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Monaco s'apprête à faire une offre record pour CR7

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Promu en Ligue 1, l'AS Monaco s'apprête à faire une offre record de 100 millions d'euros pour Cristiano Ronaldo, selon The Independant.
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Après avoir déjà dépensé plus 130 millions d'euros pour Falcao, Rodriguez et Moutinho, l'ASM compte frapper encore plus fort en proposant 100 millions pour CR7 au Real Madrid, soit ce qui serait le plus gros transfert de l'histoire du football. Le Portugais détient déjà ce record avec les 94 millions dépensés par le Real Madrid en 2008.

The Independant annonce que Monaco va proposer un salaire record de 20 millions par an au joueur. Ce qui ferait de lui le footballeur le mieux payé du monde.

Pour arriver à leurs fins, les Principautaires comptent sur Jorge Mendes, l'agent de Ronaldo, qui a déjà placé toutes les recrues monégasques de cette intersaison sur le Rocher.

Monaco compte aussi le froid actuel entre Ronaldo et les Madrilènes. Le Lusitanien refuse de prolonger au Real, qui lui offre 16 millions par saison.

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Jonathan Borlée contre Bolt jeudi à Oslo

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Jonathan Borlée a décidé de rajouter une course à son programme. Il s'alignera ainsi jeudi sur 200 m à l'occasion de meeting d'Oslo, 6e étape de la Ligue de diamant, où il aura comme concurrent le champion olympique et recordman de la distance (19.19), le Jamaïcain Usain Bolt.
Les autres participants à ce double hectomètre sont le Jamaïquain Marvin Anderson, le Suédois Nil De Oliveira, les Britanniques James Ellington et Daniel Talbot, le Néerlandais Churandy Martina et le Norvégien Jaysuma Saidy Ndure.

Son frère jumeau Kevin, s'alignera lui sur 400m dans la capitale norvégienne, avec comme principaux rivaux, le champion d'Europe tchèque Pavel Maslak et le Dominicain Luguelin Santos.

Dimanche dernier, les deux frères Borlée ont couru à Rabat un 200 m en commun, une épreuve où ils ne s'étaient plus alignés ensemble depuis 2006. Jonathan s'y est classé 3e, en 20.64 secondes (son record est de 20.31), et Kevin a terminé 6e dans un très décevant 21.13.

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La Corée du Sud fait un grand pas vers le Mondial

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La Corée du Sud a fait un grand pas vers la qualification pour le Mondial 2014 dans la zone Asie en s'imposant 1-0 face à l'Ouzbékistan. Les Coréens pourront se contenter d'un partage pour leur dernier match le 19 juin face à l'Iran, vainqueur 4-0 face au Liban mardi.
L'attaquant du Standard Reza Ghoochannejhad a inscrit le 3-ème but iranien. L'Iran compte deux points d'avance sur l'Ouzbékistan pour la deuxième place du groupe, directement qualificative pour le Mondial.

Dans le groupe B, le Japon est déjà assuré du voyage au Brésil. Pour également se qualifier directement, l'Australie devra faire mieux face à l'Irak que Oman contre la Jordanie lors de la dernière journée.

Les deux nations classées troisièmes s'affronteront ensuite, le vainqueur disputera un barrage face au cinquième de la zone sud-américaine.

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Vettel prolonge chez Red Bull jusqu'en 2015

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Le triple champion du monde, l'Allemand Sebastian Vettel, déjà lié à son écurie jusqu'en 2014, a prolongé son contrat avec Red Bull jusqu'au terme de la saison 2015, a annoncé Red Bull Racing mardi.
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Vettel, 25 ans, triple champion du monde (2010, 2011, 2012) est arrivé en 2009 au sein de l'écurie, en provenance de Toro Rosso.

"L'écurie Red Bull est heureuse d'annoncer que le champion du monde Sebastian Vettel a prolongé son contrat jusqu'au terme de la saison 2015", a indiqué Red Bull dans un communiqué.

Avec cette prolongation, Vettel, qui a débuté en Formule 1 en août 2006 chez BMW-Sauber, a choisi de s'inscrire dans la durée au sein de l'écurie Red Bull, alors que la presse allemande lui promettait régulièrement un transfert chez Ferrari, où l'Espagnol Fernando Alonso est sous contrat jusqu'en 2016.

Le petit monde de la Formule 1, qui bruisse de rumeurs à longueur d'année, prête à Red Bull l'intention de lui adjoindre le Finlandais Kimi Räikkönen (Lotus) à la place de l'Australien Mark Webber la saison prochaine.

Alors que le mercato des pilotes n'a pas encore débuté, Red Bull réalise une belle opération, d'autant que les meilleures écuries entendent s'attacher les meilleurs pilotes, alors que se profile un changement de réglementation sur les moteurs en 2014.

Triple champion du monde, Vettel a remporté son 29e succès en Formule 1 dimanche, sur le circuit Gilles-Villeneuve, à Montréal (Canada). Il est monté à 51 reprises sur le podium, et a collectionné 39 pole positions.

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Xavier Malisse éliminé du Queen's par Del Potro

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Xavier Malisse (ATP 56), 32 ans, a été éliminé au 2-ème tour du tournoi ATP sur gazon du Queen's à Londres, doté de 779.665 euros. Il s'est en effet incliné en trois sets, 6-7 (5/7), 6-1, 5-7 face à l'Argentin Juan Martin Del Potro (ATP 7), 24 ans, tête de série n°3, qu'il n'avait jusqu'ici jamais rencontré sur le circuit. La rencontre a duré 2h09. Notre compatriote a laissé passer trois occasions de mener 6-5 dans le set décisif.
Le Courtraisien avait écarté l'Espagnol Guillermo Garcia-Lopez (ATP 79) en trois sets: 6-4, 5-7, 6-4, au 1-er tour lundi.

Del Potro, ex-numéro 4 mondial et lauréat de l'US Open en 2009, rencontrera au 3-ème tour (1/8-ème de finale) le vainqueur du match qui opposera le Britannique Daniel Evans (ATP 277/WC) au Finlandais Jarkko Nieminen (ATP 37/N.134).

Malisse avait atteint le stade des 1/4 de finale où il avait buté, 6-4, 6-7 (2/7), 4-6, sur un autre argentin, David Nalbandian, l'année dernière.

Il est également engagé en double au côté de l'Américain Rajeev Ram. Mais son match du 1-er tour contre la paire australienne Lleyton Hewitt - Bernard Tomic, qui bénéficie d'une wild card, va certainement être reporté à mercredi.

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Brésil 2014: la Suède conserve ses chances

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La Suède a conservé grâce à deux buts d'Ibrahimovic ses chances de participer au Mondial 2014 de football, obtenant une victoire difficile à domicile contre les Îles Féroé 2-0 mardi à Solna.
Les Féringiens maîtrisaient bien leurs adversaires jusqu'à la 36e minute, quand un centre venu de la droite était détourné par un défenseur dans les pieds d'Ibrahimovic, seul au second poteau (1-0).

S'ensuivait une série de maladresses de ses coéquipiers, y compris un mauvais geste qui valait à Granqvist une exclusion (79e).

Peu après, l'avant-centre du Paris SG transformait un penalty qu'il avait lui-même obtenu (2-0, 82e). Il n'avait plus marqué pour la Suède depuis un quadruplé contre l'Angleterre en novembre, soit quatre rencontres de disette.

Mis à part leur capitaine, les Suédois se sont montrés terriblement inefficaces. L'attaque Ibrahimovic-Toivonen a souffert du manque criant d'inspiration du milieu.

Le sélectionneur Erik Hamrén a probablement péché par prudence en n'alignant au départ que quatre joueurs à vocation offensive, bien trop peu pour enflammer le public de la Friends Arena.

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Rugby-Tournée : Michalak : «Ça m'étonne un peu»

Frédéric Michalak se dit très surpris des propos tenus par Philippe Saint-André qui lui voit désormais plus d'attitudes de 9 que de 10.
«Je ne suis pas aux conférences de presse, je ne sais pas ce qu?il (Saint-André) vous dit» a commenté Frédéric Michalak. (L'Equipe)







Frédéric Michalak n’a pas feinté la surprise en conférence de presse lorsqu’on lui a demandé ce qu’il pensait des propos tenus par Philippe Saint-André, dimanche, estimant qu’il «a plus d’attitudes de 9 que de 10» et «qu’il se fait aspirer dans les rucks». L’ouvreur des Bleus n’a pas perdu son calme, a gardé un sourire de façade mais on a bien vu qu’il marquait le coup. «Je ne suis pas aux conférences de presse, je ne sais pas ce qu’il (Saint-André) vous dit. Franchement, je suis surpris que vous me disiez ça», avoue Michalak. Philippe Saint-André confiait aussi, lors de son débriefing dimanche : «Il y a de grandes chances qu’on se serve de Frédéric Michalak, qui joue demi de mêlée à Toulon, en 9».

«Si je devais m'agacer depuis l'âge de vingt ans où on me dit : tu joues 9 ou 10 ?... Je pense être capable de jouer aux deux postes» Sur son positionnement en 9 ou 10, objet de débat depuis une dizaine d’années, le joueur confie : «Si je devais m’agacer depuis l’âge de vingt ans où on me dit : tu joues 9 ou 10 ?… Je pense être capable de jouer aux deux postes. C’est plus un avantage pour moi de m’adapter sur le terrain, pour avoir une complémentarité avec un autre joueur. On le faisait bien avec Jean Ba Elissalde à Toulouse». Il s’étonne encore quand PSA affirme : «On a parfois l’impression de jouer avec deux demis de mêlée car il (Michalak) est absorbé par le ruck». «La fois où j’y suis allé en position de 9, c’est parce que Jean-Marc (Doussain) était dans le regroupement, avance le Toulonnais. C’était normal que je prenne sa place. Je ne pense pas être aspiré dans les rucks, il y a juste une bonne raison d’y aller». Frédéric Michalak débarqué en Nouvelle-Zélande comme ouvreur pourrait revenir à la mêlée, PSA l’ayant clairement dit après le premier test. Reste que le demi… polyvalent n’en aurait pas été averti. «On ne m’en a pas parlé, on ne m’a rien dit. Mais j’ai vu que j’ai joué un peu en 9 mardi (à North Harbour, victoire 38-15) et aussi que j’y suis passé à l’entraînement. Après, c’est Philippe qui fait ses choix. Ensuite, vous me dites des trucs comme ça, en l’air… C’est surprenant qu’il dise ça. Ça m’étonne un peu». On l’imagine demander au plus vite en privé des explications au sélectionneur, tant Frédéric Michalak semblait abasourdi.
Arnaud REQUENNA, à Auckland

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Judo - FRA : Riner : «J'en ai marre»

Sacré champion du monde à Rio de Janeiro en 2007, Teddy Riner sera de retour au Brésil (26 août - 1er septembre) avec dans le viseur un sixième titre mondial. Blessé avant les "Europe", il n'a toujours pas pu reprendre l'entraînement. Et s'impatiente.
Teddy Riner n'attend qu'une chose : reprendre l'entraînement. (L'Equipe)







«Teddy Riner, on vous avait quitté victorieux mais blessé aux Championnats d’Europe de Budapest (pubalgie), fin avril. Où en êtes-vous ?
J’ai fait un bilan hier (lundi), qui est positif. Il reste un œdème sur la partie haute du pubis. C’est peut-être pour ça que c’est encore douloureux pour moi. On attend pour faire un nouveau bilan. J’ai hâte, j’en ai marre. Je ne sais pas encore à quel moment je vais reprendre. On regarde où ça en est, on voit si je continue telle ou telle chose, ou si j’arrête. C’est ça ma vie en ce moment. Ce n’est pas passionnant, je m’emmerde mais il faut faire ces soins, je n’ai pas le choix. Et têtu comme je suis, je me félicite.

De quoi se composent vos journées ?
Je fais de la musculation le matin, après les soins (appareils d’ondes de choc, massages, étirements, gainage, travail dans l’axe, travail sur la résistance). Et la muscu, ce n’est que le haut du corps (couché, tirage, cardio-boxe). C’est tout et c’est toujours tout. J’ai perdu ma condition physique et beaucoup de sensations judo parce que je n’ai pas touché le kimono depuis les Championnats d’Europe. Je suis quand même inquiet parce que j’aime bien savoir que je vais entamer une préparation et que j’ai déjà mon judo et un peu de physique derrière moi. Là, je vais commencer une préparation sans rien ! Je vais mettre les bouchées doubles, ça ne me fait pas peur, je sais ce que je dois faire, tout est déjà planifié, mais j’aimerais que, quand je reprends, ma jambe ne soit plus douloureuse et ne me fasse pas encore perdre du temps.

«C'est chiant d'être blessé. C'est la hantise de tout sportif et là, vraiment, je commence à toucher le fond» N’avez-vous pas pris des risques en vous présentant blessé sur les Championnats d’Europe ?
Je sais que ç’a tiré mais ce n’est pas plus mal parce que ce qui était frustrant, c’était de m’être préparé avec l’équipe, de m’être investi et de me blesser à quatre jours du départ. J’ai dit "non, j’y vais". C’était aussi une façon pour moi de me dire que c’était possible, une manière d’aller chercher mes limites. J’en ai payé le prix fort mais j’étais content malgré tout.

La marge que vous possédez sur l’ensemble de vos concurrents ne vous permettra-t-elle pas de combler ce retard de préparation lors des Mondiaux ?
Le niveau, il est là parce que je m’entraîne, parce que tous les jours il y a de la remise en question, de la vidéo, de la technique, tout un tas de choses qui me font évoluer... Mais ce quotidien, je ne l’ai plus depuis les "Europe". C’est chiant d’être blessé. C’est la hantise de tout sportif et là, vraiment, je commence à toucher le fond. Ça va bientôt faire deux mois, waouh… C’est lourd.

Rio reste un endroit particulier pour vous...
Je n’ai pas envie de perdre là-bas. Ça me fait quelque chose parce que tout est écrit et c'est en 2007 que ç'a débuté pour moi. C’est peut-être un signe que tout recommence : de 2013 jusqu'aux Jeux Olympiques de 2016. Avec le même métal qu'à Londres, pas celui de Pékin en 2008 (médaillé de bronze, ndlr). Mais pour le moment, je n’en rêve pas. Pas tant que je ne serai pas prêt.»

Lucie Décosse : « Je me sens bien. Je me suis lancé le défi d'aller chercher ce titre. Bercy (où elle s'était classée 3e, ndlr) m'a servi aussi. Quelques jours après, je savais que je continuerais jusqu'aux Championnats du monde. Après, j'arrête. C'est sûr, je le sens. J'aime toujours le judo mais j'ai envie de faire autre chose ».
Recueilli par Julien GIOVANELLA

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Hand - Championnat d'Europe (Hommes) - Q : Du plaisir et pas de pression

Déjà qualifiée pour la phase finale de l'Euro 2014, l'équipe de France boucle les éliminatoires, à partir de mercredi (17h45) en Lituanie.
Nikola Karabatic et les Bleus jouent deux matches sans enjeu. (L'Equipe)







Son billet en poche, la France dispute sans pression et pour le simple plaisir d'être ensemble ses deux derniers matches de qualification à l'Euro 2014. Mercredi, les Bleus sont à Vilnius pour affronter une Lituanie dominée à l'aller (27-18). Samedi, à Clermont-Ferrand, les champions olympiques affronteront la Turquie, qui avait nettement perdu (33-20) lors de la première confrontation. On pensait que Claude Onesta allait profiter de ces deux aimables parties face à une opposition modeste pour ménager ses cadres. Mais le sélectionneur a estimé que la semaine pouvait être à la fois un moment de retrouvailles et de travail pour préparer l'avenir et le Championnat d'Europe au Danemark en janvier prochain.

Il a donc convoqué toutes les forces vives, même s'il doit se passer de Daniel Narcisse (genou), forfait au moins pour le premier match, de Cédric Sorhaindo (ischio-jambiers) et Pierre Soudry (adducteurs), indisponibles pour les deux rencontres. Pour Nikola Karabatic, l'équipe de France sera de nouveau une bouffée d'oxygène après sa nouvelle audition lundi par les juges dans le cadre de l'affaire des paris sportifs. «Je suis content, je vais en équipe de France», a-t-il lancé en quittant le tribunal pour rejoindre les Bleus en compagnie de son frère Luka, lui aussi sélectionné. A noter également les premiers pas dans le staff de Didier Dinart, qui a arrêté sa carrière de joueur en juin et qui fut des quatre premiers succès dans cette campagne de qualifications très tranquille.
Avec AFP

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Rugby - CM -20 : «Ça va être difficile...»

Les Bleuets affrontent l'Afrique du sud (jeudi, 20h45) à la Roche-sur-Yon et Didier Retière, entraîneur de l'équipe de France des moins de vingt ans, estime qu'une qualification en demi-finale serait miraculeuse.
Didier Retière (à d.), ici avec Fabien Pelous, manager des Bleuets, ne mâche pas ses mots. (L'Equipe)







«L’Afrique du sud et l’Angleterre s’affrontaient dimanche, juste avant votre match contre les Etats-Unis (victoire des Bleuets, 45-3). Avez-vous eu l’occasion de voir votre adversaire de ce jeudi (20h45) en action ?
Oui. Et il y une division d’écart entre les Sud-Africains et nous… Sur le plan physique, au moins. Certaines nations progressent beaucoup plus que nous, je pense à l’Angleterre, l’Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande, l’Argentine, le Pays de Galles et l’Irlande, par exemple…

Pourquoi un tel écart ?
Parce que eux s’entraînent beaucoup. Beaucoup plus que nous, en tout cas. Ils sont dans le très haut niveau dès les catégories jeunes. Nous avons une marge à combler. Il va falloir que l’on regarde comment améliorer les entraînements en qualité et en quantité.

Pourquoi avoir attendu autant de temps ?
Vous avez raison, c’est notre job de penser à ça. C’est pourquoi on va travailler très vite pour s'améliorer sur les filières d’entraînement. Elles n’ont pas changé depuis douze ans. Et on voit bien que, mis à part 2006 où nous avons été champions du monde des moins de vingt-et-un ans, nous n’avons pas récolté beaucoup de titres mondiaux dans cette catégorie…

«Cinquième, sixième, c'est notre niveau...» Pouvez-vous vous qualifier pour les demi-finales ?
Ça va être difficile, voire quasiment impossible… Il faut qu’on gagne avec un point de bonus offensif, et que l’Angleterre perde, fasse match nul ou gagne sans le point de bonus face aux Etats-Unis. (L’Afrique du Sud compte 9 pts, la France et l’Angleterre 5 pts et les Etats-Unis 0). En cas d’égalité de points au classement, les Anglais seront devant nous au goal-average particulier à la faveur de leur victoire sur nous (30-6), lors du match d’ouverture.

Alors, où trouver des sources de motivation ?
Dans le fait que l’on doit essayer de rivaliser face à ce qui se fait de mieux au monde. Parce qu’il y a de grandes chances que nous soyons reversés dans la poule des nations 9 à 12 pour disputer des matches de classement et ce serait la première fois que la France descendrait aussi bas dans la hiérarchie. L’an passé, nous avons terminé sixièmes. C’est notre niveau. Cinquième ou sixième place mondiale, c’est ce que vaut l’équipe de France. Car mis à part une ou deux finales, nous n’avons eu que des résultats moyens ces dernières années. »
Propos recueillis par Richard ESCOT