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Re : Jerez de la Frontera 2017 -
20/05/2017, 09h33
Je joint ci-dessous le CR de Xavier qui roulait donc en Guzzi 1100 California.
C'est un peu long mais c'est bien écrit. A suivre quelques photos.
Excursion moto au Grand Prix de Jerez du 4 mai 2017 au 9 mai 2017
Jeudi 4 mai 2017
Rendez vous 8 h 30 à la station service du Centre Leclerc de St Paul les Dax
A 8 h 20 je suis au rdv, mes amis motards sont déjà là, prêts pour le départ.
Cécile est venu nous soutenir et immortaliser le départ avec quelques photos.
A 8 h30 nous partons chez David à Saubrigues où Olivier est déjà sur place.
Arrivée à 9 h chez David : magnifique villa et super accueil : café, croissants...
Après un coup d'oeil sur la carte c'est Olivier qui sera notre ouvreur.
Départ à 9 h 20 après la photo souvenir. Cette fois c'est parti, plus de 700 km nous attendent...
10 mn à peine après le départ, 1er incident : ma moto s'arrête. Çà commence bien, certes le cadre est magnifique, je suis devant les marais d'Orx mais il faut trouver la panne. Je n'ai plus de courant, je soulève la selle et m'aperçois que la cosse de batterie positive est cassée. Les premiers ont fait demi tour et viennent à notre rencontre. J'ai les outils et avec David et Régis la réparation est faite en 15 mn, à 9h50 nous sommes repartis. Direction Bayonne via Ondres puis autoroute arrêt aux péages de Biarritz , Biriatou consignes sortie 19 après le péage d'Irun,
Roch ferme la marche, je suis juste devant mais nous sommes retardé par 2 camions qui se doublent …
Les 6 autres sont devant et avec Roch on sort à la sortie 19 ; manque de chance changement à la dernière minute nos collègues ne sont pas sortis. On décide donc de reprendre l'autoroute et nous verrons à la prochaine sortie. Avant la sortie suivante, je m'arrête sur la bande d'arrêt d'urgence et je demande à Roch ce qu'il en pense. Il me dit on continue, ils nous attendent certainement plus loin, Il s'aperçoit qu'un témoin de pression défectueuse vient de s'allumer sur sa moto. ??? Quelques km plus loin, il est 11 h 15 je ne le vois plus dans mon rétro. Je m'arrête sur la bande d'arrêt d'urgence (photo) Roch m'a laissé un message mais je ne peux pas l'écouter, problème de paramétrage de la messagerie vocale : eh oui, nous sommes en Espagne ! J'appelle Roch, il a crevé. Il s'est arrêté à une borne SOS, il attend la dépanneuse.et me dit de continuer, que les autres sont après le péage direction Vitoria.
Décidément nous ne sommes pas arrivés, nous avons fait à peine 100 km. Je continue, j'arrive au péage où l'on prend le ticket, je ne vois personne, je continue jusqu'à la 1ere station et je les vois à la dernière minute, je m'arrête. Ils étaient déjà informés de la crevaison de Roch. Dédé m'avait laissé un message vocal mais de toute façon je ne peux les consulter . En fait il m'informait de la crevaison de Roch et me disait qu'ils nous attendaient à cette station. L'important était de s'être retrouvé.
Je fais le plein et on décide de manger en attendant que Roch soit dépanné. Il est 11 h 45.
A 13 h on a fini de manger. On attend Roch qui arrive rapidement, il raconte brièvement sa mésaventure qui lui a coupé l'appétit et nous repartons vers 13 h 15 direction Vitoria-Gasteiz via l'autoroute. Au 2ème péage nouvel incident, Xavier n'a plus sa carte bleue. Il a omis de refermer sa sacoche réservoir et avec les vibrations, la carte est tombée sans qu'il s'en rende compte...
Appel à sa banque pour faire opposition et on repart il est 15 h 15. Il nous reste la moitié du trajet à faire
Après 2 ravitaillements supplémentaires et 350 km environs de voie rapide gratuite, on arrive à 18 km de l'hôtel . Dernier ravitaillement et dernière surprise (enfin celle que je croyais la dernière de la journée ) Au moment de repartir de la station, la Guzzi ne démarre pas. Le temps de donner l'alerte, 4 de nos camarades sont déjà partis. Ce n'est pas grave nous sommes presque arrivés ; On va se rejoindre à l'hôtel. Après un coup de câble par un employé de la station (bien sympa) c'est reparti à 150 km/h sur les derniers kms. Je suis en tête du groupe et je préfère prendre la 2eme sortie ce qui inquiète Dédé. On sort donc au Sud de la ville ce qui nous permet de prendre la rocade pour rejoindre l'hôtel. Nous ne sommes pas au bout de nos peines, on demande la route pour trouver l'hôtel et un autochtone nous accompagne un bout de chemin mais je sens l'embrayage de la Guzzi qui fonctionne mal. Il est sans doute déréglé mais je ne peux m'arrêter car je n'ai plus de batterie. Je décide donc de continuer et de faire un tour le temps que notre guide improvisé donne les explications à notre interprète. Après un tour du quartier je récupère mes camarades et on finit enfin par trouver l'hôtel. J'ai 730 km au compteur depuis Dax. Nos compères sont déjà devant une bière bien fraîche qui nous fait saliver... Comme dirait Gilles elle ne va pas toucher les bords !!!
On discute de notre aventure en dégustant notre nectar et on va ensuite prendre possession de nos chambres après avoir rassuré nos familles que tout le monde était à bon port malgré toutes nos péripéties...Mise en sécurité des motos au sous sol, et après une bonne douche dans un hôtel 4 étoiles (merci Mathilde) repas bien mérité à 22 h. très copieux : entrée , plat, dessert, vin bouché et eau gazeuse 10€ : elle est pas belle la vie !
Retour à la chambre minuit pour une bonne nuit réparatrice. RV demain matin 8 h pour le petit déj avant de réparer la Guzzi avec la famille Come.
Vendredi 5 mai 2017
7h réveil (Régis est matinal)
8h petit déjeuner
8h30 mécanique au garage avec 2 vrais mécanos, Formidable à 8 h 45 tout est réparé embrayage et batterie : merci David et Régis !
A 9 h 30 alors que nous étions prêt à partir, la pluie arrive. Nous nous équipons en tenue de pluie sous l'abri garage du parking de l'hôtel et attendons que l'averse se calme.
A 10 h 20 malgré une pluie fine, nous décidons de partir. Aujourd'hui direction Jerez via Caceres, Mérida, Séville et Lebrija.
Pluie fine jusqu'à Caceres puis le soleil arrive. Après un ravitaillement à Mérida (il était temps) nous arrivons à Séville vers 14h30. Ce sont les fêtes de Séville : c'est magnifique, les chevaux, les calèches, les sévillannes, les orangers en pleine rue merci Olivier et David de nous avoir concocté ce parcours. Après tous mes déboires de la veille, j'offre ma tournée au restaurant El Espigeon Centro où la serveuse parle français. Dédé a été impressionné par l'accueil de toute l'équipe du restaurant à notre égard. On décide de manger à cet endroit fort sympatique en terrasse. Pour ma part j'ai pris une entrecôte : délicieuse, d'autres aurons préféré la morue.
Il est un peu plus de 16 h lorsque nous reprenons nos montures pour faire le plein à la sortie de Séville à 16 h 30, direction Lébrija notre destination pour la villa.
Arrivée vers 17 h 30 sur Lebrija et après un peu de jardinage pour trouver le bon WP, nous récoltons le fruit de notre recherche : une magnifique villa avec piscine (fermée certes) et toutes les commodités, cuisine en marbre, salon, sam, terrasse extérieure avec tables, 4 chambres dont une suite parentale. Bon accueil des propriétaires qui nous recommande surtout de ne pas boire l'eau : il y a une fontaine d'eau minérale. (On comprend mieux après)
Chacun fait son choix, Dédé et Gilles ont la suite parentale avec sdb et wc attenant (sans eau certes) mais c'est très beau, Roch et Xavier une chambre à 2 lits jumeaux , Olivier , Régis et David une chambre à 3 lits jumeaux et moi j'hérite d'une chambre avec un grand lit ma foi c'est pas mal.
509 km parcourus aujourd'hui, un peu de repos jusqu'à 20h30 n'est pas de refus. 20H30 départ en moto pour diner au centre ville de Lebrija à 4 km. Excellent repas : chipirons, bacalao etc con cerveça por favor + dessert maison. Retour à la villa vers 23h. Rv demain matin au même endroit pour le petit déjeuner vers 9 h.
Samedi 6 mai 2017
réveil à 7 h. Après une nuit réparatrice les premiers levés ont de l'eau chaude, pour les autres une douche froide ça réveille !
Xavier nous fait le café et nous presse un jus d'orange que David et Olivier sont allés cueillir sur l'arbre dans le parc : un délice,
8h30 préparation des motos et c'est l'heure du départ pour Lébrija où nous prenons le petit déjeuner :
café avec tartine au beurre salé (je ne suis pas dépaysé !) Le tout pour 2€ par personne ça va !
9h45 départ pour le circuit arrivée sur site vers 10h15 : impressionnant le parc moto. On attache les motos (on ne sait jamais) puis David nous distribue les billets. 5 mn plus tard nous sommes déjà sur le circuit. On entend les motos rugir et David se prend déjà pour Rossi ! (faut dire qu'il a déjà la casquette). On s'installe sur la pelouse pour les essais libres : c'est grandiose !
Le soleil commence à chauffer. Un peu de crème solaire s'impose on avoisine déjà les 25°C à 11h
on décide de faire le tour du circuit tout en s'arrêtant boire une bière de temps en temps (chaleur oblige) Je propose de manger un sandwich mais la séance d'essai qualificatif reprend et le temps passe si vite que les séances se terminent et il est déjà 16h, David propose d'aller en ville car il y a du spectacle. Mais des milliers de motards qui décident de partir en même temps nous obligent à retarder notre départ. Nous décidons donc de laisser passer une demi heure pour que le trafic soit plus fluide.
17 h le parc commence à se vider, on va y aller, Mais la Guzzi ne démarre pas. Je suis maudit. Après vérification des connexions, il faut se rendre à l'évidence, la batterie est déchargée. Il faut démarrer à la poussette. David et Régis (toujours eux) me pousse mais la Guzzi ne veut rien savoir, elle compresse encore malgré ses 19 ans ! Heureusement un groupe d'Espagnol arrive en renfort et la Guzzi ne peut résister à la puissance andalouse. Elle vrombit de son plus beau son, quelques mètres plus loin, comme si elle voulait se faire pardonner... Après remerciements à nos amis motards espagnols je rejoins mes compères et je leur propose de rentrer à la villa seul pour ne pas les ennuyer. Il n'en est pas question me disent ils : on part ensemble , on rentre ensemble ! Soit ! A la sortie du circuit David et Olivier repère un stand improvisé en garage pour la circonstance : changement de pneus, réparations diverses. Pourquoi pas une batterie. David va se renseigner et revient avec le sourire : c'est bon ils ont des batteries !
Effectivement une demi heure plus tard je suis soulagé (de 90€) j'ai une batterie neuve. Je suis plus serein pour repartir avec eux pour la visite de Jerez. C'est impressionnant, la ville est envahie par les motards. Je n'ai jamais vu autant de motos de ma vie. L'ambiance du circuit s'est déplacée en ville et est omniprésente. Des centaines de motards après avoir quitté le circuit, font leur show. Qui un burn, qui une accélération au rupteur, qui une roue arrière tout cela devant le nez de la Guardia Civil venue si nombreux qu'on se serait cru aux fêtes de Dax !
A 18h on décide (enfin) d'aller manger. On commence à avoir l'estomac dans les talons ! (n'est ce pas Gilles ?)Direction El puerto de Santa Maria à 20 km, c'est un cortège ininterrompu de motos mêlées à quelques « coches » égarées dont elles même se demandent ce qu'elles font au milieu des 2 roues avides de facéties en tout genre. David nous l'avait conseillé : on n'est pas déçu. Il fallait le voir. Merci David !
19h on arrive enfin à destination. Il faut maintenant penser à manger. Ce sera notre seul repas aujourd'hui. Avec Gilles et Dédé on part à la recherche d'un resto non loin de l'allée centrale où nous avons garé les motos. On finit par trouver une place sympathique avec 2 bars (selon Dédé) et resto selon moi ; toute une histoire là aussi que seul Dédé nous racontera encore pendant plusieurs décennies...
23h retour à la villa. 70 km parcourus. Bonne nouvelle l'eau coule, le lavabo de Dédé est débouché, la robinetterie changée... On est pas bien ici ! 23H30 tout le monde est au lit car demain départ 8h pour la course : c'est quand même pour ça qu'on est venu !.. Il est 0h35, j'entends quelqu'un qui ronfle déjà …
dimanche 7 mai 2015
lever 7h toilette et à 8h tout le monde est prêt pour le départ. Aujourd'hui c'est le grand jour,
A 8h30 on s'arrête pour le petit déjeuner à El Cuervo, village situé à 5 km sur la route du circuit.
A 9h30 nous sommes déjà sur place sous un soleil de plomb, mais heureusement le vent se lève et climatise l'atmosphère. La foule est dense et du coup le groupe se scinde en deux. En effet David, Régis et Olivier nous ont distancé et nous, nous avons pris la même entrée que la veille. Lorsque nous nous en apercevons, eux sont déjà quasi en place. Ce n'est pas grave nous trouvons une place à l'ombre qui convient parfaitement à Roch ! Avec les portables on arrive à se joindre rapidement et avec les jumelles on aperçoit nos camarades souffrir de la chaleur alors que nous sommes bien installés à l'ombre. Un trio espagnol particulièrement sympathique nous proposent même à boire !
A 11h, c'est la 1ère course catégorie moto 3 : impressionnant, ils ont tous les mêmes motos donc c'est le pilotage qui fait la différence. Ce sont les futurs pilotes GP de demain. C'est le pilote local espagnol Jorge Martin qui avait signé la pôle devant un autre espagnol A Canet. C'est ce dernier qui remportera la course, Martin sera victime d'une chute devant nos yeux.
12 h 2ème course Moto 2 : c'est encore un espagnol Alex Marquez qui s'élance le premier dans cette catégorie intermédiaire avec des cylindrée de 600cc. C'est l'antichambre de la catégorie suprême Moto GP. La lutte est acharnée et la course passionnante mais le pilote espagnol est le plus fort et domine la course de bout en bout. Alex Marquez remporte la course avec 3,442s d'avance sur l'italien F Bagnaia,
Il est 12h45 et la surprise nous vient du ciel où nous découvrons la parade de la patrouille espagnole. 5 passages successifs feront la fierté des spectateurs espagnols et raviront les autres.
Ensuite une démonstration d'une aile delta avec ses figures acrobatiques nous laisse bouche bée !
Arrive 14 h l'heure du moto GP la catégorie reine : c'est Pedrosa encore un espagnol qui a fait la pole devant un autre espagnol M Marquez, le français Zarco détient le 6ème temps. C'est parti pour 29 tours de circuit. La bataille est rude, Zarco un instant troisième est en passe de ravir la seconde place. On y croit, mais les espagnols résistent et Zarco perd la 3ème place pour finir 4ème laissant un podium 100% espagnol : 1 Pedrosa (Honda),2 Marquez (Honda) à 6,136s, 3 Lorenzo (Ducati) à 14,767s, 4 Zarco (Yamaha) à 17,601s, 5 Dovizioso (Ducati) à 22,913s...10 Rossi à 38,682s
Le second français Baz est 13ème à plus de 43s.
14h45 c'est déjà fini, les espagnols agitent leur drapeau national et fêtent leurs victoires dans toutes les catégories. Trop fort ces espagnols !
Le rdv est fixé à la sortie du GP pour se restaurer. On se retrouve autour d'une bonne paella en attendant que le parc moto se vide. Avant de repartir j'achète 3 tee shirt souvenir pour immortaliser cet événement. A 17h on se retrouve sur le parc et c'est le départ pour rejoindre la villa . Il fait 32°C au compteur de la KTM de Roch !!! Arrêt rafraîchissement à El cuervo proposé par Régis, bien appréciable par cette température... Retrait d'espèces au distributeur local qui me donne l'argent sans faire le code ! Il est vrai que j'avais déjà retiré le matin. Il m'a reconnu ! Ils sont forts ces espagnols !18h nous réintégrons la villa. C'est la première fois que nous en profitons un peu pour nous reposer. Demain c'est déjà le chemin du retour et une longue étape nous attend (700 km environs)
Pendant ce temps en France E. Macron est élu président à 65%...
A 20h30 nous rejoignons Lebrija pour un dernier repas en Andalousie. Dédé et Xavier enchaînent les histoires durant l'apéritif ce qui ne laissent personne indifférent pas plus que les piercing de la serveuse... Retour à la villa vers 23 h. Le temps d'écouter les dernières nouvelles des élections sur l'Iphone de Xavier et il est déjà 0h30... J'entends ronfler, c'est l’heure de dormir pour être en forme demain.
Lundi 8 mai 2017
Lever à 7h, la température est de 10,5°C, chargement des motos et départ à 8h05 après l'arrivée des propriétaires pour un rapide état des lieux. Plein d'essence et petit déjeuner à El Cuervo. Retrait d'espèces à mon distributeur de billets préféré pour David et Olivier qui me charrient au passage ! Ça y est c'est parti par la RN, le paysage est magnifique, Ravitaillement à 11h. Après un passage sur l'autovia, Olivier nous propose la RN 630. Merci à lui : le paysage est sublime. On passe par le Rio Tajo, la vue est sublime, cela mériterait la photo. Vers 13h30 on s'arrête à Canaveral à mi chemin entre Caceres et Plasencia, pour manger. Il fait 32°C. Dédé nous offre une boisson rafraîchissante. Le repas est égal aux autres : copieux et bon marché : 78€ entrée, plat, dessert et café. C'est ça l'Espagne !
Reprise de la route à 15h30 via la campagne. Quel plaisir ! Merci Olivier ! Que de paysages magnifiques : des vignes, des fermes, du soleil, des cigognes et oui elles y sont si bien qu'elles y font leur nid ! Direction Plasencia, on repasse devant l'hôtel de l'aller et la fameuse station où j'étais tombé en panne : que de souvenirs... Direction Avila via la Sierra de Candelario, David prend le commandement et veut nous enrhumer dans le col qui culmine à 1277m. Mais c'est sans compter sur Dédé et Roch vice champion de ligue Aquitaine en enduro dans les années 80 catégorie vétéran ! Les Harley ne sont pas spécialement avantagé et la Guzzi guère plus ! Mais tout le monde suit et nous en profitons pour faire une halte en haut du col limite entre les provinces de Caceres et d'Avila, le paysage est magnifique, la t° a chuté on est tombé à 16°C. On aperçoit dans la vallée le barrage de Plasencia et des sentiers pédestres qui donnent des envies de randonnées à Régis. On file ensuite sur Medina del Campo via les petites routes qui me rappellent le réseau routier breton avec ses ajoncs d'or ! Encore une leçon aux français ; on roule à 100 km/h sans problème , pas de radar ni guardia civil ! Après un dernier ravitaillement, on rejoint Tordesillas par l'autovia et direction Valladolid pour rejoindre Simancas.
Arrivée à l'hôtel à 20h15 pour 680 km parcourus. Après les formalités administratives habituelles, on range les motos au sous sol, puis douche très appréciée après nos problèmes d'eau à la villa...
On se retrouve en bas de l'hôtel prendre un verre avant de sortir à pied en ville pour notre dernière soirée. La ville est très pittoresque avec ses ruelles étroites et un certain cachet. On s'offre un dernier apéro pensant manger sur place. Mais le serveur se fait prier et n'est pas très motivé. Alors Régis et Dédé s'oriente vers le resto voisin qui nous accueille à bras ouverts ! Que du bonheur, il allait fermer! Le patron nous fait un menu maison commandé par Régis : une bonne omelette avec du jambon et quelques tapas variés. Dédé et Xavier ne tarissent pas d'histoires et le patron nous offre un digestif anisé ; et puis c'est l'heure de rentrer. Demain rdv 8h au petit déj, Il est 0h10.
Mardi 9 mai 2017
Lever 7h Régis est toujours aussi matinal !
7h30 petit déj, 8h30 rdv dans le hall, paiement de l'hôtel et 8h45 dernière photo avant le départ. La t° est de16°C, C'est parti direction Valladolid, ravitaillement essence puis direction Burgos via l'autovia. Après Burgos on prend la RN 120 jusqu'à Sto Domingo de la Calzada en direction de Logrono puis Pampelune par la voie rapide toujours gratuite. Sur la route on croise des dizaines de pèlerins se dirigeant vers St Jacques de Compostelle, c'est incroyable le nombre de marcheurs de tout âge! Arrivée à Pampelune vers 13h45. La température avoisine les 20°C mais sur le parcours nous avons avoisiné les 13°C. J'ai apprécié le pare brise et les cylindres chauffants de la Guzzi !
Deux espagnols sympatiques nous orientent vers le parking moto près des arènes et nous mangeons à 14h chez Evaristo petit resto de la rue piétonne là où passent l'encierro durant les célèbres fêtes !
A 15h15 dernière ligne droite avant le retour en France via Danxarinea, nous sommes à moins d'une heure trente par la RN (75 km). La route est sinueuse et montagneuse en passant par le col d'Oxondo. David s'éclate avec la Ducati. Merci encore à Olivier et David pour le choix de l'itinéraire. La route et les paysages sont superbes. A 16 h30 on arrive aux ventas de Dancharia. On en profite pour faire le plein avant de passer la frontière où la marée chaussée nous accueille sans nous arrêter. Direction Cambo, Espelette, Hasparren, Labastide Clairence, Urt, Biarotte et arrêt à St Martin de Hinx. C'est l'heure des « au revoir ». Notre périple s'achève. David arrive à destination au prochain village, Roch et Xavier nous quitterons à St Geours de Marenne pour rejoindre le Cap Ferret via l'autoroute. Moi je laisserai filer mes 4 camarades vers la Chalosse alors que je rejoins les berges de l'Adour. A 18h15 je rentre à la maison. La t° est de 20°C, 2663km parcourus depuis jeudi dernier soit 443 km de moyenne par jour et 14 ravitaillements essence,
Ce fût une super aventure et que de bons souvenirs !.
Prêt à repartir,
Merci à Olivier pour son rôle de guide ouvreur.
Merci à David pour l'organisation, pour la mécanique ainsi qu'à Régis
Merci à Dédé et Xavier pour les histoires et son rôle de porteur d'eau
Merci à Gilles pour sa sagesse
Merci à Roch pour son rôle de moto balai
Merci à tous.
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ce n'est pas aux motards mais au gouvernement qu'il faudrait imposer des éléments réfléchissants 
Mode linéaire
