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André Greipel (Lotto-Belisol) gagne le Tour de Zélande

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André Greipel, 30 ans, a remporté la deuxième édition du Tour de Zélande (P-B/1.1), disputée dimanche sur 197 kilomètres autour de Terneuzen, aux Pays-Bas. L'Allemand a devancé, au terme d'un sprint massif, les Néerlandais Ramon Sinkeldam et Kenny van Hummel
L'échappée du jour s'est dessinée après 15 kilomètres lorsque Jens Debusschere, Kenneth Vanbilsen, le Français Loic Desriac et les Néerlandais Sjors Roosen, Robert de Greef et Maarten van Trijp sont passés à l'attaque.

Le groupe de six, puis de cinq lorsque le Néerlandais van Grijp a lâché prise, a compté jusqu'à 6:15 d'avance sur le peloton. Celui-ci, sous l'impulsion des hommes de Blanco PCT et Argos-Shimano a repris les échappés à cinq kilomètres de l'arrivée, malgré une dernière tentative de Kenneth Vanbilsen de fausser compagnie aux autres hommes de têtes.

Lors du sprint final dans les rues de Terneuzen, l'Allemand André Greipel s'est montré plus rapide que Ramon Sinkeldam et Kenny van Hummel et succède au Sud-Africain Reinardt Janse Van Rensburg au palmarès. .

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Victoire du Canadien Bruno Spengler (BMW) à Spielberg

© getty.
Le pilote canadien Bruno Spengler (BMW M3) a remporté la 3e manche du championnat automobile DTM (Deutschen Tourenwagen Masters), duimanche sur le circuit autrichien de Spielberg. Le champion en titre a devancé deux autres BMW, celles des Allemands Marco Wittmann et Timo Glock.
Spengler, qui signe son premier succès de la saison, s'empare de la tête du classement du championnat. Il possède 43 points, deux de plus que l'Allemand Mike Rockenfeller (Audi) et dix de plus que le Brésilien Augusto Farfus (BMW).

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Grant Hill prend sa retraite à 40 ans

Grant Hill en 2010. © epa. NBA
L'ailier des Los Angeles Clippers Grant Hill, 40 ans, a indiqué samedi qu'il prenait sa retraite après une carrière de 19 ans qui l'a vu jouer sept All Star Game mais jamais gagner un titre NBA.

Sélectionné en 1994 par Detroit à sa sortie de l'Université de Duke, Hill a enregistré 21,6 points, 7,9 rebonds et 6,3 passes décisives pendant six saisons pour les Pistons, avant de mettre le cap sur Orlando en 2000.

Pendant ses sept saisons avec le Magic, il a été fortement diminué par de multiples blessures, notamment à une cheville. Transféré à Phoenix en 2007, Hill a retrouvé la forme et enregistré 12,4 points de moyenne pendant quatre saisons. Il était arrivé à Los Angeles à l'été 2012 mais n'a que très peu joué après avoir manqué les trois premiers mois de la saison sur blessure.

En 1995, il avait été désigné meilleur "rookie" (joueur de première année) de la Ligue en compagnie de Jason Kidd, qui évoluait alors à Dallas.

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Kevin Borlée 5e du 400m de la Ligue de Diamant à Eugene

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Kevin Borlée a pris la cinquième place du 400m de la 4e étape de la Ligue de Diamant, à Eugene, samedi soir aux Etats-Unis. Il a signé son meilleur temps de la saison en 45.56, soit 15 centièmes de mieux que sa précédente marque signée à New York le week-end dernier (45.71). La victoire est revenue à l'Américain Lashawn Merritt, qui a surpris en 44.32 le grand favori, le Grenadin Kirani James, champion olympique et du monde du tour de piste, 2e en 44.39.
Dans une course extrêmement relevée avec pas moins de cinq finalistes olympiques, Kevin Borlée (5e à Londres) est parti très rapidement, déboulant quasi en même temps que le Dominicain Luguelin Santos à l'issue du dernier virage.

Devant LaShawn Merritt, l'ancien roi de la distance avant sa suspension pour dopage, avait pris le large. Dans la dernière ligne droite, James a tenté de refaire son retard, mais l'Américain a résisté jusqu'au bout pour claquer son meilleur chrono de la saison.

Derrière Merritt et James, l'Américain Tony McQuay prenait la 3e place en 45.31, juste devant Santos (45.33) et Borlée.

Le Trinidadien Lalonde Gordon, en bronze aux JO de Londres, est 6e (45.67) devant le Bahaméen Christopher Brown (45.85) et le champion d'Europe tchèque Pavel Maslak (46.05).

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Roland-Garros (Hommes) : Ferrer en démonstration

David Ferrer, tête de série n°4, s'est baladé face au Sud-Africain Kevin Anderson (6-3, 6-1, 6-1). Il défiera en quart de finale un compatriote, Nicolas Almagro ou Tommy Robredo.
David Ferrer n'a pas perdu un seul set dans le tournoi. (L'Equipe)







David Ferrer ne sera certainement jamais l'un des joueurs les plus agréables à regarder, mais, sur terre, il reste un des plus efficaces. Kevin Anderson, son adversaire en huitième, en a fait les frais de manière assez désagréable (6-3, 6-1, 6-1). Le Sud-Africain est le quatrième rival que l'Espagnol écarte en trois sets depuis le début du tournoi. Dimanche, Ferrer est resté seulement 1h45 sur le terrain et n'a pas entamé ses ressources, qui sont déjà à la base assez importantes, avant son quart de finale. Face à un joueur qui n'est franchement pas un spécialiste de la surface et qui dispute son meilleur Roland-Garros, l'Espagnol s'est régalé, a pu dérouler son jeu de terrien et s'entraîner avant un quart de finale qu'il disputera forcément contre un compatriote, Tommy Robredo ou Nicolas Almagro.

Quelques statistiques suffisent pour mesurer l'écart qui séparait les deux hommes dimanche : 6 breaks à 0 en faveur de l'Espagnol, 6 jeux blancs à 1, 41 fautes directes pour le Sud-Africain, seulement 11 pour Ferrer, 18 points gagnants du fond du court à 9. Bref, il n'y a pas eu de match. Le Sud-Africain a bien tenté de résister à l'ouragan Ferrer à de rares occasions, comme à 4-2 dans le premier set où il a sauvé trois balles de break, mais sans grand succès au final. L'Espagnol est en quart de finale à Roland-Garros pour la quatrième fois de sa carrière, et sera favori pour arriver en demie, où il pourrait affronter Roger Federer. L'année 2013 sera-t-elle la bonne pour le n°5 mondial ?

L'intéressé refuse en tout cas de se voir comme un favori : «Je suis très content de mon jeu et d'arriver en deuxième semaine. Je veux me reposer un peu et me concentrer sur le prochain match. Je ne pense qu'au quart de finale, j'avance étape par étape, et j'évite de rêver au titre. Rafael (Nadal) reste le favori, il est le meilleur sur terre battue. Je m'attends à un match très difficile au prochain tour, quelque soit l'adversaire.»

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Foot - Bleus : Mathieu : «J'étais passé à autre chose»

Jérémy Mathieu «ne s'attendait pas» à être appelé par Didier Deschamps pour la tournée des Bleus en Amérique du Sud. S'il garde à l'esprit qu'il part de loin, le joueur de Valence s'imagine un avenir en défense centrale, lui qui a évolué à gauche l'essentiel de sa carrière.
Jérémy Mathieu effectue son retour en équipe de France, plus d'un an et demi après sa dernière apparition en Bleu. (L'Equipe)







Il y a seulement trois mois, si on lui avait dit qu’il s’envolerait avec les Bleus pour l’Uruguay et le Brésil, Jérémy Mathieu nous aurait répondu : «Tu te fous de ma gueule ? (Rires)» «Pendant ma blessure, j’en étais à me demander si j’arriverais à m’en sortir, alors l’équipe de France...» Contrarié par une tendinite aux deux tendons d’Achille depuis la fin de saison dernière, éloigné des terrains du 20 octobre 2012 au 23 février dernier, le latéral gauche de Valence n’était pas devant sa télévision le 16 mai dernier lorsque Didier Deschamps a communiqué le nom des joueurs retenus pour la tournée en Amérique du Sud. On lui a appris involontairement la nouvelle par un SMS de félicitations. «Merci, mais de quoi ?», nous a-t-il immédiatement répondu.

«Marquer des points»

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«A force d’entendre les gens te dire : "tu devrais y être", tu finis par te prendre au jeu et à te prendre la tête, nous a-t-il expliqué un peu plus tard. Quand tu y crois et que tu ne vois pas ton nom, tu es tellement déçu... Au-delà de ma blessure, j’étais aussi passé à autre chose.» S’il ne boude pas son plaisir de revenir en sélection («ça a été une très bonne surprise, ça m’a boosté», dit-il), l’expérience le pousse aussi à ne pas s’enflammer. Depuis sa première convocation en équipe de France au mois d’août 2007, l’ancien Toulousain n’a porté le maillot bleu qu’à une reprise : contre les Etats-Unis en match amical le 11 novembre 2011. De quoi lui donner le sentiment de se trouver «loin» des autres candidats pour une place au Mondial dans un an. «Mais bon, je vais tenter ma chance et essayer de marquer des points.» Reste à savoir à quel poste.

«Au départ, j'ai eu un peu de mal à réfréner ma nature offensive, mais je me suis trouvé d'autres qualités» Milieu gauche ou latéral gauche depuis le début de sa carrière, Mathieu apparaissait comme la doublure de Gaël Clichy dans la liste initiale de Deschamps. Suite au forfait du Mancunien, la logique voudrait qu’il dispose d’une longueur d’avance sur Benoît Trémoulinas, appelé en renfort. Mais lui se considère désormais comme un… défenseur central, le poste auquel l’utilise Ernesto Valverde à Valence depuis plusieurs semaines. «Je me sens de mieux en mieux à ce poste et j’aimerais m’y fixer, souligne-t-il. Au départ, j’ai eu un peu de mal à réfréner ma nature offensive, mais je me suis trouvé d’autres qualités, en plus de faire ressortir celles que j’avais déjà : l’anticipation, la qualité de relance et la vitesse.» Mathieu ne sait pas encore si Deschamps abordera avec lui la question de son positionnement, mais il prévient tout de même : «De toute façon, je jouerai où on me demande. Être en équipe de France, c’est déjà magnifique.» Dans son cas, c’est aussi inattendu.
Emery TAISNE

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Rallye-WRC-Grèce : Ogier-Latvala, destins croisés

Handicapé par un problème mécanique dès l'ES1, Sébastien Ogier (Volkswagen Polo) n'a pas pu disputer la victoire dans le rallye de Grèce. Son coéquipier Jari-Matti Latvala a sauté sur l'occasion pour s'offrir sa première victoire de la saison.
Jari-Matti Latvala a remporté haut la main sa première victoire de la saison en WRC, dimanche sur le rallye de Grèce. (AFP)







Ils étaient attendus comme les deux grands favoris de ce rallye de l'Acropole. Finalement, Jari-Matti Latvala et Sébastien Ogier ont connu un week-end grec bien différent. Le premier, privé de victoire depuis le début de la saison et la domination sans partage des Français Loeb et Ogier, a profité de l'abandon du second pour décrocher tranquillement son 8e succès en WRC. Sur les tracés de l'exigeant rallye de Grèce, c'est pourtant Evgeny Novikov (Ford Fiesta RS) qui a été le premier à se mettre en avant, remportant les trois premières spéciales.

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Latvala n'a pas tremblé








Mais dans l'ES4 samedi matin, le Russe, à la suite d'une touchette et d'une crevaison, a laissé les rênes de la course à Latvala. Le Finlandais a alors remporté les ES4, ES5 et ES7, pour s'offrir une confortable avance samedi soir. Dimanche, il a géré son écart de plus d'une minute sur Dani Sordo (Citroën DS3), et laissé Mikkelsen (Volkswagen Polo), à trois reprises, puis Ogier, se distinguer dans les spéciales. Cette victoire lui permet de se replacer à la deuxième place du classement des pilotes, avec six points d'avance sur Sébastien Loeb.


Pas de quoi inquiéter cependant son coéquipier Sébastien Ogier, toujours solide leader malgré ses difficultés en Grèce. Vendredi dès l'ES1, il avait dû abandonner en raison d'un problème mécanique. Il a pu reprendre la course samedi matin dans l'ES3, mais son retard était évidemment bien trop grand. Ce n'est que samedi soir, à l'issue de la dixième spéciale qu'il a remporté, qu'il a pu se replacer dans le Top 10. Et malgré son succès dans l'ES14, il est resté bloqué à ce 10e rang dimanche. Il lui faudra attendre trois semaines, et le rallye d'Italie, pour évacuer sa frustration.
L.V.

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Voile - Solitaire Figaro : C'est parti à bloc

Dès le top départ, ce dimanche à 13 heures, les 41 solitaires ont entamé la bataille navale qui doit les mener à Porto, pour la première des quatre étapes de la 44e édition qui s'achève le 23 juin.
Jérémie Beyou, à la barre de Maître Coq, a été le premier à franchir la ligne de départ, ce dimanche à Pauillac. (L'Equipe)







« Bon départ, aucun rappel » crache la VHF, ce dimanche à 13 heures pétantes signifiant ainsi qu’aucun des 41 solitaires n’a volé le départ de la 44e édition de la Solitaire du Figaro donné devant les pontons de Pauillac, à une soixantaine de kilomètres de Bordeaux. Premier à franchir la ligne, Jérémie Beyou (Maître-Coq), double vainqueur (2005, 2011), choisit de partir à droite du plan d’eau côté nord vers l’île de Patiras, Frédéric Duthil (Sepalumic) et Jean-Pierre Nicol (Bernard Controls) optant pour le côté gauche au sud près de la rive. Mais tous devaient se rejoindre pour le passage de la première bouée, située à 1,35 milles après le top.

Après un démarrage en douceur, la brise devrait fraîchir cette nuit pour monter en puissance jusqu'au Cap Finisterre. Et c’est Jean-Pierre Nicol qui enroula en tête cette première marque devant Duthil et Beyou. Ces deux-là régalant ensuite les spectateurs massés sur les quais dans un mano a mano digne d’une régate de match-race, avec Gildas Morvan en embuscade. Le match était lancé et bien lancé pour le plus grand plaisir de tous. Mais ce ne sera pas une partie de rigolade d’ici Porto, distant de 536 milles (992 km), où la flotte est attendue à partir de mercredi 5 juin. En effet, après un démarrage en douceur, la brise devrait fraîchir cette nuit pour monter en puissance jusqu’au Cap Finisterre (trentaine de nœuds de vent, 56 km/h). Avant même d’entrer dans le vif du sujet, Damien Guillou (La Solidarité Mutualiste) a talonné sur une épave dans le chenal abîmant des varangues (renforts de fond de coque) et provoquant une petite voie d'eau au niveau de la quille. A priori sans gravité, puisque le skipper a décidé de continuer la course.
Ak.C. à Pauillac

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Rugby - NZL : Read : «Un grand honneur»

Kieran Read, nouveau capitaine de la Nouvelle-Zélande depuis que Richie McCaw a pris une année sabbatique début 2013, sera le leader des Blacks contre la France, le samedi 8 juin.
«C'est sans doute l'un des jobs les plus importants de Nouvelle-Zélande.» (L'Equipe)







«Kieran Read, après 48 sélections, vous serez capitaine pour la première fois. Quels sentiments vous procure ce nouveau rôle ?
C’est un grand honneur pour moi et ma famille. Déjà, être sélectionné chez les All Blacks, c’est énorme. Mais, être leur capitaine, c’est sans doute l’un des jobs les plus importants de Nouvelle-Zélande ! Je veux être fidèle à moi-même, ne pas trop changer.

Qu’attendez-vous de ces trois matches contre la France ?
Ça va être un gros challenge. Les Français ont prouvé qu’ils sont capables, à n’importe quel moment, de se mobiliser pour battre les meilleures équipes du monde. Ils sont arrivés tôt ici en Nouvelle-Zélande, leur préparation est sérieuse pour ces trois tests. La France peut montrer plusieurs visages, mais on ne pense pas trop à ça, ça sera dur, physique. On s’attend à un gros défi.

La finale de la Coupe du monde 2011 sera-t-elle encore dans les esprits ?
Non, je ne pense pas, même si c’est la première fois qu’on s’affronte depuis ce match. Mais, pour nous, les All Blacks, on se concentre sur ce qu’on a à faire cette année. La Coupe du monde, c’était il y a deux ans ! Le public y pensera peut-être, mais, nous, on se concentre sur cette série.»
A.B., à Auckland

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Aviron - Championnat d'Europe (Hommes) : Revanche pour Delayre-Azou

Le deux de couple poids légers français a décroché le titre européen. Déception pour les vice-champions olympique Chardin-Mortelette, sixièmes du deux sans barreur.
Jérémie Azou et Stany Delayre ont été sacrés champions d'Europe. (L'Equipe)







Cela ne vaudra jamais une médaille olympique, mais en remportant leur premier titre européen en deux de couple, Stany Delayre et Jérémie Azou ont montré qu’ils savaient réagir après leur déception des Jeux, où leur quatrième place les avait profondément marqués. « Mais les Jeux, c’est du passé, c’est fait, relève Stany Delayre. On a surtout envie de frapper un grand coup cette année. »

« Est ce qu'on est plus forts que l'an passé ? On répondra à la fin de la saison» L’objectif a été parfaitement atteint ce dimanche sur le Guadalquivir à Séville. Dans la fournaise espagnole, les protégés d’Alexis Besançon ont effectué une course pleine de maîtrise qui leur ouvre de belles perspectives pour cet été. « Est ce qu’on est plus forts que l’an passé ? On répondra à la fin de la saison, déclare Jérémie Azou. En tout cas, on n’est pas moins forts. »

Azou et Delayre ont apporté à la France son unique titre de la journée, mais pas son seul podium. Pour sa première sortie ensemble, le quatre sans barreur poids légers Solforosi-Raineau-Mouterde-Baroukh a décroché la médaille de bronze. « On sait ce qui nous reste à travailler, on a trois secondes à rattraper sur les Danois, il faut les grappiller techniquement et physiquement », analyse le champion du monde 2005 Franck Solforosi.


Déception pour Chardin et Mortelette


La grosse déception de la journée est venue de la sixième place du deux sans barreur de Germain Chardin et Dorian Mortelette. Les vice champions olympiques sont passés totalement à côté d’une finale qu’ils auraient dû survoler. « On a manqué d’agressivité au départ, constate Mortelette. On n’a pas su placer une pointe devant comme d’habitude, et on a commencé à prendre des secondes et des secondes sans savoir réagir. C’est quelque chose qui n’arrivera plus. » Les deux hommes ont terminé relevés, gardant des forces pour la suite.

Chardin et Mortelette ont montré qu’ils savaient réagir un peu plus de trois heures plus tard en montant dans le huit. Il a manqué 600 mètres aux Français, mais ils sont longtemps restés au bord à bord avec les champions olympiques allemands. Le huit Français termine quatrième, mais la prestation des Tricolores a été de qualité. « Ca a été une belle course, confirme Chardin. On a fait du bon boulot, tout le collectif était sur le problème. Je crois que le huit est aussi un bateau potentiellement médaillable. » Ce n’est pas faux, et on n’a peut-être pas fini d’entendre parler du huit français cette saison…
M.V., à Séville