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[Norton]

Tyson Gay frappe fort à Kingston © afp.

L'Américain Tyson Gay a frappé fort samedi à Kingston en remportant le 100 m du Jamaica Invitational en 9 sec 86/100, montrant qu'il est déjà en bonne forme pendant que les rois du sprint, les Jamaïcains Usain Bolt et Yohan Blake, soignent de leur côté des petits bobos.
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Par un vent quasi nul (-0,2 m/s), le triple champion du monde 2007 (100 m, 200 m, 4x100 m), a signé un temps canon pour un début de saison estivale et largement devancé la concurrence puisque le Jamaïcain Nesta Carter a pris la 2e place à 17/100 et l'Américain Darvis Patton a fini 3e à 21/100.

"Je n'ai pas pris un bon départ mais cette piste très rapide m'a permis de me reprendre et de faire un bon temps", a indiqué Gay, qui est le premier à passer sous la barre des 10 secondes sur la ligne droite cette saison.

Depuis ces titres de champion du monde à Osaka (Japon), le sprinteur du Kentucky a vu la plupart de ses saisons gâchées par des blessures. Revenu d'une opération de la hanche droite environ deux mois avant les JO-2012, Gay avait pris la 4e place du 100 m à Londres, manquant le podium pour 01/100.

En pleine forme
"Je retrouve ma pleine forme physique mais je fais très attention à ne pas précipiter les choses. Cela fait bien longtemps que je ne m'étais pas senti aussi bien. J'ai hâte d'être à Moscou (aux Mondiaux-2013), je donnerai tout ce que j'ai," a indiqué l'Américain de 30 ans, qui devrait faire sa prochaine sortie dans le cadre de la réunion Ligue de diamant de New York le 25 mai.

Gay est le deuxième performeur de l'histoire sur 100 m (9.69), derrière le sextuple champion olympique Bolt, forfait à Kingston sur 200 m en raison d'une légère déchirure à une cuisse. Son compatriote Yohan Blake, champion du monde en titre sur 100 m, était absent de l'affiche en raison d'un petit claquage qui va le priver aussi de la réunion Ligue de Diamant de Shanghai le 18 mai.

Nickel Ashemeade a signé la meilleure performance mondiale de la saison sur 200 m avec un chrono de 20.00. Le Jamaïcain a devancé le médaillé de bronze des JO-2012, son compatriote Warren Weir (2e en 20.14), qui l'avait privé de JO la saison dernière en prenant la 3e place des sélections nationales derrière Blake et Bolt, et l'Américain Wallace Spearmon (3e en 20.32).

Sur la piste bleue du Stade National de Kingston, une MPM 2013 est tombée sur les haies hautes, chez les hommes (13.25 pour l'Américain Antwon Hicks) comme chez les dames (12.62 pour l'Américaine Dawn Harper), ainsi qu'au 400 m dames (50.43 pour la Jamaïcaine Stephanie McPherson).

Sur 100 m dames, la Jamaïcaine Veronica Campbell-Brown, médaillée de bronze sur la distance aux JO-2012, a remporté le 100 en 11.01, devant la Trinidadienne Kelly-Ann Baptiste. L'Américaine Allyson Felix, champion olympique du 200 m et encore en rodage, s'est contentée du 5e rang (11.13). Le 200 m a été enlevé par la Jamaïcaine Shelly-Ann Fraser-Pryce en 22.38, devant ses compatriotes Kerron Stewart (22.71) et Sherone Simpson (22.83).

[Norton]

Federer et Djokovic satisfaits de l'augmentation des dotations en Grand Chelem © epa.

Le Suisse Roger Federer et le Serbe Novak Djokovic qui s'apprêtent tous deux à disputer le tournoi de Madrid, se sont félicités dimanche de la récente augmentation des dotations financières des quatre tournois du Grand Chelem.
"Investir plus d'argent pour les joueurs était vraiment une bonne initiative. C'était une question de répartition de revenus et le fossé (entre les recettes réalisées par les tournois et les dotations) était vraiment devenu trop important", a estimé Roger Federer, interrogé notamment sur le tournoi de Wimbledon qui a décidé d'une augmentation de son prize money général à 26,5 millions d'euros (soit plus de 40% par rapport à la somme de l'année dernière).

Le N.1 mondial Djokovic a rejoint le Suisse sur cette question, estimant que cette augmentation profitait davantage aux joueurs moins connus qu'aux "top players".

"Il faut se rappeler qu'il y a des milliers et des milliers de joueurs qui tentent de participer à ces tournois sur toute la planète. Le joueur qui va disputer une qualification à l'Open d'Australie ne peut parfois pas prendre un entraîneur après s'être payé le voyage. Cette augmentation concerne donc aussi et avant tout ces joueurs", a estimé le Serbe.

"C'est une évolution positive, parce que cela signifie que les joueurs sont unis et ont réussi à parler d'une seule voix. Espérons que cela reste ainsi", a conclu "Djoko".

En dehors de Wimbledon, les trois autres tournois du Grand Chelem ont aussi suivi cette tendance: la dotation du dernier Open d'Australie a atteint 24 millions d'euros (+15%), celle de Roland-Garros sera de 22 millions d'euros (+16%) et celle de l'US Open de 25 millions d'euros (+24%).

[Norton]

La Suisse a fait une nouvelle victime de marque au Mondial 2013! Après avoir fait tomber la Suède et le Canada, les hommes de Sean Simpson sont venus à bout de la République tchèque 5-2 et s'emparent de la tête de leur groupe.
Développement suit.

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Dans les coulisses du Mondial

Devant les médias helvétiques, Marc Furrer a annoncé que la Suisse se portera candidate pour organiser le Mondial 2018 ou 2019. "A cause de la tenue des JO de Pyeongchang en 2018, 2019 ferait plus de sens", a dit le président de la Fédération suisse de hockey.
Une vue de la magnifique enceinte de Stockholm. [Salvatore Di Nolfi - Keystone] Sorte de gigantesque balle de golf vu de l'extérieur, le Globen de Stockholm est également magnifique de l'intérieur. L'écrin de l'équipe de Suède est digne des plus belles arenas nord-américaines. Aucune des patinoires de Suisse, hormis peut-être le Hallenstadion ou la BernArena, ne lui arrivent au moins à la cheville. A quand un tel édifice dans notre (riche) pays?
De Stockholm, Michaël Taillard


:cont ent::amour eux:.............:fo u:

[Norton]

Ramon Vega, "l'homme qui vaut un milliard"

04.05.2013 03:38 mise à jour le 06.05.2013 à 09:17
Ramon Vega a troqué la tenue du footballeur pour l'élégant costume de financier. [Daniel Burkhalter - RTS]


Ramon Vega, vous vous souvenez? L'ex-défenseur de Grasshopper a connu une belle carrière à l'étranger, à Cagliari d'abord puis à Tottenham et au Celtic, avant de connaître une brillante reconversion, comme financier à Londres. RTSsport.ch l'a rencontré dans ses bureaux de la "City".
Le soleil brille sur Londres, Hyde Park invite à la promenade. Non loin de là, dans le quartier de Mayfair - le plus cher du monopoly anglais -, nous retrouvons Ramon Vega. L'ex-défenseur de Grasshopper, Cagliari, Tottenham et du Celtic Glasgow est devenu un financier reconnu de la "City", "l'homme qui vaut un milliard".
L'ex-gamin d'Olten aurait pu prendre la grosse tête. A 41 ans, et après une brillante reconversion, il est le propriétaire du célèbre restaurant Rosalp de Verbier, ainsi qu'un VIP de la capitale anglaise. Il aurait même été invité au mariage princier de William & Kate, en 2011.
Vega est pourtant resté le même, élégant costume et barbe taillée au millimètre exceptés. Il a abandonné un smartphone très actif pendant une heure pour se confier à RTSsport.ch. En toute simplicité.
Avec Tottenham, Ramon Vega a remporté la Coupe de la Ligue, en 1999 face à Leicester. [Robin Parker - EQ] RTSsport.ch: Vous avez connu une brillante carrière de footballeur et, aujourd'hui, vous êtes un financier reconnu à Londres. Un sacré parcours, non?
RAMON VEGA: Cela fait près de 10 ans que je suis dans la finance, depuis la fin de ma carrière à Créteil. J'ai joué dans de grands clubs, et y ai toujours été titulaire! J'ai également porté le maillot de l'équipe de Suisse, joué l'Euro ici en Angleterre en 1996. Oui, je crois pouvoir être fier de ma carrière, surtout que j'étais "juste" un défenseur.
Puis, à un moment, s'est évidemment posée la question de "l'après": je fais quoi, je vais où? Pour un footballeur, c'est le moment le plus difficile. Comment quitter, après 17 ans, ton hobby, ton job? Tu n'as jamais rien fait d'autre et, tout à coup, ça s'arrête et tu dois entamer une nouvelle vie, à 30-35 ans et alors que tu as peut-être une famille.
"J'ai toujours été considéré comme un bosseur"

RTSsport.ch: Allez, 98% des joueurs pensent à leur après-carrière une fois qu'ils sont au bout. Vous, vous y avez pensé dès vos débuts pro, à Grasshopper...
RAMON VEGA: Je suis né en Suisse, mais j'ai le caractère et la culture de mes parents, débarqués en Suisse avec les autres Espagnols à l'époque du général Franco. Mon père et ma mère n'ont jamais rien considéré comme acquis, ont toujours travaillé fort pour obtenir quelque chose. Et moi, j'ai hérité de cette mentalité-là. En tant que footballeur, c'était pareil: j'ai toujours été considéré comme un bosseur. Mais je savais aussi que ma carrière ne durerait pas 30-40 ans, mais seulement 15-20.
Mon après-carrière, j'y ai donc toujours un peu pensé. Ma chance, c'est que GC me proposait de suivre un apprentissage en parallèle. Ce que j'ai fait, dans une grande banque. Ciriaco Sforza et Alain Sutter en avaient fait de même. Aujourd'hui, quand j'y repense, je me dis que c'est la meilleure chose que j'ai faite. Et même si le travail n'est plus le même 17-18 ans plus tard, j'exerce aujourd'hui le métier que j'ai alors appris à Zurich.
RTSsport.ch: Mais à quel moment, véritablement, vous vous êtes dit: "c'est ce que je ferai plus tard, quand j'aurai fini!"?
Ramon Vega (no 36) a été prêté 6 mois au Celtic Glasgow, début 2001. Il y remportera 3 titres. [Keystone] RAMON VEGA: Ca doit remonter à ma période au Celtic (réd: janvier à juin 2001), ou même un peu avant. Je savais, là, qu'il me restait encore 2-3 ans comme footballeur. Mais on m'avait quand même déjà proposé de m'associer dans une nouvelle société financière, que je rejoindrais pleinement à la fin de ma carrière (2003). Cette société se porte aujourd'hui encore extrêmement bien. Moi, j'ai revendu mes parts en 2007, alors que nous gérions un portefeuille d'environ 2,5 milliards USD. Cette société m'a servi de tremplin. Pour une 1ère expérience après le foot, il n'y avait pas mieux.
RTSsport.ch: Et aujourd'hui, vous êtes à la tête de Vega Swiss Asset Management (VSAM), propriétaire notamment du célèbre restaurant Rosalp, à Verbier...
RAMON VEGA: J'ai commencé de zéro, une année environ après avoir revendu mes parts. J'ai tout construit petit à petit, en faisant les choses parfois un peu différemment. Aujourd'hui, nous sommes environ 10 et gérons des avoirs d'environ un milliard de dollars!
RTSsport.ch: Votre passé de footballeur vous aide-t-il dans votre business?
RAMON VEGA: Nos clients sont en grande partie des institutions, mais nous avons quelques footballeurs parmi nos clients privés. Le foot m'a permis de me créer un réseau, c'est certain.
"La crédibilité, ça peut se perdre en un jour"

RTSsport.ch: Donc, sans le foot, vous n'en seriez peut-être pas là aujourd'hui?
RAMON VEGA: Je pense que si, mais le chemin pour y arriver aurait été très très différent! Mais vous savez, même avec un nom connu, c'est la qualité du produit qui doit suivre. La crédibilité, ça se construit pendant longtemps, mais ça peut se perdre en un jour!
RTSsport.ch: A part le réseau, en quoi le football vous a-t-il aidé?
RAMON VEGA: Le foot m'a appris la discipline et m'a transmis cet instinct de gagneur. Il m'a aussi offert une certaine crédibilité. Puis, évidemment, le fait d'être à Londres, capitale mondiale de la finance, a aidé aussi.
RTSsport.ch: Après moins d'un an à Cagliari, vous signez à Tottenham. Rejoindre Londres, c'était donc déjà un signe?
RAMON VEGA: On pourrait le croire, oui (rires)! Mais en fait, à cette époque, le foot était clairement ma priorité no1. En plus, en signant en Italie, j'avais intégré le championnat réputé pour ses défenseurs. A mon poste, il n'y avait alors pas mieux! Mais voilà, le foot anglais m'attirait. Je sentais que la Premier League prenait de l'importance. D'ailleurs, 2-3 ans plus tard, tout le monde est venu ici! J'ai senti qu'il y avait quelque chose à faire à Londres. Mais uniquement au niveau du foot, à cette époque-là...
Ramon Vega (ici en 2003) est désormais bien établi dans la "City", dans sa nouvelle vie. [Roger Parker - EQ] RTSsport.ch: Aujourd'hui, le foot reste d'actualité pour vous, mais plutôt d'un point de vue business. Il avait été question que vous rachetiez Bologne, puis Portsmouth un peu plus tard...
RAMON VEGA: Bologne, ça a été vite abandonné. Le projet de Portsmouth nous a davantage intéressé, un an avant la faillite du club (réd: 2009). On aurait d'ailleurs pu l'avoir pour presque rien, mais les gens au club espéraient bien trop d'argent...
RTSsport.ch: Vous n'auriez pas voulu aider GC, votre club de coeur, quand il a connu ses différents soucis financiers?
RAMON VEGA: Vous savez, ma vie est au jourd'hui en Angleterre, et je n'ai plus beaucoup de contacts à Zurich. GC m'a beaucoup apporté dans ma carrière, et savoir le club en difficulté m'a vraiment fait de la peine. Mais personne ne s'est jamais approché de moi. Tout le monde sait pourtant où je suis. Racheter un club un jour m'intéresserait vraiment. Mais après, c'est toujours quand, et avec qui?
RTSsport.ch: Les joueurs actuels gagnent des sommes incroyables. Ils n'ont pas for besoin de travailler après, eux...
RAMON VEGA: Oui, ils gagnent plus, c'est certain, mais il faut encore sa voir gérer son patrimoine! Et, n'oublions pas que plus tu gagnes, plus tu dépenses! C'est humain. Ca te prendra peut-être plus de temps pour tout dépenser... Le problème, de nos jours, c'est l'entourage des joueurs. On te conseille de super placements, mais 3-4 ans après, tu n'as plus rien. J'en connais beaucoup dans ce cas-là...
A Londres, Daniel Burkhalter

[Norton]

Wawrinka décroche son 4e titre avec panache!

05.05.2013 17:48 mise à jour à 21:11
Wawrinka célèbre sa nouvelle collaboration avec Magnus Norman de la meilleure des manières. [JOSE SENA GOULAO - Keystone]

David Ferrer

Stanislas Wawrinka



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Superbe Stanislas Wawrinka! Le droitier de Saint-Barthélémy a remporté le 4ème titre ATP de sa carrière en dominant avec brio l'Espagnol David Ferrer (ATP 4). Le Vaudois s'est en effet imposé sur le score de 6-1 6-4 lors de le finale du tournoi d'Estoril.
Privé de titre en simple depuis son sacre fêté sur les courts en dur de Chennai en janvier 2011, Stanislas Wawrinka (28 ans) triomphe pour la troisième fois sur terre battue après Umag en 2006 et Casablanca en 2010. Il a pris dimanche au Portugal une éclatante revanche sur le revers subi en finale à Buenos Aires en février face au même David Ferrer, qu'il n'avait d'ailleurs plus battu depuis sept ans sur cette surface.
Une prestation très solide

"Stan" a réussi une magnifique performance sur la terre battue portugaise. [JOSE SENA GOULAO - Keystone] Wawrinka a obtenu un succès amplement mérité. Agressif tout en sachant se montrant patient, le Vaudois a rendu une copie parfaite dimanche. Il n'a ainsi lâché que 6 points sur son service - 3 dans chaque set -, ne concédant pas la moindre balle de break.
Le champion junior de Roland-Garros 2003 survolait même les débats dans le set initial, où il signait deux breaks. David Ferrer offrait certes une plus nette résistance dans la deuxième manche, avant que Wawrinka ne force la décision. Il concluait la partie sur un jeu blanc, armant un service gagnant après moins de 65' de jeu.
si/scho

[Norton]

La Vieille Dame s'offre un sacre mérité

05.05.2013 16:55 mise à jour à 18:39
Les supporters de la Juventus ont répondu présent pour fêter à domicile le titre. [Massimo Pinca - Keystone]

Juventus Turin
1 - 0
Palerme



Grâce à sa victoire 1-0 contre Palerme à l'occasion de la 35ème journée de championnat, la Juventus de Turin a décroché officiellement le 29ème titre de champion national de son histoire.
La Juventus Turin a réussi à conserver son titre au cours d'une saison où les Turinois auront été en tête du classement de bout en bout!
Face au Palerme de Steve Von Bergen, Stephan Lichtsteiner (sorti à la 56e) et ses coéquipiers ont fait la différence sur un penalty de Vidal à la 58e.
29 ou 31e titre selon les appréciations

Il s'agit officiellement du 29e Scudetto remporté par la Juve, même si la Vieille Dame, elle, en compte 31, refusant de reconnaître la perte devant la justice de ses titres de 2005 et 2006 à la suite du scandale du Calciopoli.
Lichtsteiner au top

Membre-clé du dispositif d'Antonio Conte, Lichtsteiner a, comme la saison passée, joué un rôle essentiel dans la conquête de ce sacre, titulaire vingt-cinq fois et entré en jeu deux fois lors des trente-cinq journées disputées. Le latéral droit de l'équipe de Suisse a du reste marqué quatre buts.
L'objectif pour l'avenir est désormais de refaire de la Juventus un grand d'Europe, dans une Ligue des champions où les clubs italiens souffrent parfois de la comparaison avec leurs adversaires espagnols, allemands ou anglais.
si/scho

[Norton]

Les clauses anti-sexe de Maria Sharapova

TENNIS

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Le sparring-partner Dieter Kindlmann a le privilège de suivre la Russe aux quatre coins de la planète. Mais il a dû s'engager contractuellement à ne pas emmener la championne sur le terrain du câlin.
Par sm. Mis à jour à 16h58

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1/17 Image: Keystone




Dieter Kindlmann est un homme chanceux: en tant que sparring-partner attitré de Maria Sharapova, cet ex-joueur de tennis professionnel allemand a le privilège de sillonner la planète sur les traces de la belle joueuse russe.
Pas question toutefois de mélanger travail et sentiments pour le trentenaire des courts. Dieter Kindlmann possède en effet une clause bien particulière dans son contrat de travail: il ne peut pas avoir de relations sexuelles dans le cadre de ses activités professionnelles.
C'est l'entourage de la numéro deux mondiale qui a jugé bon de prendre cette précaution, même le principal intéressé a promis qu'il n'y avait aucun risque de dérapage: «Elle est heureuse avec son ami, a-t-il expliqué. Maria est tout sauf une diva. Elle se protège du monde extérieur, mais elle est très aimable avec ses collaborateurs.» Jusqu'à un certain point... (Le Matin)

[Norton]

Bode Miller revient pour tout gagner

SKI ALPIN

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Le champion américain, qui n’a pas chaussé les skis de tout l’hiver passé en raison d’une blessure au genou, envisage un brillant come-back pour ce qui pourrait être la dernière saison de sa carrière.
Par Gaëlle Cajeux.

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Image: Keystone
Dans une interview au magazine Vanity Fair, Bode Miller confirme pour l’hiver à venir sa volonté de disputer toutes les courses, dans chacune des cinq disciplines (descente, super-G, géant, slalom et super-combiné). D’être le premier Américain à décrocher le globe de descente, en s’adjugeant notamment la plus prestigieuse, Kitzbühel, que seul un de ses compatriotes, Daron Rahlves, a gagné. Et de remporter à nouveau le classement général de la Coupe du monde (après ses deux gros globes de cristal, en 2005 et 2008), ce, en battant le record de points récoltés par un homme en une seule saison (record détenu par l’Autrichien Hermann Maier, qui avait totalisé 2000 points au terme de la saison 1999-2000). Evidemment, il espère aussi agrandir sa collection déjà riches de cinq médailles olympiques ( 1 or, 3 argent, 1 bronze) en février prochain à Sotchi.
Tout cela, Bode Miller entend le faire en maintenant l'équilibre de sa nouvelle vie avec Morgan Beck, qu’il a rencontrée l’été dernier et épousée en octobre. Lors d’un rendez-vous chez son agent, à New-York, le skieur découvre au mur une photo d’une belle beach-volleyeuse. Il demande son numéro de téléphone. Peu après, Bode Miller et Morgan Beck se retrouvent en même temps à Fort Lauderdale, où elle dispute un tournoi. Il l’appelle et lui demande s'il peut venir assister à ses matches. Elle répond non. Mais il persiste jusqu'à ce qu’elle cède finalement. «En la voyant jouer, j’ai vraiment eu le sentiment d’apprendre à connaître beaucoup de choses sur elle. Regarder quelqu'un pratiquer son sport, c'est une de ces choses où vous voyez l'émotion brute, explique Miller. Elle était vraiment authentique et j'étais sûr qu'elle était quelqu'un que j’apprécierais.»
Depuis une année, le couple vit entre conte de fée et malheurs (Morgan a perdu l’enfant qu’elle portait, le petit frère de Bode est décédé d’une crise d’épilepsie). «Une des choses sur lesquelles nous essayons de nous concentrer, c’est de vivre au jour le jour, en prenant tout ce qui vient à notre rencontre», dit Mme Miller. Si les deux athlètes ont décidé de reporter leur projet d’enfant, ils se disent excités d'accueillir le fils de Bode (fruit d’une liaison avec Sarah McKenna avant sa rencontre avec Morgan). «Même si je n’ai pas d’enfant, nous avons un nouveau bébé que nous allons aimer et dont nous allons prendre soin. Nous sommes vraiment concentrés sur la volonté de faire partie de sa vie et de lui offrir un foyer sûr et affectueux», affirme encore Morgan qui prend déjà à cœur son rôle de belle-mère avec Neesyn Dacey (5 ans), la fille de son mari. Morgan Miller n’en oublie pas pour autant son grand objectif: disputer le tournoi olympique à Rio en 2016. (Le Matin)

[Norton]

Usain Bolt est de retour

Athlétisme

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Le Jamaïcain va disputer le premier 100 m de sa saison mercredi, lors du Cayman Invitational. Forfait lors du meeting de Kingston en raison d’un léger claquage, le sextuple champion olympique assure aller mieux.
Par Gaëlle Cajeux.

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Image: Keystone
Usain Bolt a annoncé son retour sur sa page Facebook. «Je suis heureux de pouvoir dire que je vais participer au Cayman Invitational mercredi. Ma cuisse va mieux et j’ai hâte de courir mon premier 100m de la saison.»
Victime d’un léger claquage, le roi du sprint avait été contraint de déclarer forfait samedi dernier pour le meeting de Kingston (il devait s’y aligner sur 200 m) où il a vu Tyson Gay réaliser la meilleure performance de l’année sur 100 m (9’’86). En l’absence de Bolt et de Yohan Blake, tout deux convalescents, l’Américain est le premier sprinteur a être descendu sous les 10 secondes cette saison. (Le Matin)

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Constantin: «On a une moyenne de relégable»

FOOTBALL

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Patron du FC Sion, Christian Constantin ne s’explique pas la cassure intervenue dans son groupe. Si l’on s’en tenait au seul langage du Totomat, Gennaro Gattuso serait aujourd’hui en danger.
Interview: Nicolas Jacquier. Mis à jour à 14h23 25 Commentaires

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Christian Constantin: «A ce rythme, on est en grand danger pour sauver l'Europe.»
Image: Keystone
Super League

30e Journée

03.05.Lausanne - FC Zurich1 : 104.05.Grasshoppers - Servette2 : 004.05.FC St.Gall - Young Boys3 : 105.05.Sion - FC Bâle0 : 105.05.FC Thoune - FC Lucerne1 : 1État: 05.05.2013 17:51
Classement

NomJVNDButsP1.FC Bâle30179454:27602.Grasshoppers30169537:25573.FC St.Gall30158744:27534.Sion29119933:35425.FC Zurich301171246:40406.FC Thoune301081236:40387.Young Boys30991238:40368.FC Lucerne306121229:41309.Lausanne30691524:402710.Ser vette29481722:4820État: 05.05.2013 17:55
31e Journée

07.05.Young Boys - Grasshoppers- : -08.05.Lausanne - Sion- : -08.05.FC Lucerne - FC St.Gall- : -08.05.FC Zurich - FC Bâle- : -09.05.Servette - FC Thoune- : -

Comment Sion, candidat déclaré au titre avant Noël, est-il tombé si bas cinq mois plus tard?
C’est bien là tout le mystère. On ne fait tellement rien qu’il est difficile d’avoir de l’espoir. On n’a jamais marqué si peu de buts, alors même que j’entretiens une armée d’attaquants. Dans ce groupe, c’est comme si chacun devait se débrouiller tout seul. Aujourd’hui, il ne faut pas se voiler la face: on a une moyenne de relégable.
Le Totomat a toujours raison. Est-ce à dire que le duo Gattuso/Rossini est en danger? Certains ont été virés pour moins que ça…
Sur les seuls résultats, c’est vrai que ce que l’on présente n’a rien de folichon. Ringhio cherche à travailler, à améliorer les choses en s’impliquant pleinement. Le groupe, me dit-on, est réceptif. La vérité, c’est que les joueurs donnaient deux fois plus l’automne dernier que ce qu’ils donnent à Gattuso… On m’explique que l’on travaille tout juste à l’entraînement. Tant mieux, j’ose à peine imaginer ce qu’il adviendrait si l’on travaillait mal…
A Tourbillon, le public ne s’y retrouve plus…
Mais moi non plus! Il n’y a jamais le moindre mouvement autour du porteur du ballon. Les gens ont perdu leur FC Sion, qui lui-même a perdu de sa substance. On n’arrive plus à faire le siège du but adverse, ou à en avoir même la volonté. Franchement, en jouant ainsi, qui pourrait-on seulement inquiéter? Probablement personne! A ce rythme, on est en grand danger pour sauver l’Europe.
En remportant le combat de reines lors des finales cantonales à Aproz, «Cobra» a montré plus de venin que vos joueurs…
Peut-être les vaches sont-elles mieux payées que mes gars. Je ne sais pas à quoi tient ce problème d’envie. Est-ce inconscient ou volontaire de leur part? Face au doute qui les a envahis, certains sont même contents de ne pas jouer. Le match comme celui d’hier contre Bâle m’a au moins convaincu des changements qu’il faudra opérer.
Aujourd’hui, mêmes les balles arrêtées, longtemps considérées comme l’un des atouts du FC Sion, ne sont plus d’aucune utilité…
Pire, on réussit à se mettre en danger sur les contres. Non, tout va de travers, vraiment. (Le Matin)