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Foot - Bleus : Encore un exploit SVP !

Les Bleus n'ont même pas besoin de gagner face à l'Espagne (21h00). Un match nul leur suffit pour rester maîtres de leur destin dans l'optique d'une qualification directe pour le Mondial.
L'équipe de France n'a besoin que d'un match nul face à l'Espagne pour rester devant elle au classement. (L'Equipe)







Rien ne serait évidemment acquis. «Derrière, il faudra encore se déplacer deux fois en Géorgie et en Biélorussie avant de recevoir la Finlande», rappelle Yohan Cabaye. Mais les Bleus ont l’occasion de faire un pas de géant vers le Brésil en cas de «résultat positif» face à l’Espagne, ce mardi soir, au Stade de France. A défaut de chambouler le rapport de force, la victoire enregistrée contre la Géorgie (3-1) et le nul de la Roja face à la Finlande (1-1) ont redistribué les cartes en tête de la poule I. Et offert une opportunité incroyable aux joueurs de Didier Deschamps. Pour rester maîtres de leur destin, ils n’auront même pas besoin de battre la sélection de Vicente Del Bosque. Une aubaine si l’on se réfère à la série de 24 matches sans défaite des Espagnols en compétition officielle.

Vent d'«optimisme» à Clairefontaine

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Énoncée ainsi, la problématique qui entoure cette "finale pour la première place" ne paraît pas insurmontable. Les Bleus ont montré à Madrid (1-1) le 16 octobre dernier qu’ils étaient capables de tenir tête à Xavi et ses équipiers. En match de compétition, ils ne se sont d’ailleurs inclinés qu’une fois lors de leurs huit derniers affrontements face à la Roja (pour cinq victoires et deux nuls). Du gâteau ? Même si l’Espagne reste sur deux nuls d’affilée lors de ces éliminatoires, ce qui a accrédité la thèse d’un possible essoufflement, ce serait oublier son titre de champion du monde, ses deux titres de champion d’Europe, mais aussi et surtout sa maîtrise technique et ses statistiques toujours aussi vertigineuses en terme de possession de balle. Malgré le vent d’«optimisme» (Cabaye) qui souffle du côté de Clairefontaine depuis vendredi soir, il ne faut pas se méprendre : accrocher de nouveau l’Espagne resterait bel et bien un exploit.

«Ils sont toujours aussi sûrs de leurs forces, de leur potentiel.» (Didier Deschamps) Même amoindrie par les absences de Casillas, Alba ou encore Silva, l’Espagne reste «la meilleure équipe au monde», ont unanimement rappelé les Bleus depuis vendredi. «Ça a été compliqué pour eux face à la Géorgie (1-0) et la Finlande, mais je ne pense pas qu’ils doutent, confirme Deschamps. Ils sont toujours aussi sûrs de leurs forces, de leur potentiel». Pour les mettre en difficulté, les Bleus devront afficher la même attitude collective qu’à Vicente-Calderon. Ils devront également faire preuve de la même justesse technique et de la même agressivité qu’en deuxième période, des ingrédients qui leur avaient progressivement permis de prendre l’ascendant. Et pourquoi pas avec un but de Benzema, dont l’inefficacité continue de concentrer les critiques et de susciter l’agacement du Stade de France ? Ce serait la cerise sur le gâteau. D’abord, ne pas perdre.
Emery TAISNE

Gros morceau

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Tennis - Davis : A cinq en Argentine avec Simon

Performant au premier tour face à Israël, le quatuor Benneteau-Gasquet-Llodra-Tsonga est reconduit pour le quart en Argentine. Mais Arnaud Clément a aussi convoqué Gilles Simon.
Gilles Simon et Arnaud Clément en stage en 2010, quand ils étaient encore coéquipiers en sélection. (L'Equipe)







Comme il fallait s'y attendre, Arnaud Clément a reconduit l'équipe qui a brillamment battu Israël au premier tour (5-0) afin de défier l'Argentine en quarts de finale de la Coupe Davis, les 5, 6 et 7 avril à Buenos Aires. Les deux meilleurs Français au classement ATP, Jo-Wilfried Tsonga (8e) et Richard Gasquet (10e), seront accompagnés par la traditionnelle paire de double Julien Benneteau - Michaël Llodra et par un remplaçant. Comme l'annonçait L'Equipe mardi matin, il s'agit de Gilles Simon (13e)... «pour l'instant», précise le capitaine dans un communiqué, ajoutant que «cela peut évoluer.»

Clément sur l'incident entre Llodra et Paire : «C'est regrettable mais ça ne m'a pas dérangé pour ma sélection.»
De fait, ce rôle de cinquième homme correspond à l'obligation de retenir quatre titulaires. Mais il pourrait aller au delà d'un simple joker en cas de blessure. Clément pourrait s'en servir comme une option afin de modifier la hiérarchie avant la limite. Si le duo Benneteau et Llodra a gagné quatre de ses six matches avec l'équipe de France depuis 2010, les deux revers sont survenus sur terre battue, en Autriche en indoor en 2011 contre Marach et Mezlzer (64, 3-6, 6-3, 6-4), puis aux Etats-Unis en 2012 face aux frères Bryan (6-4, 6-4, 7-6[4]). A l'inverse, la paire Llodra-Tsonga a gagné deux fois sur cette surface en 2011, face aux Espagnols Lopez et Verdasco (6-1, 6-2, 6-0) et aux Allemands Kas et Petzschner (7-6[4], 6-4, 6-4). Si Tsonga était aligné vendredi et samedi, Simon pourrait constituer, pourquoi pas ?, une alternative le dimanche. «Je vais faire mes choix en fonction de la forme, de la confiance de chacun», résume Clément.

Qualifié cette semaine pour les huitièmes de finale à Miami, Simon a été préféré à Benoit Paire, sachant que Gaël Monfils est hors-jeu et que Jérémy Chardy «n'a pas trouvé toute sa confiance après une blessure.» Le choix de Simon ne serait pas une conséquence de l'incident récent entre Llodra et Paire. «Ça ne m'a pas dérangé pour ma sélection, a expliqué le sélectionneur lors d'une conférence téléphonique depuis Miami. Cette histoire a fait un peu trop de bruit même si c'est logique que ce soit repris. C'est regrettable, d'autant qu'ils s'entendent très bien à la base (mais) je suis persuadé que dans les semaines qui viennent, ils vont se reparler, du moins je l'espère, ce sont deux garçons intelligents.» Pour Paire, s'il «est jeune et progresse, c'est un peu tôt par rapport aux autres», ajoute-t-il.
Rédaction

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F1 - Mercedes : «Pas de n°1 et de n°2»

Le Grand Prix de Malaisie continue de faire parler. Lewis Hamilton a répondu mardi à Helmut Marko, conseiller de Red Bull, qui a accusé Mercedes de privilégier le pilote anglais.
A Sepang, Lewis Hamilton a pris la 3e place devant son coéquipier, Nico Rosberg. (L'Equipe)







Après la polémique en piste, voici venu le temps de la polémique en coulisses. C'est Helmut Marko, le conseiller spécial de Red Bull, qui a allumé la première mèche. «Nous allons discuter avec nos pilotes, car nous devons les contrôler», a-t-il déclaré suite au dépassement de Sebastian Vettel sur Mark Webber à Sepang, dimanche dernier, au mépris des consignes d'écurie. «Mais chez nous, ce n'est pas comme chez Mercedes, où ils ont clairement un n°1 et n°2, a-t-il ajouté. Nous traitons les pilotes de manière équitable.» L'Autrichien fait référence à la demande de Mercedes à Nico Rosberg de ne pas dépasser Lewis Hamilton en fin de course alors que l'Allemand était plus rapide que l'Anglais. Pour justifier sa décision, l'écurie de Ross Brawn avait expliqué que les quantités d'essence dans les voitures étaient trop justes et qu'il ne fallait pas prendre le moindre risque.

Des propos qui n'ont pas franchement plu au champion du monde 2008 : «C'est absurde. Ce sont eux qui ont clairement un pilote n°1 et un n°2, et ça a toujours été le cas. Et c'est pourquoi ils ont toujours les mêmes problèmes depuis des années. Chez nous ce n'est pas le cas. Dès que j'ai commencé à discuter avec Mercedes, je leur ai dit que je voulais l'égalité entre les pilotes. Je ne suis pas le genre de pilote à réclamer des privilèges, comme certains le font. A la fin de la course, vous devez pouvoir vous regarder dans un miroir et vous dire que vous avez gagné de manière juste. Et en Malaisie, je n'ai pas le sentiment d'avoir mérité ma place, même si j'ai fait une course correcte.»
Rédaction

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Foot- CM 2014- MTN : Delibasic: «L'Angleterre doute»

Leader surprise du groupe H, le Monténégro a l'occasion de faire un grand pas vers la qualification pour le Mondial 2014 s'il bat son poursuivant anglais (21h00). Andrija Delibasic, auteur de six buts en 19 capes, nous a expliqué ce qui attend les Trois Lions à Podgorica.
En octobre 2011, l'Angleterre avait été tenue en échec sur le terrain du Monténégro d'Andrija Delibasic (2-2). (L'Equipe)







Sept ans après sa création, l’équipe du Monténégro a une chance de participer au Mondial 2014 au Brésil ! Passés près de la qualification pour l’Euro 2012 (échec 0-3 en barrages face à la République tchèque), les "Faucons Courageux" sont leaders du groupe H après cinq rencontres. Toujours invaincus, ils ont notamment gagné en Ukraine (1-0). «Ici, on adore le foot. Tous les gens nous parlent déjà de la Coupe du monde au Brésil, nous explique Andrija Delibasic (31 ans). Mais nous avons de l’expérience et nous savons que rien n’est joué.»

«Nous n'avons pas de pression car perdre face aux Anglais serait presque normal.»

Mardi, dans la chaleur de Podgorica, c’est la grande Angleterre qui se présentera. Et elle a déjà deux points de retard sur ces Monténégrins pas attendus à pareille fête dans une poule qui compte aussi la Pologne. «C’est un groupe très difficile. L’Angleterre, l’Ukraine et la Pologne ont une meilleure équipe que la nôtre sur le papier, poursuit l’attaquant du Rayo Vallecano. Pour ce match, nous avons quatre ou cinq absents de marque dont Pekovic et Kasalica. Nous n’avons pas de pression car perdre face aux Anglais serait presque normal. En attendant, nous n’avons jamais perdu contre eux en deux rencontres. Je pense qu’ils ont un peu peur, qu’ils doutent.»


L’Angleterre sait en effet ce qui l’attend. Lors des qualifications pour l’Euro 2012, elle avait été tenue en échec chez elle par le Monténégro (0-0). Le 7 octobre 2011, elle menait 2-0 à la pause avant de perdre le fil et de concéder le nul à la 91e (2-2). Surtout, Rooney avait été expulsé et avait pris deux matches de suspension pour un coup de pied à Dzudovic. «Leurs supporters vont tout faire pour créer une ambiance hostile, explique Steven Gerrard. Ces atmosphères sont faites pour nous intimider. Ils veulent tellement nous battre et tout sera contre nous. Il sera important de terminer la rencontre à onze… Chacun devra prendre ses responsabilités.» «Nous attendons beaucoup de pluie, du froid. Le stade de Pogdorica ne contient que 12 000 personnes, mais il sera plein et bouillant. Tout le Monténégro se fait une fête de ce match qui peut être décisif», en salive d'avance Delibasic.
Cyril OLIVÈS

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Cyclisme - Sky : Wiggins est-il inquiétant ?

Rentré dans le rang depuis le début de saison, Bradley Wiggins ne s'est pas montré inquiet à l'issue du Tour de Catalogne. Mais le Britannique assure avoir retrouvé la motivation pour préparer le Tour de France.
Bradley Wiggins pense désormais au Tour d'Italie. (L'Equipe)







Les Men in Black de Sky écrasent tellement les courses par étapes depuis un an et demi que le moindre espace laissé à leurs adversaires ressemble à un accroc dans la toile tissée par la formation britannique. Annoncé comme le favori du Tour de Catalogne, Bradley Wiggins n’a même pas fini sur le podium final de l’épreuve (5e). Ses équipiers ont même tiré la langue dans l’étape-reine vers Port Ainé, incapables de contrôler Daniel Martin, futur vainqueur final.

« Je prends du plaisir à m'entraîner et je suis heureux du niveau que j'ai retrouvé. A certains moments, je pensais que je n'y arriverais jamais. » Pourtant Wiggins s’est montré presque soulagé dimanche soir : « Je prends du plaisir à m’entraîner et je suis heureux du niveau que j’ai retrouvé. A certains moments, je pensais que je n'y arriverais jamais. Cette semaine a été plutôt bonne pour moi.» La déclaration peut paraître surprenante pour le coureur imbattable de 2012, qui avait enchaîné des victoires à Paris-Nice, au Tour de Romandie et au Dauphiné avant un été extraordinaire (Tour de France + titre olympique en contre-la-montre). Mais il a été le premier à raconter le tumulte né de ses victoires à gogo : «Il y a eu une telle préparation sur trois-quatre ans pour gagner le Tour. Une fois que j’ai réussi, je me demandais : ''Que faire maintenant ?'' J’avais réussi tout ce que je voulais réussir. »


Malgré de nombreux atermoiements au sein de l’équipe Sky, Bradley Wiggins a bien trouvé une nouvelle motivation dans la quête du Maillot Rose. «Le plan, c’est de doubler Giro et Tour et de gérer la fatigue entre les deux courses pour être en forme sur le Tour. C’est le défi. Un peu comme les JO et le Tour l’an dernier.» D'ici au Tour d’Italie (4-26 mai), Bradley Wiggins alternera quelques courses, le Tour du Trentin (16-19 avril), Liège-Bastogne-Liège (21 avril), avec des stages sur ses routes d’entraînement fétiches, Majorque puis les Canaries. « Cette année, nous travaillons plus sur les montées explosives, car la course va ressembler à ça au Giro. A Vallter, il y a quelques jours, j’ai vu que j’avais de bonnes jambes pour attaquer. On dirait que ça marche. »

Le début de saison 2013 de Wiggins :

Challenge Majorque : 161e et 152e des deux courses disputées
Tour d’Oman : 74e
Tour de Catalogne : 5e

Le début de saison 2012 (janvier-avril) :

Tour d’Algarve : 3e du général (vainqueur d’une étape contre-la-montre)
Paris-Nice : vainqueur du général (vainqueur d’une étape contre-la-montre)
Tour de Catalogne : abandon (neige)
Tour de Romandie : vainqueur du général (vainqueur de deux étapes, dont un contre-la-montre)

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Rugby - Top 14 - CO : Dulin de retour mi-avril

De retour après une opération aux adducteurs, Brice Dulin a annoncé qu'il reprendrait la compétition le 13 avril face à Bordeaux-Bègles lors de la 24e journée de Top14.
Après deux mois d'arrêt, Brice Dulin reprendra la compétition en avril. (L'Equipe)







Pressenti pour reprendre le week-end prochain face à Perpignan après deux mois d'absence en raison d'une opération aux adducteurs, Brice Dulin (22 ans, 5 sélections), a indiqué mardi qu'il effectuerait son retour lors de la 24e journée de Top 14, pour la réception de Bordeaux-Bègles (13 avril). L'arrière international, qui a manqué le Tournoi des VI nations, a retardé son retour pour que son corps ne pâtisse pas trop du travail physique effectué ces dernières semaines afin de recouvrer tous ses moyens.

«Cette semaine est à double vitesse : un peu d'entraînement de rugby pour reprendre le rythme et du repos car j'ai énormément travaillé. Je préfère prendre une semaine de plus. Il y aura la coupure après (les Coupes européennes, ndlr), cela me fera trois semaines d'entraînement pour la venue de Bordeaux», a-t-il déclaré.

Outre Dulin, qui sera donc absent pour affronter l'USAP à Aimé-Giral samedi (18h30), Castres a vu son infirmerie se remplir. Yannick Forestier (orteil), Anton Peikrishvili (avant-bras), Rodrigo Capo-Ortega (mollet), et les blessés de longue date, Josefa Tekori et Pedrie Wannenburg, seront absents. Romain Cabannes, qui se plaignait d'une épaule, fera en revanche partie du groupe.
Avec AFP

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Le 25/03/2013 à 18:48:00 | Mis à jour le 25/03/2013 19:37:17

TOP 5 - Les France-Espagne mémorables

La confrontation entre les deux pays, ce mardi en éliminatoires du Mondial 2014, est très attendue. En foot comme dans d'autres sports, certains France-Espagne ont véritablement marqué les esprits. Sélection des cinq plus grands rendez-vous. (par Béatrice Avignon)
1 1984, finale de l'Euro, France Espagne, joies de Bernard Lacombe et Luis Fernandez (photo Robert Legros) (L'Equipe)

1984 : LE PREMIER TITRE DES BLEUS (football)

27 juin 1984 : la France, favorite de l'épreuve, est en finale du Championnat d'Europe des Nations. Suivent un 9e but de Platini (record inégalé) avec l'arconada d'Arconada (photo), l'expulsion de Le Roux, le but de Bellone dans les arrêts de jeu, et le premier titre international de l'équipe de France de football après 80 ans d'existence. Ce France-Espagne au Parc des Princes reste mythique pour tout ça, mais aussi parce que la France présente une équipe charnière : 11 des joueurs de 1984 avaient connu la demi-finale du Mondial 1982, 16 d'entre eux connaîtront celle de 1986. Et seuls deux joueurs (Domergue et Bravo) se contenteront de cet exploit en finale de l'Euro.
(Photo Robert Legros)

1992 : BARJOTS EN VUE (handball)

2
Au premier jours des Jeux, le constat est clair : tout dépend de ce premier match contre l'Espagne, l'une des équipes favorites du tournoi olympique qu'elle dispute à domicile. Si la France, que l'on sent monter en puissance depuis quelques matches, sort le grand jeu, elle est capable de tout par la suite. Le lendemain, la puissance tricolore (ici Denis Lathoud) et sa défense sans faille ont parlé : victoire 18-16. Les Bleus iront ensuite décrocher une médaille de bronze, la première récompense internationale du handball français, et deviendront les Bronzés, pères des Barjots, grands-pères des Costauds etc.
(Photo Jean-Claude Pichon)

2006 : LA FRANCE RESSUSCITÉE (football)

3
Difficilement qualifiée pour les huitièmes de finale (2e de son groupe derrière la Suisse avec deux nuls et une victoire), l'équipe de France renaît le 27 juin 2006 face à l'Espagne. Les joueurs de la Roja espéraient envoyer Zinédine Zidane en retraite... Mais le retour de Zizou de suspension (buteur dans les arrêts de jeu), une défense solide, Thierry Henry dangereux en pointe, Patrick Vieira et Franck Ribéry en grande forme (un but chacun) ont permis aux Bleus de l'emporter 3-1, après avoir été menés (28e, sur pénalty). L'équipe de France, sur sa lancée, viendra ensuite à bout du Brésil et du Portugal, avant de s'incliner face à l'Italie en finale.
(Photo Richard Martin)

1996 : LE DRAME DE LA FED CUP (tennis)

4
Juillet 1996. Brillamment qualifiée pour les demi-finales de la Fed Cup face à l'Argentine, l'équipe de France, composée de Mary Pierce, Julie Halard-Decugis et Nathalie Tauziat, affronte l'Espagne. En face : Conchita Martinez et Arantxa Sanchez-Vicario, numéros 2 et 3 mondiales. Julie Halard, héroïque au tour précédent, commence par accrocher Martinez, avant de battre, comme Mary Pierce, Arantxa ,Sanchez. À 2-2, le double Halard-Tauziat, qui ne s'est incliné que face aux Américaines depuis trois ans, doit venir à bout de l'efficace paire Martinez-Sanchez. Les Françaises mènent 4-3 dans le premier set lorsque Julie Halard heurte le sol avec sa raquette et se blesse au poignet. Elle abandonne six jeux plus tard. 3-2 pour l'Espagne.
(Photo Jean-Louis Fel)

2012 : LA BAGARRE TOURNE COURT (basket)

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Ce 8 août, les deux meilleurs ennemis du monde du basket s'affrontent en quarts de finale du tournoi olympique. Le match s'annonce explosif, les Français n'ayant pas apprécié que les Espagnols lâchent leur match contre le Brésil pour éviter les USA. Et les confrontations entre ces deux équipes, longtemps outsiders en Europe derrière l'URSS et la Yougoslavie, aujourd'hui leaders, ne sont jamais anodines : l'Espagne a notamment privé la France de finale européenne en 1999, du titre en 2011, et les Bleus ont empêché les Espagnols de remporter une médaille à l'Euro 2005... À Londres, la France a maîtrisé la première moitié du match, avant de craquer sur le parquet (57-58 à 5 minutes de la fin, 59-66 au final) et dans les têtes : on se souviendra du coup de poing de Nicolas Batum dans l'estomac de Juan Carlos Navarro...
(Photo Stéphane Mantey)

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Rugby - NZL : Carter, le Mondial 2015 en tête

Ce mardi, dans notre journal, Dan Carter se confie notamment sur son «énorme déception» du Mondial 2011, auquel il n'a pas vraiment pris part à cause d'une blessure. L'ouvreur neo-zélandais n'a que la prochaine Coupe du monde en tête.
Dan Carter n'a qu'une idée en tête : prendre part au Mondial 2015, en Angleterre. Il envisage pour cela de se ménager, pourquoi pas en allant jouer au Japon, comme il l'explique mardi dans notre journal. (L'Equipe)







Il y a près de deux semaines, Dan Carter a reçu le trophée IRB de meilleur joueur du monde en 2012, plus de trois mois après l'annonce du verdict, défavorable à Frédéric Michalak notamment. L'ouvreur neo-zélandais a accueilli cette dinstinction sans euphorie particulière. Parce que, «dans un sport collectif comme le rugby, ça fait plaisir mais c'est gênant.» Et surtout, parce que «2012 est une année extrêmement triste pour [lui]», comme l'a confié Carter à notre journal, ce mardi. La cause ? «J'ai beaucoup souffert. J'ai toujours en moi cette énorme déception de la Coupe du monde 2011», explique-t-il. Blessé aux adducteurs, il n'avait pu jouer que deux matches de poules et avait assisté depuis les tribunes au sacre des All Blacks à domicile.

Son management discute avec des clubs en France

Pour refermer cette «cicatrice», Dan Carter s'est fixé un objectif : «Tout mettre en oeuvre pour disputer la prochaine Coupe du monde», où il veut arriver «à [son] meilleur niveau physique», poursuit-il dans ce long entretien dans nos colonnes. Pour cela, l'actuel joueur des Canterbury Crusaders compte bien mettre à profit la clause de congés sabbatiques dont il dispose dans son contrat. Il envisage aussi bien de faire une pause complète, loin de la compétition, que de «jouer trois mois au Japon». Son équipe de management discute aussi avec des clubs en France ; Carter, qui a porté le maillot de Perpignan, se méfie toutefois d'un Top 14 «très dur et physique, une compétition plus éprouvante» qu'un exil au Japon.

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«L’absence de Bykov n'explique pas tout»

Hockey sur glace

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Appelé à réagir au sortir d’une soirée qui a vu les Zurich Lions revenir à 3-1 dans la série après leur succès 5-2 conquis jeudi au Hallenstadion, Hans Kossmann déplorait le manque d’envie affiché par son équipe et les absences dans ses rangs.
Par Frédéric Lovis. Mis à jour le 26.03.2013 1 Commentaire

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Image: Freshfocus
LNA

50e Journée

26.02.CP Berne - ZSC Lions2 : 726.02.Bienne - Zoug3 : 026.02.Davos - Ambri-Piotta7 : 326.02.Lakers - Fribourg-Gottéron3 : 426.02.Lugano - Kloten Flyers2 : 126.02.SCL Tigers - Genève-Servette1 : 3État: 26.02.2013 22:09
Classement

NomJVN+N-DButsP1.Fribourg-Gottéron502411510163:123992.CP Berne50273515169:117923.Zoug50263714172:154914.ZSC Lions50247316152:131895.Davos50224717170:152816.Lu gano50215717163:139807.Genève-Servette50234320146:139808.Bienne50195521160:16172 9.Kloten Flyers50168521151:1376910.Ambri-Piotta50144329128:1785311.Lakers50134627139:207531 2.SCL Tigers50103532117:19241État: 26.02.2013 22:10

La journée avait commencé avec les absences de Heins et Vauclair pour cause de maladie. Elle s’est poursuivie avec celle de Bykov pour les même raisons, lui qui a jeté l’éponge durant l’échauffement d’avant-match. Elle s’est terminée par les sorties sur blessures de Dubé (27e, charge de Seger) et Abplanalp (45e, charge d’Ambühl). «Ça a dérangé l’équipe», conçoit sans peine Hans Kossmann. «On a eu beaucoup de peine à trouver le rythme. Ces absences ont perturbé toutes les lignes dans toutes les situations, spéciales ou non. En plus, ce n’était pas notre soirée parce qu’on n’a pas travaillé assez fort au début du match. Zurich en a profité pour marquer rapidement deux buts.»
Le coach ne voulait pas donner trop de poids à la maladie de son homme en forme du moment pour expliquer cette large défaite. «Ce soir, on ne peut pas tout attribuer à l’absence de Bykov», dit-il. «L’équipe était un peu molle. Il nous reste trois pucks de match, on sait maintenant comment ça marche (ndlr: il fait référence à la remontée du HC Bienne qui, mené 3-0, était revenu à 3-3 dans la série). Jeudi, on joue chez nous. Là, on aura besoin de retrouver cette rage et cette envie d’aller chercher la victoire. C’est ça qui a quand même un peu manqué chez nous ce soir.»
Abplanalp: nouvelles rassurantes
Dès la fin de partie, le speaker du stade s’est voulu rassurant concernant l’étant de santé de Marc Abplanalp, évacué sur une civière à la 45e suite à une violente charge administrée par Andres Ambühl. Il affirmait que le défenseur fribourgeois avait été conduit à l’hôpital en étant conscient. Autre signe positif: après plusieurs minutes durant lesquelles il est resté immobile sur la glace, il a fini par bouger la jambe gauche. Ces bonnes nouvelles, Hans Kossmann n’était en mesure de les confirmer qu’en partie. «J’ai aussi entendu ça, mais je préfère ne pas me prononcer», a-t-il botté en touche pour conclure une soirée à oublier au plus vite côté fribourgeois.

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Lausanne est champion de LNB

Hockey sur glace

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Les Vaudois ont battu Olten pour la quatrième fois consécutive et disputeront le barrage promotion-relégation.
Mis à jour le 26.03.2013 1 Commentaire

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Image: Keystone
Les Lausannois ont remporté le quatrième match de la finale de LNB face à Olten. Grâce à ce succès 5-4, le LHC s’adjuge la série 4-0.
Trois ans que les Lausannois attendaient ce moment. Pour la troisième fois en cinq ans, le LHC est champion de LNB. Un titre honorifique qui lui permettra surtout de défier le cancre de LNA dans un barrage de promotion/relégation probablement très intense.
Mais tout n’a pas été simple dans ce quatrième duel. Comme lors des trois précédents affrontements, les Soleurois ont chèrement vendu leur peau. La différence, les hommes de Gerd Zenhäusern l’ont faite dans le troisième tiers, là où ils ont pris l’habitude de dominer leurs adversaires. Deux buts de Conz et Savary ont assommé les Souris. Même si Cormier a pu réduire le score, les Lausannois n’ont pas lâché cette ultime victoire et la possibilité de fêter ce titre devant son public.
Une entame bizarre Au début du premier tiers, Paul Di Pietro, très discret dans cette finale, a adressé un lancer précis qui a transpercé Cristobal Huet (5e). Peut-être que la présence au coup d’envoi de Guy Carbonneau, ancien capitaine du Canadien de Montréal et coéquipier de Di Pietro lors de la dernière Coupe Stanley remportée par les Québécois, a redonné un brin de vigueur au joueur de 42 ans. Loin de déstabiliser la maison lausannoise, cette réussite soleuroise a agi comme une piqûre dans les arrière-trains vaudois. A la 13e minute, Burki a égalisé en déviant une passe puissante de Genoway. Les Soleurois ont repris la main par Roman Schild, excellent durant cette finale, avant que Corso ne remette les deux équipes à niveau (17e).
On peut scinder le deuxième tiers en trois moments. Le premier, lausannois, vit Dostoinov manquer un tir au but (22e) puis Kamerzin inscrire le 3-2 sur un 5 contre 3 parfaitement négocié. Le second, soleurois, sollicita Huet à plusieurs reprises. Le portier franco-suisse effectua deux arrêts importants (32e et 33e), mais il ne put rien sur le troisième but des Souris (34e). Schild, encore lui, reprit victorieusement une passe de Cormier réalisée juste après un engagement en zone défensive vaudoise. Le troisième moment fut à nouveau lausannois avec une fin de période disputée une fois de plus à 5 contre 3 durant deux minutes.
Et c’est justement lors de la fin de cette double supériorité numérique que le LHC, après une poignée de seconde dans la troisième période, a inscrit le 4-3 par Florian Conz. Puis Paul Savary a marqué le but décisif et Malley a pu chavirer. En attendant le 4 avril et le début du barrage de promotion/relégation face à Rapperswil-Jona ou Langnau.
Lausanne - Olten 5-4 (2-2 1-1 2-1)
Malley: 8655 spectateurs. Arbitres: MM. Rochette, Wiegand, Fluri et Müller.
Buts: 5e Di Pietro (Tschuor, Grassi) 0-1. 13e Burki (Genoway, Conz/5 c 4) 1-1. 15e Schild (Cormier, Meister/5 c 4) 1-2. 17e Corso (Genoway, Huet/5 c 4) 2-2. 30e Kamerzin (Genoway, Conz/5 c 3) 3-2. 34e Schild (Cormier) 3-3. 41e Conz (Genoway, Kamerzin/5 c 3) 4-3. 43e Savary (Antonietti, Kamerzin) 5-3. 53e Cormier (à 5 contre 4) 5-4.
Pénalités: 6 x 2’ contre Lausanne, 6 x 2’ contre Olten.
Notes: Lausanne sans Setzinger, Ulmer, Borlat, Fröhlicher, Lecoultre (surnuméraires), Primeau, Gailland ni Déruns (blessés); Olten sans Fretter (surnuméraire), Marolf, Arnold, Studer, Haldimann, Krebs, Schnyder, Kropf, Truttmann ni Aeschlimann (blessés). 22e Tobler arrête un tir au but de Dostoinov. 30e temps-mort du LHC. 46e temps-mort d’Olten.