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Rugby - Top 14 : Toulouse en champion

Samedi, d'une transformation difficile, Lionel Beauxis donne la victoire au Stade Toulousain, 27-26, face au RM92. Castres s'impose, 21-20, lui aussi sur le fil, à Perpignan. Montpellier et Toulon l'emportent également, et largement, à l'extérieur. Et tout ce qu'il faut retenir de la 23ème journée de Top 14.













Dernière seconde du match. Du bord de touche, l'ouvreur international Lionel Beauxis tente et réussit la transformation du deuxième essai de Vincent Clerc, malgré la montée de l'ailier francilien Bobo. Au bout de son pied la victoire, 27-26, du Stade Toulousain. (L'Equipe)





Wilko au centre

Il y a la spectaculaire victoire du RCT à Lille, face au Stade Français, 43-11, quatre essais à un ; il y avait aussi le toit fermé du Grand Stade Lille Métrople, une première en Championnat, et aussi la caméra embarquée de l'arbitre, M. Poite. Là aussi, une grande première. Mais c'est surtout l'annonce, en marge de ce match, de la prolongation d'un an du contrat liant l'ouvreur international anglais Jonny Wilkinson, le chouchou de la Rade, avec le RCT, information suggérée dans une interview du Times et confirmée un peu plus tard au micro de Canal +. Wilko a fait le buzz et, avec sur le terrain, avec 3B, 1D et 4 T, a pesé dans les débats. Toulon, en tête du Championnat, n'a que deux points d'avance sur son dauphin, Clermont.




Galthié savoure

Le manager de Montpellier, Fabien Galthié, n'a pas "sauté au plafond" après ce net succès, 30-17, acquis à Mont-de-Marsan, dernier du Championnat. Mais il savoure intérieurement cette victoire, trois essais à deux, qui lui a permis de roder son équipe avant le quart de finale de Coupe d'Europe, le premier de l'histoire du club héraultais, à Clermont, samedi prochain. Pas d'effusion de joie, juste le sentiment du travail bien fait. Voici maintenant Montpellier cinquième au classement du Top 14, avec six points d'avance sur le septième et premier non qualifié pour les barrages. Un petit matelas qui permet aux coéquipiers de Fulgence Ouedraogo de respirer un peu avant la parenthèse européenne.





Le pied de Beauxis

Au Stade de France, en nocturne, devant 50 000 spectateurs réfrigérés, le Racing-Métro menait 26-20 et tenait donc sa dixième victoire d'affilée. Il ne restait qu'une minute à jouer. Assez pour que le Stade Toulousain, redevenu joueur et profitant du carton jaune de l'ouvreur francilien Jonathan Wisniewski pour plaquage dangereux, lance sa dernière attaque, grand style. Au bout de l'action, c'est l'essai en débordement de l'ailier Vincent Clerc, planté en coin. Son deuxième dans ce match. Du bord de touche, à la sirène, l'ouvreur international toulousain Lionel Beauxis réussit sans stress la transformation de la gagne, 27-26. Fin de série pour le Racing ! Voici Toulouse relancé, solide troisième au classement, dans la perspective de disputer son match de barrage à domicile.




L'USAP s'éloigne

En concédant une défaite, 21-20, à domicile face à Castres, concurrent direct pour une place de barragiste, Perpignan voit la sixième place s'éloigner. Six points d'écart séparent maintenant l'USAP du Racing-Métro à trois journées de la fin de la phase régulière. Maladroits devant la ligne d'en-but tarnaise, peu inspirés, les Catalans ont additionné les occasions manquées. Castres, lui, opportuniste, s'est imposé grâce à deux essais à zéro passe. Une interception de Max Evans d'entrée de jeu et un essai de Kockott sur une touche vite jouée, l'arme préférée du CO. A noter que Castres n'est que le deuxième club à s'imposer cette saison sur la pelouse d'Aimé-Giral, après Toulon (1ère journée).




Invincible ASM

Des chiffres ! Qui parlent... 18 000 spectateurs au stade Marcel-Michelin pour voir jouer l'avant-dernier du Top 14, Agen. Dix essais clermontois inscrits entre la 5ème et la dernière minute, dont trois pour le seul Wesley Fofana, placé au centre. Dix-septième succès de l'ASM, cette saison (autant que le RCT, leader du Championnat). Et surtout quarante-six, comme le record d'invincibilité du club auvergnat sur son terrain depuis le 21 novembre 2009 (défaite contre Biarritz). Avec cette victoire face à Agen, 66-21, l'ASM détrône Bourgoin, qui était invaincu à domicile entre 2002 et 2006.

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Le 31/03/2013 à 15:27:00 | Mis à jour le 31/03/2013 19:50:59
Auto - FIA GT : Loeb d'entrée

Sébastien Loeb n'a pas tardé à s'imposer en FIA GT Series (L'Equipe)








taDès sa première course 2013 en circuit, le nonuple champion du monde des rallyes, Sébastien Loeb, s'est imposé. Engagé dimanche à Nogaro (Gers) dans la course de qualification de la première manche des FIA GT Series, Loeb, associé à Alvaro Parente sur une McLaren MP4-12C de son équipe, le Sébastien Loeb Racing, Loeb a réussi à prendre la tête à un peu plus de cinq minutes de la fin. Le Français a alors doublé Niki Mayr-Meinhof grâce à une manoeuvre d'intimidation parfaitement maîtrisée au bout de la ligne droite du circuit du sud-ouest.

L'Audi R8 LMS (Team WRT) de Rene Rast et Mayr-Meinhof a réussi à rester en deuxième position, malgré la belle remontée de la Mercedes SLS AMG de Maximilian Buhk et Alan Day. Loeb et Parente s'élanceront ainsi en pole de la course championnat, lundi en début d'après-midi (14 heures). A noter que l'autre McLaren du Loeb Racing a terminé dixième à près d'une minute, tandis que l'Audi WRT pilotée par Stéphane Ortelli, plus rapide lors de la deuxième séance de qualifications, échoue en seizième position à un tour, à cause d'une crevaison.

«L'Audi était très rapide dans les secteurs lents. Il faut garder à l'esprit que ce n'est que la première course et que nous n'aurons pas à chaque fois ce résultat, a commenté Loeb. Alvaro a fait du super boulot en restant en contact de René Rast en début de course et en évitant de partir à la faute avec un contact.» Parente a lui été impressionné par la course de l'Alsacien : «René a été très intelligent pour protéger sa position mais Sébastien a fait un dépassement fabuleux. Néanmoins, la course principale n'est que demain.»

Le classement de la course :

1. Parente - Loeb (McLaren)
2. Rast - Mayr-Meinhof (Audi), à 5''323
3. Day - Buhk (Mercedes), à 5''511
4. Ide - Kumpen (Audi), à 25''257
5. Viera - Campanico (Audi), à 25''928

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Tour des Flandres - Victoire de Marianne Vos


AUDENARDE (Belgique), 31 mars 2013 (AFP) - La championne olympique en titre, la Néerlandaise Marianne Vos (Rabo), a remporté la 10e édition du Tour des Flandres dames, comptant pour la Coupe du monde féminine, dimanche, à Audenarde (Belgique). Vos, qui détient aussi le titre mondial sur route, a réglé ses trois compagnes d'échappée. Elle a devancé sa compatriote Elenora Van Dijk (Specialized) et la Suédoise Emma Johansson (Orica) au terme des 127 kilomètres de cette course partant et arrivant à Audenarde. La Néerlandaise, au palmarès très riche malgré son jeune âge (25 ans), n'avait encore jamais gagné la version féminine du Tour des Flandres (2e en 2010, 3e en 2007 et 2011).
Classement: 1. Marianne Vos (NED), les 127 km en 3 h 33:21. (moyenne: 35,716 km/h) 2. Elenora van Dijk (NED) m.t. 3. Emma Johansson (SWE) m.t. 4. Elisa Longo Borghini (ITA) m.t. 5. Annemiek Van Vleuten (NED) à 2:37. 6. Adrie Visser (NED) 2:37. 7. Anna Van der Breggen (NED) 2:37. 8. Loes Gunnewijk (NED) 2:37. 9. Elizabeth Armitstead (GBR) 2:39.
10. Kirsten Wild (NED) 4:33. ... 13. Giorgia Bronzini (ITA) 4:33.
114 classées.

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L'Eintracht s'impose à Fürth

Publié: Dimanche, 31 mars 2013, 21.32HEC

L'Eintracht Frankfurt reste en lice pour une place en UEFA Champions League la saison prochaine, après sa victoire 3-2 chez le SpVgg Greuther Fürth.

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Bundesliga, 31 mars

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  Milorad Peković (Greuther Fürth) en duel avec Stefan Aigner
  ©Getty Images
  
  

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L'Eintracht s'impose à Fürth

L'Eintracht Frankfurt reste en lice pour une place en UEFA Champions League la saison prochaine, après sa victoire 3-2 chez le SpVgg Greuther Fürth.
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L'Eintracht Frankfurt reste en lice pour une place en UEFA Champions League la saison prochaine, après sa victoire 3-2, dimanche, chez le SpVgg Greuther Fürth. Dans le même temps le 1. FC Nürnberg a tenu en échec le VfL Wolfsburg.

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Les joueurs d'Armin Veh, qui n'avaient pas gagné depuis le 2 février (contre le Hamburger SV), se sont retrouvés menés par l'intermédiaire de Nikola Djurdić de la tête. Takashi Inui égalisait de l'entrée de la surface après 13 minutes puis Stefan Aigner et Alexander Meier trouvaient le chemin des filets avant la pause pour Francfort. Sercan Sararer réduisait la marque, ménageant une fin de rencontre à suspense. Ce succès permet à Francfort de ne se trouver devancé par le FC Schalke 04, quatrième, qu'au nombre de buts marqués.
Nuremberg a de son côté remonté deux buts à Wolfsburg qui a fait le break par Diego et Ivica Olić en 27 minutes. Timmy Simons, d'une belle volée, et Per Nilsson ont obtenu le partage des points.

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Foot - Ligue 1 - 30e j. : Sochaux a croqué Lyon

Battu par Sochaux (1-2), Lyon a sans doute vu ses derniers espoirs de titre s'envoler dimanche soir à Gerland. Les joueurs de Rémi Garde, désormais troisièmes, accusent huit longueurs de retard sur Paris.


A deux jours de défier le grand Barça, le PSG a d’autres chats à fouetter, mais on ne peut s’empêcher de penser qu’il a dû se délecter devant cet improbable Lyon - Sochaux (1-2). Le club de la capitale compte désormais huit points d’avance sur l’OL, qui s’est fait doubler par l’OM, le nouveau dauphin. Le PSG a fait un grand pas vers le titre durant ce mois de mars particulièrement terrible pour Lyon, qui n’a remporté aucun de ses quatre matches de championnat depuis le 24 février. Après avoir été freiné par Brest (1-1) et Marseille (0-0), et avoir mordu la poussière à Bastia (1-4), les Gones ont perdu gros et sans doute leurs illusions pour le titre face à des Sochaliens qui en ont profité pour sortir de la zone rouge.

Lacazette et Lisandro sur les montants


Après avoir dû digérer de grosses séances de travail durant la trêve internationale, les joueurs de l’OL se devaient de repartir de l’avant. Sochaux paraissait être une cible idéale… Les Rhodaniens sont tombés de haut. Ils ont pourtant eu les occasions pour l’emporter mais ni Lacazette (1e), ni Lovren (15e), ni Gomis (19e) n’ont su cadrer. Il y a aussi et surtout eu une faute sur Grenier dans la surface qui a été oubliée (45e), une tentative de Lacazette sur la transversale (67e) et une autre de Lisandro sur le poteau (76e)... Un penalty de Gomis a quand même permis à l’OL d’égaliser au mitan de la seconde période (68e). C'était le minimum...

La boulette de Lovren...


Désormais dix-septième avec deux points d’avance sur Brest (18e), l’équipe d’Eric Hely est plus que surprenante. Elle est capable d’exploser l’OM (3-1), Montpellier (3-2) et le PSG (3-2) comme de prendre une veste face à Evian-TG (1-5). Ambitieux dans le jeu à Gerland, les Lionceaux ont ouvert le score en début de seconde période sur un but de la tête de Sio (50e). La recrue hivernale, qui a signé sa troisième réalisation en six matches, s’était déjà distinguée en première période avec une tête détournée sur le poteau par Vercoutre (26e). Et, alors que Lyon poussait lors d’une fin de match débridée, Sio a profité de l’incroyable nonchalance de Lovren en contre pour servir Bakambu, auteur d’un but en or pour des Doubistes (89e) qui, quand ils veulent, savent et aiment croquer les gros.
David MICHEL

-

1
2

Lyon
68eB.Gomis




Sochaux
50eG.Sio
88eC.Bakambu







Voir le film du match

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Cyclisme - Flandres : Sagan, la mauvaise blague

Deuxième du Tour des Flandres, Peter Sagan a reconnu la supériorité de Fabian Cancellara. Pas vexé par sa défaite, il s'est même permis une blague douteuse sur le podium.
Sagan s'est fait remarquer sur le podium (L'Equipe)







Peter Sagan n’a pas eu le loisir de franchir la ligne sur une seule roue dimanche au Tour des Flandres mais le Slovaque n’a pas pu s’empêcher de se faire remarquer à sa descente du vélo et sur le podium protocolaire. Au moment où Fabian Cancellara a reçu son trophée et la bise de deux hôtesses, le coureur de Cannondale a souri aux photographes en portant la main aux fesses de la jeune femme à côté de lui. Un geste pas vraiment élégant mais qui montre sa décontraction à l’arrivée. Annoncé comme un des deux grands favoris, Sagan ne s’est pas vexé de sa deuxième place, serrant même le poing en signe de satisfaction quand il a battu Jürgen Roelandts pour la place d’honneur : «J'étais content que le groupe ne soit pas revenu sur Roelandts et moi car je ne sais pas si j'aurais pu prendre la deuxième place. Aujourd'hui, Fabian (Cancellara) était le plus fort.»

Vainqueur de Gand-Wevelgem, le coureur de 23 ans avait pourtant été le dernier à résister à l’accélération de Fabian Cancellara dans l'ultime passage du Vieux Quaremont et du Paterberg, avant de craquer à 100 m du sommet : «Je suis tombé à 100 kilomètres de l'arrivée, il y a eu un coup de frein devant moi alors que j'étais en train de m'alimenter. Je suis revenu et j'ai fait le maximum pour rester devant. Dans la dernière montée, j'ai fait le maximum mais je n'ai pas pu tenir la roue de Cancellara.» Toujours sans victoire dans les Monuments, il ne s’en agace même pas : «Je suis content de ma course, j'ai le temps pour aller chercher la victoire dans une course aussi difficile.» Son duel avec Fabian Cancellara est néanmoins fini pour le printemps : le Suisse sera le grand favori de Paris-Roubaix dimanche prochain, lui sera l’homme à battre dans deux semaines à l’Amstel Gold Race. Après sa troisième place l’an dernier, pas sûr qu’il prendrait une deuxième place à la rigolade.



Was not my intention todisrespect women today on the podium. Just a joke, sorry if someone was disturbed about it.— Peter Sagan (@petosagan) 31 mars 2013
Sagan s'excuse

Face aux réactions mitigées à sa blague du podium, Peter Sagan s'est excusé sur twitter : «Mon intention n'était pas de manquer de respect aux femmes aujourd'hui sur le podium. C'était simplement une plaisanterie. Désolé si cela a dérangé quelqu'un.»
A. T.-C., avec AFP

[Norton]

Il y a 18 ans, le PSG faisait tomber le Barça

01.04.2013 10:25 mise à jour à 11:50
Ginola jubile, le PSG a éliminé le Barça. Il perdra en demi-finale contre l'AC Milan. [Jean-Christophe Kahn - Reuters]


Ambitieux, le Paris Saint-Germain va pouvoir se mesurer à ce qui se fait de mieux en Europe en quarts de finale de la Ligue des champions: le FC Barcelone. Un choc qui n'est pas sans rappeler celui qui avait opposé les deux équipes il y a 18 ans. Petit coup d'oeil dans le rétro avec le témoignage de Vincent Guérin, buteur providentiel un soir de mars 1995.
Paris Saint-Germain - FC Barcelone. L’affiche est alléchante. D’un côté, une formation catalane qui règne sur l’Europe (trois Ligues des champions depuis 2006), de l’autre, une équipe parisienne qui aspire à prendre sa place. Une opposition de culture, de style, de palmarès et de stars qui a connu un précédent. C’était déjà en Ligue des champions, déjà en quarts de finale. C’était en mars 1995. C’était il y a 18 ans. C'était une autre époque.
L’arrêt Bosman n’avait pas encore redistribué les cartes du football européen, la Ligue des champions était encore fidèle à son appellation puisque seuls les clubs sacrés dans leurs championnats respectifs y prenaient part. Pas de place pour les "viennent ensuite"! Mais, déjà, le duel PSG - Barça faisait saliver, à juste titre.
Vincent Guérin au duel avec le Barcelonais Albert Ferrer au Parc des Princes. [STR New - Reuters] Auteurs d’un match nul au Camp Nou à l’aller (1-1), David Ginola et Cie avaient fait tomber le champion d'Europe 1992 au terme d’un match retour mémorable remporté 2-1. Mémorable? Pour tout supporter du PSG qui se respecte, oui. Anecdotique, peut-être, pour les autres.
Guérin délivre le Parc des Princes

Vincent Guérin était sur le terrain ce 15 mars 1995. Et plutôt deux fois qu'une puisque c’est même lui qui a éliminé le Barça, lui le gamin de Paris, né à quelques centaines de mètres du Parc des Princes! Enfin, quand on dit "lui", on n'oublie pas tous les autres, évidemment...
Une passe de Valdo, une percée et une frappe lointaine du droit qui trompe Busquets à la 83e minute. "Ah je crois qu'on m'associera encore un moment à ce but, sourit Vincent Guérin. C'était un moment incroyable. Ca m'a mis dans un état second, c'est difficile à décrire. Quand je revois les images, je me dis que j'ai un peu pété les plombs (rires)!"

PSG 2-1 FC Barcelone - C1 94-95 - But de Guerin par auteuil92
Plus tôt dans le match, le PSG avait touché les montants à quatre reprises. Bakero pensait avoir fait le plus dur en donnant l'avantage aux Blaugrana, en vert pour l'occasion, au retour des vestiaires. Mais Rai avait remis les pendules à l'heure de la tête suite à un corner de Paul Le Guen juste avant d'entrer dans le dernier quart d'heure.
Dix-huit ans plus tard, les souvenirs de l'exploit sont encore limpides. "Je me rappelle de ce but qui nous envoie en demi-finales, bien sûr. Mais je me souviens aussi que je m'étais presque cassé la clavicule suite à une agression de Bakero qui m'avait envoyé au sol. J'avais terminé le match avec de grosses douleurs. Il n'aurait pas fallu qu'un coéquipier me saute dessus à la fin du match!"
"Nous avions confiance en nos qualités"

David Ginola (à droite) disputait sa dernière saison sous le maillot du PSG avant de partir pour l'Angleterre. [STR New - Reuters] Alors, pas si impressionnant que ça le Barça de Cruyff, Koeman et Stoichkov? "On redoutait cette équipe bien sûr! Même si Barcelone ne dominait pas à l'époque comme c'est le cas aujourd'hui, il ne faut pas oublier qu'elle avait remporté la Ligue des champions en 1992 et joué la finale en 1994. Il y avait de nombreux internationaux, chez eux comme chez nous, lâche Vincent Guérin. Mais nous avions confiance en nos qualités. Nous avions l'expérience de la Coupe d'Europe et je parle d'expérience en tant que groupe. Nous restions sur deux demi-finales, en Coupe UEFA et en Coupe des Coupes, et nous avions éliminé deux fois le Real Madrid. Tout cela nous a beaucoup aidés."
Le PSG millésime 2013 peut-il imiter son prédécesseur? "Le club est en train de changer de dimension. Ce choc arrive peut-être un peu tôt. Sur le papier, le Barça est largement favori de par son expérience, sa technique, etc. Mais une Coupe d'Europe a ça de beau qu'un exploit est toujours possible. Et si le PSG venait à se qualifier, c'en serait un!"
"Sur le match aller au Parc, c'est du 50-50. Devant son public, le PSG peut parfaitement s'imposer. En 1995, nous avions eu la chance de disputer le match retour à domicile, là ça ne sera pas le cas. Il n'y a qu'une seule certitude: il ne faut pas prendre de but à la maison. Même s'il y a 0-0, tout restera ouvert pour le match retour", prédit l'ancien Parisien.
Lire aussi: Alves: "le PSG aura son mot à dire face au Barça"
Axel David

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João Alves: "Le PSG aura son mot à dire face au Barça!"

01.04.2013 09:06 mise à jour à 11:45
João Alves (à droite, ici contre Nantes) a passé une saison au Parc des Princes. [Christian Gavelle - DR]


Connu en Suisse pour avoir entraîné le Servette FC entre 2009 et 2012, João Alves compte également un C.V de joueur long comme le bras. Passé par le Paris-Saint-Germain le temps d'une saison, l'ancien international portugais revient sur son expérience parisienne et les chances du club francilien face au FC Barcelone avant leur quart de finale aller de Ligue des champions.
Non,João Alves n'est pas seulement un entraîneur. Avant de mener le Servette FC en Super League en 2011 et en Europa League en 2012, le Portugais a fait des ravages sur les pelouses en tant que joueur. Principalement au Portugal, mais aussi ailleurs en Europe et notamment en France, au Paris Saint-Germain.
C'était à l'été 1979. João António Ferreira Resende Alves, de son nom complet, brillait de mille feux avec Benfica et la sélection portugaise mais se décidait à quitter son petit confort. Arrivé au sein d'un PSG ambitieux avec le statut de vedette, il n'est resté qu'une saison dans la capitale. Une saison qui marquera à jamais le triple nominé pour le Ballon d'Or (1975, 78 et 79).
Dans l'attente "d'un projet intéressant" depuis son départ de Servette en septembre dernier, João Alves Le Portugais baigne dans le monde du foot professionnel depuis plus de 40 ans. [PETER SCHNEIDER - Keystone] a pris le temps de revenir sur son escapade parisienne au moment où "son" PSG s'apprête à défier le grand FC Barcelone en quarts de finale de la Ligue des champions.
Devant Johan Cruyff!

RTSsport.ch: João Alves, vous étiez une star du championnat portugais. Pourquoi avoir quitté votre "cocon" en 1979, à 26 ans?
JOAO ALVES: A l'époque, j'étais un joueur majeur du Benfica Lisbonne et de l'équipe nationale. J'avais été élu meilleur joueur étranger du championnat d'Espagne la saison précédente lorsque je jouais pour Salamanque devant Johan Cruyff! Mais le championnat portugais manquait de reconnaissance et j'avais des envies d'ailleurs. Bordeaux et son président Claude Bez m'avaient fait une proposition, puis le PSG est également venu se renseigner.
"J'étais arrivé au PSG avec beaucoup d'espoir"

RTSsport.ch: Et votre choix s'est porté sur le PSG...
JOAO ALVES: Oui, je suis finalement parvenu à un accord avec le président Francis Borelli. Le club était très ambitieux et avait monté une belle équipe. Ils avaient les moyens de leurs ambitions. J'avais d'ailleurs été acheté pour une grosse somme (réd: près d'un demi-million d'euros, le plus gros transfert de 'histoire du PSG à l'époque). Le club, la ville, l'importante communauté portugaise habitant à Paris, tout cela m'avait séduit. Je traversais une très bonne période et j'étais arrivé au PSG avec beaucoup d'espoir.
RTSsport.ch: Mais tout ne s'est pas déroulé comme vous l'espériez...
JOAO ALVES: Tout avait bien commencé. Lors de la 1ère journée du championnat, nous avions ramené un match nul de Lyon (1-1), puis avions battu Marseille 2-1 au Parc. Cela reste, à mon avis, mon meilleur match sous le maillot parisien. Puis tout s'est écroulé lors de la 3e journée à Sochaux. Sur un tacle, Bernard Genghini m'a brisé la jambe. J'ai été opéré deux fois et il m'a fallu près de six mois avant de pouvoir rejouer. J'ai encore aujourd'hui une plaque avec dix vis dans ma jambe.

RTSsport.ch: Ca a également été une période difficile, psychologiquement parlant...
JOAO ALVES: Oui, c'est vrai. Le club visait le titre et moi, je ne pouvais pas répondre à la confiance qu'on m'avait donnée, c'était dur. J'ai perdu l'envie de continuer et je suis parti en fin de saison pour retourner à Benfica. Peut-être que c'était une bêtise. J'aimais vivre à Paris. Le club, la ville, il y avait tout pour réussir. C'est dommage. Je regrette vraiment ce match à Sochaux...
RTSsport.ch: Vous avez côtoyé de nombreux joueurs dans la capitale, lesquels vous ont le plus marqué?
JOAO ALVES: Le premier nom qui me vient à l'esprit est Mustapha Dahleb, il avait un talent incroyable. Je jouais milieu offensif, comme lui. Il y a aussi Luis Fernandez dont j'étais proche et qui était en début de carrière. Comme il était d'origine espagnole et que j'avais joué là-bas, je l'ai pris sous mon aile. Il avait énormément de talent et de volonté. Je pourrais ajouter Dominique Bathenay, qui était capitaine, et Sarr Boubacar, qui avait un sens du but hors-normes.
RTSsport.ch: Etes-vous resté en contact avec certains d'entre eux?
International portugais à 36 reprises, il a fêté sa première cape contre la Suisse en novembre 1974 (défaite 3-0). [MARTIAL TREZZINI - Keystone] JOAO ALVES: Avec quelques-uns oui, notamment Dahleb, Fernandez et Abel Braga. Je suis aussi retourné à quelques reprises au Parc des Princes pour y disputer des matches avec d'anciens joueurs du club.
Alves, l'homme aux gants noirs

RTSsport.ch: Vous étiez célèbre pour vos talents de footballeur, mais aussi pour être "l'homme aux gants noirs"...
JOAO ALVES: Ha je tiens ça de mon grand-père, qui était international portugais et qui jouait à Porto. Avant un match important en championnat, une jeune femme lui a donné des gants noirs qui lui porteraient bonheur. A la mi-temps, son équipe perdait. Il a alors décidé de porter ces fameux gants... et Porto s'est imposé! Il m'avait demandé de "perpétuer" la tradition, mais j'avais refusé. Il me l'avait à nouveau demandé avant de mourir. Lorsqu'il nous a quittés, j'ai porté des gants noirs pour lui rendre hommage et ils ne m'ont plus quittés jusqu'à la fin de ma carrière de joueur.
RTSsport.ch: Le Paris Saint-Germain a pris une nouvelle dimension cette saison. Qu'en pensez-vous?
JOAO ALVES: Comme à mon époque, le PSG est ambitieux et veut devenir le plus grand club de France. Maintenant, le club a la chance d'avoir beaucoup d'argent. Logiquement, il a toutes les chances de devenir le meilleur club de l'Hexagone, mais également l'un des meilleurs du monde. J'espère que le PSG atteindra les sommets européens!
"60-40 en faveur de Barcelone"

RTSsport.ch: Justement, le PSG va se frotter à ce qui se fait de mieux face à Barcelone en quarts de finale de la Ligue des champions...
JOAO ALVES: Ils ont des arguments à faire valoir sur le plan européen. Ils ont donné une très belle image face à Valence. Solides derrière et en milieu de terrain, du talent devant... Ca sera très compliqué contre Barcelone, mais ils auront leur mot à dire.
RTSsport.ch: Quelles seront les clés pour battre le Barça?
JOAO ALVES: Le Barça est clairement favori. L'équipe change assez peu depuis plusieurs années et compte Lionel Messi dans ses rangs. Mais ils peuvent connaître de mauvais moments, ça peut être la chance du PSG. Les Parisiens peuvent gagner au Parc des Princes au match aller. Le problème sera d'aller jouer au Camp Nou. Mais Paris est dirigé par un excellent entraîneur: Carlo Ancelotti. Il a l'expérience de la Ligue des champions. J'avais joué contre lui lors d'un quart de finale de Coupe UEFA entre Benfica et l'AS Rome (réd: lors de la saison 1982/1983). Tactiquement, il était déjà au-dessus du lot. Si je devais donner un chiffre, je dirais que c'est du 60-40 en faveur de Barcelone.
Lire aussi: Il y a 18 ans, le PSG faisait tomber le Barça
Propos recueillis par Axel David

[Norton]

Les Red Wings de Brunner posent un lapin

01.04.2013 09:29 mise à jour à 10:14
Saad a participé à la fête de tir des Blackhawks. [Duane Burleson - Keystone]


Quelle déculottée! Les Detroits Red Wings de Damien Brunner ont été fessés sur leur glace par les leaders de la Conférence Ouest Chicago (7-1). Avec Jonas Hiller devant le filet, Anaheim a par contre cédé en prolongation face à Columbus (2-1).
Sombre dimanche pascal pour Damien Brunner et Detroit. Sur leur glace, les Red Wings se sont inclinés 7-1 devant Chicago.
Les Blackhawks ont tué le match en menant 3-0 après seulement 4 minutes et 12 secondes de jeu! Privé de leur capitaine Henrik Zetterberg blessé à la cuisse, Detroit a marqué son seul but à 33 secondes de la sirène par Emmerton. Damien Brunner, qui n'aura pas marqué le moindre but en mars, a quelque peu échappé au naufrage avec un bilan de -1 en 15'39" de temps de jeu.
De son côté, Jonas Hiller, malgré 16 arrêts sur 18 tirs, n'a pu empêcher la défaite d'Anaheim face à Columbus (2-1 ap). A noter que Sbisa griffait la glace sur les deux buts concédés par les Ducks et a tiré une fois sur le poteau.
si/kg

[Norton]

Lucerne vole en éclats contre Bâle

01.04.2013 15:36 mise à jour à 16:24
Serey Die, Stocker, Streller et Cie ont eu la partie facile en terres lucernoises. [Melanie Duchene - EQ]


Le FC Bâle n'a pas manqué l'occasion à Lucerne. Victorieux 4-0, les hommes de Murat Yakin sont désormais seuls en tête du classement de Super League. Dans l'autre rencontre de l'après-midi, Lausanne et Young Boys se sont quittés sur un triste 0-0.
Bâle s'est imposé à Lucerne, sous les yeux d'un Alexander Frei laissé en tribune en raison du conflit d'intérêt qu'aurait été le sien devant la perspective d'affronter un club dont il sera le directeur sportif dès le 15 avril.
La fin pour Komornicki?

Les Bâlois, qui possèdent trois longueurs d'avance sur Grasshopper (battu par Thoune 1-0 samedi), ont fait la différence par Serey Die, Diaz, Salah et Philipp Degen. Ce résultat sonne sans doute le glas pour l'entraîneur du FC Lucerne Ryszard Komornicki, dont les jours en Suisse centrale étaient depuis un bon moment comptés.
Et la possibilité de voir Alexander Frei faire immédiatement appel à son ancien mentor à Bâle Heiko Vogel de se préciser. Pour rappel, le FCL n'a que cinq points d'avance sur la lanterne rouge Servette, qui avait ramené un nul de Sion samedi (1-1).
Au bout de l'ennui à la Pontaise

Le LS de Favre (à droite) et Tall (à gauche) n'a pas été très inspiré face aux Young Boys de Zarate. [JEAN-CHRISTOPHE BOTT - Keystone] Lausanne-Sport a lui maintenu l'écart avec les Genevois à neuf longueurs. Les Vaudois, bien trop minimalistes, ont partagé l'enjeu chez eux avec les Young Boys (0-0), au terme d'un match d'une grande pauvreté.
Dominateurs, les Bernois ont très étrangement arrêté de jouer dans la dernière demi-heure, alors qu'ils semblaient pouvoir forcer la décision.
si/alt