Informations en Vrac

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Bientôt un circuit permanent de moto-cross en Wallonie


Le ministre des Sports de la Communauté française, André Antoine a annoncé dimanche, à l'occasion de la finale du Championnat de Belgique de moto-cross de Mont-Saint-Guibert, le prochain lancement d'un appel à candidature pour la création d'un circuit permanent de moto-cross en Wallonie.

Le tracé de ce circuit devrait permettre aux jeunes partiquants de s'initier aux techniques de pilotage et aux sportifs confirmés de se perfectionner en toute sécurité et dans le respect des prescriptions urbanistiques.

Un appel à candidature sera lancé dans les prochains jours auprès des communes et des clubs afin de déterminer quel sera le premier site qui bénéficiera d'un soutien financier à hauteur de 75%. Les candidatures sont à rendre pour le 19 novembre au plus tard.

Un jury composé d'experts en la matière sera chargé d'analyser les différentes propositions. Il comprendra un représentant de la direction général du sport de la Communauté française, un représentant d'Infrasports, un représentant de la Fédération Motocycliste Wallonne de Belgique, Joël Robert, icône du motocross belge, et Thierry Klutz, champion de Belgique en Enduro.

[Norton]

GP D’ARAGON

Aegerter est le nouveau héros


Image © D.R.
Pilotes (dont Dominique Aegerter qui porte une photo avec un message), managers, gens de médias ont tous observé une minute de silence à la mémoire de Shoya Tomizawa, dont la moto avait été placée au premier rang.

Pour la première fois de sa carrière en GP, Thomas Lüthi est battu à la régulière par un de ses compatriotes. Domi, le voisin de Rohrbach, le copain de Shoya Tomizawa, est passé par là.
Jean-Claude Schertenleib - le 19 septembre 2010, 21h41
Le Matin



Une gueule d’ange sur un corps de bûcheron, façonné à la dure école du motocross. Une crinière blonde qu’il sacrifiera à son premier podium en GP. Bientôt. L’insouciance des gens de son âge – 20 ans, le 30 septembre prochain – a été balayée de façon dramatique, en quelques fractions de seconde; c’était il y a deux semaines, sur le circuit de Misano, lorsque son équipier, son copain Shoya Tomizawa, est tombé en pleine course. Et qu’il ne s’est jamais relevé. Un choc terrible pour tous, particulièrement pour Dominique Aegerter et ses proches, qui ont immédiatement décidé de poursuivre l’aventure. Parce que Shoya l’aurait voulu: «Et ce que j’ai fait aujourd’hui, je l’ai fait pour lui», avoue Aegerter, dont le regard souriant qu’il affichait en ramenant sa moto dans son stand, au terme d’une course formidable qu’il a terminée au septième rang, s’est soudainement tendu.
Shoya est bien là, autour de lui, autour d’eux. Dans ce stand du team Technomag-CIP, où les larmes de joie remplacent maintenant les larmes de douleur, on se congratule: «Ce qu’il a fait aujourd’hui, c’est très fort. C’est la preuve que son mental est extrêmement solide. On ne va pas s’emporter, bien sûr, car il y aura bientôt des moments plus difficiles, où les images du drame que nous avons vécu reviendront, mais là, chapeau. Je savais que Dominique n’était pas un tricheur, pas un homme à chercher des excuses, je l’ai découvert plus solide que je ne l’imaginais», explique le propriétaire de l’équipe, Alain Bronec, tout juste revenu des obsèques de celui qu’il considérait un peu comme son fils.
Des petits cachottiers
Qu’a-t-il fait de si extraordinaire, Dominique Aegerter, en ce dimanche 19 septembre? Il a obtenu son meilleur résultat personnel dans la catégorie Moto2, c’est une chose. Il a battu Tom Lüthi à la régulière dans le duel des Bernois des GP, c’en est une autre. Mais il a surtout passé par bien des états d’âme. Alain Bronec, encore: «On peut le dire maintenant, mais tout a commencé vendredi soir. Depuis que nous avons pris la décision de continuer, malgré le départ de Shoya, il y a un mot d’ordre chez nous: ne jamais laisser Dominique seul, on doit s’amuser avec lui, l’occuper, pour pas que la gamberge s’immisce. Et l’autre soir, il faisait tellement l’acrobate dans le stand, qu’il a réussi à se déboîter son épaule gauche!» Alerte. Aegerter se rend en marchant vers la clinique mobile, où le Dr Costa et un collègue remettent le membre en place: «La douleur, c’était à crier», explique le héros du jour. Mais la douleur, il sait qu’on peut, qu’on doit l’affronter dans ce métier.
La minute de silence
La mission d’Aragon de Dominique Aegerter ne fait pourtant que commencer. Car avant le premier départ de la journée, les promoteurs du championnat du monde ont voulu dédier une minute de silence à Tomizawa. Pilotes, managers, gens de médias, ils sont tous alignés au milieu de la piste. Au premier rang, juste derrière la moto de l’infortuné pilote japonais, son équipe. Avec Dominique Aegerter, les yeux mouillés, qui porte une photo, un message: «Sayonara, Shoya. Je n’oublierai jamais mon équipier.» Le silence est pesant, l’attente se prolonge jusqu’à l’arrivée de Sa Majesté le Roi Juan Carlos, qui s’installe à son tour, avec sa suite. L’hymne national nippon est joué, les drapeaux avec le soleil rouge sur fond blanc sont mis en berne, Dominique résiste courageusement. Applaudissements, tout le monde reprend ses activités normales. Pour Domi, c’est la préparation pour la course: un départ parfait, un sans-faute, une septième place finale: «Je l’ai fait pour Shoya!» Et il en fera d’autres!

[Norton]

MOTOCYCLISME

Lorenzo, un homme traqué


Image © Keystone
Jorge Lorenzo n’a plus gagné de course depuis le GP de République tchèque, le 15 août dernier.

Battu pour la troisième fois d’affilée par son compatriote Daniel Pedrosa, le leader du mondial MotoGP fait la tête.
Jean-Claude Schertenleib - le 20 septembre 2010, 22h43
Le Matin


GP D’ARAGON
Il est rentré dans son stand la tête basse. Il s’est caché derrière un panneau pour enlever son casque – pour l’occasion, il avait décoré son heaume aux couleurs de Shoya Tomizawa, le pilote japonais tué en course deux semaines plus tôt. Facile de deviner son regard: ses deux yeux ronds devaient ressembler à deux canons d’armes dangereuses. Il n’est pas encore 15 h, ce dimanche historique en Basse-Aragon et Jorge Lorenzo est fâché. Au même instant, son compatriote Daniel Pedrosa se dirige vers le podium, où l’attend Son Altesse Sérénissime, le roi Juan Carlos, fan de courses de moto.
Lorenzo fait la tête, il rage. A peine a-t-il fait un petit geste en direction de son équipe technique pour exprimer son impuissance. Pour la troisième fois d’affilée, il vient de se faire battre par le dernier adversaire qui peut encore l’empêcher de devenir champion du monde dans la plus importante des catégories des GP. En trois courses, à Indianapolis, à Misano, puis, ce dimanche, sur ce magnifique circuit du Motorland Aragon, le meilleur Espagnol en piste a été Dani Pedrosa. Et l’avance de Lorenzo, qui avait culminé à 77 points au soir du GP de la République tchèque, n’est plus «que» de 56 unités, alors qu’il en reste 125 en lice.

A la régulière
Et ce qui ennuie le plus Lorenzo, c’est que cette fonte des points d’avance ne s’explique pas par une erreur de sa part, la chute toujours possible. Non, là, les choses se sont passées à la régulière, et c’est beaucoup plus grave pour lui. Comment ce binôme Lorenzo-Yamaha, qui semblait invulnérable pendant les deux premiers tiers de la saison, se retrouve-t-il tout à coup dans le viseur d’adversaires de plus en plus gourmands? Comme dans toute crise – et celle-ci n’est pas encore grave, mais elle peut le devenir rapidement –, plusieurs éléments se sont liés.
Premièrement, chez Yamaha, on a usé beaucoup d’énergie pour gérer le concubinage explosif entre Valentino Rossi et Jorge Lorenzo, le fier Ibère; les victoires à répétition ont fait le reste et la Yamaha M1, «la meilleure moto du peloton», a forcément moins évolué que la concurrence. Chez Honda, c’est exactement le contraire qui s’est produit; le géant de la moto a investi plus que jamais dans le développement permanent de sa RC212V, pour tenter de laisser une trace avant que la catégorie change à nouveau du tout au tout (retour à une cylindrée de 1000 cm³, contre 800 aujourd’hui, en 2012).

Le message de Ducati
Enfin, et c’est le principal enseignement du week-end, le dynamisme de Ducati a été boosté depuis l’officialisation de l’arrivée, l’an prochain, de Valentino Rossi. Comme rien ne peut être assez beau pour le phénomène de la moto, les ingénieurs de Borgo Panigale veulent envoyer un message clair à leur futur partenaire, mais aussi à la concurrence: «Nous sommes déjà là!» Donc, «nous le serons encore plus en 2011, avec le fameux numéro 46 collé sur le rouge carénage»! C’est vrai que Jorge Lorenzo a peut-être du souci à se faire.

[Larsouille06]

Confirmé hier soir sur le plateau de moto-critiques par Tissier, Alexis Masbou ne participera pas aux 3 courses de la tournée outre mer, son essai en moto cross n'ayant pas été concluant par rapport à son état de santé

[chrisgaz]

Envoyé par Larsouille06

Confirmé hier soir sur le plateau de moto-critiques par Tissier, Alexis Masbou ne participera pas aux 3 courses de la tournée outre mer, son essai en moto cross n'ayant pas été concluant par rapport à son état de santé

ok, c est pas cool, mais il doit privilégié sa santé, si c est pour définitivement se cramer sur les 3 derniers GP, ca sert a rien...

[pechos1]

Envoyé par Norton

MOTOCYCLISME

Lorenzo, un homme traqué


Image © Keystone
Jorge Lorenzo n’a plus gagné de course depuis le GP de République tchèque, le 15 août dernier.

Battu pour la troisième fois d’affilée par son compatriote Daniel Pedrosa, le leader du mondial MotoGP fait la tête.
Jean-Claude Schertenleib - le 20 septembre 2010, 22h43
Le Matin


GP D’ARAGON
Il est rentré dans son stand la tête basse. Il s’est caché derrière un panneau pour enlever son casque – pour l’occasion, il avait décoré son heaume aux couleurs de Shoya Tomizawa, le pilote japonais tué en course deux semaines plus tôt. Facile de deviner son regard: ses deux yeux ronds devaient ressembler à deux canons d’armes dangereuses. Il n’est pas encore 15 h, ce dimanche historique en Basse-Aragon et Jorge Lorenzo est fâché. Au même instant, son compatriote Daniel Pedrosa se dirige vers le podium, où l’attend Son Altesse Sérénissime, le roi Juan Carlos, fan de courses de moto.
Lorenzo fait la tête, il rage. A peine a-t-il fait un petit geste en direction de son équipe technique pour exprimer son impuissance. Pour la troisième fois d’affilée, il vient de se faire battre par le dernier adversaire qui peut encore l’empêcher de devenir champion du monde dans la plus importante des catégories des GP. En trois courses, à Indianapolis, à Misano, puis, ce dimanche, sur ce magnifique circuit du Motorland Aragon, le meilleur Espagnol en piste a été Dani Pedrosa. Et l’avance de Lorenzo, qui avait culminé à 77 points au soir du GP de la République tchèque, n’est plus «que» de 56 unités, alors qu’il en reste 125 en lice.

A la régulière
Et ce qui ennuie le plus Lorenzo, c’est que cette fonte des points d’avance ne s’explique pas par une erreur de sa part, la chute toujours possible. Non, là, les choses se sont passées à la régulière, et c’est beaucoup plus grave pour lui. Comment ce binôme Lorenzo-Yamaha, qui semblait invulnérable pendant les deux premiers tiers de la saison, se retrouve-t-il tout à coup dans le viseur d’adversaires de plus en plus gourmands? Comme dans toute crise – et celle-ci n’est pas encore grave, mais elle peut le devenir rapidement –, plusieurs éléments se sont liés.
Premièrement, chez Yamaha, on a usé beaucoup d’énergie pour gérer le concubinage explosif entre Valentino Rossi et Jorge Lorenzo, le fier Ibère; les victoires à répétition ont fait le reste et la Yamaha M1, «la meilleure moto du peloton», a forcément moins évolué que la concurrence. Chez Honda, c’est exactement le contraire qui s’est produit; le géant de la moto a investi plus que jamais dans le développement permanent de sa RC212V, pour tenter de laisser une trace avant que la catégorie change à nouveau du tout au tout (retour à une cylindrée de 1000 cm³, contre 800 aujourd’hui, en 2012).

Le message de Ducati
Enfin, et c’est le principal enseignement du week-end, le dynamisme de Ducati a été boosté depuis l’officialisation de l’arrivée, l’an prochain, de Valentino Rossi. Comme rien ne peut être assez beau pour le phénomène de la moto, les ingénieurs de Borgo Panigale veulent envoyer un message clair à leur futur partenaire, mais aussi à la concurrence: «Nous sommes déjà là!» Donc, «nous le serons encore plus en 2011, avec le fameux numéro 46 collé sur le rouge carénage»! C’est vrai que Jorge Lorenzo a peut-être du souci à se faire.

Ca résumes très bien la situationa ctuelle du championnat. Dani et Honda se sont réveillé , mais ce sera malheureusement peut être trop tard
En tout cas Lorenzo meriterait ce titre .

[Leonard]

Envoyé par pechos1

Dani et Honda se sont réveillé , mais ce sera malheureusement peut être trop tard

Exact, et on peut aussi dire que Yamaha c'est endormie.
Honda ont très bien travaillés, tandis que Yamaha semble t'il crus ne pas avoir besoin de pousser le développement de sa moto pour cette fin de saison. Erreur..

[pechos1]

Envoyé par Leonard

Yamaha semble t'il crus ne pas avoir besoin de pousser le développement de sa moto pour cette fin de saison. Erreur..

Je ne pense pas cela, mais je ne dirais rien pour ne pas que l'on dise " encore un fan de mauvaise foi " jajajaja

[Leonard]

Envoyé par pechos1

Je ne pense pas cela, mais je ne dirais rien pour ne pas que l'on dise " encore un fan de mauvaise foi " jajajaja

Même si je pense savoir à quoi tu fait allusion, dis le quand même .
Nan on rentrerait encore dans une polémique, et toutes ces polémiques me fatigue.

[pechos1]

Envoyé par Leonard

Même si je pense savoir à quoi tu fait allusion, dis le quand même .
Nan on rentrerait encore dans une polémique, et toutes ces polémiques me fatigue.

Non non J'y garde pour moi