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Coupe des Confédérations: l'Espagne est sûre de son jeu, pas de ses joueurs

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L'Espagne se lance contre l'Uruguay dimanche à Recife (19h00 locales, 22h00 GMT) dans la Coupe des Confédérations, le dernier trophée qui lui manque, toujours aussi confiante en son jeu mais pour la première fois depuis des lustres sans onze titulaire qui se détache.

La Roja, qui avait été battue en demi-finale de la Coupe des Confédérations 2009 par les Etats-Unis (2-0), a atterri au Brésil forte de sa glorieuse série (Euro-2008, Mondial-2010, Euro-2012) et invaincue depuis novembre 2011. "Nous n'avons pas tout gagné, a noté l'attaquant Torres dans AS. Ce tournoi, pas encore, et nous sommes ici pour le remporter".

Son équipe débute par ce qui semble son principal challenger dans le groupe B, qui comprend aussi le Nigeria et Tahiti. Mais s'il demeure fidèle au style barcelonais, fondé sur la possession de balle, le sélectionneur Vicente Del Bosque refuse que son équipe se repose sur ses lauriers et sombre dans un émollient confort. D'où des doutes.

Il y a déjà les deux postes-clefs. Le gardien ? Valdes a profité de la blessure puis de la "punition" de Casillas au Real Madrid infligée par José Mourinho, pour s'installer dans les cages nationales, avec bonheur, comme l'a prouvé sa performance de haute volée en France (1-0 en mars). Mais "San Iker" est le capitaine de l'équipe, et a sorti de beaux réflexes mardi contre l'Eire en amical (2-0). "Je suis là pour aider et apporter mon grain de sable, et c'est ça le secret de la réussite de ce groupe", a déclaré Valdes vendredi, à l'unisson d'un groupe qui ne fait pas de vagues.

L'avant-centre? Villa, meilleur buteur historique de la Roja (53 réalisations), est en perte de vitesse, Torres est en crise de confiance depuis 2010, mais est apparu très saignant à l'entraînement de vendredi, , tandis que Soldado a pour lui son bilan, ayant inscrit 30 buts toutes compétitions confondues cette saison pour Valence. A moins que Del Bosque reconduise Fabregas en "faux neuf", comme à l'Euro-2012?

Les interrogations pullulent aussi par ailleurs. Seuls demeurent indiscutables: Sergio Ramos et Piqué en charnière centrale, Jordi Alba en arrière gauche, Busquets et Xavi dans l'entrejeu, et Iniesta en milieu ou ailier gauche. Javi Martinez est pressenti pour remplacer Xabi Alonso, forfait (pubalgie). Azpilicueta et Arbeloa luttent pour le poste d'arrière droit, Fabregas et Mata peuvent se retrouver partout, y compris sur le banc, et les ailes sont guignées par David Silva, Pedro et Jesus Navas, voire Cazorla.

Mais pour corser le tout, vendredi à l'entraînement, Del Bosque avait aligné dix joueurs de champ en évinçant Piqué: Azpilicueta, Sergio Ramos, Javi Martinez, Jordi Alba - Xavi, Busquets, Iniesta - Jesus Navas, Soldado, Fabregas. L'Uruguay, dans une demi-teinte à peine revivifiée par ses deux derniers matches (1-0 contre la France et le Venezuela), se pose moins de questions sur son onze, quasiment immuable dans l'esprit du très conservateur Oscar Tabarez depuis l'épopée du Mondial-2010 (demi-finale), confirmée par la victoire en Copa America 2011.

Forlan, sous le poids des années (34), et Cavani, meilleur en club qu'en sélection, sont en retrait par rapport au controversé Suarez, buteur compulsif dans n'importe quelle équipe. "L'Espagne est sans aucun doute la meilleure équipe du monde; le seul doute, c'est de savoir si c'est la meilleure de tous les temps", a souligné vendredi le capitaine Lugano.

Mais la Celeste aime faire figure d'outsider, comme l'ont montré ses deux derniers tournois. Elle aime moins en revanche sa ville d'accueil, Recife: en raison du trafic infernal de cette cité du Nordeste, les Uruguayens n'ont pu s'entraîner sur un terrain vendredi, et ont même renoncé à la reconnaissance en veille de match du stade, situé à 30 kilomètres de la capitale du Pernambouc.

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L'Italie rejoint l'Espagne en finale de l'Euro 2013 Espoirs

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15/06/13 - 23h40 Source: Belga © afp.
L'Italie s'est qualifiée pour la finale de l'Euro 2013 Espoirs en Israël grâce à sa victoire devant les Pays-Bas 1 à 0 (mi-temps: 0-0), samedi à Petah Tikva en demi-finale.
L'Italie affrontera mardi l'Espagne, tenante du titre, qui s'était imposée plus tôt devant la Norvège 3 à 0.

But:
Italie: Borini (79)

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La championne d'Europe de judo 2012 décède à 28 ans


La Russe Elena Ivashchenko, quatre fois championne d'Europe de judo, est décédée à l'âge de 28 ans, a annoncé samedi la fédération de judo de Russie. La fédération n'a cependant pas précisé les causes de son décès.


"Ses victoires resteront gravées pour toujours dans l'histoire, de même que Lena (diminutif de Elena, ndlr) continuera à vivre dans les mémoires de ceux qui l'ont connue", a indiqué cette même source dans un communiqué.

Née en décembre 1984, Elena Ivashchenko avait été quatre fois médaillée d'or au championnat d'Europe de judo en 2007, 2009, 2011 et 2012, selon l'agence russe Ria Novosti.

Ivashchenko avait également remporté une médaille d'argent en 2008 et deux médailles de bronze en 2007 et 2011 aux championnats du monde de judo.

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Basket - Euro (Femmes) : Les Bleues gardent la tête froide

En dépit d'une excellente entame de compétition, les Bleues ne voulaient pas tomber dans l'euphorie après le premier succès. D'autant que le deuxième match, ce dimanche (21h00) face à la Serbie, arrive très vite.
Malgré leur promenade face à la Lettonie, les Françaises ne veulent pas s'enflammer. (L'Equipe)







Au milieu de la joie engendrée par leur premier succès convaincant, samedi face à la Lettonie (62-39) pour débuter l'Euro, les joueuses de l'équipe de France n'en gardaient pas moins un soupçon de lucidité après la rencontre, pour évoquer la suite de la compétition. «Tous les matches ne seront pas comme ça», a par exemple prévenu la vedette de la soirée, Isabelle Yacoubou. Conscientes que l'euphorie du moment peut parfois jouer des mauvais tours, les Braqueuses se sont efforcées de rester prudentes. Une façon pour elles aussi de garder la tête froide, alors qu'elles sont au coeur d'un engouement populaire hors du commun et d'un emballement médiatique sans précédent.

«Les quelques oublis défensifs doivent nous servir à rester vigilants pour la suite .» (Emmeline Ndongue) «C'était bien d'avoir ce match pour se mettre dans la compétition. On sait que le premier match, qu'on le gagne ou qu'on le perde, ça ne veut rien dire pour la suite, a rappelé l'expérimentée Edwige Lawson-Wade. Mais ça va nous mettre en confiance.» «On a connu quelques oublis défensifs qui doivent nous servir à rester vigilants pour la suite de la compétition, a de son côté souligné Emmeline Ndongue. Ce soir (samedi), ce n’est que la première étape.» «Il nous en reste encore huit pour atteindre notre objectif», a enfin conclu Sandrine Gruda, pragmatique. Le prochain rendez-vous des Bleues arrive du reste très vite puisqu'elles joueront dès ce dimanche soir (21h00) face à la Serbie. Et entendent bien sûr confirmer leur excellente entame.
H.S., à Trélazé

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Foot - C. Conf. - Italie : Pirlo, 100e au Maracana

Le modeste Andrea Pirlo a dû forcer sa nature pour évoquer sa 100e sélection avec l'Italie à la veille du match contre le Mexique, ce dimanche au Maracana (21h00). Un écrin pour un joyau.
Andrea Pirlo : «Toutes les cartes pour aller loin». (AFP)







Mal rasé, voix posée. Tel est apparu Andrea Pirlo à la veille de sa 100e avec l'Italie, dans le mythique Maracana rénové. Comme d'habitude, quoi. «Je suis content, je vais bien, je suis prêt», a sobrement lâché le milieu de la Juve. Mais encore ? l'ont poussé les journalistes italiens, quelque peu frustrés par la retenue du héros du jour, samedi en conférence de presse d'avant-match. «J'espère pouvoir fêter dignement cette 100e cape. Le Maracana est le rêve de tout gamin», s'est alors ouvert l'ancien Rossonero, 34 ans depuis mai.

Il a ensuite expliqué en substance qu'il n'était pas là pour regarder le décor. Qu'à un an de sa retraite internationale, à l'issue de la Coupe du monde, l'an prochain, il a d'autant plus faim. «Notre objectif est d'aller le plus loin possible, et nous avons toutes les cartes pour le faire», a avancé le champion du monde 2006, éliminé au stade des poules lors de la Coupe des confédérations 2009 (l'Italie avait été coiffée par les Etats-Unis au bénéfice d'une meilleure attaque).

Juninho son modèle, Verratti son héritier

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Les stats de Pirlo sont éloquentes sur son état de forme. Aucun autre joueur des cinq grands Championnats européens n'a converti autant de coups francs directs que lui cette saison (cinq). Interrogé sur sa filiation technique avec Juninho, il a reconnu s'être inspiré de l'ancien Lyonnais. «J'ai essayé d'imiter la façon dont il frappe la balle. Cela a fonctionné.» Pirlo, 12 buts en 99 sélections, a débuté sous le maillot bleu en novembre 2002, en amical contre la Turquie (1-1). Ses coéquipiers s'appelaient alors Del Piero, Cannavaro, Di Baggio, Vieri, et, déjà, Buffon. Lorsqu'il lui a été demandé quels héritiers il se voyait lui-même à son poste devant la défense, Pirlo a cité deux noms : le Parisien Marco Verratti et Alessandro Florenzi (Roma). «Mais c'est le coach qui décide.» - Rédaction

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Voile - Atlantique : Joyon pulvérise le record

Francis Joyon a réussi son pari. Il est le détenteur du nouveau temps de référence pour la traversée de l'Atlantique Nord. (JM.Liot / DPPI pour IDEC).TRIMARAN IDEC / SKIPPER : FRANCIS JOYON (FRA) (D.R)







En passant la ligne d'arrivée au cap Lizard (sud-ouest de l'Angleterre) avant 15h00, dimanche, Francis Joyon a pulvérisé le record de la traversée de l'Atlantique nord en solitaire. Le navigateur français, parti de New York mercredi à bord de son maxi-trimaran Idec, a bouclé la traversée en 5 jours, 2 heures et 56 minutes de course, améliorant de plus de 16 heures le précédent record, 5 jours 19 heures et 29 minutes, établi par son compatriote Thomas Coville en 2008.

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Escrime - Championnat d'Europe : Une ère nouvelle ?

Les championnats d'Europe débutent dimanche à Zagreb, avec une escrime française new look, un an après le zéro pointé des Jeux Olympiques de Londres.
Nouveau venu en équipe de France, Daniel Jerent a déjà accroché le Monal à son palmarès. (L'Equipe)







L'escrime française a changé de visage depuis l'été dernier où, pour la première fois depuis 1960, aucune médaille n'a été ramenée des Jeux Olympiques. Une nouvelle équipe dirigeante a pris les commandes de la fédération française en mars, Isabelle Lamour succédant à la présidence à Frédéric Pietruszka. Sur le terrain, un nouveau Directeur technique national, Christian Peeters, a été nommé. Et l'équipe de France a également été renouvelée.

De nouveaux talents ont ainsi éclos, comme Daniel Jerent, vingt-deux seulement mais déjà vainqueur du Trophée Monal, à l'épée, devant Alexandre Blaszyck, de trois ans son aîné. En Croatie, ils seront encadrés par le vétéran Ulrich Robeiri, champion olympique par équipes en 2008 à Pékin. Erwann Le Péchoux (fleuret), Vincent Anstett, Boladé Apithy et Julien Pillet (sabre) sont également du voyage. Il y aura aussi l'ancien Cubain Ivan Trevejo, naturalisé français en 2002, deux fois médaillé aux JO, dont l'argent en individuel à Atlanta en 1996.

Chez les femmes, les fleurettistes Ysaora Thibus, Astrid Guyart, Corinne Maitrejean et Anita Blaze, présentes aux Jeux à Londres, seront parmi les plus expérimentées au sein de la délégation tricolore. On retrouvera aussi la sabreuse Cécilia Berder, deux fois médaillée par équipes dans un championnat du monde. Les «Europe» débutent dimanche par les épreuves individuelles du fleuret femmes et de l'épée hommes. - Rédaction


L'équipe de France :

HOMMES
Fleuret : Jérémy Cadot, Julien Mertin,e Erwann Le Péchoux, Marcel Marcilloux.
Epée : Daniel Jerent, Alexandre Blaszyck, Ulrich Robeiri, Ivan Trevejo.
Sabre : Boladé Apithy, Vincent Anstett, Nicolas Rousset, Julien Pillet (individuel), Julien Médard (équipe).

FEMMES
Fleuret : Ysaora Thibus, Corinne Maitrejean, Astrid Guyart, Anita Blaze.
Epée : Lauren Rembi, Joséphine Jacques-André-Coquin, Auriane Mallo, Marie-Florence Candassamy.
Sabre : Saoussen Boudiaf, Cécilia Berder, Charlotte Lembach, Béline Boulay.

Le programme :


Dimanche 16 : épée (H), fleuret (F).
Lundi 17 : fleuret (H), sabre (F).
Mardi 18 : épée (H) par équipes, fleuret (F) par équipes,
Mercredi 19 : sabre (H), épée (F).
Jeudi 20 : fleuret (H) par équipes, sabres (F) par équipes.
Vendredi 21 : sabre (H) par équipes, épée (F) par équipes.

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Voile- Solitaire Figaro : Duthil, la prise de tête

Le skipper de Sepalumic s'est emparé du leadership au détriment de Yann Eliès, désormais troisième à 32 minutes, avant l'ultime étape qui part le 20 juin de Roscoff vers Dieppe.
Fred Duthil, skipper du Figaro Sepalumic, 8e de la 3e étape de la Solitaire du Figaro, ce dimanche à Roscoff. (L'Equipe)







A son arrivée au ponton de Roscoff, dimanche en début de nuit, Fred Duthil est presque aussi en pétard que ses cheveux. Le skipper de Sepalumic peste sur sa fin de parcours qui l’a renvoyé en huitième position, à 26’34’’ du vainqueur, Morgan Lagravière. « J'ai mal navigué à la fin, je n'étais pas dedans. Il y a un bord où je n'ai pas choisi le bon spi et j'ai perdu pas mal après le raz de Sein. Après je n'ai pas tiré les bons bords, j'ai pris un paquet d'algues à un moment et j'ai perdu beaucoup. Bref, j'aurai du finir mieux que ça. Morgan revient fort sur moi, ça va re-tasser les trois premiers au général.» Quand il prononce ces mots, l’ancien véliplanchiste (non sélectionné pour les JO 2000 à Sydney) ignore qu’il est en passe de chiper le leadership de la course au classement général à Yann Eliès, qui arrivera 1h30 derrière lui.

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« Ca donne du suspense, même si le fait d'être en tête avant la dernière étape ce n'est jamais idéal » estime Duthil, une fois averti de sa prise de tête. Il se dit « désolé » en apprenant l’avarie endurée par Eliès, samedi après-midi (casse de l’étai, câble tenant les voiles d’avant) « ça joue à très très peu de choses de faire une mauvaise option, de naviguer derrière et au final de ne pas pouvoir revenir parce que tout le monde va vite. C'est très compliqué, une fois que le mal est fait c'est dur de se refaire.» On lui suggère que bien que nanti de 57’6’’ de débours sur Eliès avant de s’élancer de Gijon, il pointe désormais en tête avec 29’56’’ d’avance sur Lagravière et 32’28’’ sur Eliès.


« Rien n'est joué. Encore une fois, la dernière étape pourra présager des surprises » martèle Duthil, souvent placé jamais gagnant en neuf participations précédentes à la Solitaire du Figaro (2e en 2007, 3e en 2008 et 2009). Il va vraiment falloir rester très concentré et très vigilant sur ce qu'il va se passer après. Mais l'étape qui nous attend va être compliquée.» A priori la dernière (Roscoff-Dieppe, départ le 20 juin pour 514 milles) que ce père de famille de 39 ans courra puisqu’il aspire à reprendre son travail d’expert dans les assurances, en septembre.
Ak.C. à Roscoff

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Judo - GP de Miami : Agbegnenou invincible

Vainqueur samedi du premier Grand Prix de Miami, Clarisse Agbegnenou reste invaincue cette saison (-63 kg). Gévrise Emane prend la 3e place. Priscilla Gneto (-52 kg) et Ugo Legrand (-73 kg) se parent d'argent et de bronze.
Clarisse Agbegnenou : un titre et une première place mondiale. (L'Equipe)







Inarrêtable. Championne de France et d'Europe, vainqueur du Tournoi de Paris et du Grand Prix de Düsseldorf, Clarisse Agbegnenou (-63 kg) a poursuivi sa moisson de titres, samedi, lors du premier Grand Prix de Miami, face à la Japonaise Miki Tanaka (yuko). Un succès qui permet à la cadette de s'emparer de la première place mondiale (ranking list) aux dépens de son aînée Gévrise Emane, troisième de l'épreuve. Titrée en Turquie fin mars, la championne du monde 2011, qui s'est défaite de la Brésilienne Mariana Barros lors de son dernier combat (uchi-mata), confirme ainsi son retour en forme.

L'équipe de France a décroché 4 médailles (une en or, une en argent, deux de bronze) et 2 cinquièmes places (Laëtitia Payet en -48 kg et Hélène Receveaux en -57 kg) Un sourire aussi pour Priscilla Gneto. Opérée de l'épaule gauche en octobre, la Corse a décroché sa première médaille internationale depuis les Jeux Olympiques de Londres, en -52 kilos. De l'argent après une finale acharnée face à la Cubaine Yanet Bermoy Acosta, numéro 4 mondiale, conclue au golden score sur un shido (pénalité) après... 6 minutes et 39 secondes de combat. «Enfin une médaille ! Super finale qui s'est vraiment jouée à rien. Même si je reste frustrée, j'ai passé une excellente journée au cours de laquelle j'ai ressenti de bonnes sensations et fait preuve d'agressivité. Maintenant, place à la préparation pour les Championnats du monde (26 août - 1er septembre) !» a-t-elle commenté sur sa page Facebook.

De retour de blessure, Ugo Legrand est lui monté sur la troisième marche du podium chez les moins de 73 kilos, catégorie la plus fournie de la compétition avec 31 judokas. Battu de justesse en demies par le Belge Dirk Van Tichelt, futur lauréat, il a ensuite dominé le Vénézuélien Ludwig Ortiz aux pénalités. Fin de la compétition ce dimanche, avec l'entrée en lice d'Audrey Tcheuméo (-78 kg) et Emilie Andéol (+78 kg).
J.G.

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Volley - LM : La France cède encore

L'équipe de France s'est inclinée face aux Etats-Unis (22-25, 25-22, 24-26, 30-28, 15-9), samedi à Tulsa, lors de la quatrième journée de la Ligue mondiale.
Earvin Ngapeth et l'équipe de France se sont bien battus mais ont concédé une nouvelle défaite face aux Etats-Unis. (L'Equipe)







Balayés trois sets à zéro vendredi, les Français ont offert samedi une résistance bien plus significative aux Américains samedi. Ils ont même manqué le coche dans un quatrième set très serré (30-28). «C'est toujours dur de se remettre d'une défaite en trois sets, je suis fier de la réaction de l'équipe», a indiqué Rafael Redwitz, le capitaine et passeur français. «Bravo à la France, ils étaient prêts à la bagarre. C'était une équipe totalement différente (que vendredi)», a dit, pour sa part, l'Américain Paul Lotman.

Les Bleus du sélectionneur Laurent Tillie ont profité des nombreuses fautes de leurs hôtes (trente-huit) et ont limité leurs propres erreurs à vingt unités. Earvin Ngapeth a terminé meilleur marqueur de la rencontre avec vingt-trois points. Après le gain du premier set, sur un contre de Ngapeth, la France a mené 7-3 dans le deuxième mais a encaissé six points d'affilée. Revenus à 15-15, les Bleus se sont accrochés (20-19 puis 22-21) mais ont fini par céder. Le troisième set a été très serré et la France a empoché la manche sur deux attaques de derrière la ligne d'Earvin Ngapeth.

La France a ensuite été en tête, 22-19, dans le quatrième set, se trouvant à trois points du match. Puis elle a contesté cinq balles de sets américaines mais à 28-28 un service trop long a donné aux Etats-Unis une sixième balle, et les Américains ont empoché la manche sur un contre. Ils ont ensuite sans trop de mal enchaîné sur le set décisif, gagnant dix des quatorze derniers points. «Le plus important pour une équipe jeune comme la nôtre n'est pas de gagner mais de se construire», a indiqué Laurent Tillie.