en effet débuter à Jerez de la Frontera une toute nouvelle moto. Confiée à son pilote de développement, l'Espagnol Alex Debon.

La moto millésime... 2008
Un moteur révolutionnaire. Depuis le début de la saison, Tom et les quatre autres pilotes officiels de la marque ont eu l'occasion de travailler avec deux châssis différents, dans lequel est installé un moteur qui n'est qu'une simple évolution du propulseur champion du monde l'an dernier: «Depuis plusieurs semaines, Alex Debón développe un tout nouveau moteur; dans un premier temps, nous ne pensions pas l'utiliser dès cette saison, à moins d'en être obligé. Mais...» C'est ce que disait l'ingénieur en chef d'Aprilia, Gigi Dall'Igna, il y a quelques semaines. Or, Debon utilisera ce week-end la nouvelle arme de Noale, l'Espagnol disposant pour l'occasion d'une wild card.

Ennemi ou allié? Un ennemi de plus, dans le jardin de Tom? Oui et non. Oui parce que, si cette moto a déjà atteint un niveau suffisant de fiabilité, Debón sera un candidat au podium du GP d'Espagne. Mais non... parce que si tel devait être le cas, Lüthi comme les autres pilotes officiels Aprilia, pourraient recevoir en cours de saison déjà cette nouvelle machine.

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Zoom
Shinya Nakano
L'équipe KONICA MINOLTA Honda se montre confiante à la veille du Grand Prix d'Espagne qui se déroulera ce week-end sur le circuit de Jerez.

Lors de l'épreuve d'ouverture organisée il y a une dizaine de jours au Qatar, Shinya Nakano a obtenu une honnête dixième place.

Le pilote japonais avait alors pour objectif de marquer quelques points pour ce qui était sa première course au guidon d'une Honda chaussée en Michelin. Bien évidemment, Shinya et toute l'équipe KONICA MINOLTA Honda entendent désormais faire mieux. Pour cela, les techniciens du Team italien ont étudié de près les relevés de l'acquisition de données de la Honda RC212V afin d'optimiser les réglages et procurer au pilote la confiance qui lui fait actuellement défaut en entrée de virage.

Le circuit de Jerez, nettement plus sinueux que celui de Doha, devrait davantage convenir à Shinya et à sa Honda.

Gianluca Montiron – Team Manager KONICA MINOLTA Honda
“Nous attendons tous de chacun un effort maximum, le pilote, l'équipe et moi-même ; c'est la façon dont nous envisageons la compétition et c'est pour cela que nous serons à 100 % à Jerez. Le Qatar fut la première course d'une longue saison, et je pense qu'il faudra attendre encore trois ou quatre Grands Prix pour avoir une vision claire du rapport de force avec nos adversaires. Quoi qu'il en soit, nous allons travailler dur pour nous rapprocher à chaque sortie des meilleurs. A Jerez, notre objectif sera de finir dans le top 6. Je suis convaincu que nous disposons du meilleur package existant en MotoGP mais il faut que tout soit bien en place pour que Shinya puisse l'utiliser correctement. Nous avons collecté des informations précieuses lors du premier Grand Prix et celles-ci nous seront utiles ce week-end pour améliorer dans tous les secteurs.”

Shinya Nakano – Pilote, KONICA MINOLTA Honda
“Nous avons beaucoup appris sur la moto au Qatar, mais nous n'avons pas pris un bon départ, ce qui est primordial à Jerez. Il va donc falloir que l'on améliore sérieusement cela.

Ceci étant, nous n'avons pas connu de problème majeur à Doha. La moto était stable et se comportait bien partout, mais il nous manque encore un petit quelque chose pour franchir une étape supplémentaire. Tout le monde me dit que j'ai un style fluide, issu de la 250, et que cela devrait parfaitement convenir aux exigences de ces nouvelles 800. J'ai essayé de changer de style par le passé, en étant plus agressif au freinage, mais cela ne m'a pas vraiment réussi… Je vais donc revenir à ce que je sais faire le mieux, mais j'ai besoin pour cela d'avoir un très bon feeling avec le pneu avant. Mon pilotage devrait par ailleurs être un avantage au niveau de la gestion des pneumatiques puisque je les sollicite assez peu. J'aime beaucoup le circuit de Jerez et j'y ai souvent obtenu de bons résultats, aussi bien aux essais qu'en course. J'espère qu'il en sera de même cette année. Il y a toujours une atmosphère très spéciale sur ce circuit, et c'est généralement l'une des meilleures courses de la saison. C'est très agréable de piloter devant autant de fans, et je suis content car ce week-end mon père fera le voyage du Japon pour venir me voir. Mes parents sont déjà venus sur plusieurs Grands Prix européens mais jamais à Jerez. Je pense qu'il appréciera !”

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20 équipes engagées au Championnat du monde d'endurance

La liste définitive des 20 équipes permanentes qui s'engagent à participer au Championnat du monde d'endurance, qui débutera le 21 avril par les 24 heures du Mans moto, a été rendue publique, mardi, par la Fédération internationale de motocyclisme (FIM).

Championnat du monde d'endurance 2007

Les équipes:
N.1 Vincent Philippe, Matthieu Lagrive, Julien Da Costa (Fra-Fra-Fra/Suzuki)
N.3 Warwick Nowland, Richard Glenn, Didier van Keymeulen
(Aus-G-B-BEL/Yamaha Phase One)
N.4 Hans Westra, Jeff Vermeulen, Patrick de la Ruelle
(BEL-BEL-BEL/Ducati Primo Red Fox Racing)
N.5 Lennart van Howelingen, Arno Visscher, Niggi Schmassmann
(P-B-P-B-Sui/Suzuki Eurosport Benelux)
N.6 Olivier Depoorter, Serge Fischer, Michel Nickmans
(BEL-Lux-BEL/Yamaha Zone rouge)
N.7 Igor Jerman, Sébastien Scarnato, Damien Cudlin, Thomas
Hinterreiter (Slo-Fra-Aus-Aut/Yamaha Autriche)
N.8 David Morillon, Patric Muff, Horst Saiger (Fra-Sui-Aut/Kawasaki Bolliger Team)
N.9 Paolo Tessari, Will Gruy, Riccardo Ricci, Alberto Collino (Ita-USA-Ita-Ita/Yamaha
Amadeus X One)
N.11 Steve Plater, Gwen Giabbani, Frédéric Moreira (G-B-Fra-Fra/Kawasaki France)
N.12 Tobias Andersson, Lars Carlbark, Andi Notman, Nicklas
Carlberg (Suè-Suè-G-B-Suè/Suzuki Suède)
N.14 Sandor Bitter, Damon Rowley, Tomas Miskvski, Martin Kuzma
(Hon-G-B-Tch-Svq/Yamaha Maco Moto Racing)
N.16 Damien Chêne, Stéphane Kokes, Pascal Grosjean
(Fra-Fra-Fra/Kawasaki Raffin Motos)
N.21 Matti Seidel, Henrik Meyer, Thomas Roth
(All-All-All/Honda RMT 21)
N.30 Alexandre Lagrive, Yvan Genestier
(Fra-Fra/Suzuki Genous Team Racing)
N.38 Erwan Nigon, Julien Millet, Fernandes Joao Contente
(Fra-Fra-Por/Yamaha Endurance Moto 38)
N.44 Moreno Codeluppi, Stefano Gugliotta, Andrea Fanotto
(Ita-Sui-Ita/Suzuki No Limits)
N.95 Jose Luis Cardoso, Ivan Silva, Mashel Mohamed A.J. Al
Naimi, Ahmed Ibrahim M.A.Hassan
(Esp-Esp-Qat-Qat/Kawasaki Qatar Endurance Racing Team)
N.100 Nicolas Jaulneau, Marcel Levrel, Cédric Louvel, Jérôme
Guyet
(Fra-Fra-Fra-Fra/Suzuki Endurance Moto 45)
N.134 Christophe Alluard, Franck Giroguy, Guillaume Greleaud,
Franck Gaziello
(Fra-Fra-Fra-Fra/Suzuki ABG Performance)
N.666 James Hutchins, Olivier Ulmann, Alexander Cudlin
(G-B-Fra-Aus/Kawasaki Diablo 666 Bolliger)

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GP Espagne

Voici ce qu'ont dit les principaux protagonistes après les essais libres 1 et 2 du Grand Prix d'Espagne MotoGP, vendredi.

Carlos Checa (Honda LCR, 11e et 1er) : "C'est bien d'être devant mais je ne m'emballe pas car les chronos sont très serrés. Depuis la course au Qatar, les changements à l'avant ont rendu la moto plus confortable au freinage et dans les changements de direction. C'est un feeling bien plus positif."

Casey Stoner (Ducati MotoGP, 4e) : "Ça va mais je suppose que nous ne devions pas faire moins. Tout le monde dit que la Ducati est rapide en pointe et que c'est la seule raison pour laquelle nous avons été devant lors de la dernière course mais nous y sommes toujours là, même s'il n'y a pas de grandes lignes droites. Ducati prouve donc avoir un bon package. Il nous reste des choses à améliorer un peu le grip à l'arrière et la facilité à tourner en entrées et en milieux de virages. Samedi, nous aurons à ajuster la suspension et la géometrie. Autrement, nous sommes plutôt contents de notre set-up de course."

Loris Capirossi (Ducati MotoGP, 11e) : "Nous avons démarré avec un set-up similaire au Qatar et nous avons perdu la plupart de la première séance car ce n'était pas le meilleur choix pour cette piste. Nous avons essayé de trouver plus de traction plus cela signifie je n'ai pas eu assez de feeling avec l'avant. Cet après-midi, nous sommes revenus à un set-up standard, et les choses ont commencé à être meilleures. Je peux maintenant tourner en 1:41.5 ou 1:41.6 mais nous avons encore besoin de passer une étape car notre objectif est sous 1:41s. Samedi matin, je vais faire une mini-course pour vérifier l'endurance des pneus."

John Hopkins (Suzuki, 5e et 7e) : "Nous sommes parti pour un bon week-end. J'ai dû faire un pari sur mon choix de pneus car je n'ai pas tourné en tests IRTA et je n'avais pas beaucoup d'informations. Apparemment, ce que nous avons est bon et il nous faut travailler à avoir le meilleur grip possible. Je ressens toujours une douleur et c'est un circuit plus physique que le Qatar."

Chris Vermeulen (Suzuki, 12e et 8e) : "Le pneu différent testé cet après-midi nous adonné un peu plus de grip. Après quelques changements mineurs sur la suspension, je suis parvenu à faire mon tour le plus rapide en pneus de course. La moto est bien, je peux tourner 1 min 41 sec assez facilement."

Kousuke Akiyoshi (Suzuki, 20e et 20e) : "Je connais à présent mieux la piste et je suis impatient d'y retourner samedi et dimanche, pour ma course en Europe."

Valentino Rossi (Yamaha Factory, 8e et 5e) : "Nous avons vraiment été à la peine. Les conditions de piste n'étaient pas prafaites et les pneus glissaient trop. Nous avons travaillé après avoir fait ce constat et l'après-midi, nous sommes remonté 4e (au temps cumulés de la journée), ce qui n'est pas si mal. Les six premiers sont dans un mouchoir. La course va être corsée."

Shinya Nakano (Honda Konica, 10e et 19e) : "C'est assez simple, ce n'était pas mon jour. Il faut bien évidemment que l'on comprenne pourquoi nous sommes en pareille position. Le feeling que j'ai avec la moto est différent, même avec des réglages similaires (aux tests IRTA); elle ne tourne pas aussi bien et je ne suis pas très super avec l'avant. J'avais déjà ce problème ce matin et nous avons essayé de le corriger mais en allant certainement dans la mauvaise direction. J'ai besoin de davantage de confiance dans le pneu avant."

Gianluca Montiron (Honda Konica, team manager) : "Il faut être positif et nous dire que demain sera un autre jour. Cela n'a pas été facile pour nous puisque Shinya n'a pas réussi à rouler dans les chronos qui étaient les siens le mois dernier, lors des tests IRTA. Evidemment, aucun d'entre nous ne s'attendait à cela… Il va donc falloir se pencher sur le problème et tout faire pour aider notre pilote à retrouver sa place. Nous allons certainement revenir aux réglages que nous utilisions le mois dernier."

Giulio Bernardelle (Honda Konica, directeur technique) : "Nous ne sommes pas satisfaits car si nous avions été capables de rouler aussi vite que lors de nos derniers tests à Jerez, Shinya aurait été aujourd'hui en 6e ou 7e position. Nous avons démarré avec les réglages du mois dernier mais la température du circuit était nettement plus froide et nos réglages n'étaient pas satisfaisants. Cet après-midi la situation était similaire à ce qu'elle avait été le mois dernier mais Shinya manquait de feeling avec l'avant de la moto dans les entrées de virages. Il était très vite à la limite et n'est pas parvenu par la suite à améliorer. Il a aussi du mal à garder sa trajectoire dans les virages. Nous avons essayé des réglages complètement différents sur ses deux motos, et il va nous falloir maintenant décortiquer tout ça et travailler avec Michelin pour essayer de donner à Shinya un meilleur feeling avec l'avant de sa Honda."

Randy de Puniet (Kawasaki Racing, 16e et 14e) : "Ce week-end n'a vraiment pas commencé comme escompté : nous avons eu de gros problèmes avec l'arrière de la machine. Elle glissait dans presque tous les virages. Nous avons essayé différents pneus mais sans grand résultat."

Olivier Jacque (Kawasaki Racing, 17e et 18e) : "ce matin, nous n'avions pas du tout de grip à l'arrière. J'espérais une amélioration cet après-midi avec l'augmentation de la température de la piste, mais les progrès ont été insuffisants. L'arrière reste trop glissant et ne procure aucune traction."

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Pedrosa devant Rossi sur la grille du Grand Prix d'Espagne

Le duel entre Rossi (G) et Pedrosa promet d'être intense.

Le jeune Espagnol Dani Pedrosa (Honda), 21 ans, sera en position de pointe des MotoGP dimanche au départ du Grand Prix d'Espagne, devant son public, et devant l'Italien Valentino Rossi (Yamaha) qui n'a pu prendre que la 2e place des qualifications de samedi.

Pedrosa, déjà trois fois champion du monde, une fois en 125 et deux fois en 250, était le meilleur débutant l'an dernier en MotoGP, avec 2 victoires pour sa première saison. Il a signé sur le circuit de Jerez, devant un public très enthousiaste, la 5e pole position de sa carrière chez les grands, et avec la manière. A une minute de la fin de la séance, Pedrosa a battu de 0.05 seconde le chrono du septuple champion du monde italien.

"Ce sera une course difficile dimanche, mais c'est une bonne chose d'être sur la première ligne", a résumé l'Espagnol. L'an dernier, il avait terminé 2e à Jerez derrière l'Italien Loris Capirossi (Ducati), 15e chrono samedi. Pendant la plus grande partie de la séance, Rossi a partagé le sommet de la feuille de temps avec un autre jeune loup, l'Australien Casey Stoner (Ducati), victorieux au Qatar en ouverture de la saison. Mais c'est finalement un autre Espagnol, Carlos Checa (Honda), qui sera de l'autre côté de Rossi sur une première ligne 100 % Michelin.

Deux pilotes ont chuté lourdement: en 125, le jeune Français Mike di Meglio s'est cassé la clavicule gauche et s'est fait poser des points de suture au menton; en 250 l'Italien Roberto Locatelli est parti à l'hôpital de Cadix avec un traumatisme crânien et une fracture ouverte de la cheville gauche. Dans ces deux catégories, les Aprilia ont fait la razzia et les positions de pointe ont été acquises, sans grande surprise, par l'Italien Mattia Pasini en 125 et l'Espagnol Jorge Lorenzo, champion du monde en titre, en 250.

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Roberto Locatelli dans un coma artificiel

Le pilote italien Roberto Locatelli, victime d'une chute samedi après-midi pendant les essais des 250 cc au Grand Prix d'Espagne moto, était dimanche matin dans un coma artificiel provoqué par les médecins, a-t-on appris auprès du service médical du circuit.

Locatelli, 32 ans, champion du monde 2000 en 125 cc, était parti à l'hôpital de Cadix avec notamment un traumatisme crânien et une fracture ouverte de la cheville gauche, qui a été opérée samedi. L'Italien, né à Bergame, souffre également d'un traumatisme cervical et de multiples fractures au visage. Il a été intubé et devra rester plusieurs jours en soins intensifs. Son état est grave mais les médecins sont optimistes. Un deuxième scanner était prévu dans la journée de dimanche.

L'Espagnol Jorge Lorenzo, champion du monde en titre, a dédié samedi sa pole position à Locatelli, et souhaité qu'il se rétablisse au plus vite. Au moment de sa chute, Locatelli avait réalisé le 7e temps des 250 cc au guidon de sa Gilera. Cinquième du championnat du monde 250 cc l'an dernier, il n'a plus gagné de course depuis le Grand Prix d'Allemagne 2004, en 125cc.

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Jamais à court d'idées, Valentino Rossi et quelques-uns des membres de son fan-club ont simulé une partie de bowling pour fêter cette nouvelle victoire. Strike parfait

Valentino Rossi: le strike parfaitMOTOGP Le génial Italien a rappelé, aux Espagnols et à Pedrosa en particulier, qu'il était bien le maître du jeuJEAN-CLAUDE SCHERTENLEIB25 mars 2007

Il faut dire que depuis des années, l'Italie et l'Espagne tiennent les rôles principaux en GP: ainsi, ce week-end, 41 des 83 pilotes en piste provenaient de ces deux pays. Et on a enregistré une victoire espagnole (Lorenzo en 250), un succès italien (Rossi en MotoGP); on ajoutera à peine que le triomphe du Hongrois Talmacsi en 125 a été obtenu... sur une moto transalpine, engagée par un team ibérique!

Tout cela pour vous dire que le bouillant Emilio, persuadé que «son» Dani Pedrosa allait donner la leçon à Valentino Rossi, fait peine à voir en ce dimanche de soleil: «Le titre mondial, ce ne sera pas cette année...», lance-t-il alors que Rossi fait le fou sur le côté de la piste. Que Pedrosa rentre à son stand battu, abattu. Là-bas, au pied de l'une des tribunes surchauffées, Rossi a fait aligner quelques-uns des membres de son fan-club, déguisés en quilles. Il s'est placé, a lancé une boule imaginaire, il a réussi le strike parfait: «Quand on a les bons outils, c'est plus facile!»

Sur la piste, Rossi a fait la course en tête. Et quand il a augmenté son rythme, Pedrosa est resté scotché sur place (c'est une image...) Maître Valentino, battu au Qatar deux semaines plus tôt, a juste voulu rappeler à la première occasion qu'il entendait rester le maître du jeu.