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Foot - Ligue 1 - OM : Gignac : «Le pire match en 2013»

André-Pierre Gignac, très agacé malgré la victoire sur Brest (1-0), demande à ce que Marseille se remette en question. Baup en revanche et d'autres, se contentent des 3 points qui les replacent à la 2e place devant Lyon.
André-Pierre Gignac, ici devant Kantari, a eu du mal à se créer des occasions. (L'Equipe)







L'OM a gagné ce samedi contre Brest (1-0) et retrouvé sa deuxième place au classement. Mais les Marseillais étaient loin d'avoir envie de partager la moindre euphorie. Joey Barton a quitté le stade précipitamment dès le coup de sifflet final. Quant à André-Pierre Gignac, il se lâchait sans restriction sur cette prestation qu'il qualifiait de «pire match de l'année 2013». C'est évidemment ce qu'aurait pu dire un supporter contraint de braver la pluie et le froid en ce 20 avril pour assister à cette 33e journée de Championnat. Mais l'avant-centre de l'OM ne décolérait pas sur le contenu du match.

«Il y avait du mouvement mais sans être jamais coordonné collectivement. On doit se remettre en question, car cette fois on s'en sort bien. Cela s'est joué sur des détails.» Steve Mandanda a sauvé une nouvelle fois son équipe sur deux frappes cadrées. Et c'est un coup franc magistral de Cheyrou qui a permis à l'OM de l'emporter. Mais de là à tout jeter avant les 5 derniers matches... «C'est plutôt une déconvenue personnelle qui le fait avancer cela, commente Elie Baup. Je pense qu'il ne faut pas faire la fine bouche. Cela a été dur pour tout le monde d'arracher les trois points mais il faut continuer à faire fructifier tout le travail d'une saison.»

Cheyrou : «On ne lâchera rien»

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L'OM garde le rythme








L'entraîneur de l'OM préfère parler du prochain rendez-vous à Lorient et des «cinq finales» à venir. «Vous devez vous préparer à vivre de nouvelles victoires par la plus petite marge, nous cherchons à battre le record de victoires (1-0), c'est notre nouveau challenge», lance t-il malicieux (l'OM en est à 11 victoires 1-0 cette saison en L1). Benoît Cheyrou aussi savoure le trosième coup franc direct de sa carrière sous les couleurs de l'OM. «Beaucoup de choses n'ont pas fonctionné ce soir mais il ne faut retenir que les trois points. Aucun match ne s'annonce facile pour personne, les points vont coûter cher à chaque week end.» Heureux de sa réussite, le milieu marseillais sait qu'avec cette victoire, son équipe se rapproche encore davantage d'une place qualificative en Ligue des champions. «On s'en approche, mais on peut encore tout perdre. On ne lâchera rien.» Le prochain match se jouera à Lorient samedi prochain (17h00).
Hélène FOXONET à Marseille

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Marseille




Brest







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Rugby - Top 14 : Grenoble fait tomber le RCT

En s'inclinant sur le fil, 25-24, à Grenoble, les Varois perdent la première place du Championnat, au profit de Clermont.
Tout en puissance, et sur le fil, Grenoble s'offre Toulon, du coup rétrogradé à la deuxième place du Top 14. (L'Equipe)







Formidables Grenoblois qui se sont imposés face au leader du Championnat, à la dernière seconde du match, grâce à un essai du demi de mêlée Pélissié à la sirène. Les Toulonnais eux, croyaient avoir assuré leur victoire en vingt-cinq minutes, les premières, inscrivant trois essais au terme d’actions spectaculaires, ponctuées de relances et de contre-attaques autour de Matt Giteau dans un stade des Alpes plein à craquer pour la dernière du FCG devant son public.

L’international australien, replacé à l’ouverture en l’absence de Jonny Wilkinson et de Frédéric Michalak, a éclaboussé ce match pendant une demi-heure, inspirant les «doublures» Lapeyre, Martin, Messina, Wulf, Durand et Bruni, afin que les titulaires se reposent avant la demi-finale de H Cup, dimanche prochain, 16 h, à Twickenham, face aux Saracens. Mais ça n’a pas suffi pour bloquer les avancées iséroises, en deuxième période.

Ninard sonne la révolte

D’entrée, le pilier droit toulonnais Chilachava (7e, 0-7) avait marqué, puis une percée du centre Messina, futur grenoblois, lançait l’ailier Smith dans l’en-but (14e, 6-14) avant un festival de passes, prélude à l’essai de l’autre centre, Wulf (25e, 6-21). Grenoble restait très joueur et ne fermait pas le jeu, mais n’avait pas assez de puissance, en première période, pour s’imposer aux leaders du Championnat, sauf en mêlée fermée.

Mais une interception de l’ailier isérois Florian Ninard (51e, 13-24) relançait le FCG et réchauffait le public. Toulon baissait doucement pavillon, Grenoble s’enhardissait. Réduit à quatorze (carton jaune pour Chiocci, 71e), les Varois encaissaient immédiatement un essai sur groupé-pénétrant (72e, 18-24) puis un deuxième à la dernière seconde, signé Pélissié (80e, 25-24), futur Montpelliérain, une percée majuscule dans le sillage d’un pack en marche avant. Les «doublures» varoises n’ont pas tenu la distance, ni les remplaçants, d’ailleurs. Toulon peut se mordre les doigts de n’avoir pas aligné une équipe plus compétitive.
R.E.

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Toulon







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Rugby - Top 14 : Finalement, Montpellier

Au terme d'un duel de buteurs, l'Aviron Bayonnais a fini par s'imposer (32-26), mais Montpellier, bonus défensif à la clé, est qualifié pour les barrages, tout comme Toulouse, Castres et le Racing-Métro.
Montpellier a souffert à Bayonne mais Paillaugue a assuré l'essentiel pour porter son équipe vers les barrages. (L'Equipe)







Avec un point de bonus défensif au terme d’une honorable défaite (32-26) Montpellier rejoint Castres, Toulouse et le Racing-Métro dans le carré des barragistes, Perpignan battu (23-15) à Agen ne pourra plus viser la sixième place, synonyme de phase finale. Mais les Héraultais en visite à Jean-Dauger ont semblé perdre le fil de leur jeu, débordés au final par une équipe de l’Aviron boostée à l’affectif.

Cueillis à froid par l’essai de l’ailier bayonnais O’Connor (3e, 7-0), Montpellier est parvenu à deux reprises à revenir au score, voire même à prendre la tête (34e, 10-12) grâce à la botte précise de son demi de mêlée, Benoit Paillaugue. Mais un buteur ne fait pas tout. Sans Paillaugue, Montpellier, trop brouillon, ne serait pas parvenu à exister. Son demi de mêlée lui a permis de rester en vie dans un match émaillé de trop nombreuses fautes de mains.

Potgieter fait la différence

C’est surtout l’indiscipline qui a couté cher aux Héraultais, venus en terre basque pour réaliser un exploit. Paillaugue exclu temporairement (38e) pour un acte d’antijeu au moment d’empêcher un essai bayonnais, puis le carton jaune contre Beattie (40e) pour un plaquage haut firent beaucoup dans le succès des Bayonnais, huit minutes en nette supériorité numérique.

En seconde période, le duel de buteurs Ugalde puis Potgieter, face au seul Paillaugue, tourna à l’avantage des locaux, portés par un public venu célébrer le centième anniversaire du premier titre de Champion (1913) de l’Aviron. Le troisième ligne centre héraultais Tulou pouvait bien inscrire un essai (63e, 26-23), puis Paillaugue permettre aux siens d’espérer le résultat nul (65e, 26-26), Bayonne avait davantage de moelle et de discipline collective pour l’emporter au finish, par deux buts signés Potgieter.
Richard ESCOT

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Basket - NBA : «Melo» fait plier Boston

Dans le premier match des play-offs samedi à New-York, Boston a longtemps mené devant les Knicks avant de craquer (85-78). Auteur de 36 points, Carmelo Anthony a continué sur la lancée de sa saison régulière.
Carmelo Anthony a inscrit 36 points face aux Celtics en ouverture de la série. (Reuters)







Micro en main aux côtés de Carmelo Anthony et patch commémoratif sur le maillot, Paul Pierce a donné le ton de la soirée avant même le début de la rencontre. «On voudrait vous remercier pour votre soutien, Boston se relèvera et brillera à nouveau», a répondu l'ailier des Celtics à l'hommage rendu par «Melo» aux victimes des attentats du marathon. Toujours privé de Rajon Rondo, et qualifié de justesse à l'Est pour les play-offs, Boston ne fait évidemment pas figure de favori dans cette première série face aux Knicks. Mais quand elle joue avec le cœur, la franchise du Massachussetts est capable du meilleur, y compris de bousculer au Madison Square Garden les 2es de conférence, comme cela a été le cas samedi.

Sur le buzzer du premier quart-temps, Jeff Green (26 points) a inscrit un trois points et permis aux Verts de prendre l'avantage à la marque (29-26). Un écart qui a peu bougé jusqu'à la pause (49-53), malgré la montée en puissance de Carmelo Anthony. L'omniprésence du meilleur marqueur de la saison régulière a constrasté avec le jeu collectif des Celtics, qui ont compté jusqu'à sept points d'avance dans le troisième quart.

Un dernier quart-temps parfait des Knicks


Longtemps dans le coup, les partenaires de Kevin Garnett ont fini par craquer en fin de rencontre. Bien aidé par J.R. Smith (15 points), Carmelo Anthony, auteur de 36 points et 6 rebonds, a décidé du sort de la rencontre (score final 85-78). Son équipe a réalisé un dernier quart-temps parfait, encaissant seulement huit points et ne perdant aucune balle. Courageux, les Celtics devront faire preuve de constance dans le match 2, qui aura lieu dans la nuit de mardi à mercredi à New-York.
L.V.




Infos

Boston Celtics (USA)
New York Knickerbockers (USA)


Carmelo ANTHONY
Poste: Ailier
Club: New York Knicks


20/04 : New York Knicks 85-78 Boston Celtics 23/04 : New York Knicks - Boston Celtics 17/04 : Toronto Raptors 114-90 Boston Celtics 20/04 : New York Knicks 85-78 Boston Celtics 23/04 : New York Knicks - Boston Celtics 17/04 : New York Knicks 98-92 Atlanta Hawks

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Tennis - Monte-Carlo : Nadal : «Pas l'adversaire idéal»

Rafael Nadal sait qu'il n'est pas à son meilleur niveau et s'attend à souffrir en finale. Mais retrouver Novak Djokovic rend les choses plus simples : l'Espagnol devra être exceptionnel pour avoir une chance.
Rafael Nadal se présente en outsider face à Novak Djokovic (L'Equipe)







«Rafael Nadal, le match parfait n'était pas loin à 6-3, 5-1 et puis l'affaire s'est compliquée...
Les conditions étaient difficiles aujourd'hui, surtout dans le premier set. Je pense que j'ai été très solide, sans faire quelque chose de spécial si ce n'est de le sortir de sa zone de confort et de garder la balle dans le court malgré ce vent. Mon sentiment, c'est que pour mener 5-1 dans le deuxième set, j'ai seulement eu à bien jouer trois points alors que lui faisait des fautes. Et puis à partir de 5-1, il est passé de ''je joue très très mal'' à ''je joue très très bien''. J'ai fait quelques fautes mais c'est surtout lui qui jouait à un grand niveau, en tapant sur toutes les balles à fond. J'avais le match sous contrôle et puis tout d'un coup, il a été très agressif et moi j'ai joué bien trop court. Tous les points que je gagnais pendant une heure, j'ai commencé à les perdre. Mais j'ai su m'en tirer.

Avez-vous l'impression de retrouver votre meilleur niveau progressivement cette semaine ?
Non (il sourit). J'ai joué un très bon premier set hier (en quarts de finale contre Dimitrov), meilleur que celui d'aujourd'hui mais les conditions étaient vraiment différentes. Pour moi, c'est toujours mieux quand on voit un peu de soleil. Mais bon, le plus important pour moi, c'est que je suis en finale : ça c'est fantastique, tout comme le fait de disputer ma cinquième finale de suite depuis mon retour de blessure. On verra bien ce qui se passera demain, même si ça va être dur.

«Il pousse votre jeu à ses limites si vous voulez avoir une chance de le battre», Nadal au sujet de Djokovic Justement, êtes-vous heureux de retrouver Novak Djokovic en finale ? Cela rend-il la finale plus spéciale ?
Non. (la salle rit). Je ne suis pas un de ces joueurs stupides qui peut dire qu'il est heureux de jouer face au meilleur. Non, je ne veux pas. Je veux jouer face à un adversaire plus facile (sourire). Je dois jouer contre lui, alors je vais faire de mon mieux pour être à mon meilleur niveau. Mais non, ce n'était pas l'adversaire idéal. Mais si on ne ressent rien de spécial à disputer la finale à Monte-Carlo alors mieux vaut rentrer à la maison pour aller jouer au golf ou pêcher. Mais oui, on a déjà disputé des matches très importants pour nos carrières quand on était n°1 et 2 mondiaux ou n°2 et 3 : c'est toujours spécial d'affronter un joueur comme lui parce qu'il pousse votre jeu à ses limites si vous voulez avoir une chance de le battre. Je sais que je vais devoir mieux jouer qu'hier et aujourd'hui, me montrer bien plus agressif.

Il a eu des soucis avec sa cheville, vous avez aussi des soucis physiques en ce moment....
Je ne peux pas parler de lui parce que je ne sais pas ce qu'il a. Mais il n'y a pas de comparaison à faire parce que lui, pour sa cheville, il a été arrêté seulement quelques jours... Mo,i j'ai besoin de temps encore avant d'être à 100%, avant de ne plus avoir mal ici ou là quand j'enchaîne les matches. De toute manière, pour gagner ce genre de match, c'est finalement assez simple : il faut jouer de manière fantastique. Oui, on pourrait parler tactique mais franchement, la meilleure chance de gagner, c'est de jouer de manière exceptionnelle. Parfois le sport, ce n'est pas compliqué (sourire).»
Recueilli par Carole BOUCHARD, à Monte-Carlo

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Tennis - Monte-Carlo : Djokovic : «Le plus grand défi»

Déjà dans sa finale, Novak Djokovic sait qu'il est face au défi ultime sur terre battue face à Rafael Nadal. Mais il va tout faire pour arracher sa couronne monégasque à l'Espagnol.
Novak Djokovic vise un premier titre à Monte-Carlo (L'Equipe)







«Novak Djokovic : Rafael Nadal dit qu'il n'est pas ravi de vous retrouver de l'autre côté du filet en finale. Et vous, avez-vous hâte de l'affronter ?
Disons que je sais à quoi m'attendre : je suis face au plus grand défi possible sur terre battue. Et je suis prêt. Mentalement, physiquement ainsi que dans la gestion de mes émotions, j'ai été de mieux en mieux cette semaine. Je me sens plus confiant. Maintenant, je vais devoir être à mon meilleur niveau et concentré du début à la fin si je veu avoir une chance de le battre. Je l'ai affronté très souvent sur terre battue, je sais ce que j'ai à faire. Evidemment, c'est plus facile à dire qu'à faire !

Pouvez-vous parler des conditions de jeu en ce moment ainsi que de l'évolution de votre blessure à la cheville ?
On verra si ces conditions influenceront la finale ou pas... En début de journée, il y avait beaucoup de vent et la pluie menaçait mais finalement, ça s'est amélioré et le vent a baissé. De toute manière, ici on ne peut jamais prévoir quel temps il va vraiment faire. Et finalement, cela n'a pas d'importance : je vais tout faire pour être à mon meilleur niveau, car c'est la seule façon d'avoir une chance de gagner. En ce qui concerne ma cheville, je gère mieux la situation qu'en début de semaine. La douleur est toujours présente mais bien moins forte. Je savais que ça pouvait s'améliorer, toute mon équipe m'encourageait même après les deux premiers matches qui ont été difficiles. Mentalement j'ai su franchir l'obstacle. Si on m'avait dit en début de semaine que j'allais atteindre la finale...

«Je ne vais pas y aller pour pour faire de mon mieux, je vais y aller pour gagner» Qu'y a -t-il de si spécial à l'affonter de nouveau dans une finale ?
On a cette rivalité depuis cinq ans maintenant, et qui a pris de plus en plus de place. On se bat pour la place de n°1 mondial depuis 2011 aussi, et cette année-là on avait atteint un très haut niveau de jeu alors que j'étais enfin parvenu à le battre sur terre battue. J'ai perdu deux fois en finale à Monte-Carlo face à lui et ce sera forcément compliqué de le battre puisqu'il en est à huit victoires de suite ici. Mais je dois garder un état d'esprit positif si je veux gagner. Je ne vais pas y aller pour pour faire de mon mieux, je vais y aller pour gagner. Dans ce sport, tout se passe quasiment dans la tête maintenant car tout le monde est fort physiquement, tout le monde progresse dans le jeu alors à la fin il faut juste être prêt à s'investir à 100%, à comprendre vraiment le jeu et à faire les sacrifices qu'il faut pour arriver au sommet. Demain, on devrait voir un beau match.»
Recueilli par Carole BOUCHARD, à Monte-Carlo

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Foot - Espagne - 32e j. : Le Barça a dû patienter

Grâce à un but de Fabregas à la 84e, le Barça a dominé Levante (1-0) ce samedi et reprend 13 points d'avance sur le Real. Titularisé pour la première fois de la saison, Eric Abidal a été solide.
Fabregas a débloqué la situation dans les 10 dernières minutes. (L'Equipe)







A trois jours de son déplacement à Munich en demi-finale aller de la Ligue des champions, le Barça ne s’est pas vraiment rassuré. Les Catalans ont certes pris trois points de plus qui rejettent le Real Madrid, vainqueur un peu plus tôt du Betis Séville (3-1), à 13 unités. Ils ont aussi confirmé qu’en l’absence de Messi, ils éprouvent des difficultés à prendre en défaut les défenses adverses, en l’occurrence celle de Levante qui n’a baissé pavillon qu’à la 84e sur une frappe de Cesc Fabregas (1-0). En vue du déplacement bavarois, Tito Vilanova avait choisi de faire tourner son effectif. Outre Messi, qui a repris l’entraînement cette semaine après sa blessure à la cuisse droite mais ne se trouvait même pas sur la feuille de match ce samedi, le coach du Barça a dû se passer de Puyol, Mascherano (blessés), et a préservé Xavi, Piqué et Jordi Alba.

David Villa rate un penalty

Il a aussi aligné d’entrée pour la première fois de la saison le Français Eric Abidal, auteur d’une prestation très solide. Ce turnover conséquent n’a pas empêché les Blaugrana de prendre le jeu à leur compte comme à leur habitude, et de se créer de multiples occasions. C’est sur cet aspect-là que l’absence de Messi a été ressentie par le public du Camp Nou comme un vide pas vraiment comblé par David Villa. L’ancien attaquant de Valence a ainsi vu son penalty détourné par Navas (17e). Sa volée en fin de match n’a pas non plus trouvé le cadre (82e). Le portier de Levante a également sauvé son équipe devant Thiago Alcantara (14e) ou Dani Alves (34e). Les Barcelonais, qui n’ont concédé aucun 0-0 cette saison en Liga*, n’ont pour autant pas baissé les bras, et c’est Fabregas qui a donné la victoire finale sur une frappe croisée (84e), son dixième but de la saison en Liga.

Valence assomme Malaga


Un peu plus tard, samedi, Valence n'a eu besoin que de six minutes pour mettre K.-O. Malaga (5-1), concurrent direct dans la course aux places européennes. Les Andalous ont perdu pied en première mi-temps, encaissant quatre buts entre la 25e à la 31e ! Parejo, Soldado (par deux fois), Canales et Banega sont les buteurs du club Che, Julio Baptista a réduit la marque. Les Valenciens, qui ont le vent en poupe, dépassent Malaga au classement ne pointent qu'à une longueur de la Real Sociedad qui doit toutefois encore jouer sur la pelouse de l'Osasuna dimanche.

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Levante







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Udinese - Lazio: 1-0...

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Foot - Allemagne - 30e j. : Bayern et Dortmund en forme C1

Le Bayern (6-1 à Hanovre) et Dortmund (2-0 contre Mayence) ont réussi leur dernier test avant d'accueillir Barcelone et le Real Madrid, mardi et mercredi en demi-finales aller de la Ligue des champions.
Mario Gomez, Xherdan Shaqiri et Claudio Pizarro ont répété leurs gammes à Hanovre. (AFP)







Si l'on excepte une boulette de Neuer sur la réduction du score d'Hanovre (6-1), le Bayern a encore marché sur l'eau, tandis que Dortmund, face à Mayence, l'ancienne équipe de son entraîneur Jürgen Klopp, a fait le boulot (2-0), grâce à des buts précoce de Reus (1re) et tardif de Lewandowski (87e). Aux dernières nouvelles, aucun bobo dans les deux écuries, avant leurs duels contre les grands d'Espagne, le Bayern face au Barça, mardi, et le Borussia contre le Real, mercredi. Les Munichois ont appliquer le tarif semaine, samedi, après le 6-1 passé à Wolfsburg mardi en Coupe. Doublé de Gomez, ses 4e et 5e buts en 5 jours, après son triplé contre les Loups. Doublé aussi de Pizarro, et deux passes décisives du Péruvien, dont l'une pour Ribéry, le 8e but du Français sur une frappe croisée du gauche (2-0, 23e). Le champion 2013 a profité de cette répétition générale pour améliorer le record national de nombre de victoires sur une saison (26) et égaler celui du nombre de points, établi par Dortmund en 2012 (81).

Europe : Schalke en danger

Battu (1-0) à Francfort, Schalke 04 fragilise sa 4e place, la dernière délivrant un billet en C1 (barrages). Tenu en échec par Leverkusen (2-2) au Veltins Arena le week-end dernier, le club de Gelsenkirchen est sous la menace de Fribourg, à une longueur derrière et qui sera dimanche à la recherche d'un quatrième succès consécutif sur la pelouse de Stuttgart. En attendant, Francfort, qui a marqué par son défenseur Marco Russ, chasse M'Gladbach de la 6e place, dernier ticket pour la Ligue Europa.

Statu quo en bas de tableau


Alors que Greuther Furth, quasiment condamné (15 pts) joue dimanche à Nuremberg, les positions n'ont pas bougé dans la lutte pour le maintien, les trois équipes concernées ayant toutes perdu. Düsseldorf, premier non relégable (30 pts), s'est incliné (2-1) à Hambourg, boosté par Rafael Van der Vaart (doublé). Le Fortuna conserve malgré tout trois longueurs d'avance sur Ausbourg, en position de barragiste (27 pts), battu (1-0) par M'Gladbach, vendredi en ouverture de la journée. Le 17e, Hoffenheim (24 pts), qui jouait également à l'extérieur, à Leverkusen, a coulé (5-0) chez le 3e sous la pression de Kiessling et Schürrle, un doublé chacun.
Rédaction

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Bayern Munich
16eL.Stindl
23eF.Ribéry
40eM.Gomez
62eM.Gomez
71eC.Pizarro
86eC.Pizarro







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Der Zakarian : «Moins de fraîcheur»...

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F1 - GP de Bahreïn : Rosberg : «Un peu surpris»

Nico Rosberg (Mercedes) était étonné de sa pole samedi à Bahreïn. Il a mis en avant tout le travail de son écurie, qui a réussi à renverser une situation mal engagée au début du week-end.
Rosberg a signé la seconde pole de sa carrière. (Reuters)







«Nico Rosberg, c'est la première fois que vous êtes dans le Top 4 en qualifications à Bahreïn. Est-ce que cette pole vous a surpris ?
Un peu oui, je dois bien l'avouer. Il était difficile de deviner qui allait être le plus rapide, et encore plus sur un seul tour. Déjà ce matin, je me suis un peu rapproché des meilleurs, j'étais donc plus heureux que vendredi soir. Nous avons bien travaillé durant la nuit pour trouver les solutions et faire progresser la voiture. Je suis très, très heureux, c'est un résultat fantastique. Mais je sais bien que la course va être longue, que beaucoup de choses peuvent arriver, notamment à cause de la dégradation des pneus.

«Mercedes a souvent eu des soucis avec les pneus justement. Pensez-vous pouvoir conserver cette première place à l'arrivée ?
J'ai vraiment envie de donner le coup d'envoi de ma saison ! J'ai eu pas mal de soucis lors des trois premières courses, et aujourd'hui, c'est ma première qualification normale si je puis dire. Il est sûr que la compétition va être relevée demain, et il est difficile de dire si nous pourrons conserver ce rythme en course. Mais je vais faire de mon mieux pour y parvenir, croyez-moi.

Comment avez-vous fait pour faire progresser la voiture ?
Vendredi nous étions dans une situation difficile, c'est clair et net, pas du tout là où nous souhaitions être. Et nous étions moins bien que lors des courses précédentes, c'était surprenant et un peu inquiétant. Mais nous avons travaillé en équipe, nous avons trouvé les bonnes réponses et sommes arrivés à renverser la situation. C'est génial ! Nous avons juste bien travaillé, c'est tout.»

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Rallye - ChF - Lyon-Charbonnières : Grande première pour Maurin

Grâce à une formidable après-midi de samedi, le pilote Ford a brillamment remporté son premier rallye de Championnat de France.
Julien Maurin est le premier à faire triompher une WRC 1.6 litres en Championnat de France. (L'Equipe)







Sous la pluie, sur des routes délicates truffées de pièges, notamment de plaques de goudron noir ultra-glissantes, Julien Maurin a signé un sans-faute. En bagarre successivement avec Eric Brunson vendredi, puis face à Jean-Marie Cuoq samedi matin, le pilote de la Ford Fiesta WRC a finalement pris le large dans l'après-midi, réussissant deux meilleurs temps dès la reprise.

Il s'est ainsi offert son premier succès en Championnat de France à bientôt 28 ans, donnant la première victoire aussi à une WRC de nouvelle génération (1.6 litres). « Cela a été un week-end parfait, je n’ai pas une égratignure sur l’auto. Tout s’est très bien passé, Nico (Klinger, son copilote) a été impeccable, ainsi que toute l’équipe. »

Derrière lui, après les ennuis d'Eric Brunson (Subaru Impreza WRC) lors de l'ES6 samedi matin, Jean-Marie Cuoq, qui découvrait sa Citroën C4 WRC millésime 2010, a longtemps résisté avant d'abdiquer : « Je suis content d’en finir ! Ce n’était vraiment pas simple dans ces conditions. Je regrette d’avoir été à l’ouest vendredi lors des premières spéciales, et de faire des mauvais choix de pneus. On avait trop de retard. On n’a pas voulu prendre de risques. Il faut marquer des points pour le championnat. » Avec deux deuxièmes places d'affilée, le champion de France 2012 est toujours très bien placé pour le titre.

Brunson toujours leader du Championnat

Tout comme Eric Brunson qui reste en tête, malgré sa quatrième place ici (le Lyon-Charbonnières n'est qu'en coefficient 1). Le pilote First a d'ailleurs été chercher cette position au pied du podium grâce à deux derniers temps scratchs canons, preuve qu'il était un des favoris à la victoire et que, comme Maurin, il a désormais passé un cap. Les trois hommes sont d'ailleurs regroupés en dix points en tête du Championnat. « J’ai voulu attaquer pour laisser Salanon derrière moi mais c'était super glissant, disait-il au terme de l'ultime spéciale. Ces points seront importants dans l’optique du championnat. »

La dernière marche du podium est revenue à un Lionel Baud (Peugeot 307 WRC) enfin libéré. Lui qui a remporté il y a quinze jours le Rallye Terre des Causses semble avoir également franchi un échelon. « On termine sur le podium, c’est extra ! », se réjouissait-il à l'arrivée. Belle satisfaction enfin pour David Salanon. Pigiste sur une Citroën C4 WRC, il s'est permis de remporter la première spéciale, avant de tenir le rythme puis de baisser de ton progressivement. « Je suis content d’être au bout. C’est une super auto mais c’étaient les pires conditions pour la découvrir. J’ai hâte de rouler avec sur le sec. »

Cette épreuve restera comme particulièrement difficile, un peu à l'instar d'un Critérium des Cévennes en novembre, avec de nombreux abandons (Nantet, Roché, Snobeck, Rouillard...). Signalons les victoires de Ludovic Gal (Peugeot 207 S2000) en Trophée Michelin, huitième au général, et de Cédric Robert (Citroën DS3 R3) en groupe R et en Citroën Racing Trophy, dixième et premier deux roues motrices.

François PEISSON

Classement final


1. Maurin - Klinger (Ford Fiesta WRC), 1h50'57''3
2. Cuoq - Degout (Citroën C4 WRC), à 26''2
3. Baud - Chioso (Peugeot 307 WRC), à 1'02''3
4. Brunson - Heulin (Subaru Impreza WRC), à 1'21''2
5. Salanon - Fargier (Citroën C4 WRC), à 1'37''4
6. Beaubelique - Vial (Ford Focus WRC), à 3'38''1
7. Rousset - Sauce (Peugeot 206 WRC), à 5'22''1
8. Gal - Carnevale (Peugeot 207 S2000), à 5'29''8
9. Latil - Roche (Peugeot 207 S2000), à 7'27''4
10. Robert - Duval (Citroën DS3 R3), à 8'06''2

Championnat de France

(Après deux épreuves sur neuf)
1. Brunson, 50 points
2. Cuoq, 48
3. Maurin, 40