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Envoyé par Big Horn
Le problème n'est pas tant la rigidité mais la géométrie variable.
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C'est clair qu'on a plein d'exemples et il n'y a jamais homogénéité de la sanction.
Zarco/Marquez PI 2008 et Morbidelli/Zarco RedBull Ring se ressemblent un peu... Les 2 fois (surtout cette semaine), on tombe sur Zarco. Pas un mot (ou presque) sur Marquez, ni sur Morbidelli.
Le contact de Zarco avec Pol Espargaro alors que le français ne bouge pas de trajectoire au contraire de Pol qui génère une sanction.
Sur ces 2 crashs en 7 jours, un coup c'est le pilote de devant qui a raison (et encore il n'était même pas réellement devant le père Pol), un coup c'est le pilote de derrière (Morbidelli, qui était 10 km/h moins vite que Zarco au moment d'aborder le virage 2).
Pol qui fait 2 fois la même erreur en 7 jours et qui n'est pas sanctionné alors que Zarco prend la double peine.
Morbidelli traite Zarco de demi-assassin.
Vous vous souvenez qu'Edwards et Rossi avaient reçu un même traitement après le tragique accident de Simoncelli? Non.
A t-on critiqué Lecuona qui a chuté à Valencia et donc la moto avait fauché Zarco? Non.
Zarco s'était-il plaint de Marquez ou de Lecuona? Non.
Lorenzo avait-il pris une pénalité quand il a mis 3 pilotes au tapis sur une erreur manifeste à Catalunya 2018? Non. Mais il avait fait profil bas et ça a suffit.
Rossi qui a le droit de la jouer dur avec tous ses adversaires (Gibernau Jerez ou Stoner Laguna ou Marquez Argentine) mais qui ne peut subir la même chose (Marquez Sepang 2015).
Bref, il y a plusieurs aspects qui ressortent:
- la sanction n'est pas toujours logique, ni proportionnée et identique selon les contextes,
- quand il y a accumulation de cas douteux, parfois l'exemple est donné en sanctionnant à outrance, parfois il n'y a jamais rien
- la pression que les pilotes mettent (guerre des clans, alliances, diffamations et déstabilisations mentales) peut contribuer à instaurer des conditions propices aux frictions en piste