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Le FC Barcelone rendra hommage à Abidal pour son dernier match

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Le FC Barcelone rendra un hommage au Français Eric Abidal, qui vivra samedi son dernier match sous les couleurs catalanes avant d'espérer poursuivre sa carrière dans un autre club, a annoncé vendredi le Barça.
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"Une fois la rencontre terminée, les joueurs de l'équipe première revêtiront un maillot avec le slogan 'Merci Abi 22' pendant que 22 enfants socios feront une haie d'honneur à Abidal, ses filles et son cousin Gérard", a expliqué le Barça sur son site internet.

Le Français était revenu au plus haut niveau en un temps-record après avoir été touché par un cancer du foie et subi une transplantation d'une partie de foie, reçue d'un donneur vivant, son cousin Gérard.

Abidal avait rendu public jeudi son départ du Barça, après six saisons.

Dans une conférence de presse émouvante, le défenseur de 33 ans avait annoncé qu'il aurait souhaité continuer au Barça, mais que devant la décision du club de ne pas renouveler son contrat arrivant à échéance au 30 juin, il voulait tenter de poursuivre sa carrière ailleurs.

Le club catalan lui a toutefois proposé de devenir directeur technique des écoles de foot une fois sa carrière terminée, offre à laquelle Abidal a semblé être sensible.

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Bordeaux remporte la coupe de France

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Bordeaux a remporté sa 4e Coupe de France de football, la première depuis 1987, en battant Evian-Thonon 3 à 2 (mi-temps: 1-0) en finale, vendredi soir, au Stade de France.
Les buts de Bordeaux ont été marqués par Cheick Diabaté (39e et 89e) et Henri Saivet (53e), alors que Yannick Sagbo (51e) et Brice Dja Djédjé (70e).

Bordeaux, vainqueur d'Evian-Thonon 2-1 lors de la dernière journée du Championnat, a ainsi confirmé sa suprématie sur les Haut-Savoyards, dont les filets étaient défendus par l'ancien gardien de Charleroi Bertrand Laquait, auteur d'un très bon match. Les Bordelais sont qualifiés pour l'Europa League la saison prochaine.

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Eddy Merckx reçoit l'Ordre du Mérite du COIB

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Eddy Merckx a été le premier lauréat à recevoir l'Ordre du Mérite du COIB vendredi à l'occasion de l'assemblée générale du Comité Olympique et Interfédéral Belge.
Le "Cannibale" a reçu ce trophée des mains du président du COIB, Pierre-Olivier Beckers, "en hommage à la place unique qu'il occupe dans l'histoire internationale du sport et à sa loyauté envers les idéaux olympiques, ainsi que pour sa contribution exceptionnelle à l'olympisme", précise le COIB.

Désormais, le COIB décernera chaque année ce trophée à une personnalité particulièrement méritante dans le domaine du sport et qui a contribué de façon exceptionnelle au mouvement olympique dans notre pays.

"Tout au long de sa carrière, Eddy Merckx s'est révélé être un athlète fantastique et un sportif digne de ce nom. Ses exploits sportifs à vélo, mais aussi ses qualités humaines, ont fait de lui une source d'inspiration transgénérationnelle de par le monde", selon le COIB.

Eddy Merckx a participé une fois aux Jeux Olympiques en tant qu'athlète : c'était en 1964 à Tokyo, où il est apparu à la douzième place du peloton en tant que jeune espoir. À Atlanta en 1996, il était coach de l'équipe nationale de cyclisme.

Depuis 1992, Eddy Merckx siège au conseil d'administration du COIB pour transmettre les valeurs du sport. En 2005, il fut en outre président du conseil d'administration du Comité de Développement du Sport Belge (CDSB).

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Berlin et Munich candidats allemands pour l'Euro 2020

Berlin a été le théâtre de la finale de la Coupe du monde de football en 2006. © afp.
Berlin et Munich sont les deux seuls prétendants à avoir présenté les documents requis dans les délais pour la candidature allemande à l'Euro-2020, a annoncé vendredi la Fédération allemande de football (DFB).
"Avec ces deux villes, nous avons deux très bons candidats, qui ont prouvé par le passé qu'ils étaient d'excellents sites pour accueillir des grands événements de football", a déclaré Helmut Sandrock, le secrétaire général de la Fédération. Il a ajouté que "le bureau exécutif de la DFB examinerait de près dans les mois à venir quel sera le choix proposé à l'UEFA".

La direction de la DFB doit décider d'ici le 30 août, la date limite de dépôt des candidatures à l'UEFA étant fixée au 12 septembre. La DFB avait annoncé début mai qu'elle ne présenterait qu'une seule candidature, valable pour les deux options de l'Euro-2020 qui se tiendra dans plusieurs villes européennes. M. Sandrock avait alors précisé que la DFB était "prête pour toute éventualité" mais souhaitait "voir d'abord si la Turquie serait désignée pour les JO ou candidate pour la phase finale de l'Euro".

Istanbul est candidat à l'organisation des Jeux d'été 2020 tout comme Tokyo et Madrid. Le CIO donnera son verdict le 7 septembre à Buenos Aires. Les deux options offertes par l'UEFA sont les suivantes: la première pour trois matches de groupe, un huitième ou un quart de finale, la seconde pour les deux demi-finales et la finale. Dans le premier cas, il faut un stade d'une capacité minimum de 60.000 places et dans le second une enceinte pouvant accueillir au moins 70.000 spectateurs. Berlin et Munich répondent à ces critères.

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Roland-Garros (Hommes) : Robredo renverse Monfils

Fin de l'aventure pour Gaël Monfils, qui a laissé filer quatre balles de match avant de rendre les armes en cinq sets face à Tommy Robredo (n°32), vendredi, au 3e tour (2-6, 6-7 [5], 6-2, 7-6 [3], 6-2 en 3h46').
Gaël Monfils a craqué face à Tommy Robredo. (L'Equipe)







Une dernière demi-volée de revers amortie et Tommy Robredo peut s’allonger à plat ventre sur la terre battue du court Suzanne-Lenglen. Avant de s’agenouiller en serrant les poings et lever les bras au ciel. Il fait durer le plaisir. Et pour cause… Blessé à la jambe gauche et éloigné du circuit pendant cinq mois en 2012, l’Espagnol, 31 ans, vit les instants les plus intenses de sa deuxième carrière. Beau joueur, Gaël Monfils lui donne une chaleureuse accolade.

«C'est rare que je perde à cause du physique mais il ne faut pas se voiler la face : il était plus fort que moi dans ce domaine (...) Je préfère perdre tennistiquement que physiquement, c'est moins frustrant» Pourtant, le Parisien pourrait avoir des regrets. Quatre exactement. Comme le nombre de balles de match qu’il s’est procurées dans le quatrième set (deux à 5-3 et deux à 5-4, sur son service). Ce n’est pas le genre de la maison. «J’ai donné tout ce que j’ai pu. Je n’ai aucun regret. Le seul, à la limite, ce serait peut-être sur ce coup droit décroisé que je mets un peu trop long, mais je prends ma chance... Et la seule occasion que je mémorise bien, c'est ce revers long de ligne qui finit dans le filet. Je suis un peu contre le vent, peut-être que je peux prendre un peu plus de marge. Mais là aussi, j'y vais vraiment...» confiera-t-il après coup. Dans ce duel de "revenants", c'est pourtant lui qui avait pris le meilleur départ, empochant les deux premières manches. Mais son physique, déjà entamé par ses deux combats précédents contre Tomas Berdych et Ernests Gulbis, a fini par le rattraper. Bien plus tôt que ce que l'on pourrait penser.


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Le film du match








«A partir de 2-1 au deuxième set, je n'étais déjà pas bien du tout. Avant le match, je savais que j'avais une petite gêne mais avec l'adrénaline, c'est différent. Pourtant, ça s'est corsé très tôt dans le match (il a été massé à plusieurs reprises à divers endroits, ndlr). Et à partir de ce moment-là, il faut se mettre à gérer davantage, ne pas le montrer et continuer à se battre.» La perte du tie-break du quatrième set (7 points à 3) a sonné le glas de ses ambitions dans ce Roland-Garros revival. Sans gaz, il ne pouvait même plus pousser sur ses jambes pour servir dans la cinquième manche. «C'est rare que je perde à cause du physique mais il ne faut pas se voiler la face : il était plus fort que moi dans ce domaine. C'était une belle bataille et il l'a gagnée. Bravo à lui, je lui donne tout le crédit. Mais c'est vrai que je préfère perdre tennistiquement que physiquement, c'est moins frustrant». A chaud, Gaël Monfils est légitimement déçu. A froid, il se retournera sans doute sur ce tournoi avec le sourire.
Julien GIOVANELLA, à Roland-Garros

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Roland-Garros (Hommes) : Simon retrouve Federer

Gilles Simon s'est arraché mais il sera bien au rendez-vous fixé par Roger Federer en 8e. Le Français a dû batailler ferme face à l'Américain Sam Querrey (2-6, 6-3, 2-6, 7-6[2], 6-2).
Gilles Simon a son billet pour la deuxième semaine de Roland-Garros. (L'Equipe)







Cinq sets contre Lleyton Hewitt au premier tour, quatre face à Pablo Cuevas au deuxième, à nouveau cinq sets vendredi pour prendre le meilleur sur Sam Querrey au troisième tour (2-6, 6-3, 2-6, 7-6 [2], 6-2) en 2h53, on ne peut pas dire que Gilles Simon s'économise en ce début de Roland-Garros. Et dire que Roger Federer se profile en huitième. Le n°3 mondial partira forcément avec les faveurs des pronostics, d'autant plus que lui n'a toujours pas perdu un set.

«Querrey a très bien joué durant deux sets et demi, il jouait juste mieux que moi.» Mais avant d'y penser, Simon peut déjà savourer cette victoire contre le 20e mondial, qu'il est allé chercher au mental, faute de jouer un tennis génial. Avec seulement 36 coups gagnants contre 61 pour l'Américain, le n°3 français a le plus souvent attendu la faute de son rival (50 contre 29) que provoqué sa chance. Ce qu'il a lui même reconnu : «Querrey a très bien joué durant deux sets et demi, il jouait juste mieux que moi. J'ai eu deux bons passages, au milieu du deuxième, et dans le troisième, où j'ai réussi à être plus agressif. Mais aujourd'hui je n'avais pas le niveau pour jouer ainsi tout le match. Je suis quand même très content de ma victoire.» Et il peut l'être car ça a fini par payer. Pourtant, après 23 minutes, Querrey menait un set à zero. Mais, déjà, Simon a réussi à retourner une première fois la situation en dominant le deuxième set.

Querrey a néanmoins vite repris les choses en main en breakant trois fois dans la manche suivante pour reprendre l'avantage 2-1. Le quatrième set a alors joué le rôle de juge de paix et a, de loin, été le plus serré. Il aurait pu tourner en faveur de Simon à 2-2 mais Querrey a sauvé quatre balles de break. Les deux hommes se sont finalement départagés au tie-break et Simon s'est rapidement détaché (4-0). Il a conservé cet avantage et une fois revenu à deux manches partout, l'Américain a baissé de pied. Définitivement puisqu'il a à nouveau perdu deux fois son service dans le dernier set, et laissé le soin à Simon d'affronter la tête de série n°2 pour atteindre la seconde semaine. «Certes je l'ai déjà battu, mais je ne reste pas sur un bon match (défaite 6-1, 6-2 en 8e à Rome), a-t-il expliqué à propos de son duel à venir contre Federer. Pour gagner à nouveau il faudra être bon, bien meilleur que la dernière fois, où il m'avait très bien manoeuvré. Il n'y aura pas de faux pas de sa part, sans aucun doute, et il voudra poser son jeu. Ce sera à moi de répondre présent.» Ce sera dimanche, certainement sur le Phlippe-Chatrier.
F. B., à Roland-Garros

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Un échange Torres-Cavani?

Alors que Manchester City avait proposé d'échanger le meilleur buteur du Calcio contre Edin Dzeko, c'est Chelsea cette fois qui a déposé une "maxi offre". © photo news.
Chelsea aurait proposé à Naples l'Espagnol Fernando Torres plus 30 millions d'euros en échange de l'attaquant uruguayen Edinson Cavani, selon la presse sportive italienne vendredi.
"Torres pour Cavani", écrit la Gazzetta dello sport, évoquant une "maxi-offre de Chelsea: El Nino (surnom de Torres) au Napoli plus 30 millions".

De son côté, le Napoli aurait proposé une revalorisation salariale à hauteur de 7 millions d'euros par an à son attaquant, meilleur buteur du championnat d'Italie avec 29 buts, pour le conserver. Cavani, 26 ans, est une des principales attractions du marché estival des transferts. Il intéresse également le Real Madrid, Manchester City, qui a proposé un échange avec le buteur bosnien Edin Dzeko plus une somme d'argent, selon le président de Naples Aurelio De Laurentiis, ou encore le Paris Saint-Germain.

En stage avec l'équipe d'Uruguay pour les qualifications au Mondial 2014, Cavani a seulement fait savoir qu'il était toujours Napolitain pour l'instant.

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Stefanie Vögele en 16e de finale

Tennis

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Stefanie Vögele (WTA 56) disputera pour la première fois un 16e de finale en Grand Chelem samedi aux alentours de 14h. L’Argovienne a signé une belle performance en dominant Kaia Kanepi (WTA 26) au 2e tour à Roland-Garros.
Mis à jour le 31.05.2013

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Stefanie Vögele
Image: Keystone
Victorieuse sur le score de 7-6 (8/6) 3-6 8-6, la droitière de Leuggern est revenue de loin avant de gagner le droit de défier Maria Kirilenko (no 12). Elle fut en effet menée 3-0 puis 4-1 dans la manche décisive par l’ex no 15 mondial Kaia Kanepi, qui a conquis le titre sur la terre battue de Bruxelles samedi dernier.
Présente pour la onzième fois dans le tableau final d’un tournoi majeur, Stefanie Vögele (23 ans) a démontré toute sa force de caractère dans une rencontre qui avait été interrompue jeudi soir alors qu’elle était menée 5-6 30/15 sur son service. Elle manquait une première opportunité de conclure sur son service à 6-5, mais ne tremblait pas à dans le quatorzième jeu du set décisif en convertissant sa première balle de match après 2h28’ de lutte.
Un coup à jouer
L’Argovienne est d’ores et déjà assurée d’empocher un joli chèque de 60’000 euros (avant impôts) à l’issue de ce tournoi, et d’améliorer son meilleur classement (56e) grâce aux 160 points glanés. Les douleurs à une cuisse et les problèmes personnels qui l’avaient freinée après sa brillante accession en demi-finale à Charleston début avril semblent appartenir au passé. Tout comme les six défaites subies en sept matches disputés entre son retour de Caroline du Sud et son arrivée à Paris. Stefanie Vögele, qui n’avait gagné que deux rencontres dans un tableau final en Grand Chelem avant ce tournoi, peut afficher des ambitions légitimes avant son 3e tour. Maria Kirilenko (26 ans) n’a jamais dépassé le stade des 8es de finale à Paris, et n’a jamais été mieux classée que son 12e rang actuel. Plus à l’aise sur des surfaces plus rapides avec ses coups frappés à plat, la Moscovite a certes remporté les deux duels livrés face à Stefanie Vögele, sur la terre battue d’Estoril en 2008 et sur le gazon de Wimbledon en 2010. Mais c’était à chaque fois en trois sets.

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Ras le bol de voir de telles scènes

Football

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Des incidents ont éclaté après le derby lémanique. «Intolérable», selon Jacqueline de Quattro.
Par Sébastien Jost. Mis à jour le 31.05.2013 139 Commentaires

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1/20 Un retour agité
Les supporters servettiens se sont échauffés en allumant des fumigènes
Image: Keystone



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Castagnes et dérapages

1 Le 20 mai, heurts entre des fans du FC Bâle et de Grasshopper dans les rues de Berne à l’occasion de la finale de la Coupe de Suisse.

2 En février, des débordements se produisent après le match entre le FC Sion et le FC Saint-Gall dans le chef-lieu valaisan.

3 Novembre 2012, des échauffourées éclatent avant le match à Zurich entre quelque 350 supporters du FC Lucerne et les forces de police.
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 Rien à faire dans un stade. Lamentable. Interdisons les défilés de supporters, marre de passer à la caisse pour payer toute cette sécurité et les dégâts causés, etc. Les réactions étaient vives hier sur le site du «Matin» après les échauffourées qui sont venues ternir, la veille, le match entre Lausanne-Sport et Servette FC. Lors du déplacement des supporters genevois de la gare au stade de la Pontaise ainsi qu’au retour, des débordements ont eu lieu. D’un côté, pétards et fumigènes, de l’autre, balles en caoutchouc et sprays au poivre. Aucun blessé n’est heureusement à déplorer.

Concordat à renforcer
Pour Jacqueline de Quattro, cheffe du Département vaudois de la sécurité et de l’environnement, «ces débordements sont intolérables». Membre du comité de la conférence des directrices et directeurs des Départements cantonaux de justice et police (CCDJP), la conseillère d’Etat compte sur le concordat anti-hooligans renforcé pour mettre un terme à ces événements déplorables. «Il s’agit d’un outil important à disposition des polices, indique Jacqueline de Quattro. Je défendrai ce concordat bec et ongles. Les débordements d’avant-hier soir à Lausanne démontrent une fois de plus que les conditions-cadres doivent être renforcées.»
Le défilé des supporters en pleine ville, mercredi soir, a tout particulièrement choqué. Un sondage organisé hier sur le site du «Matin» a montré que plus de 70% de nos internautes n’en veulent plus. Le concordat prévoit à ce titre l’introduction de «billets combinés» à l’occasion des matches à risque élevé. «Les billets pour les tribunes visiteurs ne seront vendus qu’aux supporters qui voyagent avec les transports organisés pour eux, explique la conseillère d’Etat vaudoise. On devrait ainsi parvenir à les amener directement dans une zone délimitée devant les tribunes visiteurs isolées qui leur sont réservées afin qu’ils y prennent place sans entrer en contact avec les supporters du club local. Le même principe sera applicable après le match, en sens inverse.»
Si le système a fait ses preuves aux Pays-Bas et en Belgique, il ne séduit pas l’Association suisse de football (ASF) qui juge la mesure inappropriée car elle s’applique à tout le monde alors que seule une minorité de supporters pose problème. L’ASF, qui se déclare toutefois favorable dans son ensemble au concordat, estime que les fauteurs de troubles devraient être sanctionnés plus durement par la loi.

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Uli Forte, qui a mené GC à la victoire en Coupe de Suisse et à la 2e place en SL, s'est engagé avec Young Boys

01.06.2013 13:15 mise à jour à 14:26
Forte ne sera resté qu'une saison à GC. [Key]



Young Boys est parvenu à débaucher Uli Forte (39 ans). A la surprise générale, l'entraîneur italo-suisse a décidé de quitter Grasshopper et de s'engager pour trois ans avec le club bernois.Uli Forte a été l'un des hommes clefs du renouveau de GC cette saison, avec un titre en Coupe de Suisse et une 2e place en SL. Malgré tout, il a préféré quitter une équipe compétitive pour retrouver des Bernois au fond du trou après un exercice 2012/2013 raté.Le Zurichois venait pourtant de prolonger son contrat avec GC, mais a activé une clause de départ, manifestement alléché par l'offre financière d'YB.