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La Suisse songe à de nouveaux Mondiaux

HOCKEY SUR GLACE

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Marc Furrer, président de la fédération, a laissé entendre en marge du duel face aux Tchèques que la Suisse serait candidate à moyen terme pour organiser de futurs championnats du monde de hockey sur glace.
Par Frédéric Lovis.

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Image: Keystone
Quand, où et éventuellement avec qui? Toutes ces questions sont pour l'heure sans réponse. Toujours est-il que les membres du conseil d'administration de la Swiss Ice Hockey Federation (SIHF) ont décidé, lors d’un récent séjour en Valais, de proposer prochainement une candidature à la Fédération internationale (IIHF).
Lors du congrès de l'IIHF à venir, les Mondiaux 2017 seront attribués. Pour l'heure, deux candidatures communes sont examinées: celle de la France et de l'Allemagne, de même que celle de la Lettonie et du Danemark. «Théoriquement, il est donc possible de se porter candidat dès 2018», a précisé Marc Furrer. Le président de la SIHF a aussi fait part de ses doutes quant à savoir si cette année serait vraiment la bonne en raison de la tenue des JO en Corée du Sud. Il a également laissé entendre que se joindre à un autre pays était une éventualité à ne surtout pas à écarter.
Par contre, il n’a pas souhaité évoquer l’éventuelle ou les éventuelles villes helvétiques qui pourraient accueillir ce futur événement. Les derniers Mondiaux organisés en Suisse l’avaient été en 2009, à Berne et Zurich. (Le Matin)

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Luca Paolini remporte l'étape "aux mille virages"

© photo news.
Giro Luca Paolini a remporté la 3e étape du Tour d'Italie (WorldTour), disputée sur 222 km entre Sorrento et Marina di Ascea, lundi. L'Italien de l'équipe Katusha, 36 ans, vainqueur du Circuit Het Nieuwsblad, s'est imposé en solitaire et endosse du même coup le maillot de leader au classement général.
© ap. © ap. © photo news. © belga.
Luca Paolini dispute pour la première fois le Tour d'Italie. Parti à l'attaque à moins de 7 kilomètres de l'arrivée dans la descente de la seconde difficulté du jour, la Sella di Catona (col de 3e catégorie), Paolini a devancé l'Australien Cadel Evans (BMC), 2e à 16 secondes. Le Canadien de l'équipe Garmin-Sharp, Ryder Hesjedal a pris la troisième place.

Dans cette étape aux mille virages, le final a donné lieu à une succession d'attaques de Hesjedal, vainqueur du Giro l'an passé. Le Canadien, relayé par l'Italien Vincenzo Nibali et ses équipiers, a provoqué la sélection d'une trentaine de coureurs, comprenant l'ensemble des favoris.

Le Britannique Bradley Wiggins, qui est revenu dans un deuxième temps sur ses deux rivaux, n'a rien perdu sur ses adversaires, hormis les bonifications d'arrivées empochées par Evans (12 sec) et Hesjedal (8 sec).

Une échappée de sept coureurs (Bellemakers, Taborre, Wauters, Boaro, De Backer, Pantano, J. Rodriguez) a ouvert la course dès le départ de Sorrente. Le groupe s'est assuré un avantage maximal de 7 minutes sur la côte amalfitaine, sous le contrôle de l'équipe Sky de Wiggins.

L'écart s'est réduit sur la première des deux ascensions du jour avant que l'Italien Fabio Taborre prenne les devants à une cinquantaine de kilomètres de l'arrivée. Taborre a été rejoint aux 25 kilomètres après l'accélération de Hesjedal.

Au classement général, Luca Paolini, nouveau maillot rose, possède 17 secondes d'avance sur le Britannique Bradley Wiggins (Sky) et sur le Colombien Rigoberto Uran (Sky). Le jeune Willem Wauters (Vacansoleil-DCM), 23 ans, endosse le maillot bleu de meilleur grimpeur. Mardi, la 4e étape conduira les coureurs de Bussentino à Serra San Bruno sur 244 km.

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Le récit terrifiant du "sparring-partner" de Tomic

© getty. © getty.

John Tomic © getty.
Ce matin, nous vous parlions de l'incident violent entre le père de Bernard Tomic et Thomas Drouet, le "sparring-partner" du joueur australien. Dans un accès de colère, John Tomic a roué de coups le Monégasque, qui s'est confié dans la presse australienne.

"Depuis six mois, il me traite comme un chien et me manque de respect. Cet homme doit être banni de l'ATP", témoigne-t-il. Muni d'une minerve autour du cou et de plusieurs pansements au visage (voir photos), il explique les circonstances des faits. Tout aurait commencé alors qu'ils s'apprêtaient à se rendre à l'aéroport à Madrid.

John Tomic aurait demandé à Drouet d'aller chercher un carton de lait, ce que le joueur a refusé car il n'avait pas assez de temps. Après l'avoir menacé de ne pas le rémunérer, Tomic Sr aurait alors sollicité une discussion seul à seul en dehors de l'hôtel. Et là, menaces, crachats au visage, et coups de tête...

Le joueur monégasque rapporte également avoir vu John Tomic frapper son fils en plein visage lors d'une séance d'entraînement mardi dernier à Monaco, le laissant seul en pleurs. Selon The Herald Sun, les joueurs Alexandr Dolgopolov et Janko Tipsarevic pourraient être entendus comme témoins dans cette affaire.

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Froome sera bien le leader de Sky au Tour de France

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Le Britannique Chris Froome sera le leader de l'équipe cycliste Sky lors du 100e Tour de France ce été, a annoncé lundi le manager de la formation Dave Brailsford.
© belga. © getty.
"Compte tenu des performances en progression de Chris cette année, notre intention est, comme ça l'est depuis janvier, d'en faire le leader de notre équipe pour le Tour de France", a indiqué Dave Brailsford sur le site internet de Sky.

L'annonce de l'équipe britannique intervient alors que le flou persistait sur les rôles attribués aux deux vedettes de l'équipe Sky, le Britannique Bradley Wiggins, vainqueur du Tour 2012 et son coéquipier et compatriote Chris Froome, 2e de l'épreuve.

"Depuis le début de la saison, Bradley s'est entraîné spécifiquement pour essayer de gagner le Giro, tandis que Chris s'est concentré sur le Tour. Il est toutefois important de clarifier notre position, voilà pourquoi nous irons sur le Tour avec un seul leader", a précisé Brailsford.

Chris Froome, récent vainqueur du Tour de Romandie, avait déclaré fin avril avoir reçu l'assurance d'être leader sur le Tour 2013, en réponse à Bradley Wiggins qui avait suggéré que Sky pourrait avoir "deux leaders pour le Tour lors de la première semaine avant que la hiérarchie ne s'établisse sur la route".

La rivalité entre les deux Britanniques était apparue lors du Tour 2012, où Froome avait couru pour Wiggins tout en montrant ouvertement qu'il avait dû "l'attendre" en montagne.

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Foot - Allemagne - Bayern : Hoeness reste président





Accusé de fraude fiscale, Uli Hoeness va finalement rester président du Bayern. Ce dernier avait proposé de prendre du recul en abandonnant ses fonctions au sein du club pour qu’il ne pâtisse pas de cette situation. Mais le conseil de surveillance munichois n’a pas accepté. «Dans l'intérêt du Bayern, qui doit pleinement se concentrer sur ses objectifs sportifs en finale de la Ligue des champions le 25 mai et en Coupe d'Allemagne le 1er juin, le conseil de surveillance du FC Bayern Munich a décidé, après une intense discussion et de manière consensuelle, qu'Uli Hoeness devait poursuivre ses activités de président», a indiqué le Bayern dans un communiqué. Sauf retournement de situation, Hoeness restera donc président du club bavarois jusqu’en fin de saison.
Avec AFP

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La Suisse fait encore le malheur d'un "grand"

06.05.2013 18:24 mise à jour à 19:58
Andres Ambühl a montré la voie à la Suisse en ouvrant la marque à la 18e minute. [SALVATORE DI NOLFI - Keystone]


La Suisse a fait une nouvelle victime de marque au Mondial 2013! Après avoir fait tomber la Suède et le Canada, les hommes de Sean Simpson sont venus à bout de la République tchèque 5-2 et s'emparent de la tête de leur groupe.
Ce succès a été acquis de haute lutte dans le 3e tiers. Rejoints à 2-2 après avoir mené 2-0, les Suisses ont trouvé des ressources pour passer l'épaule. Moser, Bodenmann puis Suri dans la cage vide ont permis à la Suisse de faire un pas de plus vers les quarts.
Pour son premier match dans ce Mondial, Berra a livré une copie parfaite (37 parades).
Mais où s'arrêtera la Suisse?

Mais où s'arrêtera cette équipe de Suisse cuvée 2013? En battant la République tchèque (5-2), la Nati a signé une troisième victoire de suite à Stockholm contre un favori au titre.
Depuis leur retour dans l'élite mondiale en 1998, les Helvètes n'avaient encore jamais réussi un tel exploit dans un Championnat du monde!
Par moments, on aurait pu se demander si les Tchèques ne jouaient pas en rouge, tant Andres Ambühl et Cie ont maîtrisé les débats. La baisse de régime passagère des Helvètes au deuxième tiers n'aura finalement donc pas freiné leur formidable marche en avant.
Une bonne première pour Berra

Titularisé au but pour la première fois du tournoi, Reto Berra a livré une bonne copie. Hormis sur le 2e but, qui semblait évitable, l'ex-Biennois a sorti le grand jeu à plusieurs reprises.
Le gardien zurichois a donc soutenu la comparaison avec Martin Gerber. Une nouvelle réjouissante pour l'équipe de Suisse, qui semble pour le moment compter sur un meileur duo de portiers qu'au Mondial 2012, où Tobias Stephan et Berra s'étaient partagé la cage.
L'ailier Jiri Hudler a toutefois empêché son futur coéquipier à Calgary en NHL de réussir un blanchissage en signant un doublé pour ses couleurs.
Bieber: "Les efforts sont bien répartis"

Niederreiter (à droite) a inscrit son 3e but en 3 matches. [SALVATORE DI NOLFI - Keystone] MATTHIAS BIEBER (attaquant suisse): On essaie de jouer notre jeu à chaque match, et jusqu'ici ça marche plus ou moins bien. C'est beau quand ça paie, même si au 3e tiers, les Tchèques ont tout donné. On a eu un petit coup de mou au 2e tiers, mais on s'est bien repris ensuite. Les efforts sont bien répartis dans cette équipe.
RYAN GARDNER (attaquant suisse): Toutes les lignes marquent dans notre équipe, c'est très positif. Un autre aspect qui me plaît est que nous réagissons très bien quand nous encaissons un but adverse.
Trachsler: "L'égalisation nous a un peu fait mal au moral"

MORRIS TRACHSLER (attaquant suisse): On était peut-être fatigué au 2e tiers, c'est juste. Mais en même temps c'est normal, on a joué un 3e match en 4 jours. L'égalisation nous a un peu fait mal au moral. Mais on a su s'adapter, c'est notre force. On a bien su gérer l'adversaire dans notre zone, on a gagné la bataille tactique contre les Tchèques aujourd'hui.
JULIAN WALKER (attaquant suisse): Ce qui a fait la différence? Ce sont de petits détails. On a souvent bien réussi à dégager la rondelle de notre zone défensive. On joue bien derrière, mais on ne se cache pas pour autant. On a un jour de repos devant nous, on sera prêt pour la rencontre contre la Slovénie.
Josi: "Personne ne pense déjà à la finale"

Reto Berra a été convaincant pour son premier match à Stockholm. [SALVATORE DI NOLFI - Keystone] ROMAN JOSI (défenseur suisse): Personne ne s'attendait à ce qu'on batte une 3e grande équipe dans ce Mondial. On joue du bon hockey, ça fait vraiment plaisir. Comment expliquer tout ça? On joue en équipe. Nous sommes une petite nation, ce n'est qu'en étant solidaires que nous pouvons battre des membres du top-6. Notre but reste d'aller en quarts de finale. Personne ne pense déjà à la finale!
JULIEN VAUCLAIR (défenseur suisse): On savait qu'on est capable de gagner de telles parties. Mais on doit garder les pieds sur terre. J'ai reçu un coup à un genou, j'ai ressenti comme une brûlure électrique sur le moment. Donc je suis sorti quelques minutes au troisième tiers mais ce n'est rien de grave. J'aurai un petit bleu, c'est tout.
Kutlak: "Vont-ils tenir ce rythme?"

ZDENEK KUTLAK (défenseur tchèque): Tout le monde s'attendait à un match très rythmé dans notre formation. On savait que les Suisses allaient venir fort. Je ne suis pas surpris du résultat. Mais il sera intéressant de voir s'ils réussiront à tenir ce rythme plus tard dans le tournoi.
JIRI HUDLER (attaquant tchèque): Reto Berra? Il joue bien. Il est grand, solide et utilise bien sa canne. La Suisse est une équipe très bien organisée. On les respectait car ils ont tout de même battu la Suède et le Canada. Nous avons bien joué, mais ils ont trouvé un moyen de gagner. C'est une sélection disciplinée, qui a pas mal de bons vétérans dans ses rangs. Je les félicite.
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Dans les coulisses du Mondial

Devant les médias helvétiques, Marc Furrer a annoncé que la Suisse se portera candidate pour organiser le Mondial 2018 ou 2019. "A cause de la tenue des JO de Pyeongchang en 2018, 2019 ferait plus de sens", a dit le président de la Fédération suisse de hockey.
Une vue de la magnifique enceinte de Stockholm. [Salvatore Di Nolfi - Keystone] Sorte de gigantesque balle de golf vu de l'extérieur, le Globen de Stockholm est également magnifique de l'intérieur. L'écrin de l'équipe de Suède est digne des plus belles arenas nord-américaines. Aucune des patinoires de Suisse, hormis peut-être le Hallenstadion ou la BernArena, ne lui arrivent au moins à la cheville. A quand un tel édifice dans notre (riche) pays?
De Stockholm, Michaël Taillard

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Retour gagnant pour Federer

Tennis

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Le Bâlois s'est facilement qualifié pour le 3e tour du Masters 1000 de Madrid en dominant Radek Stepanek 6-3 6-3.

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Roger Federer a signé un retour gagnant sur le circuit après ses sept semaines de pause. Le No 2 mondial a dominé Radek Stepanek (ATP 48) 6-3 6-3 au 2e tour du Masters 1000 de Madrid.
Tenant du titre dans le capitale espagnole, Roger Federer a mis 81’ pour prendre la mesure du vétéran tchèque (34 ans). Solide sans être génial, il concédait un seul jeu de service à l’ancien fiancé de Martina Hingis, signant dans le même temps quatre breaks.
Le Bâlois, qui n’avait plus joué depuis le 14 mars et une défaite subie en quart de finale à Indian Wells face à Rafael Nadal, tremblait quelque peu au moment de conclure. Il manquait ainsi ses cinq premières balles de match, commettant notamment une double faute sur l’une des trois opportunités dont il bénéficiait à 6-3 5-2 sur son engagement.
L’homme aux 17 titres du Grand Chelem ne connaîtra son prochain adversaire que mercredi. Il se mesurera en 8e de finale au vainqueur du duel entre Kei Nishikori (ATP 16) et Viktor Troicki (ATP 44). Son bilan est positif tant face au Japonais (1-0) que face au Serbe (2-0).
La route menant aux demi-finales s’est par ailleurs dégagée pour Roger Federer. Adversaire désigné du Bâlois en quarts, Richard Gasquet (ATP 9) a été éliminé dès son entrée en lice au 2e tour. Le Français s’est incliné en trois manches face à Daniel Gimeno-Traver (ATP 52).
Madrid. Tournois ATP Masters 1000 (3,368 millions d’euros/terre battue) et WTA (4,033 millions de de dollars).
Simple messieurs. 1er tour: Stanislas Wawrinka (S/15) bat Marius Copil (Rou) 6-4 6-4. Juan Monaco (Arg) bat Janko Tipsarevic (Ser/9) 7-6 (7/5) 6-3. Tommy Haas (All/13) bat Andreas Seppi (It) 6-1 6-2. Santiago Giraldo (Col) bat Martin Klizan (Slq) 6-2 6-4.
2e tour: Roger Federer (S/2) bat Radek Stepanek (Tch) 6-3 6-3. Daniel Gimeno-Traver (Esp) bat Richard Gasquet (Fr/8) 7-5 3-6 6-4. Gilles Simon (Fr/16) bat Jérémy Chardy (Fr) 6-4 7-6 (7/5).
Simple dames. 2e tour: Serena Williams (EU/1) bat Lourdes Dominguez (Esp) 6-2 7-5. Marion Bartoli (Fr/14) bat Maria Teresa Torro (Esp) 6-4 2-6 6-4. Sabine Lisicki (All) bat Dominika Cibulkova (Slq/15) 7-6 (7/4) 7-6 (7/3).
(SI/Le Matin)

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Fin de saison pour Gerrard

Football

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Le capitaine de Liverpool va devoir subir une opération à l’épaule gauche.

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Steven Gerrard (32 ans) ne jouera plus cette saison. Le capitaine de Liverpool va être opéré à l’épaule gauche et manquera les deux derniers matches des Reds.
Gerrard, qui aura 33 ans à la fin du mois, manquera également les matches amicaux de l’Angleterre contre l’Eire à Wembley le 29 mai, puis au Brésil le 2 juin.
«Steven Gerrard va subir une opération cette semaine en raison d’un problème récurrent à une épaule», a indiqué Liverpool dans un communiqué. «La blessure s’est aggravée ces dernières semaines et nécessite désormais une opération. Gerrard manquera les deux dernières matches de la saison, mais devrait être remis pour la préparation estivale», a précisé le club.
Steven Gerrard, qui joue avec cette blessure depuis plusieurs mois, a paru souffrir davantage après un choc aérien avec le milieu de terrain d’Everton Leon Osman lors du derby dimanche à Anfield Road. (SI/Le Matin)

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Battaglin au sprint

Cyclisme

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L'Italien a remporté la quatrième étape du Giro. Paolini reste leader.
Mis à jour à 17h56

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Enrico Battaglin (It/Bardiani) a remporté au sprint la 4e étape du Giro à Serra San Bruno. Son compatriote Luca Paolini (Katusha) a conservé le maillot rose de leader. Battaglin (23 ans) a devancé deux autres Italiens, Fabio Felline et Giovanni Visconti, au terme des 246 kilomètres de cette étape de moyenne montagne qui est arrivée en Calabre, le point le plus au sud atteint cette année par le Giro.
L’Italien Danilo Di Luca, qui avait attaqué à 10 kilomètres de l’arrivée, a été rejoint dans les derniers hectomètres par le premier peloton. Dans la dernière montée, la Croce Ferrata (12,8 km à 5,5 %), le Français Sylvain Georges a résisté longtemps au peloton mené par les hommes du Britannique Bradley Wiggins (Siutsou, Henao, Uran). Il a été rejoint et débordé après le panneau des 10 derniers kilomètres par Di Luca accompagné du Colombien Robinson Chalapud.
Le duo a basculé au sommet, à 6700 mètres de la ligne, avec un mince avantage sur le peloton qui n’a repris Di Luca qu’in extremis, sous une pluie battante.
Auparavant, l’échappée du jour (Bérard, Sella, Le Bon, Roux, Minguez, Tamouridis, Ligthart) avait compté plus de 7 minutes d’avance au 71e kilomètre. Son dernier rescapé, l’Espagnol Miguel Minguez, a été rejoint à 42 kilomètres de l’arrivée, alors que la pluie faisait son apparition.
Neveu de l’ancien vainqueur du Giro et de la Vuelta, Giovanni Battaglin, le vainqueur du jour, a gagné pour la première fois une étape du Giro. Il s’est déjà signalé toutefois en gagnant dès ses débuts professionnels, à l’été 2011, la Coppa Sabatini, une semi-classique italienne.
Mercredi, la 5e étape, longue de 203 kilomètres entre Cosenza et Matera, concernera davantage les routiers-sprinters.
96e Tour d’Italie. 4e étape, Policastro Bussentino - Serra San Bruno, sur 246 km: 1. Enrico Battaglin (It/Bardiani) 6h14’19, 20 sec. de bonification. 2. Fabio Felline (It), 12 sec. 3. Giovanni Visconti (It), 8 sec. 4. Rigoberto Uran (Col). 5. Arnold Jeannesson (Fr). 6. Cadel Evans (Aus). 7. Benat Intxausti (Esp). 8. Ryder Hesjedal (Can). 9. Robert Kiserlovski (Cro). 10. Luca Paolini (It). Puis: 13. Vincenzo Nibali (It). 14. Samuel Sanchez (Esp). 18. Robert Gesink (PB). 19. Carlos Betancur (Col). 22. Michele Scarponi (It), tous même temps. 48. Bradley Wiggins (GB) à 0’17. 62. Steve Morabito (S) à 0’21. 88. Danilo Wyss (S) à 7’30.
Classement général: 1. Paolini (Katusha) 15h18’51 2. Uran à 0’17. 3. Intxausti à 0’26. 4. Nibali à 0’31. 5. Hesjedal à 0’34. 6. Wiggins, m.t. 7. Giampaolo Caruso (It) à 0’36. 8. Sergio Henao (Col) à 0’37. 9. Mauro Santambrogio (It) à 0’39. 10. Evans à 0’42. Puis: 12. Gesink à 0’45. 17. Kiserlovski à 1’00. 19. Sanchez à 1’18. 21. Scarponi à 1’23. 29. Morabito à 1’49. 81. Wyss à 13’57. (SI/Le Matin)

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Julien Vauclair: «Je prends des anti-inflammatoires»

HOCKEY SUR GLACE

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Le défenseur jurassien de Lugano, qui a violemment frappé la bande avec un genou à la 48e minute de jeu face à la République tchèque, serre les dents.
Par Frédéric Lovis, Stockholm. Mis à jour à 15h43

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Julien Vauclair a eu de la peine à se relever après avoir heurté la bande lundi soir, mais il serre les dents.
Image: Keystone
Cette scène du 3e tiers où est impliqué l’expérimenté défenseur de Lugano démontre à elle seule toute la rage de vaincre déployée lundi par la Suisse durant un troisième tiers de grande tenue (il a permis à la Suisse de faire passer la marque de 2-2 à 5-2).
A la lutte avec Jiri Novotny (Lev Prague), le Jurassien n’a pas hésité à y aller avec tout son cœur pour dégager le puck hors de sa zone. Problème: il a fini son effort à terre et a glissé jusqu’à la bande, qu’il a percutée violemment avec un genou.
Julien Vauclair, comment va votre genou ce mardi matin?
(Il grimace) Ouais, ça va, ça va.
Avez-vous reçu des soins lundi soir et mardi?
Les trucs classiques, des anti-inflammatoires et de la glace.
Il faut donc un peu serrer les dents pour embarquer sur la glace…
Ce n’est pas l’idéal, mais je vous donnerai une réponse de joueur de hockey: ça va bien!
Est-ce comme en play-off, où il faut parfois un peu mettre les bobos de côté?
Exactement. Je pense que ce n’est rien de grave.
Cette action où vous vous martyrisez un genou est assez typique de l’énorme débauche d’énergie dépensée durant le 3e tiers pour battre la République tchèque. D’accord avec ça?
Je voulais absolument que le puck sorte de la zone. C’était le prix à payer.
Combien de SMS reçus depuis le début du tournoi?
Bah, quelques-uns... (Il rit)
Est-ce que ça a tendance à augmenter avec les exploits qui s’enchaînent?
Pas vraiment. J’ai toujours été soutenu, peu importe les résultats. Il n’y a pas beaucoup plus de messages que d’ordinaire. Les mêmes personnes m’écrivent souvent, que l’on gagne ou que l’on perde.
Ça reste quand même une performance historique que vous réalisez ici à Stockholm. Le groupe en a-t-il conscience?
Oui, on en est conscient. On est très heureux, c’est magnifique. Mais d’un autre côté on n’a encore rien gagné. Si on ne remporte pas les matches à venir, les victoires déjà acquises n’auront plus la valeur qu’elles ont aujourd’hui. Il faut confirmer.
Est-ce que des joueurs expérimentés comme vous, Seger, Gerber et Plüss, ont un rôle important à jouer pour faire comprendre cela aux plus jeunes?
Je suis assez impressionné par la maturité des jeunes joueurs. Elle a beaucoup évolué ces dernières années. A leur âge, je n’aurais peut être pas eu la tête autant froide qu'eux. Mais c’est clair que les joueurs un peu plus âgés insistent sur le fait qu’on n’a encore rien acquis et que le plus dur reste à venir. J’ai toutefois l’impression qu’ils en sont conscients. (Le Matin)