Je vais mettre petit à petit, plus envie de tout perdre
Après cette mise en bouche, voilà le plat de résistance, mon CR de ce week-end de GP, qui pour une fois sera agrémenté de photos de mon crû vu que je disposais d'un appareil (tout pourri comparé à ceux des autres forumeurs, mais c'est pas grave
)
Jeudi
Eh oui, ce coup-ci, et pour la première fois, je vais assister au GP de France (il était temps, il s'agit de mon 7e GP !
). Mieux encore, on va profiter de ce GP à fond puisque on sera là à écumer le circuit Bugatti dès le vendredi. Mais pourquoi "on" ? Parce que je viens avec un ami pour qui ce sera un baptême du feu.
L'expérience du camping à Magny-Cours m'ayant pas mal refroidi (c'est le cas de le dire
), on arrive à se débrouiller pour être hébergés chez fazer72 et sa famille (que je ne remercierais jamais assez
).
Cerise sur le gâteau, xleu, une semaine avant le GP, nous propose des pass paddocks pour le vendredi matin, un rêve de gosse qui se réalise
Mais avant tout cela, il faut d'abord se rendre sur le circuit, tiens d'ailleurs, voilà mon collègue qui débarque en Triumph Street Triple, il est 15h45, il fait un temps estival, le moral est au beau fixe.
Le temps d'un quart d'heure on réunit nos affaires, on s'équipe pour ce trajet d'à peu près 2h, et vers 16h on descend l'escalier pour rejoindre notre destrier, euphoriques.
Et là, horreur. Plus de moto. Nulle part. En 15 minutes, elle a pas pu aller bien loin, on se lance alors dans des recherches dans tout le quartier, en blouson, casqués, en plein cagnard, avant de se rendre à l'évidence, on n'ira pas au Mans en moto. Voire même on n'ira pas au Mans du tout. Mon ami est suffisamment écœuré pour ne plus vouloir partir, ça se comprend. Pour ma part, je ne peux renoncer à ce week-end qui me fait miroiter depuis plus d'un mois.
Plus qu'une seule solution pour rejoindre le trou perdu où vit fazer's family (et ce n'est pas une exagération
), le train. Je prépare donc ma valise à la hâte, me fais envoyer les horaires de train (parce que c'est le moment choisi par ma connexion Internet pour lâcher...), et c'est parti pour le trajet en métro, où plutôt une épreuve de slalom entre les valises, parce que je ne suis clairement pas en avance.
J'attrape le train à 3 minutes près (j'ai cru mourir de vieillesse sur les bornes SNCF lors de la commande de mon ticket
), j'ai alors le temps de me remettre de mes émotions et plus rien d'extraordinaire ne se passe jusqu'à mon arrivée. Qu'est-ce que j'aimerais revenir juste 2h en arrière...
Bref, il est temps d'oublier tout ça, puisque fazer vient me chercher à la gare, et que la soirée se passe très bien, même si des problèmes apparaissent. Ayant oublier d'embarquer un casque et un blouson dans ma valise, je deviens un sacré poids mort pour se rendre sur le circuit, situé à 35 kilomètres de là. On va pas dire que ça ne peut pas être pire, il se mettrait à pleuvoir
Vendredi
Autant le dire de suite, le ton employé pour cette journée du vendredi n'aura pas grand chose à voir avec celui employé la veille. En effet, une fois sur un circuit, on a un peu tendance à oublier tous les problèmes, et le vendredi matin y a grandement participé
.
Nous avons retrouvé xleu (qui sera nommé par la suite Big Boss, Grand Maître, Dieu sur Terre… bref tout ça pour dire que lui aussi je ne le remercierai jamais assez
) à l’entrée du paddock, et c’était parti pour un grand tour de manège d’environ 2h30, où je serais comme un gamin dans un magasin de jouets.
On commence par rencontrer Rossi 46 (Laura) ainsi que toute sa famille
Les allées et venues se multiplient, les pilotes MotoGP se rendant à leur box pour la 1ere séance d’essais libres.
Je vais à l’essentiel en vous évitant les photos de pilotes passant en scooter vus de dos (ce n’était pas vraiment le moment de les déranger).
On rencontre par contre des personnalités telles que Rino Salucci (père de Uccio et président du fan club de Rossi),
ou Vittoriano Guareschi (team manager et ancien pilote essayeur chez Ducati).
Big Boss nous fait alors rentrer dans "l'arrière-boutique" du stand Tech 3 MotoGP, là où les caméras ne vont que très peu.
Le plus marquant est l'organisation de toute cette zone, l'espace étant scrupuleusement découpé et utilisé
Les jantes font un poids absolument ridicule
Le dispositif au fond permet d'ajuster la température des couvertures chauffantes
En rouge la température réelle, en vert celle souhaitée
Des pneus pluie, qui n'ont pas servi du week-end heureusement
Nous ne pouvons rentrer dans la section plus "officielle du box", entre autres pour des affaires de sponsor. par conséquent, nous nous dirigeons vers le box Moto2, que doivent se partager Mike, Bradley et Xavier. En parlant de Belge, voilà de quoi les contenter
De l'autre côté du mur
Des gens que je n'aurais jamais pensé voir autrement qu'en photo passent juste devant mes yeux
Christophe Guyot
Stan Perec
Randy Mamola
Pendant ce temps, la séance MotoGP touche à sa fin et nous sommes témoins de nombreuses allées et venues dans la voie des stands
Dans le même temps, les teams Moto2 préparent les machines pour la prochaine séance
Les pilotes, eux se préparent
Et enfourchent ensuite leur destrier mécanique
Nous nous faisons ensuite dégager du box car nous n'avons pas le droit d'être là où nous sommes, mais on en a déjà pas mal profité, non ?
Ce coup-ci, les pilotes MotoGP quittent leur box pour rejoindre leurs quartiers, cela permet de prendre les photos suivantes
Aoki et sa famille (bien content qu'on le reconnaisse
)
On attend alors un peu pour voir Rossi sortir, lorsque c'est le cas je suis tellement long à la détente que je ne ferais rien de plus que l'apercevoir.
Par contre, le mari à fazer arrive à faire adouber son casque par le chevalier de Borgo Panigale (en clair et décodé, il s'est fait signer son casque par Rossi
)
Pour ma part, je me rattrape en faisant dédicacer une superbe photo à Edwards où il est en rose et jaune (pour la voir, jetez un coup d’œil à sa fiche ici
LIEN ), et en faisant une photo avec lui
Grand Maître nous amène ensuite dans le box Moto GP (avant cela, nous avons pu rencontrer Frack
), et nous pouvons ainsi examiner sous toutes les coutures la M1 de Crutchlow (vous ne connaissez pas trop son parcours ? pour vous renseigner, c'est par là
LIEN *fin de l'encart publicitaire*
) Dans ce CR figureront seulement des photos de la machine de l'Anglais, car une partie du carénage de celle d'Edwards était retirée, laissant ainsi visible le moteur
, magnifique mais pas prenable en photo (c'est Grand Maître qui l'a dit
)
EN tout cas Vanjey a fait un superbe boulot avec la déco
Il est alors temps de mettre fin à ce tour de manège, que je ne suis pas prêt d'oublier
Pour l'après-midi nous nous rendons à notre tribune, au garage vert, parce que pour l'instant on n'a pas vu beaucoup de motos tourner
L'emplacement se révèle intéressant, car lieu de nombreux dépassements, on voit les motos assez longtemps (le double droite est assez lent), et il y a un écran géant à proximité. Le beau temps temps étant aussi de la partie, toutes les conditions sont réunies pour passer un bel après-midi (un Sudiste qui chope un coup de soleil dans la Sarthe, qui l'eût cru ?
)
Pour les photos en action, il vaut mieux laisser ça aux spécialistes
Pendant la séance de MotoGP, Cal (dont on a admiré la M1 pendant de longues minutes), chute devant nos yeux, quand je le dis que je porte la poisse...
Avant la fin de la séance Moto2, je rejoins Tigroon et evenakano sur la butte située à côté de notre tribune (l'emplacement vaut le coup, mais vaut mieux arriver en avance le samedi et le dimanche pour en profiter). On en profite pour faire connaissance
A la fin de la dernière séance Moto2, je me dirige vers l'endroit ou aura lieu la rencontre pilotes, et ce 2 heures en avance afin d'être bien placé. Je n'ai pas été le seul à avoir eu cette idée puisque je tombe sur valentinette, et que l'on se retrouve au 5e-6e rang de spectateurs, à la fois très proche (pour voir les pilotes) que très loin (pour les dédicaces ).
Je me dis que jusqu'à 19h15 et l'arrivée prévue de Rossi, j'ai le temps de me faufiler. Hélas, Rossi sera le premier pilote à débarquer à 18h et c'est le début d'une véritable émeute. Évidemment, au moment d'immortaliser son arrivée, la batterie de mon appareil photo tombe à plat, sinon ça ne serait pas drôle
. Pour couronner le tout, je rate la dédicace d'une vingtaine de centimètres (entre autres parce que Valentino ne voit pas les stylos dans les spirales d'un calepin
)
En revanche, je me retrouve bien placé non seulement pour obtenir les dédicaces d'autres pilotes (Crutchlow, Bautista, Abraham, Barbera, Louis Rossi, Debise, Cluzel et Di Meglio, les scans viendront
), mais aussi pour pouvoir poser des questions aux pilotes (j'ai une réputation à défendre quand même).
Voilà les questions
à Crutchlow: "Que préfères-tu piloter entre la M1, plus puissante mais avec plus d'électronique, et la R1, plus lourde et moins "assistée" ?"
Cal répond que sa préférée c'était la R6 de 2009
à Dovizioso: "A Estoril tu as doublé Rossi dans la dernière ligne droite, c'était une stratégie de ta part ou non ?" Il dit alors qu'il a eu énormément de mal à suivre Valentino pendant la course, et que le dépasser au freinage était presque impossible. S'il avait pu le dépasser avant il l'aurait fait. Il a profité du fait que Rossi ait fait une petite erreur dans le dernier virage pour le déboîter, bref ce n'était pas vraiment une stratégie de sa part.
aux français: "J'ai eu la chance de voir Louis Rossi au Scorpion Masters organisé en novembre dernier au pôle mécanique d'Alès. Ça vous dirait de venir pour la prochaine édition qui aura probablement lieu ?" Valentin est OK, Jules et Mike aussi si leur contrat le leur permet
Bref, après 4h30 de bain de foule, nous voilà (Tigroon et evenakano m'avaient rejoint) en retard pour le rasso du fofo. A vrai dire nous ne serons pas les seuls (fazer pris dans les bouchons, Margotte et valentinette qui nous snobent
), mais il y a déjà un monde fou au totem 24h du Mans.
Les appareils photos crépitent, on a l'impression d'avoir délocalisé le festival de Cannes au Mans. Pas de tapis rouge. Qu'à cela ne tienne, on a déjà les marches
Vers 22h il est temps de partir, et de terminer cette journée absolument inoubliable
SAMEDI