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Foot - Allemagne : Ribéry: «C'est historique»

Franck Ribéry, qui a révélé que les Bavarois avaient déjà bien fêté le titre de C1, attend de poursuivre la fête après avoir remporté la Coupe d'Allemagne.
Ribéry a tout gagné cette saison. (L'Equipe)







Franck Ribéry (milieu de terrain du Bayern Munich): «C'est incroyable ce qu'on a réalisé cette saison. C'est historique. Un triplé, c'est super. On a un peu fêté après la Ligue des champions mais il fallait rester concentré pour ce dernier match. Ce ne fut pas facile. Maintenant on peut vraiment célébrer!»

Arjen Robben (milieu de terrain du Bayern Munich): «On a une super équipe, c'est fabuleux! Je suis fier d'être membre de cette équipe. C'était encore une finale, un triplé pour Jupp Heynckes. Ce n'était pas facile après la Ligue des champions mais je crois qu'on l'a mérité»

Jupp Heynckes (entraineur du Bayern Munich): «C'est un moment très fort émotionnellement. L'équipe m'a fait le plus fabuleux cadeau. (son avenir) J'ai décidé de tenir une conférence de presse (mardi à Munich). Alors seulement je dévoilerai mon avenir».
Daniel van Buyten (défenseur central du Bayern Munich): «Trois titres, première équipe allemande à réussir le triplé: c'est une saison extraordinaire! On va fêter ça ce soir et les jours à venir. On a marqué l'histoire et peut-être pour de longues années. On a montré que le Bayern était parmi les meilleures équipes d'Europe, si ce n'est la meilleure. La réussite du groupe s'explique par son tempérament. Avec 22 joueurs qui peuvent être titulaires dans n'importe quelle équipe».

AFP

-

3
2

Bayern Munich
37eT.Müller
48eM.Gomez
60eM.Gomez




VfB Stuttgart
71eM.Harnik
80eM.Harnik







Voir le film du match





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Messi, encore soulier d'or...

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Derrière ses valises, le feu couve

Ducati Hyperstrada 821

—
Accessoirisé en Touring, le nouveau modèle tente de chasser son naturel sportif. Mais il revient au triple galop.
Par Claude Bovey Toscane.

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1/14 Les valises au design élégant sont en nylon laminé et font partie intégrante de la nouvelle Hyperstrada. D'une contenance de 25 litres chacune, elles sont évidemment badgées Ducati.
DR

.http://www.lematin.ch/auto-moto/derr...story/12524666





Video





Fiche technique

DUCATI HYPERSTRADA

Dimensions (L x l x H) 2095 x 830 x 1290 mm
Empattement 1490 mm
Hauteur de selle Version standard
850 mm; version basse 830 mm (selle option
810 mm)
Réservoir 16 litres
Poids pleins faits 204 kilos
Prix 14 990 francs

Livraison Immédiate. Version basse sur commande

Moteur

Cylindres Testastretta 11º (2 en V à 90º), distribution desmodromique, 4 T, double ACT, 8 soupapes, refroidissement liquide.
Cylindrée 821 cm3
Chevaux (kW) 110 à 9250 tr/min
Couple maxi 89,2 Nm à 7750 tr/min
Alimentation Injection électronique, ride-by-wire
Aides à la conduite 3 gestions moteur. Contrôle de traction 8 niveaux

Châssis

Transmission Par chaîne, boîte de vitesses à 6 rapports
Cadre Type tubulaire, en acier et aluminium
Roues/jantes AV (3.50x17)
AR (5.50x17), en alliage d’aluminium à 10 bâtons
Pneus AV 120/70 17 AR 180/55 17 Pirelli Scorpion Trail
Suspensions AV Fourche inversée Kayaba de 43 mm, 150 mm de débattement, 130 mm en version basse. AR Monobras oscillant, amortisseur Monoshock Sachs, débattement de 150 mm, 130 mm en version basse
Freins ABS Série AV double disque de 305 mm, montage radial, avec étrier 4 pistons. AR Simple disque de 245 mm, étrier à 2 pistons





Le phénomène est dans l’air du temps. Les constructeurs de motos créent de plus en plus des modèles regroupés en «familles». Ils utilisent une même base châssis moteur, mais sont déclinés en différentes versions capables de flatter les tendances du moment. Dernière née de la famille «Hyper», voici l’Hyperstrada. Ce modèle proposant sur commande une version basse pour les motards moins tentés par les acrobaties.
Ducati qualifie l’Hyperstrada de moto combinant un look dynamique à un caractère sportif doté d’une technologie de pointe. En plus, elle propose une orientation Touring sophistiquée… Une moto prête à satisfaire les désirs des motards propriétaires de sportives, les pendulaires, les revenants au monde du deux-roues et les débutants! Ok! Après notre essai, nous la définirons comme une splendide Sport Touring tendance sport, option sport! Pour ce qui concerne l’intérêt des débutants, on en doute un peu tant le caractère fougueux de la bête est mis en valeur… Précision: le tout nouveau moteur de 821 cm3 est le plus puissant à bas régime jamais développé par Ducati. Cela dit, on imagine facilement l’impression laissée après chaque tour de poignée… Sachant encore que le châssis façon «treillis» est en tous points fidèle aux standards affichés depuis longtemps par la marque, on vérifie instantanément que la stabilité et la tenue de cap sont de haut niveau. Quant au freinage, rien à redire, plutôt applaudir.
L’Hyperstrada est magnifique. Elle possède une «gueule» quoi! Ses valises latérales n’entament qu’à peine son look si agressif, si travaillé à l’italienne. Des accessoires somme toute utiles, mais qui font d’elle juste une machine à fun déguisée en Touring. (Le Matin)

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L’IS 300h entame l’offensive pour rafraîchir Lexus

Test

—
La marque de luxe appartenant à Toyota entend accroître sa visibilité. Trois piliers soutiennent l’offensive: force, contrôle et beauté.
Par Gil Egger Vienne (Autriche).

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1/5 D.Fontenat





Vidéo





Fiche technique

Lexus IS 300h F Sport

Dimensions (L x l x H) 4,66x1,81x1,43 m
Empattement 2,80 m
Places 5
Coffre 450 l
Poids 1720 kg
Prix 62 500 fr. (-4250 fr. jusqu’au 30 juin)

Moteur

Cylindres 4
Cylindrée 2494 cm3
Boîte CVT
Chevaux (kW) (kW) 181 (133) (essence), électrique 143 (105), total réel 223 (164)
Couple maxi 300 Nm


Aides à la conduite Système de gestion dynamique intégrée VDIM (freinage, stabilité, direction et motricité)

Performances
Vitesse max. 200 km/h
0-100 km/h 08» 3

Consommation

Mixte normalisée 4,3 l/100 km
Emissions de CO2 99 g/km
Etiquette énergie A
Autres versions IS 300h dès 48 900 fr. IS 250 (6 cyl) 207 ch (152 kW) dès 46 800 fr. (-4250 fr. jusqu’au 30 juin sur tous les modèles IS).

Garantie 3 ans ou 100 000 km, services gratuits 10 ans
ou 100 000 km.

Comment convaincre le public cible de cette Lexus IS de taille moyenne? Simple: fabriquer des prototypes et les mettre dans les mains de cadres de tous les secteurs de l’économie. De leurs remarques naîtra une voiture passablement transformée par rapport à la génération précédente. Sur le plan structurel, elle offre davantage d’espace aux passagers arrière, la longueur totale a crû de 80 mm, dont les 70 mm pour l’empattement profitent aux places postérieures. Ajoutez 10 mm en largeur, 5 en hauteur et un coffre généreux. Plus rigide, aux réactions plus directes, elle cherche l’osmose avec le conducteur.
Une hybride au caractère changeant
La version que les Suisses devraient préférer est la 300h, une hybride disponible avec un supplément de caractère quand elle porte le label «F Sport». La ligne a gagné en dynamisme et en fluidité. Chacun ses goûts, mais la calandre entourée de deux angles marquants vaut bien celle des concurrentes que sont les BMW série 3, Mercedes Classe C, sans parler des Audi A4. Le profil a un petit air élégant. A l’intérieur, les détails sont soignés. Il ne faut pas être trop claustrophobe pour supporter l’imposante console séparant les passagers avant: flirt interdit! Elle regroupe des commandes comme celle de la boîte à variation continue, le choix du mode de fonctionnement, et une sorte de «joystick» pilotant le système de navigation ou de l’ordinateur de bord. Un ensemble bien disposé, mais compliqué au premier abord. L’argument le plus convaincant devrait résider dans la propulsion hybride. Encore rare dans ce segment moyen supérieur, elle bénéficie de l’expérience considérable de Lexus. Atteindre les 99 g/km de CO2 a forcément demandé quelques compromis. Par exemple, le jumelage du moteur thermique et électrique par l’intermédiaire d’une boîte à variation continue, moins réactive qu’une automatique, dont est précisément dotée la version non hybride, l’IS250, bien servie par un six cylindres classique. Le travail sur les suspensions relève également d’une volonté de répondre à tous les goûts. Le mode normal adopte une souplesse privilégiant le confort pour les longs voyages. Il laisse passer un léger roulis sur parcours sinueux. Pour notre part, nous avons préféré la position sportive, un poil plus dure, mais qui donne un plus grand sentiment de maîtrise et de rigueur. Le mode «Sport +», sur l’IS 300h F Sport uniquement, est une option combinée avec des suspensions au tarage adaptatif, efficaces sans martyriser les vertèbres. Les performances sont un peu étouffées par la boîte; elles tiennent la comparaison avec les concurrentes. Le travail fourni pour renforcer l’image de Lexus commence avec cette série IS. Une gamme où les places sont chères, que la japonaise entend bien bousculer. Plus jeune, plus dynamique, la communication insiste sur la puissance, le contrôle avec des dispositifs de sécurité très aboutis et la beauté, grâce à un design foncièrement repensé. Ce dernier donne à la version sportive un look agressif capable de convaincre les habitués des allemandes. C’est bien le but recherché: Lexus nourrit l’espoir d’avoir 80% de nouveaux clients avec ses IS250 et 300h en Europe. Sa botte secrète tient également dans des coûts d’entretien réduits. En Suisse, d’ailleurs, les services sont gratuits pendant dix ans ou 100 000 km. Lexus entend sortir d’une certaine discrétion avec sa gamme moyenne: l’IS 300h Sport, en particulier, donne un supplément de caractère à la propulsion hybride.

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Federer a eu très chaud face à Simon

02.06.2013 20:31 mise à jour à 20:41
Le regard noir, Federer s'est fait très peur face à Gilles Simon. [Christophe Ena - Keystone]

Gilles Simon

Roger Federer



1 6
6 4
6 2
2 6
36




Grosse frayeur pour Federer en huitièmes de finale à Roland-Garros. Alors que tout avait bien commencé, le Bâlois a ensuite buté sur un excellent Gilles Simon. Le Français menait en effet 2 sets à 1, avant que Roger réagisse et s'impose en 5 sets 6-1 4-6 2-6 6-2 6-3, pour s'offrir le droit de disputer, face à Tsonga, un 36e quart de finale consécutif en Grand Chelem.
C'est la 6e fois que le no1 helvétique dispute un match en 5 sets à la Porte d'Auteuil. Il les a tous gagné. Mieux: en 2009, il avait joué 5 sets contre Haas en 1/8 et avait gagné le tournoi!
Face à Gilles Simon - contre qui il mène 4-2 -, Roger Federer a fêté sa 900e victoire sur le Circuit.
Développement suit.

Tsonga - Federer

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Les Brésiliennes enlèvent pour la 6e fois le Volley Masters de Montreux en battant la Russie 3-2 en finale

02.06.2013 19:29 mise à jour à 19:32

Les Brésiliennes ont remporté pour la 6e fois - la 1ère depuis 2009 - le Volley Masters de Montreux. En finale, les Sud-Américaines, doubles championnes olympiques, ont dominé la Russie, dou-ble championne du monde, en 3 manches serrées (25-23 25-23 25-22).

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Roland-Garros (Hommes) : Federer vient à bout de Simon

Gilles Simon ne rejoindra pas Jo-Wilfried Tsonga en quarts de finale. Après avoir mené deux sets à un, il a été battu par Roger Federer (6-1, 4-6, 2-6, 6-2, 6-3), dimanche, en huitièmes de finale.
La déception de Gilles Simon : le Niçois a mené deux sets à un face à Roger Federer, dimanche en huitièmes de finale, mais s'est incliné. (L'Equipe)







Roger Federer a dû suer pour décrocher la 900e victoire de sa carrière sur le circuit. Cinq sets de hauts et de bas face à Gilles Simon (6-1, 4-6, 2-6, 6-2, 6-3) ont été le prix à payer pour prendre la quatrième place dans les bilans historiques, derrière Jimmy Connors (1156), Ivan Lendl (1068) et Guillermo Vilas (940). Après un premier set à sens unique, le match a totalement tourné après un fait de jeu : la chute de Federer à 3-3 avec une cheville droite qui tourne. Plus de peur que de mal, mais cette peur l'a soudain fait sortir du match.

Les fautes se sont alors enchaînées du côté du Suisse et Simon a retrouvé de la combativité. Jouant plus long, mettant plus de poids dans la balle, il a tenu le bras de fer face au n°3 mondial et ne lui a donc pas laissé le temps de se remettre. Le 18e joueur mondial a également pu s'appuyer sur son service pour boucler le troisième set, avant de prendre feu dans le troisième pour infliger un cinglant 6-2 à son rival. Totalement sorti de son rythme, Federer avait la tête des mauvais jours. Mais cette saison il a appris à serrer les dents dans les mauvais jours et, justement, il a semblé décider qu'après les déconvenues vécues ces derniers mois il ne quitterait pas ce court Chatrier sans la victoire. Contrairement à Madrid ou Rome, il ne s'est pas laissé coulé à pic par la frustration : un Majeur, ça le motivera toujours. Il s'est arraché en défense avant de reprendre la main sur les échanges. En remettant de l'intensité en coup droit et en retrouvant de la solidité sur son revers jusque-là en souffrance, il a remis la pression dans le camp de Simon. Et ce dernier a plié.
Carole BOUCHARD, à Carole BOUCHARD


Super bien joué, bravo Simon

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Cyclisme-Dauphiné : Veilleux : «Mieux qu'en rêve»

David Veilleux n'a pas caché qu'il était le premier surpris par sa victoire en ouverture du Dauphiné. « Je suis arrivé comme coéquipier. Ce soir, j'ai le Maillot Jaune, les pois et les points », se félicite le Canadien d'Europcar.
David Veilleux a pris le bouquet du jour, ce dimanche, en ouverture du Dauphiné. (L'Equipe)







«David Veilleux, pensiez-vous honnêtement que l’échappée pouvait aller au bout ?
Au briefing de l’équipe ce matin, on se disait qu’il fallait être dans tous les coups mais on s’attendait que Sky contrôle tout dès le départ. Je pensais plutôt au maillot de grimpeur et qu’on aurait trois, quatre minutes maximum. Quand j’ai vu 5-6 minutes d’écart, c’était « wouah ! ». Dans ce cas-là, il ne faut pas s’affoler car c’est le peloton qui gère l’écart. On a continué à notre rythme. Dans le grimpeur du milieu (col du Corbier), les autres coureurs ralentissaient. Je me suis dit : "si j’ai une chance à tenter, c’est maintenant." Ce n’est que dans les 300 derniers mètres que j’ai réalisé que c’était joué.

«C'est dur parce que ma famille et ma copine sont au Canada. Je reste de longs mois en Europe, avec beaucoup de sacrifices et du travail. » Et maintenant, il y a un maillot à défendre pour l’équipe…
Je vais profiter au maximum de ces moments que je vais pouvoir passer avec le maillot jaune. On va voir si on peut le défendre dès demain. Je pense qu’on va avoir les étapes parmi les plus faciles dans les deux prochains jours. Après, la haute montagne, ce n’est pas mon terrain de prédilection. Je suis arrivé sur le Dauphiné en coéquipier. J’avais de bonnes sensations. De là à avoir le maillot jaune, les points et le maillot pois. C’est marrant, j’ai rêvé du Dauphiné il y a deux jours. Je faisais deuxième d’une étape, j’étais dépassé sur la ligne. C’est mieux qu’en rêve.

L’an dernier, vous aviez été très déçu de ne pas être sélectionné pour le Tour de France. Comment avez-vous réagi ?
J’ai pris une pause à la maison pour voir la famille. C’est dur parce que ma famille et ma copine sont au Canada. Je reste de longs mois en Europe, avec beaucoup de sacrifices et du travail. Je me suis motivé pour les classiques canadiennes (GP de Québec et GP de Montréal). J’avais de bonnes sensations au mois d’août et ensuite j’ai gagné les Trois Vallées Varésines. Vu le palmarès et les coureurs présents, j’ai compris que j’avais ce qu’il fallait pour gagner des courses difficiles. Naturellement, ce serait un rêve de courir le Tour de France cette année, mais pour le moment il faut surtout que je fasse correctement mon travail.»
A. T.-C., à Champéry

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Roland-Garros (Hommes) : Tsonga encore au rendez-vous

Comme l'an dernier, Jo-Wilfried Tsonga disputera les quarts de finale aux Internationaux de France. Le Manceau, tête de série n°6, a disposé de Viktor Troicki (6-3, 6-3, 6-3).
Jo-Wilfried Tsonga peut bondir de joie : comme en 2012, il disputera les quarts de finale à Roland-Garros. Dimanche, il a disposé de Viktor Troicki en trois sets. (L'Equipe)







Tout va bien pour Jo-Wilfried Tsonga, merci pour lui ! Pour la quatrième fois de suite depuis le début du tournoi, le Français s'est imposé en trois sets. Après Aljaz Bedene, Jarkko Nieminen et Jérémy Chardy, sa victime du jour se nomme Viktor Troicki. Tsonga ne lui a laissé que neuf jeux (6-3, 6-3, 6-3) et n'a pas trop puisé dans ses réserves avant un quart de finale qui l'opposera à Roger Federer ou Gilles Simon.

«Ce n'est que du bonheur ! s'est-il exclamé juste après le match. Je suis content d'avoir gagné en trois sets. Je continue à jouer du bon tennis. Je suis très heureux d'être là et j'espère vivre encore de grands moments. Quelque soit le joueur que j'affronterai en quart, ce sera exceptionnel. Et si jamais c'est contre Gilles (Simon), cela voudra dire qu'il y aura un Français en demie !»

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Le film du match








Sur le court Philippe-Chatrier, malgré un temps bizarre, alternance de soleil et de nuages, légères rafales de vent, la tête de série n°6 a rendu une copie très propre. Certes, il a commis quelques erreurs et fautes directes (24 contre 27 pour Troicki), mais il a pu s'appuyer sur son service (76% de première) et son coup droit (17 coups gagnants). Et au final, il a fait ce qu'il voulait du Serbe, malmené d'un bout à l'autre du match.

Dès son premier jeu de service, le 57e joueur mondial, qui avait perdu ses deux duels sur terre contre le Français (Rome 2010 et 2012), a été mis sous pression et a laissé son rival s'échapper. Dans le deuxième set, il a réussi à sauver deux balles de break à 0-0, puis trois à 2-2, mais a fini par concéder sa mise en jeu deux fois. Il a également sauvé deux balles de match, mais s'est incliné sur la troisième. En 1h45, Tsonga a délivré une belle leçon et arrivera en pleine confiance pour le deuxième quart de sa carrière à Roland-Garros après 2012.
F. B., à Roland-Garros

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Rugby - Top 14 : Talès : «Une immense joie»

Juste avant de prendre l'avion pour la Nouvelle-Zélande et rejoindre les Bleus en tournée, l'ouvreur castrais Rémi Talès revient sur ses deux drops en finale face à Toulon (19-14), samedi, et son titre de champion de France.
Et de deux ! Le dix du CO, Rémi Talès, réussit son deuxième drop d'affilée, en finale du Top 14, face à Jonny Wilkinson, maître en la matière. Un grand ouvreur français est né. (L'Equipe)







«Rémi Talès, à la soixante-douzième minute, Castres mène 10-9. Qu’est-ce qui vous pousse à taper le premier drop ?
Le premier drop, en fait, il est facile, parce que je vois l’arbitre lever le bras pour nous laisser l’avantage. Il y a donc pénalité pour nous. Je me mets dans l’axe et je sais qu’avec ce drop, nous avons une chance de plus de marquer trois points. Du coup, j’étais relâché, je n’avais aucune pression. S’il passait, ce n’était que du bonus.

Et votre second drop ?
On arrive à revenir très vite dans le camp toulonnais et je me retrouve à peu près au même endroit. Le premier drop m’a mis en confiance. J’en tente un autre, et ça passe. Je le tape avec les mêmes marques, le même élan, que le premier.

Le fait que ce soient deux drops face à Jonny Wilkinson, ça compte ?
Sur le moment, je ne pense pas du tout à ça. Le second drop nous permet d’écarter les Toulonnais au score (75e, 16-9). Il reste peu de temps à jouer et ça fait du bien à l’équipe.

«Sur le premier drop, je ne pense à rien»

Tenter des drops, c’est votre habitude ?
Non. C’est facultatif. Ce n’est pas trop ma spécialité. Cette saison, j’en ai réussi cinq ou six, je ne sais plus. Avant, avec La Rochelle, ce n’était pas mon point fort, mais cette saison, ça me sourit…

Quand vous tapez ces deux drops, vous savez qu’ils vont être décisifs ?
(Il souffle) Je ne sais pas…. Un drop, quand on le tape, c’est pour casser le moral de l’adversaire. Quand tu encaisses un drop, tu te sens impuissant. Les Toulonnais défendaient bien, ne se mettaient pas à la faute, et là, ils prennent deux fois trois points. Ça a dû leur faire mal à la tête.

Vous, à quoi avez-vous pensé ?
Sur le premier drop, je ne pense à rien. Mais sur le second, je ressens une immense joie. Je me souviens avoir beaucoup sauté sur place. Parce qu’à cet instant, nous sommes à deux doigts de gagner le match.

«Il a fallu rester au contrôle anti-dopage jusqu'à une heure du matin.» En 2003, le jour de la finale de la Coupe du monde, que faisiez-vous ?
En 2003, c’était où, déjà ? (En Australie, et Jonny Wilkinson, d’un drop, permet à l’Angleterre de devenir championne du monde) Ah oui ! Je ne me souviens pas où j’étais, mais j’ai vu le match.

Réussir deux drops face à Jonny Wilkinson, le maître en la matière, ça fait plaisir ?
Dans ces moments-là, on ne pense pas à ça…

Vous avez eu l’occasion de parler avec lui, à la fin du match ?
Il était très déçu par la défaite et il est rentré très vite au vestiaire. Moi, j’en ai profité un maximum avec mes potes et les supporteurs. On n’a pas eu l’occasion de se croiser et de parler un peu.

Que s’est-il passé après la remise du Bouclier de Brennus ?
Ça a été long parce qu’il a fallu rester au contrôle anti-dopage jusqu’à une heure du matin. Après, nous sommes partis à l’hôtel, à Montparnasse, avec toute l’équipe, nos amis, les familles et nos partenaires. On a passé une super soirée, qui s’est terminée très tard pour certains et très tôt pour moi, à six heures du matin (rires)…

«J'espère que les copains feront plein de photos et de vidéo» Comment se déroule votre dimanche à Paris ?
Nous avons quitté l’hôtel à onze heures, direction Roissy. On a eu la remise des dotations équipe de France pour la tournée. On a bouclé toutes nos valises, on a mangé un bout, fait la sieste, et on a rendez-vous à dix-neuf heures pour partir à l’aéroport et embarquer pour Auckland.

Vous êtes frustré de ne pas fêter ce titre de champion de France à Castres ?
Nous sommes cinq champions de France (Samson, Claassen, Andreu, Dulin et lui) à partir avec l’équipe de France et nous sommes fiers de ça. C’est vrai que j’aurais bien aimé présenter le Bouclier à toute la ville. J’espère que les copains feront plein de photos et de vidéo et qu’ils nous les enverrons. Le Bouclier de Brennus et l’équipe de France, ce sont deux choses fantastiques. On a la chance, nous cinq, de vivre ça. Alors pas question de se plaindre…»
Propos recueillis par Richard ESCOT

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14
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Toulon




Castres







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Roland-Garros (Femmes) : Errani revient de loin

Blessée, menée d'un set et d'un break, Sara Errani est néanmoins parvenue à renverser Carla Suarez Navarro, dimanche, pour décrocher une place en quarts de finale (5-7, 6-4, 6-3 en 2h29').
Sara Errani était diminuée, dimanche en huitièmes de finale. Mais ça ne l'a pas empêchée de s'imposer. (L'Equipe)







Allongée sur le dos, Sara Errani est au plus mal. L’Italienne, qui semble éprouver des difficultés à respirer, verse même quelques petites larmes avant de reprendre sa raquette. Le score indique 5-5, 40A dans la première manche. La finaliste de l’édition 2012, qui ne se déplace pas aussi bien que d’habitude, perdra finalement ce set (7-5). Et se retrouvera même menée 4-2 dans le deuxième.

«A chaque fois que je respirais, cela me faisait souffrir horriblement. Je savais que c'était musculaire mais je ne pouvais plus tenir debout» Mais la très talentueuse Carla Suarez Navarro n’en profitera pas et encaissera… six jeux consécutifs. Un mix entre sa nervosité et la pugnacité adverse. Sa chance était passée. Sans comprendre vraiment comment - «je ne sais pas pourquoi j’ai gagné» confiera-t-elle -, la numéro 5 mondiale poursuit sa route. Agnieszka Radwanska (n°4) sera de l’autre côté du filet pour une place dans le dernier carré. «C’est comme si j’avais reçu un coup de poignard au niveau des cotes, je ne pouvais plus respirer. A chaque fois que je respirais, cela me faisait souffrir horriblement. Je savais que c'était musculaire mais je ne pouvais plus tenir debout. J'ai appelé la kiné, elle m'a dit que c'était le diaphragme qui était totalement bloqué, a-t-elle expliqué en conférence de presse. Elle a essayé de me soulager. Ensuite, j'allais beaucoup mieux même si c'était toujours douloureux au toucher. C'était une sensation très étrange et ça m'a rendue nerveuse. Je ne sais pas ce qui s'est passé, c'était très bizarre.»
J.G., à Roland-Garros

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