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GP de Malaisie, Course 2: Victoire du Monégasque Stefano Coletti

Illustration © afp.
Le Monégasque Stefano Coletti, 23 ans, a remporté la course courte (22 tours), 2-ème manche du Championnat GP2 Series, disputée en lever de rideau du Grand Prix de Malaisie de Formule 1, dimanche sur le circuit de Sepang, près de Kuala Lumpur.
Troisième de la course longue samedi, Coletti était parti de la 6-ème place pour cette course courte (grille de départ inversée pour les 8 premiers) dont le départ a été marqué par un accrochage spectaculaire qui a éliminé trois concurrents, dont les Britanniques James Calado et Sam Bird.

Coletti, qui avait déjà gagné en GP2 en 2011, a devancé le Brésilien Felipe Nasr et le jeune prodige néo-zélandais Mitch Evans, 18 ans.

Champion de GP3 l'an dernier, Evans est monté sur un podium de GP2 dès sa deuxième course dans la catégorie.


GP de Malaisie, GP2 Series, course 2 (22 tours):
1. Stefano Coletti (Mon/Rapax) 40:49.455
2. Felipe Nasr (Bré/Carlin Motorsport) à 0.832
3. Mitch Evans (N-Z/Arden International) 8.358
4. Stéphane Richelmi (Mon/DAMS) 11.935
5. Johnny Cecotto Jr (Ven/Arden International) 15.834
6. Simon Trummer (Sui/Rapax) 17.032
...
12. Fabio Leimer (Sui/Racing Engineering) 30.802

Abandons
James Calado (G-B/ART Grand Prix)
Sam Bird (G-B/Russian Time)

Classement provisoire du Championnat GP2 (après 2 courses):
1. Stefano Coletti (Mon/Rapax) 36 pts
2. Fabio Leimer (Sui/Racing Engineering) 25
3. Felipe Nasr (Bré/Carlin) 24
4. James Calado (G-B/ART GP) 18
5. Stéphane Richelmi (Mon/DAMS) 12
6. Mitch Evans (N-Z/Arden) 11

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Venus Williams forfait à Miami

© belga.
L'Américaine Venus Williams, blessée dans le bas du dos, n'affrontera pas sa compatriote Sloane Stephens, 16e mondiale, au 3e tour du tournoi de tennis de Miami, Etats-Unis, épreuve WTA sur surface dure.
L'Américaine devait rencontrer sa jeune compatriote Sloane Stephens, 20 ans, pour une place en 8e de finale d'un tournoi qu'elle a remporté trois fois, la dernière fois en 2001.

Elle avait franchi le 2e tour en battant jeudi la Japonaise Kimiko Date-Krumm, 42 ans, 7-6 (7/3), 3-6, 6-4.

Venus Williams, 32 ans, disputait à Miami seulement son troisième tournoi de la saison. Elle sortait d'une défaite surprise en demi-finale à Florianopolis (dur) face à la Russe Olga Puchkova, 109e mondiale, dans un tournoi dont la septuple gagnante en Grand Chelem était grande favorite.

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Cyclisme - G.-Wevelgem : Sagan se reprend

Peter Sagan (Cannondale) remporte la 75e édition de Gand-Wevelgem, en solitaire. Contrairement à Milan-San Remo, le Slovaque n'a pas tremblé pour lâcher ses compagnons d'échappée à 4km de l'arrivée.
Stratège et efficace en fin de course, Peter Sagan a pris le meilleur sur Borut Bozic et Greg Van Avermaet. (AFP)







Une semaine après son échec sur Milan-San Remo, Peter Sagan (Cannondale) a appris de son erreur. Nerveux dans le final en Italie, le Slovaque a décidé de plier l'affaire en solitaire pour s'adjuger la 75e édition de Gand-Wevelgem dimanche. Aidé par son coéquipier Maciej Bodnar, il a placé un contre particulièrement efficace, à quatre kilomètres de la ligne d'arrivée, afin de fausser compagnie à ses douze autres compagnons d'échappée. Eisel, Popovych et Vandenbergh, auteur de la première banderille quelques instants plus tôt, n'ont pas pu suivre pour contester la victoire. En se permettant, le sourire aux lèvres, de faire un roue avant, Sagan, second de la précédente édition, a signé un sixième succès cette saison. Borut Bozic (Astana) et Greg Van Avermaet (BMC) ont complété le podium. Premier coureur français, Matthieu Ladagnous enlève la 6e place.

Cavendish dans l'anonymat, Boonen abandonne

Dans une course très nerveuse et amputée d'une cinquantaine de kilomètres, les attaques ont rapidement fusé. Dès les premiers kilomères, le peloton s'est scindé... en cinq morceaux avant de retrouver péniblement une certaine unité. Comme André Greipel, Mark Cavendish a tenté sa chance avant de rentrer dans le rang et de franchir la ligne dans l'anonymat le plus complet. Vainqueur du GP E3 vendredi, Fabian Cancellara a posé pied à terre au moment du ravitaillement sans raison apparente. Le Suisse a préféré se préserver pour le Tour des Flandres dimanche prochain dont il sera le principal favori. Auteur grand nom attendu, Tom Boonen, tenant du titre susceptible de rentrer dans l'histoire en remportant l'épreuve à quatre reprises, a également jeté l'éponge durant la course après une chute. Sagan, lui, n'a pas laissé passer sa chance deux fois.
Mikaël TORZ

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Rugby - Top 14 - Stade Toulousain : Doussain s'est fait une place

Jean-Marc Doussain fait partie de ces joueurs que le Stade Toulousain a su repérer et acclimater au plus haut niveau. Le demi de mêlée rouge et noir est plutôt d'un naturel discret mais il a bien voulu revenir sur son parcours au moment où Toulouse reçoit le Stade Français (21 heures).
Jean-Marc Doussain s'est fait une place au Stade Toulousain. (L'Equipe)







« Jean-Marc Doussain, comment êtes-vous venu au rugby ?
Mon père jouait à Saint-Girons. Mon frère aîné, Stéphane, s’y est mis aussi. Je suis resté dans la lignée et je m’y suis mis à six ans. Mais il y avait aussi les copains qui étaient à l’école de rugby, donc ça s’est fait naturellement. En parallèle j’ai joué au tennis jusqu’à quinze ans, mais à un moment il a fallu choisir et je me retrouvais plus dans le collectif du rugby. Cela correspondait plus à ma personnalité, je préférai être avec les copains.

Et tout est allé très vite par la suite.
J’ai rapidement participé aux sélections régionales, puis départementales. Du coup, je me suis dit que ça pouvait déboucher sur quelque chose. J’ai rapidement intégré le pôle espoir et suivi la filière fédérale jusqu’à Marcoussis pour signer ensuite au Stade Toulousain. L’appétit vient en mangeant et cela m’a donné envie de continuer. Jeune, je ne réalisais pas ce que ça impliquait, mais j’ai eu la chance que ça réussisse.

«Je n'ai pas pété les plombs car ce n'est aps dans mon tempérament. Et puis j'ai un environnement très sain avec des parents et un frère qui me gardent la tête au froid» En effet, puisque vous êtes champion de France en 2011.
Tout s’est accéléré durant cette saison. Sur le moment, on ne s’en rend pas vraiment compte. Je sortais d’une saison Crabos et j’arrivais en Espoir. J’ai eu la chance d’intégrer l’équipe première car il y a eu des blessés et je me retrouve titulaire à la mêlée en phases finales. Et à la fin, nous sommes champions de France. C’est allé vite, oui.

Pourtant, vous êtes resté très humble.
Je n’ai pas pété les plombs car ce n’est pas dans mon tempérament. Et puis j’ai un environnement très sain avec des parents et un frère qui gardent la tête au froid. Mais j’avais surtout la chance d’évoluer avec des joueurs matures comme William Servat, David Skrela, Yannick Jauzion ou Cédric Heymans. Ils m’ont bien entouré. J’étais le petit jeune et je me disais qu’il ne fallait pas que je m’enflamme.

Est-ce qu’il a été facile de vous faire une place dans le vestiaire du Stade Toulousain ?
Assez, oui. Tous les joueurs, notamment Yannick Nyanga, m’ont mis à l’aise quand j’ai intégré le groupe. Je suis quelqu’un d’assez discret, même si le poste de 9 implique d’avoir du caractère, donc ça s’est bien passé. Et puis j’avais la chance de jouer avec David Skrela qui m’a beaucoup guidé. Je l’ai beaucoup écouté et tout le monde m’a aidé à progresser. Mais c’est vrai que sur les premiers matches, je n’osais pas remettre à leur place tous ces grands joueurs. Je restais concentré sur moi. Mais maintenant, je me sens plus à l’aise pour le faire.

«Aujourd'hui, l'équipe de France c'est compliqué car Morgan Parra et Maxime Machenaud sont les meilleurs 9 du Championnat et il n'y a rien à y redire» Vous êtes constamment soumis à la concurrence de grands internationaux. Il y a eu Byron Kelleher et maintenant Luke Burgess. Et pourtant, vous vous en sortez plutôt pas mal.
Luke Burgess est arrivé avec un statut d’international et je savais que ce serait compliqué pour moi la saison dernière. Mais même si la concurrence est rude, ça fait progresser. Et puis ça s’est toujours bien passé avec Luke car c’est quelqu’un d’attachant et de très professionnel. C’est vrai que j’ai joué plus de matches cette année, mais je ne sais pas si je serai le premier choix pour les matches qui arrivent. C’est vrai que la saison est intéressante pour moi car j’ai plus de temps de jeu. Mais je ne me permettrais pas de dire que je suis devant Luke aujourd’hui. J’ai aussi des passages à vide, mais cela fait trois ans que je suis dans l’équipe et j’ai peut-être plus de repères. Je sais que j’ai la confiance du groupe, mais Luke reste une inspiration et un exemple.

Parlons du XV de France avec lequel vous avez une relation particulière. Une finale de Coupe du monde et puis plus rien.
Une sélection en finale de Coupe du monde, ce n’est pas banal. D’ailleurs je me fais souvent chambrer par rapport à ça. Franchement, je ne réalise pas encore un an après. Je me sens comme un privilégié, mais j’ai du mal à réaliser. En tout cas, j’espère que je vivrai d’autres moments comme ça. Aujourd’hui, c’est compliqué car actuellement Morgan Parra et Maxime Machenaud sont les deux meilleurs 9 du Championnat et il n’y a rien à y redire. Cela me donne juste envie de progresser au quotidien pour espérer arriver un jour en équipe de France. Mais ça ne me tracasse pas au quotidien. L’important, c’est de bien jouer avec le Stade Toulousain et d’être titulaire en club. Après on verra la suite ».
Propos recueillis par Bertrand LAGACHERIE

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Foot - Bleus : Valbuena «dans la continuité»

Encore décisif face à la Géorgie (3-1), vendredi soir, Mathieu Valbuena s'est imposé comme un élément indiscutable dans le onze tricolore. «Il est en pleine confiance», se réjouit Didier Deschamps.
Mathieu Valbuena a été impliqué sur les trois buts tricolores lors de la victoire des Bleus contre la Géorgie, vendredi soir. (L'Equipe)







Se montrer décisif sous le maillot bleu, Mathieu Valbuena l’avait déjà fait. Du temps de Raymond Domenech, le milieu de terrain marseillais avait marqué pour sa première sélection face au Costa Rica (1-0, 26 mai 2010). Sous les ordres de Laurent Blanc, il avait également "scoré" face à l’Angleterre (2-1, 17 novembre 2010) à Wembley, et délivré une passe décisive à Malouda en Bosnie-Herzégovine (2-0, 7 septembre 2010). Depuis son entrée contre l’Espagne (1-1) au mois d’octobre dernier, la confiance dont il jouit auprès de Didier Deschamps n’a toutefois rien de comparable avec celles que lui accordaient les deux prédécesseurs de l’actuel sélectionneur des Bleus.

Valbuena à droite contre l'Espagne ? «Il peut le faire, mais ce n'est pas là où j'optimise ses qualités», répond "DD". Alors que Laurent Blanc ne lui avait donné aucune minute de jeu à l’Euro, on voit mal, aujourd’hui, comment l’équipe de France pourrait se passer de lui. Contre la Géorgie (3-1), vendredi soir, Valbuena est resté «dans la continuité» de ses performances réalisés face à l’Espagne, l’Italie (2-1, 14 novembre 2012) ou encore l’Allemagne (1-2, 6 février 2013). Deux passes décisives, un but : l’ancien joueur de Libourne est désormais impliqué sur cinq des six dernières réalisations tricolores. «Il prouve à chaque sélection que l’on peut compter sur lui, ne peut que se réjouir Blaise Matuidi. C’est très bien, on a de la chance d’avoir des joueurs comme lui». «Il est constant depuis sa rentrée contre l’Espagne, appui Didier Deschamps. C‘est ce qu’on demande aux joueurs offensifs : d’être décisif. Il est en pleine confiance. Ça se voit, ça se ressent».

Dans la foulée du match, l’intéressé a expliqué sa réussite actuelle ainsi : «Je me sens à l’aise dans cette équipe, l’entraîneur me fait confiance. Forcément, je joue plus libéré.» Une impression accentuée par la liberté dont il jouit sur le terrain. Si, dans le 4-4-2 aligné vendredi soir, Didier Deschamps l’avait installé sur le côté droit, Valbuena est également beaucoup rentré dans l’axe, il a aussi beaucoup permuté. Le sélectionneur pourrait-il le reconduire à ce poste, mardi soir, face à l’Espagne malgré le retour annoncé du 4-3-3 ? «Je l’ai déjà utilisé comme ça en club, et il l’a déjà fait en sélection. Mais cela demande beaucoup d’efforts et cela l’éloigne de la zone de vérité». Et de conclure : «Il peut le faire, mais ce n’est pas là où j’optimise ses qualités». Valbuena est aujourd’hui trop important dans l’axe pour s’en priver.
Emery TAISNE, à Clairefontaine

[Norton]

Foot - Bleus : Varane : «Envie d'y regoûter»

A l'instar de Paul Pogba, Raphaël Varane a fait ses débuts internationaux face à la Géorgie (3-1), vendredi soir. «Un moment magique», a-t-il répété quelques heures après ce succès.
Raphaël Varane espère être à nouveau titulaire face à l'Espagne, mardi. (L'Equipe)







«Raphaël Varane, vous avez fêté votre première sélection vendredi soir face à la Géorgie. Avec le recul, qu’est-ce que cela vous inspire ?
De la satisfaction et une grande fierté. Avant le match, j’étais pressé de fouler cette pelouse. Pendant les hymnes, j’ai eu des frissons. C’était un moment magique. Avec le Real, j’avais déjà eu l’occasion de disputer des matches avec beaucoup de pression. Le faire sous le maillot bleu, c’était particulier. Je n’avais pas de pression, mais l’émotion était différente.

«J'ai essayé de ne pas me prendre la tête, d'exprimer au mieux mes qualités.» Comment jugez-vous votre association avec Mamadou Sakho ?
On a pas mal communiqué sur le terrain. Il y a eu des bonnes choses, d’autres un peu moins bonnes. Mais c’est normal. On ne peut pas créer des automatismes en un match, on a besoin de temps. On a une marge de progression devant nous. Tout est une question de réglages et d’automatismes.

Avant ce match, vos débuts en Bleus soulevaient quelques interrogations. Finalement, vous avez impressioné par votre maturité.
J’ai essayé de ne pas me prendre la tête, d’exprimer au mieux mes qualités. Après, si je dégage de la maturité, tant mieux. Je joue à un poste où je suis obligé de rassurer.

«J'essaye de garder les pieds sur terre»


Comment imaginez-vous la suite, désormais ?
Maintenant que j’ai goûté à la sélection, j’ai forcément envie d’y regoûter. Surtout qu’il y a une opposition face à l’Espagne qui se profile. C’est intéressant. Ça stimule.

En l’espace de trois mois, vous avez relégué Pepe sur le banc au Real, découvert la sélection. Comment jugez-vous cette ascension fulgurante ?
C’est allé très vite. J’essaye de prendre beaucoup de recul par rapport à tout ça, de garder les pieds sur terre. C’est aussi pour ça que j’essaye de me protéger médiatiquement.

Quel rôle José Mourinho a-t-il joué dans votre progression ?
Il me protège beaucoup. Et surtout, il me donne sa confiance. A mon âge, c’est quelque chose d’exceptionnel. ça n’a pas de prix.»
Propos recueillis par Emery TAISNE, à Clairefontaine

[desmolo]

Envoyé par Norton

Simona De Silvestro: «C'est extraordinaire!»
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La Vaudoise s'élancera en début de soirée de la troisième place de la grille de départ de la première course 2013 du championnat Indycar, en Floride..

la course est en direct sur sportlemon

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Basket - Euroligue (Femmes) : Bourges sur le podium

Encore porté par Céline Dumerc, meilleure marqueuse de la rencontre, Bourges termine sur le podium de l'Euroligue après son succès tout en maîtrise face à Kosice (65-57).
Emmeline Ndongue et Bourges finissent sur le podium de l'Euroligue. (L'Equipe)







Une nouvelle fois, le message de Céline Dumerc a été entendu. «Il faut rester la tête haute», avait réclamé la capitaine de Bourges sur notre site au terme de la lourde défaite concédée vendredi face à Ekaterinbourg (73-44). Avec sa très précieuse aide (24 points), le club français a accroché le podium de l'Euroligue aux dépens de Kosice dimanche (65-57). Une première pour les Berruyères depuis 2001, l'année de leur ultime titre sur la scène européenne. Depuis, Bourges avait échoué au pied du podium en 2003, en 2007 et en 2008.

Bourges a affiché 47% de réussite à 3 points... contre 17% seulement pour Kosice. Contrairement à leur prestation de la veille, les joueuses de Valérie Garnier ont tenu la distance. Sans s'affoler malgré un démarrage particulièrement poussif (7-19), elles ont progressivement pris le contrôle des opérations pour ne plus accuser qu'un seul point de retard à la pause (26-27). La formation slovaque a semblé plus émoussée physiquement après sa rencontre plus disputée face à Fenerbahçe (68-56). La baisse d'efficacité, notamment à longue distance, s'est ressentie au fil des minutes. Quand Bourges a affiché 47% de réussite à 3 points (7/15) au coup de sifflet final, Kosice a offert seulement... 17% de réussite dans ce domaine (2/12).

Dumerc imperturbable


Pour enfin retrouver le Top 3 européen, Bourges s'est essentiellement appuyé - une fois n'est pas coutume - sur Céline Dumerc, meilleure marqueuse de la rencontre avec sept rebonds et trois passes décisives en prime. La native de Tarbes a été bien secondée en attaque par Emmeline Ndongue (10 points) et Romane Bernies (10 points). Le retour dans la raquette d'Endy Miyem, absente vendredi, n'est pas non plus passé inaperçu avec 10 rebonds captés. Après toutes les blessures qui ont handicapé "les Tangos" cette saison, il fallait au moins un tel trio pour conclure le tournoi sur une bonne note. Histoire de se dire qu'un quatrième sacre européen n'est pas si inaccessible finalement...
M. T

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Cyclisme - Critérium int. : Froome en patron

Christopher Froome (Sky) s'est imposé en solitaire au sommet de l'Ospedale lors de la 3e étape du Critérium international. Parti à 5,5 kilomètres du but, il a facilement distancé le groupe des favoris pour s'adjuger le général devant son coéquipier Richie Porte.
Christopher Froome est arrrivé seul au sommet de l'Ospedale. (AFP)














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Si Dave Brailsford attend des messages clairs quant à la hiérarchie à dessiner au sein de son équipe, il en a reçu un premier en provenance de l'Ospedale ce dimanche : Christopher Froome a montré à son patron qu'il est plus fort que Richie Porte dans les pentes de ce col de Corse, terre d'accueil du départ du prochain Tour de France. Le manager de la formation Sky devra encore trancher entre Froome et Bradley Wiggins en vue de la Grande Boucle mais le premier a clairement affiché ses ambitions dans un Critérium international qui faisait office de répétition générale. Son accélération à 5,5 kilomètres de l'arrivée a laissé sur place le groupe des favoris, Péraud et Tschopp étant les deux derniers à le suivre sur quelques centaines de mètres.

Impressionnant de facilité, le Britannique a relégué la concurrence à plus de trente secondes. Maillot jaune au départ de la deuxième étape, son coéquipier Richie Porte n'a pu que constater les dégâts. Mais le récent vainqueur de Paris-Nice n'a pas pour autant démérité. Au contraire, il s'est échappé du groupe des poursuivants pour arriver seul derrière le grand vainqueur du jour et offrir à Sky un doublé dans cette étape et donc au classement général. L'accolade entre les deux hommes à l'arrivée a pu montrer qu'il n'y avait aucune ambiguïté quant à la place de chacun : à Froome le premier rôle et à Porte le boulot de coéquipier de luxe.

Contador aurait pu être le seul à dérégler la machine Sky

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Au milieu de cette écrasante domination de Sky ce week-end, Alberto Contador aurait pu jouer les trouble-fêtes mais son forfait de dernière minute n'a pas permis de voir un aperçu de ce qui devrait se passer en juillet sur les routes du Tour. Et les Van Garderen (3e du général), Mollema (4e) et autres Péraud (5e) n'ont pas les moyens de rivaliser avec la machine Sky. Venus en repérage, Andy Schleck et Cadel Evans, tenant du titre, ont également reçu une belle leçon, eux qui ont très vite quitté le groupe des costauds dans la montée vers l'Ospedale. Ils ont trois mois pour se préparer à la grande explication sur les routes françaises. Une chose est sûre : la formation britannique est, elle, déjà en état de marche. Reste à en faire émerger un leader...
Rédaction

[Norton]

Golf - PGA - Orlando : Woods prend la tête

Tiger Woods a rendu une carte de 66, six coups sous le par. (Reuters)







Tiger Woods s'est emparé ce samedi à Orlando de la tête du tournoi Arnold Palmer Invitational, à l'issue du 3e tour. L'Américain a rendu une carte de 66, six coups sous le par. Il devance de deux coups ses compatriotes Rickie Fowler et John Huh et l'Anglais Justin Rose. Woods, qui a officialisé cette semaine sa relation avec la championne de ski alpin Lindsey Vonn, est le tenant du titre du tournoi, qu'il a remporté à sept reprises dans sa carrière. En cas de nouvelle victoire dimanche, il reprendrait la place de n°1 mondial au Nord-Irlandais Rory McIlroy.

Classement après le 3e tour (par 72)

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1. Tiger Woods (USA) 205 (69-70-66)
2. Rickie Fowler (USA) 207 (73-67-67)
. John Huh (USA) 207 (67-69-71)
. Justin Rose (ANG) 207 (65-70-72)
5. Thorbjorn Olesen (DAN) 208 (69-73-66)
. Gonzalo Fernandez-Castano (ESP) 208 (69-71-68)
. Jimmy Walker (USA) 208 (69-69-70)
. Ken Duke (USA) 208 (70-68-70)
. Bill Haas (USA) 208 (69-66-73)